Auteur – Traductrice : Zai!^^ (qui bosse toujours pas et traduit des fics à la place!)
Sujet : Tennis no Oujisama
Genre: Mignon, pour changer !
Disclaimer : Bien alors, tout (la fic y compris) ne m'appartient malheureusement pas ! _
Déclaration de MWA - Traductrice : LA LI OOOHHHHH ! lol Oui bon je sais, on est pas dans la section Gravitation du site, mais OSEF !
Bon donc me voici de retour pour une autre traduction ! Une petite fic composée de quatre chapitres ! La version anglaise est bien sûr terminée depuis des lustres, et j'ai –je crois- demandé l'autorisation à l'auteur de la traduire il y'a des lustres aussi lol
Détails: Le titre originel est « Sparkling Christmas » et elle est écrite par Hazelnut. Bien sûr, on est pas encore à la période de noël, mais bon connaissant mon extrême tendance à traduire/écrire aléatoirement, il y a de fortes chances que vous voyez la fin de cette fic d'ici décembre xD … Je sais plus où j'ai mis le lien pour la fic anglaise, donc cherchez par vous-même lol
Sur ce, ENJOY ! )
Sparkling Christmas – Un Noël Etincelant
By Hazelnut
Une goutte de sueur glissa le long de la joue de Ryuzaki Sakuno alors que son visage était rougi sous la chaleur intense.
Ses longues tresses se balançaient à chaque swing qu'elle effectuait avec sa raquette, et sa peau bronzée brillait sous le soleil, résultat de nombreuses heures à s'entraîner au tennis.
La balle de tennis usée rebondit contre le mur, créant un bruit rythmique sur le court de tennis désert.
Le soleil couchant de l'après-midi brillait chaudement sur le corps de la jeune fille tandis qu'elle attrapait la balle d'une main et reprenait son souffle.
Toujours… pas aussi bien que lui… évidemment… Les coins de sa bouche se retroussèrent alors qu'une lumière flamboyante, qui n'avait rien à voir avec monsieur le soleil, brillait profondément à l'intérieur de ses yeux.
Pas comme si quelqu'un pouvait être aussi bon que lui… Sakuno laissa échapper un petit rire alors qu'elle se remémorait le visage familier.
Elle raffermit sa prise sur la balle de tennis tandis qu'elle se rappelait ses mouvements gracieux sur le court. La douleur soudaine dans sa poitrine était tout aussi familière…
Cela faisait déjà deux ans et il ne l'avait toujours regardé que pendant au plus 5 secondes.
Elle se demandait s'il l'avait même remarquée quand ils passaient l'un à côté de l'autre.
De son point de vue, il lui prêtait autant d'attention qu'il ne l'aurait fait pour un lampadaire.
Sakuno soupira tandis qu'elle fixait le dessin sur la balle de tennis dans sa main… le garçon portant une casquette semblait la fixer en retour, bien que ses yeux soient vides et sans expression.
Exactement comme quand il me regarde, depuis que je l'ai rencontré lors de ma première année au collège, pensa Sakuno amèrement, et peut-être qu'il en sera toujours ainsi.
Elle fit glisser la couverture de protection sur sa raquette de tennis et ramassa ses affaires sur le banc à côté d'elle.
Est-ce que ma présence te fait quelque chose, Ryoma-kun… ?
Sakuno resta debout, ennuyée, devant la porte de sa salle de classe alors qu'une énorme foule de filles parlaient et rigolaient devant elle, excitées, malgré ses regards appuyés.
Elle avait déjà essayé par trois fois de se frayer un passage entre ces filles bruyantes, sans succès, mais pensait sérieusement à essayer pour la quatrième fois.
« Sakuno ! S-Sakuno ! » Sakuno remarqua l'ombre d'un bras se balançant follement au milieu de la troupe de filles, mais elle ne pouvait voir qui en était le propriétaire, celui-ci étant à l'abri des regards, caché par un épais mur de filles en uniformes de Seigaku.
Sakuno soupira et se décala de la porte, cette fois abandonnant toute idée d'entrer dans sa classe.
« S-Sakuno ! J-Je viens de recevoir le dernier scoop ! » Deux couettes apparurent devant le visage de Sakuno alors que Tomoka hurlait pratiquement dans son oreille, toujours essoufflée après avoir bousculé le paquet de filles toujours en train de bloquer l'entrée de la salle de classe.
