JJR
Genre : Romantique
Couple : UsagiXMisaki
Disclaimer: Rien en m'appartient mis à part cette petit intrigue
NOTE : Et me revoilà sur le fandom de mes débuts ! JJR POWER ! (lol) J'ai eu une envie subite de romantisme alors me voilà avec ce qui sera un Two-shot. Il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est un peu comme Le baiser du retour. Une petite idée qui a fait son trou dans ma tête: Usagi utilise des moments de sa vie pour écrire malgré le fait que Misaki ne soit pas d'accord. Qu'arriverait-il s'il utilisait le moment de trop ? Je sais ne pas faire dans l'originalité mais les quiproquo j'adore ça ! Je n'explique plus rien ! à vous de voir ce que vous en pensez !
Bonne Lecture :
Un tour de Grande Roue
Dans le duplexe du célèbre auteur à succès Akihiko Usami, couramment appelé Usagi-san, Misaki Takahashi faisait le ménage. Il était d'une bonne humeur peu commune, et souriait d'un sourire un peu niais. Lui et son… son… son colocataire était rentré d'un voyage dans le Kyushu, et plus particulièrement dans la ville de Kagoshima où ils avaient passé deux semaines en vacance d'été, depuis à peine une semaine.
Au début, il n'avait pas été très emballé à l'idée de laissé Usagi-san l'emmener en vacance en payant tout, le laissant profiter comme un parasite ! Mais finalement à force d'arguments, l'écrivain avait fini par le convaincre et il ne le regrettait absolument pas. Tout avait été vraiment fantastique et pour une fois, rien n'était venu perturber leur moment ensemble.
Misaki se morigéna conscient de ressembler à une jeune fille amoureuse vraiment niaise. Il secoua vivement la tête tentant de chasser sa pensée. Mais il ne pouvait pas vraiment s'en empêcher, les images de ces jours sous le soleil lui revenant sans cesse. Enfin surtout une image. Misaki rougit furieusement et cessa de passer l'aspirateur posant ses mains sur ses joues brulantes. Il agissait vraiment trop bêtement, il fallait qu'il se calme.
Mais il n'y arrivait pas. Il ne pensait qu'à ce fameux souvenir. Cela s'était passé la veille de leur départ. Usagi-san avait voulu qu'ils se rendent au mont Sakurajima avant leur retour à la ville, et pour cela il n'avait pas voulu prendre le ferry, choisissant de loué un bateau de plaisance pour eux deux. Lieu où l'auteur avait profité pour lui faire de nombreuses choses obscènes.
La journée avait été merveilleuse. Mais c'est surtout le retour que tout s'était passé. Usagi-san avait émis l'idée d'aller admirer le Mont du haut de la roue Ferris.
Penser à une grande roue faisait toujours battre effroyablement vite le cœur du jeune étudiant, ce depuis le fameux soir de leur premier rendez-vous entre lui et Usagi-san. Hésitant, et fatigué par cette journée éprouvante, Misaki avait tout de même accepté.
C'est ainsi qu'après être passé prendre une douche et s'être changé à leur hôtel, ils s'étaient rendus à l'attraction. Misaki s'était senti étrangement tendu. Il n'arrivait pas à s'expliquer cette sensation qui lui étreignait le cœur comme si quelque chose d'important était sur le point d'arriver.
Pourtant, il ne s'était rien passé de spéciale. Ils étaient restés côte à côte pendant trois tours de grande roue. Main dans la main à profiter des derniers rayons du soleil couchant. Mais c'est durant ce moment que Misaki s'était avoué qu'il ne pourrait jamais partager ça avec quelqu'un d'autre. Qu'il n'imaginait pas une seule seconde que quelqu'un d'autre puisse lui tenir la main. Il se voyait avec Usagi-san et ça pour toujours. Cette révélation qui n'en était pas vraiment une, avait arrêté le pauvre cœur de l'étudiant.
Il s'était tourné vers l'homme dont il partageait la vie depuis un peu plus d'un an, comme si c'était la toute première fois qu'il le voyait. L'écrivain s'était tourné vers lui et lui avait souri, rendant le jeune homme ébahit par sa beauté et cette aura de douceur qui émanait de lui.
Rester à ses côtés. Rester à ses côtés et ce pour toujours. C'était là, la seule et unique pensée qui traversait son esprit.
