Et voilà le tout premier chapitre de cette fanfiction klaine qui j'espère vous plaira omg... Je n'ai pas voulu trop en dire dés le début histoire de laisser un peu de suspens sur le passé de Kurt & Blaine d'où le fait que ce premier chapitre ne soit pas très long mais promis les prochains le seront beaucoup plus!
Merci de me laisser vos avis positifs comme négatifs, histoire que je sache si je dois continuer ou pas ^.^ Sur ce bonne lecture little cupcakes!
Pour tout vous dire, Blaine n'arrivait pas à comprendre pourquoi il ne s'en sortait pas du tout en français, et dans toute matière littéraire en général. Non vraiment, il ne comprenait pas. Il n'avait jamais vraiment besoin de beaucoup de travail pour assimiler les règles d'arithmétiques et de géométries. Il n'avait jamais dû se triturer les méninges pour apprendre à jouer d'un instrument de musique ou encore à composer. Mais dés qu'il s'en venait de devoir apprendre une nouvelle langue et ses bases de grammaire, tout devenait noir. C'était comme si son cerveau refusait de penser autrement.
C'était il y a peine quelques jours, alors qu'il dînait en tête à tête avec sa mère comme son père était en voyage d'affaire, qu'il apprit que cette dernière avait décidé de remédier à ce problème qui pour elle était apparemment incroyable.
« Blainey, mon cœur je ne comprends vraiment pas comment tu peux avoir autant de mal à faire une chose aussi simple que d'apprendre les rudiments d'une nouvelle langue ! », lança madame Anderson, après avoir avalé une bouchée de son assiette de spaghetti, « Il faut vraiment que tu changes cela ou tu ne pourras jamais pouvoir suivre ton père et reprendre l'entreprise familiale ! »
Le jeune bouclé ne put s'empêcher de rouler des yeux lorsqu'il entendit la fin de sa phrase. Peut être devrait-il faire justement exprès de chuter dans son année pour enfin ne plus avoir le poids de l'entreprise familiale sur les épaules. Il n'avait jamais voulu devenir grand PDG d'une multinationale. Non vraiment c'était tout sauf son rêve. Il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer dans un complet taillé sur mesure, assis à un bureau bien trop grand et froid pour lui avec une tonne de paperasse à faire, et rien que cette pensée lui donnait la nausée. Non vraiment il ne voulait pas cela.
« Peut être que ça s'rait mieux justement ! », marmonna-t-il la bouche pleine, « Au moins je s'rais tranquille sans papa sur le dos... »
« Voyons combien de fois je devrais te le répéter, on ne fait jamais ce que l'on veut dans la vie ! », lâcha-t-elle excédée.
Blaine qui était en train de regardait son assiette, leva peu à peu les yeux sur le visage de sa mère qui semblait vouloir faire passer bien plus que ce qu'elle venait de dire. Quelque chose comme 'Je sais très bien de quoi je parle' ou 'regarde-moi où j'en suis aujourd'hui' mais ni lui ni elle ne releva. Le jeune bouclé posa sans grâce sa fourchette à côté de son assiette sans détourner le regard du visage maintenant éteint de sa mère, et se leva sans prendre la peine de dire quoique ce soit. Il avait juste assez de devoir toujours supporter les caprices de ses parents. Il en avait assez de devoir vivre pour eux et non pour lui. Il avait juste envie de se retrouver seul pour une fois de plus. Après tout depuis quelques temps, il avait bien fini par comprendre que sa seule véritable amie était la solitude.
« Tu es seul et détesté Blaine... » se répètait-il en boucle tandis qu'il s'enferma dans sa chambre à l'étage, claquant théâtralement sa porte derrière lui. « Tu es seul et sans amour... »
Le lendemain matin, Blaine fut réveillé par un fin mais puissant filet de lumière qui venait du rideau mal tiré de sa fenêtre. Il grogna, enfouissant un peu plus son visage dans son oreiller. Décidément, il détestait les matins en Californie. Trop de soleil et trop de chaleur. Il finit par jeter un petit coup d'oeil à son réveil qui affichait en fluorescent : 12:14am. Merde. Il avait apparemment oublié de mettre son réveil en marche la veille. Heureusement pour lui qu'il suivait ses cours à domicile ou il se serait bien fait remarqué auprès de son bahut.
Il se leva alors lentement, très très lentement, s'étira un grand coup avant de se diriger vers la grande cuisine que possédait la demeure des Anderson. Il n'y trouva personne, ce qui ne l'étonna pas plus que cela sachant que sa mère devait être encore partie à un de ses rendez-vous au salon de bronzage ou toute autre connerie dans le genre qui désespérait le jeune homme.
