Titre: A Day in the Life
Disclaimer: Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Jeff Davis et des créateurs de Teen Wolf.
Resumé: Dans un monde où l'on vit notre vie en noir et blanc jusqu'au jour où l'on rencontre notre âme-soeur, Stiles est terrifié par l'idée de ne jamais vivre le grand amour. C'était sans compter sur sa rencontre avec Derek, qui va changer la totalité de sa vie...
Remarques: Cette fanfiction est tirée d'un AU trouvé sur tumblr, je ne sais plus de qui par contre. C'est la toute première fois que je publie, et je suis heureuse que ma première fanfiction soit sur Sterek, j'adore ce pairing! J'espère que vous allez aimer, j'ai pris un très grand plaisir à l'écrire en tout cas. Si vous voyez des fautes, ou des mots qui n'ont rien à faire dans le texte (quand j'écris vite par fois je mélange mes mots et j'ai peur d'en avoir zappé durant le relecture) n'hésitez pas à me le faire savoir. Et si vous voulez poster des reviews vous avez totalement le droit!
Un grand merci à LoBrilinski qui m'a donné la motivation d'écrire et qui a gentiment accepté de me relire et de me corriger!
(C'est une bad end, je précise car je culpabilise de lire vos reviews parlant de vos petits cœurs brisés.)
Bonne lecture!
CHAPITRE 1 Prologue
La légende racontait qu'à l'origine, Dieu créa les Hommes avec deux paires de bras, quatre jambes et une tête à deux visages opposés l'un à l'autre et parfaitement semblables. Leurs corps étaient robustes et ils possédaient un courage qui leur inspira l'audace de monter au ciel et d'affronter les Dieux. Zeus voulu donc punir les humains d'avoir oser les menacer mais sans avoir à les foudroyer car les Divins avaient besoin des croyances des Hommes et de leur temples. Il lui vint donc une idée :
« Je crois avoir trouvé, dit-il, un moyen de conserver les Hommes et de les rendre plus retenus, c'est de diminuer leur forces. Je les séparerai en deux, par là ils deviendront faibles. »
C'est ce qu'il fit, il sépara les hommes, divisant les paires qu'ils formaient à l'origine, et les renvoya sur terre, les obligeant à vivre sans leur moitié. Mais Zeus n'en resta pas simplement là. Il décida également d'enlever aux hommes le pouvoir de voir la beauté, le monde tels que lui et les autres Dieux avaient si parfaitement créés. Il obligea les Hommes à devenir aveugle aux couleurs, ils devraient vivre dans un monde en noir et blanc jusqu'à ce que la rencontre avec la moitié qu'ils avaient perdu lors de la séparation se fasse.
Cette légende est tirée du Banquet de Platon, qui explique ce que les hommes appellent aujourd'hui communément les âme-sœurs. Elle explique aussi clairement le problème que doivent affronter les Hommes depuis la nuit des temps, ils sont incapables de voir les couleurs jusqu'au jour où il rencontre l'homme ou la femme de leur vie.
La légende de Platon est la seule explication que les Hommes aient jamais pu donner, elle avait traverser les âges, durant des millénaires les être humains continuèrent de se la rappeler. Car cela donnait un sens à leurs vie, savoir que quelque part, là, sur Terre, se trouve la personne que le Destin lui-même a choisi pour être notre âme-sœur. Les hommes en avaient donc fait la chose la plus importante de leur existence, glorifiant l'amour, cherchant désespéramment la personne qui illuminera littéralement le monde. Car ils cherchaient oui. Personne ne savait jamais quand et où la rencontre devait se faire, personne ne savait à quel âge ils devaient trouver le véritable amour. Certain le trouvait très jeune, avant même d'entrer dans l'adolescence, et ils vivaient la totalité de leur vies en couleur. D'autre ne le rencontraient qu'à un âge très avancé, et pouvait vivre dans un monde coloré à peine quelques années, mais avec la personne qui leur était destinée depuis le début. Et enfin certain mourraient trop tôt, sans avoir eu la chance de rencontrer l'âme-sœur. C'était le cauchemar de beaucoup de gens, mourir avant de subir la Rencontre.
Et parmi les gens qui avaient peur de ne jamais trouver le véritable amour se trouvait un certain Stiles Stilinski, un lycéen qui vivait seul avec son père, le shérif de la ville de Beacon Hills, en Californie.
Stiles était un adolescent comme les autres, il allait au lycée, voyait ses amis, sortait, vivait une vie simple. Une vie simple et en noir et blanc. Chose qui l'énervait.
Les adultes qui avaient subit la rencontre racontaient toujours aux jeunes comment cela s'était passé. Ça arrivait parfois dans la rue, on marchait tranquillement quand soudain notre regard croise celui de quelqu'un en face et le monde s'illumine, le noir et blanc disparaît pour laisser place à des rouges profonds, des bleus lumineux, des jaunes colorés. C'était toujours un moment merveilleux à voir. Et Stiles s'en doutait, merveilleux à vivre aussi. Il avait croisé beaucoup de monde qui avaient rencontré le véritable amour. Son père par exemple, aimait beaucoup lui narrer l'histoire du jour où il avait vu la femme qui allait devenir la mère de son enfant.
C'était un jeudi soir pluvieux, le shérif, qui n'était pas encore shérif mais un étudiant d'une vingtaine d'années, marchait dans la rue sous un parapluie qu'il tenait à bout de bras à cause du vent qui frappait fort. Il était tard, et il tentait de rentrer chez lui le plus rapidement possible. Des voitures roulaient à une vitesse modérée dans la ville et il s'arrêta à un passage piéton pour traverser.