La grande main de l'aîné, s'était glissée en douceur sur sa joue avant de rejoindre sa place habituelle sur le dessus de sa tête, ébouriffant ses cheveux. Misaki avait à nouveau tourné son attention vers lui et vu une lueur d'inquiétude dans ses prunelles améthystes. Et lui avait doucement souri pour le rassuré et il avait vu l'étonnement succéder à l'inquiétude.
Il avait rougi et s'était en douceur rapproché du corps chaud de celui qu'il considérait comme son protecteur. Surpris, Usagi-san n'avait pourtant rien dit au grand soulagement de Misaki, entourant ses épaules de son bras. Ils étaient restés ainsi lové l'un contre l'autre à profiter de la vue.
C'était un souvenir étonnement intense pour le jeune homme. C'était à ce moment qu'il avait vraiment réalisé l'importance de sa relation avec Usagi-san. Il le chérirait surement toute sa vie.
Misaki décida de ranger l'aspirateur. De toute évidence il n'arriverait à rien aujourd'hui. Il ferait mieux de se mettre à préparer le diner, Usagi-san et Aikawa-san ne devant plus tarder.
Ils étaient allés à une sorte de convention d'auteur où Usagi-san devait intervenir. La présence de l'éditrice n'était pas vraiment indispensable mais connaissant son sensei et sa propension à l'oublie d'agrément, elle avait préféré l'accompagné. De plus il devait passer la fin d'après midi à discuter du nouveau projet d'Usagi-san.
Alors qu'il roulait des petites boulettes de riz, Misaki entendit ma porte d'entré claquer. Et les voix des personnes qu'il attendait, résonner dans l'entrée.
_ « Vous auriez pu faire un effort, et rester un petite heure de plus, sensei ! Nous étions les tous premiers à partir et ce sans même une raison valable.
_ Je suis fatigué.
_ Je n'y crois pas une seconde ! Bon, je suppose que je dois déjà être contente que vous ayez tenu deux heures. »
Un homme entra dans la pièce principale et ce dirigea directement vers la cuisine.
_ « Je suis rentré, Misaki.
_ Bon retour, Usagi-san »
L'ainé passé sa main en douceur dans les cheveux châtain du plus petit qui lui sourit.
_ « Est-ce que tout s'est bien passé ?
_ Oui, mais c'était d'un ennui. J'aurais préféré rester ici avec toi.
_ Ne dites pas de bêtise, Usami-sensei. Bonjours Misaki-kun. J'espère que tu as passé une bonne journée.
_ Oui, merci Aikawa-san. J'ai aussi trouvé vos beignets de cette superbe pâtisserie française. Ils étaient excellents ! J'en ai laissé pour en faire un dessert ou pour accompagné le thé demain après midi si vous préféré. »
Aikawa et Misaki continuèrent à papoter tandis qu'Akihiko s'installait dans le salon, les observant d'un œil distrait. De façon inattendu et sans qu'il ne sache exactement pourquoi, le comportement de Misaki par rapport à lui avait changé. Il était devenu plus ouvert, plus doux si c'était possible et bien qu'il soit encore mal à l'aise lors de leur rapport physique, il se montrait nettement plus docile.
La dernière fois même plus actif. Qu'avait-il bien pu se passé chez son jeune amant ? Non pas que cela le dérange. Certainement pas ! Il était heureux que Misaki prenne de mieux en mieux le fait qu'il soit ensemble, et que de fait il l'accepte mieux dans sa vie. Mais quelque chose s'était passé sans qu'il ne sache, et il se devait de le savoir comme tout ce qui touchait à la vie de son Misaki.
Achevant leur conversation, Aikawa se joignit à l'auteur et ils commencèrent à travailler sur son dernier roman BoyLove.
_ « Usagi-san ! J'étais tellement heureuse que vous ayez à nouveau rajouté une scène dans une grande roue ! Oh ! Et on peut dire que celle de Ferris vous a inspiré ! Est-ce lors de votre voyage que… »
Un bruit venant de la cuisine fit s'arrêter l'éditrice. Ils se tournèrent tous les deux vers un Misaki rouge de colère qui déboula dans le salon et saisit le texte. Usagi-san se dit que son amant n'avait finalement pas tant changé que cela s'il se mettait encore en colère pour ce genre de chose. Après tout ce temps ne devrait-il pas être habitué ? Pourquoi se mettait-il toujours en colère pour ça ? Ce n'est pas comme si c'était vraiment important.
