Bonjour! Je vous présente une nouvelle fic, sur Black Butler cette fois! Alors, les OC de cette fic, à savoir Célia, Sonia et Sophie, appartiennent à leurs éponymes (Moi, Elliot the best et... Sophie, qui n'est pas sur ce site). Les autres personnages sont à Yana Toboso-sama. Sur ce, Bonne lecture!
C'était l'été. La ville était calme, les oiseaux chantaient, le soleil brillait, la vie était belle, quand tout à coup...
- AHHH PUTAIN CELIA MON PIEEEEEED!
Dans la rue, une jeune fille, assez petite, brune, sautillait sur place, se tenant le pied dans la main.
- Désolée Sonia, t'es tellement minuscule que j'tavais pas vue...
Cette phrase avait été prononcée par une fille assez grande, qui remonta ses lunettes sur son nez d'un air sérieux.
- Tu aurais du manger plus de soupe quand t'étais gosse!
Enfin, ces derniers mots avaient été dits par une autre adolescente, coiffée d'un chignon et habillée d'une manière peu banale... Ces trois amies d'environ 13 ans, prénommées respectivement Sonia, Célia et Sophie, marchaient ( enfin, sautillait sur un pied pour l'une d'entre elles) actuellement sur le trottoir, dans le but de se rendre à la bibliothèque. D'ailleurs, elles étaient presque arrivées quand Célia avait «malencontreusement» marché sur le pied de Sonia. Les deux autres se doutaient bien que la jeune fille à lunettes l'avait fait exprès, mais n'osaient pas la contredire. On ne contredit jamais Célia. Question de vie ou de mort.
Bref, après avoir traversé le trottoir, elles réussirent à arriver (presque) saines et sauves à la bibliothèque. On les applaudit s'il vous plaît. Car c'est un exploit pour cette belle bande de bras cassés!
Les trois compères flânèrent un moment entre les rayons du bâtiment, jetant un coup d'oeil aux mangas, aux romans, et autres livres, quand Sophie s'écria:
- EH EH, venez voir ce que j'ai trouvé! C'est trop génial!
Ses deux amies vinrent la voir sans grand enthousiasme. Sophie s'extasiait pour un oui ou pour un non, alors elle avait sûrement dû trouver un truc totalement inintéressant, du genre: « Les aventures de Winnie l'ourson et de ses joyeux amis»... Les deux jeunes filles se rendirent compte que Sophie n'avait pas trouvé quelque chose en rapport avec un certain ourson, mais un livre plutôt étrange. Il ressemblait à un vieux grimoire: sa couverture violette foncée était moisie et s'effritait de tout les côtés, et les pages avaient été jaunies par le temps. Le livre n'avait pas de titre, mais sur la couverture, un étrange symbole était gravé: une étoile pleine d'écritures mystérieuses dans une sorte de cercle hérissé de pointes.
- Tiens, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce signe quelque part... déclara Sonia d'un air pensif.
- Dans tes rêves peut être? Hasarda Sophie, le plus sérieusement du monde.
Son amie soupira, désespérée par le comportement de la blondinette à chignon.
- Bon, vous comptez le regarder longtemps ce bouquin, ou l'ouvrir? Demanda Célia d'un ton rude.
Sophie se décida et posa ses doigts sur la couverture, lançant un grand débat dans son esprit: «- Je l'ouvre, je l'ouvre pas, je l'ouvre, je l'ouvre pas...» jusqu'à ce que Célia lui fasse un grand sourire qui voulait clairement dire «Tu l'ouvres ou je te bute». La pauvre Sophie n'eut donc pas d'autre choix que d'ouvrir le grimoire pour tomber sur...des pages blanches. Un grimoire rempli de pages blanches.
- Oh putain, trop une arnaque ce livre! Déclara Sonia l'air choqué.
- Passe moi ça, dit Célia en arrachant le livre des mains de son amie, c'est pas possible qu'il y ait rien dedans...
Pile à ce moment-là, la jeune fille à lunettes se coupa avec une page du livre, ce qui trempa la page en question de sang.