C'est alors qu'il vit quelqu'un courir dans la rue, sans parapluie. Le shérif se souvenait qu'il avait pensé que cette personne était dingue, qu'elle devait être totalement gelée et il s'était tourné vers l'inconnu qui avait ralenti. Il voulait sûrement traverser aussi et dans sa gentillesse légendaire, c'étaient ses mots à lui, il avait mit son parapluie au dessus de la tête du coureur et c'est là que leurs regards s'étaient croisés. L'inconnu était une jeune femme, plus petite que lui, des cheveux complètement trempés avec des yeux bruns magnifiques. Ses yeux furent la première chose que le shérif vit en couleur de toute sa vie. Il disait qu'il se rappellerait jusqu'à sa mort la teinte brun chocolat qu'avaient les yeux de Claudia. Ils n'avaient rien dit, ils étaient restés là plusieurs minutes, plonger dans les yeux l'un de l'autre, sous un parapluie à peine suffisamment grand pour eux, près d'un passage piétons. Ils avaient tout les deux comprit qu'ils étaient âme-sœurs et que ce qu'ils étaient en train de vivre était ce qu'on appelait la Rencontre.
A peine quelques mois plus tard ils s'étaient mariés, puis ils finirent leurs études, Claudia était tombée enceinte et le père de Stiles était devenu shérif. Ils vivaient une vie magnifique.
Jusqu'au triste jour où la mère de Stiles est tombée malade. On appelait ça la dégénérescence fronto-temporale, c'était une maladie incurable qui obligea Claudia a passé de nombreux mois à l'hôpital. Le shérif du s'occuper de Stiles seul, il n'avait que 6 ans à l'époque, et son travail l'empêcha de passer du temps avec Claudia durant les derniers mois de sa vie. Et puis un soir, le shérif avait laissé Stiles avec sa mère et lui était parti s'occuper d'un accident de voiture qui avait fait plusieurs morts. Il fit ce qu'il avait à faire, aida les victimes de l'accident et tout à coup, le monde redevint noir et blanc.
Car la vie est une garce parfois. On découvre la beauté du monde et des couleurs lorsque l'on rencontre le véritable amour, mais quand celui-ci quitte ce monde les couleurs partent avec lui.
Il comprit directement que Claudia était morte, avec seulement son fils de 6 ans à son chevet, sans son âme-sœur.
Depuis ce jour le shérif s'en était toujours voulu de ne pas avoir pu être là, pour Claudia, et également pour Stiles qui avait du affronter ça seul. Évidemment le fait de ne se retrouver qu'à deux les avait rapproché, mais l'alcool et les regrets avaient également prit leur place dans la vie du shérif Stilinski. Car perdre son âme-sœur était sans aucun doute une des choses les plus difficiles que l'être humain doit gérer.
Mais certaines histoires n'avaient pas une fin aussi triste que celle des parents de Stiles, certaines n'en avait pas encore d'ailleurs. Comme celle de Scott le meilleur ami de Stiles, qui lui aussi avait vécu la rencontre, assez jeune, à 16 ans.
Stiles pouvait raconter cette histoire car il était présent ce jour là. C'était un lundi matin, lui et Scott étaient allés au lycée comme habituellement, c'était le premier cours de la journée. Stiles s'était assit à la table à côté de son ami et quelques minutes avant que le cours ne commence, un homme et une jeune fille étaient rentrés dans la salle, avaient glissé quelques mots au professeur qui avait indiqué la table derrière Scott à la jeune fille. Stiles s'était douté que c'était une nouvelle élève, et l'avait donc suivit du regard avec son air intéressé mais Scott quant à lui n'avait pas prêté attention à la scène qui venait de se dérouler. La nouvelle élève s'était donc assise dernière lui, sans dire un mot puis quelque minutes plus tard, elle avait tapoté sur l'épaule de son futur âme-sœur pour lui demander un stylo et quand celui-ci se retourna et croisa son regard, la magie opéra. Au milieu d'un cours de mathématiques. Toute la classe comprit alors ce qu'il s'était passé mais aucun ne dit quoi que ce soit, même pas Stiles qui resta bouche-bée devant les têtes des deux futurs amoureux.
Stiles avait été très heureux pour lui et Allison Argent, la jeune fille en question qui était désormais la chose la plus importante dans la vie de son meilleur ami.
Le petit groupe de deux personnes que formaient à l'origine les deux amis s'était donc agrandie à trois, puis à cinq lorsqu'ils s'étaient lié d'amitié avec Lydia Martin et son petit ami Jackson Whittemore. Tout deux étaient également amoureux, et ce depuis des années. Stiles avait longtemps eu le béguin pour Lydia, il était d'ailleurs persuadé à l'époque que le Destin s'était totalement trompé et que lui et Lydia étaient fait pour être ensemble mais lorsque Jackson était arrivé il avait fini par laisser tomber.
Stiles se retrouvait donc seul, au milieu de ces quatre autres personnes qui eux avaient la chance de voir le bleu du ciel pendant que lui devait se contenter d'un gris clair. Évidemment il n'était pas le seul à voir tout en noir & blanc, beaucoup d'adolescents de son lycée n'avaient pas encore rencontré l'âme-sœur et ça rassurait Stiles.
Il se demandait souvent comment était la jeune fille qui lui était destinée. Était-elle brune ? Blonde ? Rousse ? Ou une autre couleur qu'il trouverait merveilleux de voir tout les jours ? Était-elle petite ? Ou très grande ? Vivait-elle dans un autre pays ? Ou habitait-elle simplement dans la ville d'à côté ? Et dans combien de temps allait-il enfin la rencontrer ? Un mois ? Un an ? Dix ans ?
Stiles se posait beaucoup trop de questions et il le savait. Comme son père lui répétait souvent :
« Le Destin ne se trompe jamais, ce n'est qu'une simple question de temps. »