Mais alors qu'il attendait l'explosion de colère, rien ne vint. Misaki leva les yeux vers lui. Dans ses orbes verts, Akihiko pouvait voir de la douleur, ainsi qu'un sentiment… de trahison ? Misaki déposa simplement les feuillets sur la table et parti d'un pas précipité vers sa chambre. Interloqué, Akihiko tenta bien de le retenir en l'appelant mais le jeune homme ne répondit pas. Et quand il arriva devant la porte de sa chambre, il lui claqua la porte au nez.
_ « Misaki ? Ouvre-moi ! Misaki ! »
L'interpellé ne répondit pas et finalement Usagi décida de le laisser pendant un moment avant de réessayer. Quand il redescendit au salon Aikawa rassemblait ses affaires.
_ « Il semble que vous ayez plus important à gérer maintenant. Je repasserais demain, sensei.
_ Merci Aikawa.
_ Ne me remerciez pas, sensei. Je fais ça uniquement parce que je sais que vous ne serez pas concentré et donc qu'une séance de travail ne donnerait absolument rien d'utile. A demain sensei.
_ A demain, Aikawa. »
L'éditrice s'en alla et Usagi resta seul dans le salon à réfléchir à ce qu'il aurait bien pu faire pour provoquer cette réaction chez son compagnon.
Dans sa chambre, Misaki réfléchissait. Il savait qu'il n'avait pas de réelle raison d'être en colère, d'en vouloir à Akihiko. Pourtant en pensant à ce fichu BoyLove, sa colère ne faisait que décupler. D'une certaine façon, c'était comme si Usagi avait sali cet instant si important pour lui. Pour eux.
Souillé. Ce moment si fort en émotion était souillé par ce crétin pervers. Il ne voulait plus lui parler, ni le voir. Misaki voulait juste oublier tout ce qui concernait ce parfait imbécile d'auteur. Cet abruti qui écrivait des scènes obscènes à partir d'un des moments les plus importants de sa vie. Bon, il n'avait que dix-neuf ans, soit il était jeune. Il n'empêche que pour lui c'était important.
Réaliser que vous voulez que la personne à vos côté y reste toute votre vie, que vous n'aimerez sans doute jamais autant quelqu'un comme vous l'aimez, que vous ne pensez pas un jour pouvoir vivre sans elle : OUI, c'était important.
Misaki cessa de tourner en rond, en ruminant. Cela ne servait à rien. Il s'assit, puis se coucha sur son lit en soupirant. Il se sentait tellement déçu. Cela semblait si bête mais… ce moment avait été si spécial pour lui, et se rendre compte que ce n'était rien pour Usagi-san était… décevant. Attristant. Blessant ? Oui, blessant.
On toqua de nouveau à la porte mais Misaki ne répondit pas. Si l'idiot avait faim, des onigiri ainsi que les crevettes devant les accompagner attendaient sagement dans la cuisine. Il n'avait qu'à se servir. Lui n'avait pas faim.
De son côté, Akihiko abandonna et se rendit à son bureau pour écrire un peu tout en fumant ses cigarettes. Lui non plus n'avait pas faim. Ce qu'il avait vu dans le regard de son amant ne cessait de lui revenir en tête. De plus, ne pas savoir ce qu'il avait bien pu faire pour obtenir ce regard le laissait incertain et inquiet.
Qu'avait-il bien pu faire pour le mettre dans cet état ?
JJR
Sept heures dix sonna à l'horloge murale. Dix. Dix minutes que lui et Misaki était assis et mangeait en silence. Le jeune homme ne lui avait même pas décoché un regard. A peine un mot pour lui dire bonjours, sinon rien. Pas qu'ils avaient l'habitude de grande discussion non plus. Mais Misaki profitait toujours de ce moment pour lui dire ce qu'il faisait de sa journée, lui demander s'il mangeait à la maison ou pas, et ce que lui comptait faire.
Mais là rien.
Akihiko avait bien essayé d'entamer la discussion, mais la chose s'était révélée ardu n'étant pas vraiment une personne du matin. De plus dormir seul la veille -chose qui ne lui était pas arrivé de faire depuis leur départ pour Kagoshima- l'avait laissé d'humeur maussade. Misaki lui-même ne faisant aucun effort puisqu'il n'ouvrait pas la bouche pour autre chose que manger. Finalement Akihiko n'y teint plus quand il vit son amant se lever pour partir.