- Olalala, pas douée , rit la petite brunette.
C'est alors qu'un phénomène étrange se produisit: la page commença à se recouvrir de mots, rouges comme le sang, et le symbole qui était sur la couverture se dessina au milieu de la page.
Les trois filles restèrent scotchées devant le spectacle qui se produisait devant leurs yeux. Célia lâcha même un magnifique «-What the fuck?» tellement qu'elle n'y comprenait plus rien. Les mots se traçaient tout seuls, comme si une main invisible les écrivait avec le sang versé sur la page...
- C'est... c'est ptêtre comme l'encre invisible, sauf que ça marche pas avec du citron mais avec du sang... dit Sophie, à moitié morte de trouille. Oui, Sophie est un peu émotive. Juste un peu.
- Ou alors mon sang a des supers pouvoirs... proposa Célia.
Ses deux amies la regardèrent de travers, et la jeune fille se tut. Il y eut un grand silence ; plus aucune fille ne parlait, elles étaient trop occupées à regarder l'étrange grimoire, jusqu'au moment où Sophie s'approcha de l'ouvrage et commença à lire à voix haute les mots apparus.
Sophie. En train de lire des mots étranges écrits avec du sang. Sonia et Célia se regardèrent dans le blanc des yeux, avant de se jeter sur la blondinette en beuglant «- NON FAIT PAS ÇA!». Mais c'était trop tard. Sophie avait déjà finit de lire la page. Il y eu un flash, pendant lequel les filles se sentirent comme aspirées dans un vortex, et puis après ça, le noir total.
Célia se réveilla sur une surface dure, froide et légèrement humide. C'était étrange, car dans ses souvenirs, son lit était plutôt doux, chaud et moelleux, et elle ne voyait pas pourquoi elle aurait dormi autre part que dans son lit. Elle hésita à se réveiller complètement ou à replonger dans le doux monde des rêves, jusqu'à ce qu'elle entende un «crouic» qui lui fit ouvrir les yeux instantanément. Un rat. Juste à côté de sa tête. La jeune fille eut un mouvement de dégout et se redressa, faisant fuir l'animal par la même occasion.
Une fois assise, elle put enfin contempler l'endroit où elle se trouvait: une ruelle. Elle avait dormi sur le sol d'une ruelle sombre et totalement glauque. Du genre la ruelle parfaite pour un crime sanguinolent. Tiens, d'ailleurs, c'était quoi ce liquide rouge par terre? De la sauce tomate? Célia n'était pas débile au point d'aller goûter, elle préféra plutôt observer plus en détails la dite ruelle. Des murs décrépis encadraient une rue sale, pleine de déchets et de chats errants. Une forte odeur d'urine flottait dans l'air...hmm, alléchant! La jeune fille remonta ses lunettes sur son nez, et se releva. Ses yeux s'étaient accoutumés à l'obscurité ambiante, et elle put donc apercevoir que Sophie et Sonia étaient elles aussi allongées par terre. D'ailleurs, la blondinette se réveillait doucement. Elle regarda la rue d'un air choqué, regarda Célia, re regarda la rue, re regarda Célia, et répéta ces deux gestes jusqu'à ce que son amie la lève de force.
Bon, maintenant, il ne restait plus qu'à réveiller Sonia. Les deux jeunes filles essayèrent à peu près tout: la réveiller doucement, la baffer, lui piétiner le crane, mais la petite brune restait profondément endormie, murmurant des choses incompréhensibles, un sourire idiot scotché aux lèvres. C'est là que Célia décida de passer aux choses sérieuses: elle enleva sa ballerine, et colla son pied sous le nez de Sonia, ce qui eu pour effet de lui faire ouvrir les yeux immédiatement. Elle regarda ses deux amies, l'air perdu, mais ces dernières lui attrapèrent les bras et déclarèrent en chœur:
- On t'expliquera plus tard!