« Qu-Qu'est ce que c'est ? » Même si Sakuno n'appréciait pas vraiment les ragots, ses yeux s'ouvrirent en grand en voyant les cheveux désordonnés de Tomoka et ses joues rougies, l'excitation se faisant clairement entendre dans sa voix.
« Il va y avoir un bal… Un bal de Noël… pour la veille de Noël… dans le hall de l'école… » haleta Tomoka, serrant sa poitrine de façon théâtrale.
« Errr…ok… c'est quoi le thème ? » Sakuno essaya de cacher le malaise qui grandissait dans son esprit.
« Conte de fées ! Et puisque c'est un bal, tu dois avoir un cavalier, ce qui veut dire que toutes les filles vont inviter Ryoma-sama, ce qui veut dire qu'il va être entouré, COMPLETEMENT entouré par les filles jusqu'à ce qu'il choisisse avec qui il ira, ce qui veut dire que je ne pourrai pas être proche de lui pour au moins une semaine- » Les mots continuèrent à affluer non-stop de la bouche de Tomoka dès lors.
Conte de fées… ? Quelle idée originale… pensa Sakuno, sarcastique. Maintenant, toutes les filles vont se déguiser en princesses et fées simplement pour plaire à Ryoma-kun…
Sakuno fut sortie de ses pensées lorsqu'elle entendit les hurlements des filles et regarda juste à temps pour voir une tête aux cheveux verts émeraude disparaître sous la foule de bras et de têtes plus stupide les unes que les autres.
On dirait que je ne pourrai pas le voir pendant un moment non plus. Sakuno sourit amèrement et entra dans la salle de classe, qui était maintenant libre puisque toutes les filles étaient parties dans le couloir dès qu'elles avaient vu Echizen Ryoma.
Génial, vraiment génial, il y a un bal qui arrive, et il ne m'a toujours pas remarqué. Les yeux de Sakuno s'attardèrent sur la masse de filles bloquant maintenant entièrement le couloir et elle pensa avoir vu l'ombre d'yeux couleur or entre deux filles l'espace d'un instant, mais le perdit de vue tandis que l'écart entre les filles se resserrait.
Elle s'assit et prit son livre de Mathématiques.
Mais elle fut distraite une fois de plus par un bruit sourd sur le siège derrière elle.
Elle se retourna et son regard ne rencontra nul autre qu'Echizen Ryoma.
Elle rougit légèrement tandis que ses yeux or, ennuyés, la regardaient alors qu'il soufflait lourdement après son évasion quasi-impossible de la masse de filles en furie.
« B-Bonjour, Ryoma-kun » Sakuno rompit le silence qui semblait vouloir durer éternellement.
Ryoma répondit à ses salutations par un simple petit grognement.
Sakuno sourit, essayant de cacher la déception sur son visage, et se retourna en direction du professeur qui venait juste de fermer la porte devant le groupe de filles toujours en train de regarder avidement vers la salle de classe.
Vraiment une réponse digne de Ryoma… et pourtant… tellement ennuyant.
« Ryuzaki-san… irais-tu a-au b-bal avec moi ? » Un mignon jeune homme lui demanda nerveusement, ses yeux brillants tournés vers Sakuno avec espoir.
« Umm…J-Je suis désolée… mais… Je n'ai pas prévu d'y aller… » murmura Sakuno, toujours légèrement choquée du fait que quelqu'un vienne le lui proposer.
« Oh… non, non c'est bon… » Le garçon l'arrêta rapidement quand il remarqua qu'elle était encore sur le point de s'excuser. « Ahh… Comme j'envie Echizen ! Je parie qu'il ne soucie pas d'avec qui il devra aller au bal ! » plaisanta-t-il.
Sakuno sentit son cœur se serrer une fois de plus en entendant son nom et rit aussi, non pas à la remarque du garçon, mais à sa propre idiotie.
« Eh bien, merci quand même ! » le garçon lui sourit et lui fit un joyeux signe de la main.
Sakuno lui rendit son sourire et son signe de main, puis elle se dirigea vers le club de tennis des garçons. Pourquoi est-ce que j'ai refusé… ? Suis-je stupide au point d'espérer un miracle et que Ryoma-kun me demande de l'accompagner ? Sakuno rit encore face à sa naïveté.
« Hey Sakuno! Tu vas assister au match de Ryoma-sama cet après-midi ? » Sakuno se retourna pour attendre son amie tandis que Tomoka la rattrapait.
