Note de l'auteur : Bonjour tout le monde, comme d'habitude rien n'est à moi, j'écris aujourd'hui sur un couple un peu particulier parce qu'il n'y en a définitivement pas assez. N'hésitez pas à me donner vos avis je suis toute ouïe.


Qui irait croire ? Qui irait penser ? Que ces deux là aient pu un jour se désirer, qu'ils se désirent encore de ce feu brûlant qui ne sait pas s'arrêter.

Dans les coins sombres et reculés, ou à la lumière du soleil d'été, sur la plage comme dans leurs lits, personne de pourrait imaginer qu'ils sont unis.

Leurs échanges commencent souvent de la même manière, le regard de jade qui rencontre l'océan. Le lion est un grand prédateur, tout le monde le sait, si droit et si fier, lui, lui est plus froid, distant et sournois. Les gens le trouve vil et si peu digne de confiance.

Si seulement ils prenaient la peine d'ouvrir leurs yeux pour voir l'amour que ces deux-là se porte. Ces regards de fièvre à chaque fois qu'ils se croisent, non ils préfèrent croire à de la haine.

Ils ne savent pas non, que le lion s'abandonne volontiers dans les griffes de ce reptile, aussi fougueux qu'une tempête, aussi ravageur qu'une vague et pourtant tendre comme l'étreinte d'une mer calme.

Ils ne connaissent pas le goût d'amour de ces lèvres, les caresses fortes de ces mains sur le corps du félin, ils n'entendent pas cette voix aussi sensuelle et profonde que les abysses, ils n'imaginent pas le plaisir qu'il sait si bien donner, et c'est mieux comme ça parce que le Lion ne partage pas.

Ils n'imaginent pas que pendant qu'ils dorment, eux ils s'étreignent, de toutes leurs forces et de toutes leurs âmes.

Que dirait le sagittaire de savoir son frère ainsi, quémandant plus dans la chaleur des bras du dragon, atteignant l'extase avec son compagnon.

C'est simple il n'y croirait pas, il refuserait de penser que le lion puisse l'aimer Lui. Qui le pourrait ?

Ils ne se cachent même pas, du moins pas autant qu'il n'y paraît mais les autres refusent ne serait-ce que de penser qu'ils puissent autant se désirer.

Que dans l'étreinte de la nuit ils n'hésitent jamais longtemps à recommencer, que le blond aime jouer avec la peau halé si sensible de son aînée qui s'abandonne à ses caresses. Que celui-ci aime marquer le félin comme sien, avant de l'emporter dans des dimensions de plaisir insoupçonnées. Que les mots grossiers sont bannis pour ne laisser que ceux qui savent allumer et embraser leurs âmes.

Ou que le dragon marin aime plus que tout prononcer le prénom de son aimé.

Non, personne n'oserait, et pourtant leur amour est évident.

Oui mais les autres ne veulent pas voir, alors il ne le voit pas.

Parce qu'ils s'aveuglent pendant qu'ils s'aiment.