_ « Misaki, est-ce que tu vas te décider à me dire ce qui se passe ? »
Le jeune homme se tourna vers lui et le jaugea, avant de détourner les yeux.
_ « Est-ce que tu vas vraiment le faire publier ?
_ Quoi donc ?
_ Ton BL ! Ton dernier manuscrit sur la Roue de Ferris !
_ Bien sûr. » Usagi-san qui ne comprenant pas bien le rapport, était légèrement décontenancé.
_ « Très bien. »
Voyant Misaki se tourner pour partir l'air courroucé, Usagi le retint en agrippant fermement son bras.
_ « Misaki, cette situation ne m'amuse vraiment pas. Parle-moi. »
L'étudiant se détourna à nouveau refusant ostensiblement de le regarder. Akihiko ne savait pas vraiment quoi faire. C'était une situation inédite entre eux. D'habitude si Misaki n'aimait pas quelque chose -a fortiori si ça concernait son travail- il le lui disait sans tergiversé, et à grand renfort de cris outrés. Sinon, tout à l'opposé, il avait cette façon étrangement timide de lui parler. Mais là, il semblait muré dans le silence. L'auteur attira son jeune amant dans le salon, le forçant à s'asseoir à ses côtés dans le canapé.
_ « Misaki, si pour une raison ou une autre, tu ne veux pas que je publie ce roman, il faut d'abord que tu me l'explique. »
De son côté, Misaki ne savait pas quoi dire. Il était en colère contre l'auteur d'avoir écris une telle chose, et savoir que d'autre personne la lirait. Inconsciemment il serra les poings. Il ne voulait pas que qui que ce soit la lise, mais c'était déjà trop tard puisque Aikawa l'avait lu. Mais il ne voulait pas que qui que ce soit d'autre y ai accès. Il voulait que cette chose disparaisse.
C'était une chose importante qui était souillé par un être n'ayant aucune conscience ou aucune considération pour les sentiments des autres. Il faisait ce qu'il voulait, quand il le voulait. Combien de fois lui avait-il demandé de pas écrire sur leur moments privés, intimes ? Mais l'avait-il une seule fois écouté ? Bien sûr que non ! Lapin stupide !
_ « Misaki ? »
L'étudiant se leva vivement à l'entente de son nom, surprenant Akihiko. Misaki garda la tête baissé alors qu'il se levait pour lui faire face.
_ « Dans cette roue, ce jour là. C'était un moment spécial pour moi. Quelque chose d'important. En écrivant ça… Tu n'avais pas le droit ! » S'écria t-il fortement, faisant sursauté Akihiko.
_ « Spécial ?
_ Oui ! Ca l'était pour moi, mais tu as écris cette chose obscène sur ce moment si important et je… Je suis… vraiment déçu. Je…»
Il ne trouvait pas les mots pour exprimer ce qu'il ressentait vraiment. Ses émotions lui échappaient d'une désagréable façon. C'était un peu comme au début de sa relation avec Usagi-san : quand ses sentiments lui semblaient si confus qu'il n'arrivait pas à les comprendre. Il détestait cette sensation, et cela ne faisait qu'augmenter sa colère.
Akihiko qui l'observait, comprenait bien qu'il avait fait une erreur en s'inspirant de la roue pour son roman. Il ne savait pas ce qui s'y était passé pour que cela devienne un évènement si extraordinaire pour le jeune homme, mais le fait était là et il devait s'y plier. Jamais Misaki n'avait interféré dans son travail, même quand il écrivait à partir de leurs expériences personnelles. Bien sûr il vociférait, grondait, criait mais finissait toujours par capituler. Mais jamais il s'était mis dans un tel état. Alors pour qu'il le fasse…
_ « Je vais contacter Aikawa, et lui faire savoir que je ne veux plus publier ce manuscrit.
_ Vraiment ? »
Observant le visage de l'étudiant, Usagi-san pu voir le soulagement se disputer à la culpabilité. Il ne comprenait plus. N'était-ce pas ce qu'il voulait ?
_ « Cela ne te posera pas de problème pour ton travail ? »
Usagi sourit, réalisant que c'est ce qui inquiétait son amant. Misaki avait encore toujours cette peur de gêner et d'être un poids pour les personnes qu'il aimait et ce malgré les efforts que l'auteur pouvait déployer.
_ « Non, Misaki. Je présenterais simplement autre chose.