Les amies entrainèrent la brunette à leur suite, et elles commencèrent à marcher dans un dédale de ruelles qui n'en finissait pas. Alors qu'elles discutaient du pourquoi et du comment elles avaient pu arriver ici à cause d'un livre, leurs pas les amenèrent dans une immense rue. La lumière ambiante les aveugla légèrement (elles avaient fini par s'habituer à l'obscurité des ruelles), c'est pour ça qu'elle ne virent pas très bien où elles allaient et surtout où elles étaient. Après quelques minutes à plisser les yeux pour distinguer quelque chose, les fillettes se rendirent compte qu'elle étaient en plein milieu de la route, et que tout le monde les regardait.
- On bouge, chuchota Célia en tirant ses deux comparses, alors que Sophie faisait coucou au gens.
Mais se mettre sur le trottoir n'améliora pas leur situation, les gens les dévisageaient toujours avec autant de méfiance et d'étonnement. C'est là que Sonia compris pourquoi.
- Les filles... nos fringues...
- Bah quoi, t'as un problème avec mes fringues? Lui demanda Célia en haussant un sourcil...
Sonia soupira et montra d'un large geste du bras les personnes autour d'elles, qui s'éloignaient pour la plupart. Les gens pointés par la brune portaient tous des vêtements... d'époque. Costumes à queue de pie, longues robes, le tout dans les tons sombres, en bref, des vêtements d'époque Victorienne. Et, comparé à toutes ces personnes habillées comme dans le temps, c'est sur que nos chères héroïnes faisaient un peu tache, surtout que Sophie s'était habillée d'une manière particulièrement colorée ce jour là (pantalon rose et foulard bleu, ça vous donne une idée?)! Les amies restèrent quelques instants décontenancées, plantées en plein milieu du trottoir, jusqu'à ce que Célia (qui en avait ras-le-bol d'être dévisagée) retourne dans la ruelle sombre, suivie par ses deux compatriotes.
- Bon, commença la fille à lunettes, il faut d'abord qu'on règle ce problème de vêtements, j'veux pas m'faire remarquer moi.
- Et t'as une idée pour remédier à ce «problème» questionna Sonia, l'air peu convaincu...
- Eh bien...
Un sourire purement sadique illumina le visage de Célia, et ses amies frissonnèrent. Cette tête là n'était vraiment pas une bonne chose...
- J'ai une sublime idée... Déclara la fillette en remontant ses lunettes d'un geste diabolique.
Un peu plus tard...
Sophie arriva devant les «proies». Une petite fille qui devait avoir tout au plus 8 ans, un grand garçon extrêmement maigre, et un autre avec une tête rappelant celle du porc. Sophie inspira un grand coup. C'était à elle de jouer maintenant, il fallait qu'elle vainque sa timidité, qu'elle montre au monde de quoi elle était capable, qu'elle prouve à la terre entière que... Elle sentit une main la pousser dans le dos, et atterrit en trébuchant devant le groupe d'enfants.
- Euh...bon-bonjour, dit-elle en se massant l'arrière du crane.
Après ce moment là, elle commença à débiter tout un tas d'âneries aux enfants, et même à danser comme une gogolle, ce qui détourna leur attention de la «chose» qui venait d'arriver derrière leurs dos...
Le grand garçon maigre sentit quelque chose le frapper avec une grande puissance et tomba à terre, évanoui. Ses deux amis le regardèrent avec étonnement, mais la petite fille cria car on l'avait frappée à la tête, et tomba par terre elle aussi. Le garçon restant, celui au nez de cochon, ne comprenait rien à la situation, et fut extrêmement surpris quand Sophie lui donna un coup de poing en pleine tronche. Bon, Ok, ce coup de poing était aussi fort qu'une patte de mouche, mais cela avait suffit à déstabiliser le pauvre garçon qui se sentit à son tour frapper dans le dos et rejoignit ses amis au sol.
- Paix à leuurs ââââmes, déclara Célia, un couvercle de poubelle à la main.
- Tu dis ça comme si on les avait tués, riposta Sonia avec un immense sourire, un gros bout de bois entre les mains.
- Pardon pardon pardoooooooooooooon, pleurnichait Sophie, agenouillée devant les «victimes», encore conscientes mais trop terrorisées pour bouger.
