Le mercredi s'est Densi !

Disclaimer : La série ne m'appartient pas, l'histoire si !

Résumé : Après une mission difficile pour Deeks, une dispute éclate entre les deux partenaires. Simple problème de communication ou bien plus … Bonne lecture

Note de l'auteur : Cette petite fic est hors saison, rien de semblable s'est passé dans NCISLA (dommage, j'ai envie de dire), car de mon point de vue, il serait bien que Densi avance un peu. Je sais, je suis trop impatiente mais quand même !

Merci pour vos messages et reviews.
Juste 2 paragraphes mais j'avais envie de voir un peu d'amour dans ce monde de brut -)
J'ai modifié un peu le caractère de Kensi qui est trop … ou pas assez … dans le second chapitre.


L'enquête venait de se terminée. Les quatre agents retournaient tous à l'OPS pour faire leurs rapports écrits à Hetty. Deeks était plus que silencieux sur le trajet du retour, mais Kensi savait que cette enquête lui avait rappelé de mauvais souvenirs.

Cette enquête avait porté sur un marine qui tabassait et violait sa fille de 7 ans. Marty fût immédiatement touché par la détresse de la jeune fille, il pouvait lire dans ses yeux les appels au secours qu'il avait lui-même fait lorsqu'il n'était qu'un enfant. Heureusement, pour Isabella (la fille du militaire), le NCIS était arrivé à temps et avait pu limiter les dégâts physiques. Marty avait promis de venir lui rendre visite chez sa grand-mère.

Tout le monde s'affairait tranquillement à leurs rapports, pressés, sans doute d'en finir avec cette affaire. Deeks se leva et parapha son rapport et le déposa dans la bannette de Hetty, puis se dirigea vers la salle de sport pour taper ce vieux sac de sable sur qui tous les agents du NCIS passaient leurs nerfs.

- Kensi : Hey ! Tu veux qu'on parle ?

- Deeks, haussant les épaules : Je ne vois pas de quoi tu parles ?

- Kensi : Tu veux jouer à ce petit jeu avec moi Deeks ? Sérieusement ?

Deeks ne répondait pas, il continuait de taper dans le punching ball, ignorant totalement sa coéquipière qui voyait bien qu'il aurait besoin de parler.

- Kensi, soupirant : Deeks, parle-moi ! Je sais que cette affaire t'as fait du mal, qu'elle te fait penser à ce que tu as vécu.

Elle contourna le sac en cuir et mit sa main sur l'épaule de Deeks.

- Deeks, s'énervant : Que veux-tu que je te dise ? Que je comprends cette gosse ? Que j'en aie mal pour elle que personne n'est rien vu. Sans doute parce qu'il est plus facile de regarder le trottoir que de voir le problème des gens !

- Kensi : Je te comprends Deeks, mais il faut que tu fasses la part des choses, ce qui t'es arrivé à toi, n'est pas forcément ce qui lui est arrivée.

- Deeks, se reculant de Kensi : Tu me comprends ? Kenz' ? T'en es sûre ? Ton père t'a frappé ? Ton père t'a terrorisée quand tu étais gosse ?

- Kensi : Non, mais je te rappelle que mon père est décédé quand j'avais 15 ans.

- Deeks, s'énervant de plus en plus : Oh pardon, mais tu n'as pas le monopole de l'enfance triste ! Tu n'as pas tiré sur ton père ok ? Tu n'as pas dû faire ce choix, parce que même si mon choix était nécessaire, j'ai malgré tout tiré sur mon père, qui était certes un salaud mais il restait mon père !

- Kensi, abasourdie par ce qu'elle venait d'entendre : Tu sais ce que tu es Martin Deeks

Deeks comprit qu'il avait été trop loin, Kensi ne l'appelait jamais par son prénom, il savait que quand sa collègue mettait nom et prénom dans la même phrase elle était prête à déballer tout ce qu'elle avait sur le cœur. Il essaya de s'approcher d'elle et souffla un « désolé » mais elle n'en tenait pas compte. Il avait osé lui parler de son père mort, chose qu'elle lui avait raconté en se confiant à lui, et certainement pas pour qu'il s'en resserve contre elle, lorsqu'elle voulait lui remonté le moral. Ah non !

- Kensi, criant : Tu n'es qu'un crétin, qu'un adolescent attardé, un gamin qui refuse de grandir ! Oui, tu as tiré sur ton père parce qu'il te battait ! Oui, tu as eu une enfance de merde ! Je ne doute pas que tu doives vivre avec tous les jours mais tu n'as pas le droit, tu m'entends, tu n'as pas le droit de dire quoi que ce soit sur mon enfance ! Qui es-tu pour me juger ? Je t'ai dit des choses parce que je te fais confiance Deeks, pas pour que tu me les envois dans la tête quand tu as passé une mauvaise journée ! Tu ne sais pas dire ce que tu ressens, alors tu préfères blesser les personnes auxquelles tu tiens !

Callen qui entendait hurler depuis une bonne quinzaine de minutes arriva dans la salle de sport, mais à peine eu-t-il le temps de prononcer un seul mot que Deeks prit la parole.

- Deeks, levant les bras : Voilà Superman à la rescousse de sa collègue. Tu veux nous parler de ton enfance aussi Callen ?

- Callen, ne cherchant pas vraiment à comprendre : Pardon Deeks ? tu as un problème ?

- Deeks : On t'a rien demandé il me semble et tu te pointes comme ça !

- Callen, prenant Deeks par le bras: Écoute mon vieux, tu commences à me fatiguer d'hurler comme ça. Non, je ne tiens pas à parler de mon enfance avec toi, car je ne le fais qu'avec mes amis et on dirait qu'aujourd'hui, tu as juste décidé d'être un sale con !

Les yeux bleus de Deeks devinrent soudainement noirs et alors qu'il allait répondre à l'attaque de Callen, ce dernier lui dit de dégager ! Callen s'approcha de Kensi pour lui demander si tout allait bien, elle fit signe de la tête et prit la direction de la sortie.

- Callen : Laisse-le tranquille pour ce soir, il va se calmer et tout ira mieux demain

- Kensi, triste: Si tu le dis

À suivre ...