[JE N'AI PLUS ACCES A MON COMPTE REYOUDUMB, CECI EST LE CHAPITRE DEUX DE MA FICTION] [DISCLAIMER] : Pour lire le premier chapitre de la FanFiction "Ne tirez pas sur son aile", rendez-vous sur le compte reyoudumb. L'univers Star Wars ne m'appartient pas. Cette fiction portera sur la relation Poe Dameron x Ben Solo/Kylo Ren. Je suis une fan récente de SW, vous devinerez donc que je n'ai pas la science infuse et que je pourrais faire des erreurs. Soyez indulgents, je n'ai pas vocation à remplacer l'histoire originelle, mais simplement d'apporter une alternative personnelle. Je prends toutes les libertés en ce qu'il s'agit du langage et de la narration : cette fiction sera donc destinée à un public mature. À noter que la fanfic contiendra pas mal d'humour, la lecture pourra vous paraître déroutante si vous n'appréciez pas cela. Elle sera composée de plusieurs actes narratifs. Voici le premier, se déroulant dans le premier chapitre en 3295 (je rappelle que ceci est le deuxième chapitre). Bonne lecture et merci à ceux qui ont laissé des reviews sur mon premier compte !
- Tu ne sais pas te battre Solo.
Son front perlait de sueur, alors qu'il fixait le rebelle lui sourire de façon énervante. Poe Dameron prenait un plaisir malsain à le narguer. Sous les immenses branches des arbres Massassi, les deux jeunes hommes se tournaient autour. Le temps était sec. Ben donnerait tout pour retrouver le vent marin de Chandrila. La chaleur ne faisait qu'accentuer l'atmosphère pesante qui régnait entre les deux corps. Les garçons, ça aimait se battre. Mais les choses n'étaient pas si facile à appréhender lorsque l'on venait à peine de se rencontrer. Comment pouvait-il se permettre d'abîmer Poe Dameron ? Chacun des deux gardait dans ses mains une immense branche en bois. Poe pouvait faire le malin tant qu'il le voulait, il souffrait tout autant que Ben. Ils étaient tous les deux forts, agiles et musclés. L'un grâce aux multiples entraînements de son oncle, l'autre grâce à une préparation physique intense pour sa future carrière de pilote. Mais ce que Ben admirait chez Poe, c'était sa force psychologique. Il ne laissait jamais transparaître sa fatigue ni ses faiblesses. Il les masquait par des blagues et des provocations. Ben lui, avait ce défaut de n'avoir aucun contrôle sur son sang froid. Il se remémorait brièvement des longs discours que Luke Skywalker lui avait servi, autour d'un dîner, le sermonnant dans le but de faire comprendre au jeune Padawan que son impulsivité était mauvaise, et qu'elle se retournera tôt ou tard contre lui. Poe remarqua ces quelques secondes d'absence dans le regard naturellement sombre du jeune homme et en profita pour faire tourner son bâton entre ses mains. Ni une ni deux, Ben Solo se retrouva le dos violemment plaqué contre le tronc d'un de ces gigantesques arbres. Il n'eut même pas le temps de lire le sentiment de fierté qui traversait le visage de son adversaire que Ben le repoussa tout aussi vivement. Malheureusement, Poe avait perdu l'équilibre, ne s'attendant pas à ce qu'il réplique ainsi, et se retrouva à terre. Sa chute continua le long de la pente raide depuis le haut de la colline sur laquelle ils s'étaient entraînés et Ben, désemparé, observa le corps de Poe disparaître dans un ravin. Tout était allé si rapidement. La sensation d'impuissance qui traversait chaque parcelle de peau du padawan le démangeait terriblement.
- MERDE !
Un éclat de verre retentit avec force contre le parquet de la chambre.
Chandrila, 3302
Il faisait noir. Les volets étaient tirés et il était impossible pour Ben de connaître l'heure. Il devina rapidement qu'il n'était pas sur Yavin 4, mais bel et bien dans sa chambre, au sein de la demeure familiale. Assis sur le matelas de son lit, ressentant soudainement le froid frapper son torse nu et humide de transpiration, il ne faisait rien d'autre que de fixer la porte face à lui, du moins l'endroit où elle était sensé se trouver puisqu'il ne percevait rien dans cette obscurité. Doucement, il reprenait sa respiration. Son sang tachait légèrement les draps sous son poing droit. Le malheureux s'était coupé en frappant involontairement dans la lampe de chevet lors de son abrupt réveil. Ben Solo en avait plus que marre de ces incessants cauchemars. Chacun d'eux changeait de forme, d'endroit, de personnages, chaque nuit. Les uns comme les autres, ils n'avaient aucune logique ni signification. Et il n'avait pas envie de savoir pourquoi tant d'années après il repensait à ses souvenirs d'amitié avec Poe Dameron. Ils avaient été très occupés chacun de leur côté, et n'étant pas du genre fleur bleu-poète, Ben n'avait jamais pris la peine de lui écrire de lettre comme il lui avait pourtant promis lorsqu'ils s'étaient serrés la main pour se dire au revoir. C'était le genre de promesse un peu en l'air que l'on exprimait pour se donner bonne conscience, ou bien par politesse.