Célia s'approcha du grand garçon maigre, et commença à le déshabiller, sous le regard outré de Sophie et le regard pervers de Sonia.
- Bah quoi, dit la fille à lunettes en regardant la blonde, il nous fallait des fringues, on en a trouvées!
La fillette déshabilla tour un tour chacun des enfants, aidée par Sonia, car Sophie avait trop la trouille et était trop gênée pour le faire. Puis, une fois qu'elle eurent pris les vêtements, elles s'en revêtirent, rangèrent les leurs dans la grosse sacoche que Sophie avait pris à un des garçons, et attachèrent avec une corde leurs victimes.
- C'est cruel, imagine si ils peuvent pas défaire cette corde... sermonna Sophie.
- C'est bon, mon nœud est nul et c'est pas un bout de ficelle qui peut retenir 3 personnes. C'est juste pour faire comme dans les films.
Sonia éclata d'un rire satanique, et les amies se mirent en route, arrivant finalement dans la même rue que précédemment. Cette fois ci, personne ne les dévisagea, elles étaient enfin habillées «normalement». Mais, alors qu'elles déambulaient dans la grande rue, un nouveau problème se posa.
- Au fait...on est où?
Les jeunes filles se stoppèrent et regardèrent Sonia, qui venait de prononcer cette phrase. Tiens, c'est vrai ça, elles étaient où?
- Eh bah on va savoir!
Célia s'approcha d'un monsieur un peu enrobé qui avait l'air fort aimable. Elle lui tapota l'épaule, avant de lui faire un grand sourire.
- Bonjour Monsieur! Pourriez vous, s'il vous plait, me renseigner sur la ville ou nous nous trouvons?
L'homme la regarda bizarrement, et Célia s'empressa d'ajouter, pour ne pas passer pour une folle:
- Voyez vous, moi et mes amies sommes des voyageuses et nous avons égaré notre chemin, nous ne savons donc point où nous avons atterrit. Quelle est cette ville?
- Voyons jeune demoiselle, nous sommes à Londres! Je pensais que tout le monde savait ça...
La fille à lunettes remercia l'homme, avant de retourner auprès de Sonia et Sophie!
- Londres? AH AH la bonne blague! Londres ne ressemble pas du tout à ça! Ce Monsieur est un mythooooooo... déclara la brunette, en regardant l'homme suspicieusement.
- T'as raison, il nous a forcément menti, on doit continuer notre recherche! Affirma Sophie.
Les trois amies continuèrent donc de chercher en vain des indices pouvant les renseigner sur la ville dans laquelle elles étaient. Elles cherchèrent, cherchèrent... jusqu'à ce que Sophie aille parler à un jeune garçon qui vendait des journaux.
Ses deux amies virent la blondinette faire une tête bizarre, écarquiller les yeux, et s'approchèrent donc pour voir ce que disait le journal que Sophie regardait par dessus l'épaule du garçonnet.
« London newspaper, April 3rd 1895»
Les jeunes filles restèrent scotchées. 1895? Comment ça 1895?
- Je crois que je commence à comprendre...murmura Célia.
Mais les fillettes n'étaient pas au bout de leurs surprises. A à peu près 5 m d'elles, marchant dans leur direction, se trouvait deux hommes. Mais, ces deux hommes n'étaient pas inconnus des jeunes filles.
Le premier, assez grand, portait un costume entièrement noir. Ses yeux rouges étaient bien mis en valeur par ses cheveux noirs, et les traits de son visage étaient très beau.
Le deuxième état petit, il devait faire à peu près la taille de Sonia, peut être un peu plus. Ses cheveux sombres encadraient un visage encore juvénile, et l'un de ses yeux était masqué par un cache œil. Son autre œil lui, était d'un très joli bleu.
Ces deux hommes, les trois amies les reconnaissaient.
Ces deux personnages faisait partis d'un manga que les 3 trois jeunes filles adoraient.
Ces personnages n'étaient autre que Sebastian Michaelis et Ciel Phantomhive.
Elles avaient atterrit dans le monde de Black Butler.
J'espère que ça vous a plus, n'hésitez pas à laisser une rewiew! :3