_ D'accord. »
L'auteur s'avança tentant de prendre son vis-à-vis dans ses bras, mais celui-ci s'écarta. Il se détourna alors prenant son sac pour aller en cours, sans même lui lancer un regard. Usagi fronça les sourcils à cette attitude. Non seulement son amant ne s'expliquait pas plus sur ce qui venait de se passer mais il semblait encore contrarié alors qu'il avait fait ce qu'il lui demandait.
_ « Misaki ?
_ Nous… nous discuterons ce soir, Usagi-san. Je vais être en retard, lui dit-il sans se retourner. »
Akihiko regarda son amant passé la porte sentant que son erreur quel quelle soit ne lui serait pas facilement pardonné.
JJR
_ « Alors laisse moi récapituler. Tu lui en veux parce qu'il a utilisé un des moments que vous avez passé ensemble dans l'un de ses romans…
_ Pour un BL ! Un roman pervers !
_ … le transformant en un moment de sexe torride pour ses lecteurs, continua Sumi-senpai sans prendre ombrage de l'interruption. Et ce sans ta permission. Je pourrais comprendre si ce n'était pas déjà une chose qu'il avait l'habitude de faire. »
Keiishi ne comprenait pas vraiment, ce qui avait pu mettre Misaki dans cet état d'abattement, dans lequel il était arrivé le matin même. Quand il avait passé le portail, une aura sombre de tristesse et de dépression l'entourait littéralement.
_ « Ce n'est pas ça. Dans cette roue j'ai réalisé l'intensité de mes sentiments pour lui. Pour moi, il s'agissait d'un moment exceptionnel, et qu'il l'utilise de cette façon… C'était comme si pour lui ça n'avait pas d'importance ! »
Sumi soupira devant cet emportement. Misaki était parfois bien étrange.
_ « Peut être qu'en effet ça n'en avait pas pour lui.
_ Quoi ! S'écria Misaki scandalisé.
_ Réfléchis un peu Misaki. Mets-toi un peu à sa place. Pour lui, ce moment dans cette roue était un moment agréable, passé avec son petit ami, dans un cadre idyllique. Pas plus. Ces sentiments qui t'ont secoué, cette réalisation qui pour toi marque un tournant de votre relation, sont des choses que tu as expérimentées seul. Lui ne peut pas savoir à quel point cet instant avait de l'importance à tes yeux, si tu ne le lui explique pas. Et même sans le comprendre, il a tout de même accepté de retirer son manuscrit. »
Misaki soupira se sentant troublé par ce que venait de dire son senpai. C'était somme toute logique que Usagi n'ai pas compris mais… La logique n'entrait pas vraiment en ligne de compte en cet instant, parce que même si cela le consolait quelque peu de comprendre que son amant n'avait vraiment pas pensé à mal, il en restait tout de même blessé.
La meilleure chose à faire restait tout de même de s'expliquer avec Akihiko. Une bonne discussion entre eux lui permettrait d'exprimer ce qu'il ressentait vraiment. En se déchargeant de ce poids, sans doute se sentirait-il mieux et pourrait-il oublier cet épisode désagréable. Il l'espérait sincèrement. Et en même temps il savait que ce ne serait pas facile, puisque même en ayant avancé dans leur relation, il ne se sentait pas vraiment à l'aise d'expliquer ces choses à son amant. Chose étrange puisqu'il venait tout de même d'en parler à Keiishi.
Mais ce n'était pas la même chose. En tant que personnage neutre dans cette histoire en parler avec son senpai n'était pas difficile et puis il n'avait pas vraiment raconté. Sumi-senpai semblait si facilement deviner ses sentiments. Il leva les yeux vers son aîné et croisa son regard posé sur lui. Un regard doux et d'une certaine façon assez tendre. Un regard qui lui rappelait Takahiro. Il fit un sourire lumineux à son ami qui ne s'y attendant pas rougit puis bafouilla quelques mots avant de se reprendre dans une attitude digne.
A cela Misaki éclata de rire, c'était tellement rare de voir son senpai mal à l'aise. Ce fait soulagea étrangement Sumi, qui se dit que définitivement, plus le temps passait et plus il s'attachait à ce garçon bien trop banal.
Aucun d'eux ne s'aperçut de l'observation dont il faisait l'objet.
À suivre…
Je suis sûre que vous êtes assez généreuse pour me laisser une review ! ^^
Quant à la suite ben... bientôt sur vos écran XD