- Ca va la-dedans ?
Ben dû plisser des yeux lorsque la porte de sa chambre s'entrouvrit pour laisser passer de la lumière. C'était la silhouette de son père qui se dessinait dans le cadre. Cette vision de son paternel ne lui fit pas desserrer les traits de son visage, lui qui fronçait des sourcils pour diminuait la douleur que lui procurer la luminosité sur ses pupilles.
- Ce n'est rien. Encore un cauchemar.
Ben baissait son regard sur la tâche de sang qui devenait de plus en plus imposante. Son père ne pouvant rien voir d'où il était, se contenta de fixer la figure de son fils. Il se posait toujours énormément de questions lorsqu'il l'observait. Que pouvait-il bien se passer dans sa tête ? Pourquoi n'était-il pas aussi expressif que sa mère ? Il était certes aussi mystérieux que Han, mais ce mystère cachait des choses auxquelles mêmes ses propres géniteurs n'avaient pas accès. Et c'était ça qui inquiétait le plus le contrebandier, qui ne s'était pas gêné pour faire part de ses inquiétudes envers son beau-frère, le maître Jedi de Ben. Le père et son fils ne s'étaient jamais échangés de mots réconfortants. Ils ne savaient pas faire ça. Ce n'était juste pas comme cela que ça fonctionnait dans la famille Solo. Ben le regarda de nouveau, se demandant quand est-ce qu'il partirait.
- Oui. Ne te torture pas trop l'esprit à ce sujet… Luke dit que c'est normal. Ta formation te prend beaucoup d'énergie.
Sur ces mots, la porte se referma doucement et le silence retomba dans la pièce. Après quelques secondes, la voix étouffé de son géniteur à travers les murs lui rappela qu'il devait être à l'heure à la soirée de ce soir. Un grognement s'échappa de sa gorge alors que son corps retombait sur son lit. Il aurait préféré rester éternellement bloqué dans le monde des Rêves.
Chandrila, fin de journée
Sur le balcon de la salle de réception principale, Ben se tenait et observait le Soleil s'enfuir, laissant derrière lui un ciel aux couleurs violettes agréables. Il entendait dans le fond sa mère se plaindre du manque de goût vestimentaire de son mari, qui portait très peu d'intérêt pour la Mode. Quelque chose d'assez contradictoire avec le profil de la Princesse. Cette dernière insistait sur le fait qu'il devait être présentable, pour cette grande fête qui réunirait tous leurs proches, en l'honneur des années paisibles sous le Concordat Galactique. Elle insista donc pour que Han porte une cape, malgré le fait qu'il détestait ces démonstrations de distinctions sociales. Cette dispute futile arracha un sourire au jeune homme, qui ne se permettrait jamais de leur montrer la moindre émotion, préférant livrer ses plus intimes pensées avec les étoiles. Les mains dans les poches de son smoking, Ben revint au sein de la salle et fut rapidement accosté par un des quelques dizaines de Twi'lek qui étaient venu donner un coup de main à l'organisation de la soirée. Lorsque ce dernier lui demanda des conseils pour la composition du buffet, Ben demanda expressément à ce qu'il n'y ait pas de coodler-roe. Sa mère les détestait. Alors qu'il tendait sa main pour piquer un gâteau au hasard, sa mère passa ses deux mains dans les cheveux du jeune homme.
- Mère ! S'offusqua Ben.
- C'est de l'huile de Kibi. Tes cheveux sont horriblement secs. Leïa se retint de lâcher un rire en voyant son fils se démener.
Ben soupira, il détestait qu'on touche à ses cheveux. Il savait très bien s'en occuper lui même. Ils lui tombaient désormais presque sur les épaules. Sa mère le préférait avec les cheveux courts. Depuis qu'elle lui avait fait cet aveu, elle n'avait cesse de l'embêter au sujet de sa chevelure. Il n'eut pas le temps d'entamer une énième confrontation avec sa génitrice, les premiers invités arrivaient et les Twi'lek avaient besoin d'espace pour faire de nombreux allers-retours entre la cuisine et les tables de buffet. Le jeune homme, pour ne pas les déranger, partit rejoindre ses parents pour accueillir les invités, même s'il détestait cet exercice.
