Hi!
c'est assez dur de se lancer... hum... mais bon, si j'écris, il faut bien que je laisse l'occasion à quelqu'un de lire...
gomen d'avance si quelques subtilités m'échappent, pareil pour les fautes d'orthographe ou de frappe!
je vous remercie par avance de me prévenir si vous voyez des fautes.
L'action se passe après Mai Otome Zwei.
j'espère que ça vous plaira...
Et je ne possède pas Mai Hime, Mai Otome et tous les personnages qui en découlent... Mari et Xylia, en revanche, sont bien à moi! niark niark niark!
_
PROLOGUE
Elle marchait le long de la plage calme et déserte en cette fin de nuit. Malgré le soleil levant, le vent frais ne cessait sa danse entêtante. Elle prit le temps de ramasser un petit coquillage abandonné par le départ de sa vague. Elle sourit timidement et faussement. Elle songea alors dans un soupir que, dorénavant, ce faux sourire de circonstance serait sa seule arme. Mais, ici, elle n'en avait plus besoin, et le masque retomba sans cérémonie. ses yeux sans expression reprirent le dessus.
Après un dernier regard, elle jeta la coquille vide dans la mer et serra son pendentif contre elle.
Autrefois, dans une autre vie, Kamao avait, elle aussi, ramassé un trésor dans le sable. C'était ce qu'il en restait, un coquillage en pendentif.
Mais c'était dans une autre vie. Aujourd'hui, sa décision était prise.
L'après-midi venue, elle ne serait plus là.
_
Chapitre 1: GARDE ROBE
Une femme, le regard perdu, scrutait le spectacle qu'offrait le panorama de l'école d'une baie vitrée.
_ Hum... où en sommes-nous de nos effectifs, Shizuru?
_ Ara... je vous l'ai déjà dit. Vous semblez 'tête en l'air' en ce moment, Madame la di-rec-tri-ce!
_... Shizuru!
Lorsqu'elle avait décortiqué ce mot, la femme aux cheveux châtain clair s'était collée au dos de celle aux cheveux sombre. Rougissant et rouspétant instantanément, la sauvage directrice prit le chemin inverse, baissant les yeux pour ne pas croiser ceux de la prédatrice si proche.
Elle se demandait pourquoi elle agissait toujours ainsi, alors qu'elle savait que son amie n'avait gardé sa place ici que dans l'unique but de la protéger.
'Je suis ici pour protéger la personne la plus importante à mes yeux'
Et même si leurs jeux avaient dépassé quelques limites lorsqu'elles étaient étudiantes, elle se refusait de céder encore à celle qu'elle considérait aussi dangereuse pour elle que protectrice. Cependant, elle était de plus en plus surprise des taquineries de Shizuru, sachant que celles-ci devenaient de moins en moins fréquentes.
_ Gomen ne, Natsuki. Cette année, nous sélectionnerons cinq Otome Corail.
_ Arigato, Shizuru.
Cette dernière leva les yeux au ciel et approcha la tasse de thé de son sourire parfait, aussi surfait qu'il fut.
_ Seulement cinq élèves... pensa à haute voix la femme à la pince argentée.
Malgré la campagne de suppression progressive des Otome, les candidates ne cessaient d'affluer.
J'arrivais dans cette ville sans trop pouvoir m'y repérer. Les rues étaient claires et fleuries, on y croisait des vendeurs ambulants, des enfants rieurs et des sourires.
Je m'attendrissais devant ce spectacle émouvant: celui de la paix.
Je n'en avais jamais eu une seule représentation, malgré mes dix-huit ans. il me semblait avoir un regard bien rude par rapport aux filles de mon âge.
J'aperçus au loin des hommes en uniforme qui me sortirent de ma rêverie. Je ne savais s'il y avait une police en Fuuka, mais je décidais d'emprunter un détour afin de les éviter.
Quelques quinze minutes plus tard, j'arrivais devant un escalier vertigineux.
J'allais enfin la revoir, même si elle ne me reconnaîtrait pas. J'allais accomplir ce pour quoi j'étais venue.