Il se servit un verre bien frais de lait avant de remarquer un post-it qui était accroché par deux petits aimants en forme de tortues sur la porte du frigidaire :
'Blainey, hier je n'ai pas eu le temps de te prévenir comme tu es partis rapidement de table, mais je t'ai trouvé un professeur particulier de français. C'est un jeune étudiant en lettres françaises qui donne des cours particuliers pour financer ses études. J'espère que tout se passera bien, il devrait arriver vers 14h30. Tu trouveras dans la premier tiroir de mon bureau sa paye du jour. XOXO'
Non non non non non non. Elle ne pouvait pas être sérieuse ! Elle ne venait pas de faire appel à un parfait étranger pour lui donner des cours de français. Non ce n'était pas possible. Pas alors qu'elle était parfaitement au courant que son fils avait une véritable phobie des gens. Voyons elle n'est pas si stupide que cela... Mais alors pourquoi aurait-il écrit cela avant de partir ? Pourquoi ?
Tandis qu'il était en train de faire une véritable crise de panique, la sonnerie du téléphone fixe se mit à résonner dans toute la demeure faisant sortir le jeune homme de sa stupeur. Peut-être était-ce sa mère qui l'appelait pour lui dire que cela n'était qu'une blague et que ahahah elle s'imaginait tellement sa tête à ce moment même que s'en était hilarant. Il se précipita donc vers le salon manquant à plusieurs fois de trébucher contre tel ou tel meuble et décrocha.
« Allo ? », tenta un peu trop rapidement le jeune bouclé.
« Oui allo ! Je suis Kurt, le professeur particulier de français ? [...] »
Blaine ne comprit pas la suite beaucoup trop perdu dans sa propre crainte et ses propres pensées qui se mélangeaient et tournoyaient dans son esprit. Un étranger, dans sa maison, avec lui. Respire. Inspire. Respire. Inspire. Pourquoi sa mère lui faisait subir cela ? Pourquoi la vie était-elle contre lui ? Qu'avait-il fait contre le monde entier pour se retrouver à vivre une vie pareille ? S'il avait quitté les écoles publiques, c'est qu'il y avait une raison, et ce n'est certainement pas pour se retrouver avec des étrangers chez lui à lui faire cours. Il pouvait très bien se débrouiller seul.
Il fut tirer de ses rêveries lorsqu'il entendit la personne au bout du fil, commencer à s'impatienter.
« […] Est-ce que vous êtes toujours là ? »
« Ou-Oui », parvint-il maladroitement à répondre. Il se racla un coup la gorge avant de reprendre, «C'est... Euh c'est pour quoi ? »
« Je vouliez juste ravoir une confirmation de l'adresse comme je vais me faire déposer, je préférerai avoir la bonne adresse afin de ne pas faire faire de détour bêtement au conducteur ! »
« Oh oui, l'a-l'adresse... Euh »
Il lui donna alors l'adresse comme il le put, balbutiant souvent entre deux mots puis ne répondit même pas au bref 'A tout à l'heure' de l'autre personne qu'il raccrocha rapidement, le cœur tambourinant tout contre la paroi de sa poitrine.
Il lui avait fallu pas loin de trois quarts d'heure pour qu'il arrive à retrouver son calme. Il n'arrivait pas à croire que sa propre mère avait plus lui faire cela. Et maintenant quoi ? Il allait devoir accueillir ce jeune homme en tentant de paraître plus normal qu'au téléphone et tenter de faire comme si rien ne s'était passé. Assis tout contre une partie du toit qui descendait en pente sous la fenêtre de sa chambre, il tira une nouvelle cigarette de son paquet pratiquement vide maintenant. Il la coinça entre ses lèvres, sortit un briquet jeune et vert de sa poche et l'alluma d'un geste rapide. Alors qu'il tira une longue bouffée, il se sentit se détendre un peu plus, fermant les yeux pour sentir la sensation envahir tout son corps. Il laissa alors s'échapper un soupir à peine audible et s'en s'en rendre compte s'assoupit.
Il fut réveiller brusquement quelques temps plus tard, lorsqu'il entendit une voiture s'arrêter devant le grand portail noir. Il ouvrit alors rapidement les yeux, grognant entre ses dents lorsqu'il fut éblouit par le soleil californien qui brillait tout au dessus de lui, et regarda au loin. Quelle heure était-il ? Il se tourna vers l'intérieur de sa chambre et vit que son réveil affichait exactement 14h31. On peut dire que ce nouveau professeur était très ponctuel.
Il jeta au loin le mégot longuement consumé qu'il avait toujours en main, et se précipita à l'intérieur de la maison. Il se regarda un coup dans le miroir qui se trouvait sur la porte de son armoire et rit de lui-même.