La demeure des Solo se remplit bien vite. Des invités de tous les horizons et de toutes les professions étaient la bienvenue. Certains fumaient la Hookah et Ben les soupçonnaient de faire partie d'affaires sales au sein de la Galaxie, tandis que d'autres fumaient le cigares, comme cela était commun chez les hommes politiques. Les femmes formaient des petits groupes entre elles, assises sur les grands canapés pour parler de haute-couture et des dernières tendances sur chacune des planètes, se moquant de certains styles qui leurs paraissaient trop « exotiques » ou « has-been ». Ben retint un rire moqueur en observant la façon dont elles étaient toutes exactement habillées de la même manière, à quelques exceptions de couleurs près : de longues robes qui laissaient leurs cuisses et le long de leurs jambes découvertes. Il fut une époque ou sa mère se faisait insulter pour oser porter des tenues faisant largement entrevoir une partie de son corps. Les temps changent vite, se disait-il. Ce genre de soirée semblait interminable au fils Solo. Il détestait voir les gens lui parler du succès de ses parents. Luke, présent lui aussi, le présentait à certains de ses amis les plus proches, qui mettaient tant d'espoir sur les épaules de Ben « le futur Jedi prodige », comme ils aimaient le surnommer. Un espoir qu'il trouvait beaucoup trop lourd à porter et s'en serait volontiers débarrassé. Ces éloges attiraient d'ailleurs pas mal le regard de la gente féminine. Il se doutait bien que ses parents voyaient en chaque soirée l'occasion d'une liaison fructueuse entre lui et la fille d'une de ces familles bien placées. Il avait pourtant été toujours très clair à ce sujet : il n'avait pas de temps à perdre pour le moment avec ces bêtises. Luke venait quand même de le pousser dans les bras d'une jeune fille. Il essaya tant bien que mal de tenir une conversation avec Kara (Ou Lara. Ou bien Tamara. Il ne se souvenait même plus de son prénom), accoudé contre le bar, l'alcool comme bouée de sauvetage. Ben déblatérait son habituel baratin au sujet de ses incroyables aventures en tant que padawan et il savait très bien que cela était amplement suffisant pour que cette jeune fille, visiblement naïve, lui offre sa virginité le soir même. Sa troisième boisson terminée, il claqua le verre contre le bar, baisa la main de la jeune fille, s'excusa et prétexta devoir partir échanger des banalités avec un ancien combattant de la bataille d'Endor. Alors certes, il trouva cet ancien combattant assis entrain de fumer un cigare avec ses compagnons, mais tout ce qu'il lui disait rentrait par une oreille et ressortait par une autre. La moitié de ses fesses s'étaient assis sur l'accoudoir du fauteuil du monsieur, ses mains toujours dans ses poches d'un air nonchalant. À chaque fois qu'on l'apostrophait, il forçait un sourire et passait une main dans ses cheveux avant de sortir une phrase consensuelle.
- Tu n'étais même pas encore dans les couilles de ton père à cet époque. C'est dire que le temps passe vite !
Certes, comme dit précédemment, Ben Solo n'était pas une personne fleur-bleue poète, mais il était loin du niveau de beaufferie qu'atteignaient ces vieux hommes. Il mettait cela sur le compte des cinq bouteilles vides qui jonchaient la table basse et pour lesquelles un Twi'lek s'empressa de débarrasser. Un rien faisait partir ces hommes en éclat de rire bien gras et volumineux. Une voix douce et pleine de joie vint rompre gracieusement la discussion du petit groupe qui s'était formé dans un coin de la salle. Tous les regards se levèrent.
- Wedge Antilles ? TIE SS-2-5 ? Ça alors ! S'exclama-t-il. « Nous devons vouloir tuer, et nous devons vouloir mourir ». Je vous admire. Après avoir repris une de ses phrases célèbres, il lui tendit la main, ce à quoi Wedge Antilles lui serra la main avec fermeté et joie.
Ce serait se trahir pour Ben que d'ignorer la manière dont son coeur avait cessé tout fonctionnement le temps d'une seconde en reconnaissant les légères boucles de Poe Dameron qui surmontaient sa tête. Il avait, tout comme Ben, gagné en centimètres. Les traits de leurs visages s'étaient, petit à petit à travers le temps, endurcis, comme pour montrer qu'ils étaient en pleine transformation pour devenir des hommes. Alors que Wedge le pilote exprimait sa gratitude de rencontrer un admirateur, le regard de Poe ne pouvait se détourner de Ben, à qui il adressa un large sourire. Ce n'est qu'après une bonne heure de discussion avec les anciens combattants que Poe se leva enfin de son siège et passa à côté de Ben Solo, sa main se posant sur l'avant-bras du padawan. Il se pencha vers son oreille puisque la musique et les voix de leurs compagnons de table prenaient beaucoup d'ample.
- On se prend un verre ?