« Mon dieu, regarde-toi ! Tu fais peur à voir ! Quand il va te voir il va croire un fantôme, peut être qu'il repartira de ce fait ! »
Au même moment, la sonnerie de la porte d'entrée se fit entendre. Il inspira un grand coup avant de descendre d'un pas lent vers la porte. Sa mère allait l'entendre, pour sûr qu'elle allait l'entendre...
Il tourna la clé dans la serrure, prenant le plus de temps possible pour faire ce malheureux petit geste puis non sans sentir comme une boule se former dans sa gorge, il actionna la poignet... Et oh. Que fut son étonnement lorsqu'il tomba sur le plus beau sourire qu'il n'avait jamais vu. Ce fut la première chose qu'il remarqua sur le parfait inconnu. Son sourire. Il en oublia toute crainte jusqu'au moment où il entendit un petit raclement de gorge ainsi qu'une voix mélodieuse s'élevait.
«Bonjour ? », tenta alors cette voix.
« Bonjour. » se contenta de répondre Blaine avant de se rendre compte de son manque de politesse. « Oh euh, en-entre... », il se recula alors pour le laisser passer et c'est à ce moment là qu'il se rendit compte que quelque chose clochait. Ce magnifique sourire était toujours là bien que plus timide mais ses yeux azur paraissaient innespressifs comme si... C'était alors que Blaine remarqua la petite canne que tenait Kurt à la main et tout devint plus clair. Merde merde merde. Pourquoi sa mère le mettait dans une telle situation ?
« Blaine je présume », lança alors le jeune homme aux yeux bleus comme pour briser le silence palpable qui s'était formé autour d'eux.
« Ouais... Le seul et l'unique. » tenta de plaisanter le bouclé sans grand succès. Il avait envie de se baffer pour être aussi nul lorsqu'il en venait de s'exprimer avec autrui. Il avait envie d'hurler contre l'univers de lui rendre la vie si difficile.
« Est-ce que je dois comprendre par ton comportement un peu... étrange que tu es mal à l'aise par mon handicap ? »
Franc et direct. Oh et bien.
« Ta mère m'a dit pourtant au téléphone que ça ne devrait pas être un problème pour toi... »
Non non non non. Ne pense pas cela. Ce n'est pas toi le problème, c'est moi. Se mit alors à penser Blaine. Mais les mots ne voulurent pas passer la barrière de ses lèvres. Il n'y arrivait juste pas. Il regardait alors le jeune garçon en face de lui se mordre la lèvre inférieur comme pour retenir sa tristesse suite au mutisme de l'autre garçon et prendre son sac à dos à main.
« Enfin bref... On travaille tout de même ? Je ne resterai pas longtemps si tu ne le souhaites pas, ta mère m'avait parlé d'une heure et demi de toute façon... », commença-t-il tandis qu'il attendait un geste de la part de Blaine.
Il ouvrit alors la bouche, tenta désespérément de faire sortir un mot de sa bouche mais la seule chose qui réussisse à faire et de se dégoûter un peu plus de lui même. Pourquoi était-ce si difficile ?
Il se tourna alors vers le jeune homme qui attendait toujours et le prit par le bras, l'entraînant vers la table de la salle à manger. Il le lâcha lorsqu'ils arrivèrent chacun devant une chaise, et ils s'installèrent en silence. Blaine le regarda sortir une espèce de clavier en braille ainsi que deux livres qu'il posa face à lui sur la table.
« Ta mère m'a expliqué que tu avais beaucoup de difficulté à apprendre des langues étrangères alors je me suis dit que c'était peut être dû à ta façon d'apprendre la langue. Et donc j'ai essayé de trouver des façons plus originales d'apprentissage ! J'espère que ça portera ses fruits... »
Ils travaillèrent alors pendant une bonne heure comme ils le pouvaient, ne parlant de rien d'autres que de la matière et en tentant comme ils le pouvaient d'ignorer l'ambiance pesante qui flottaient tout autour d'eux...
Lorsqu'il fut le temps pour Kurt de repartir, Blaine lui donna l'enveloppe que sa mère avait laissé pour ce dernier et lui lança un rapide 'au revoir' en le voyant repartir vers la voiture qui l'attendait au portail. Il resta sur le palier de la porte d'entrée même après le départ de la voiture, comme perdu dans ses pensées. Il avait envie de vomir tant il se sentait mal. Il était un horrible personnage. Voilà ce qu'était Blaine Devon Anderson...
Et voilà voilà, qu'en avez-vous pensé? Une suite vous intéresse? dites-moi tout dans une petit review ~~