« Ouais… Pas le choix… ma grand-mère est l'entraîneur, tu te souviens ? Elle a promis de me ramener à la maison aujourd'hui… » répondit Sakuno.
« Oui c'est vrai ! Je vais l'encourager moi aussi ! Mes petits frères ont une baby-sitter jusqu'à 6 heures ! » Tomoka sourit et montra tout à coup le court B, tout en continuant à sautiller, excitée. « Il est là ! Il est là ! Ryoma-sama! »
Sakuno rit face aux gestes vraiment exagérés de son amie et se retrouva bientôt tirée vers les grillages derrière lesquels elle pouvait voir sa grand-mère assise sur le banc de coach.
« Ah, Sakuno! T'es venue encourager Ryoma, hein ? » Ryuzaki-sensei vit sa petite-fille debout derrière elle avec une très hyperactive Tomoka hurlant à pleins poumons des mots d'encouragement à Ryoma.
« Oba-chan… ! Comment…comment il s'en sort ? » Sakuno sentit ses joues rosir rien qu'en entendant sa grand-mère la taquiner et regarda Ryoma jouer sous le soleil couchant.
« Eh bien… tu n'as pas vraiment besoin de me demander, c'est évident. » Ryuzaki-sensei rit légèrement alors que Ryoma marquait un nouveau point, obtenant un score de 5-0.
Sakuno sourit et sentit ce familier sentiment d'admiration qu'elle avait lorsqu'elle regardait les muscles du bras de Ryoma se contracter tandis qu'il effectuait son service twisté.
« Oh en fait, Sakuno ! Il y a un bal qui approche, non ? » demanda Ryuzaki-sensei avec désinvolture.
« Hmm ? Oh, ouais…il y en a un… » répondit Sakuno du bout des lèvres tandis qu'elle suivait Ryoma des yeux alors qu'il marchait vers elles, venant tout juste de terminer son match par un brillant 6-0.
Ryuzaki-sensei regarda sa petite-fille avec une lueur démoniaque au fond des yeux et fit un signe à Ryoma.
N'ayant alors absolument aucune idée du plan maléfique qui se formait dans la tête de sa grand-mère, Sakuno fouilla dans son cartable alors que Ryoma se rapprochait.
« Ryoma-kun ! T-Tiens… » Ses doigts se refermèrent sur une cannette de Ponta au raisin, et elle la fit passer à travers le trou du grillage. Elle n'avait pas observait attentivement Ryoma pendant deux ans pour rien. (NdZ : ils sont vachement grands ces trous de grillage, ne ? xD)
« …merci. » Ryoma la prit froidement, après une brève hésitation, et avala le liquide froid, sentant ce dernier couler le long de sa gorge sèche, tandis que Sakuno le regardait en silence, n'arrivant pas à cacher son sourire satisfait.
«…Ryoma ! Tu as bien joué ! Comment étaient les autres titulaires de l'équipe? » demanda Ryuzaki-sensei exprès.
« Mada mada da ne. » répondit Ryoma froidement, utilisant son expression favorite.
« Oh ? Plutôt sûr de soi, capitaine ? Bien, bien… Alors, je suppose que tu as déjà une cavalière pour le bal ? » les yeux de Ryuzaki-sensei brillèrent de malice.
Ryoma lui lança un regard noir, apparemment pris de court. « …Non. » Il répondait toujours de la manière la plus courte possible, sans jamais donner d'explication.
Le cœur de Sakuno rata un battement, et elle releva la tête pour regarder Ryoma avec surprise. Quoi ? Après avoir été entouré de filles dont le but était facilement détectable….c'est impossible qu'il n'ait pas essayé de se débarrasser d'elles en acceptant simplement une invitation au hasard…
Pourtant, le visage du garçon restait impassible, sans expression, tandis qu'il buvait sa dernière gorgée de Ponta.
« Et toi ? Sakuno ? » Ryuzaki-sensei se retourna vers sa petite-fille qui fixait toujours Ryoma, ahurie.
« …errr…non… attends… Oba-chan ! Tu n'es pas en train de… tu ne peux pas… Je- » Sakuno réalisa finalement ce que complotait sa grand-mère, mais une seconde trop tard.
« Pourquoi tu n'irais pas avec Sakuno, Ryoma ? » suggéra innocemment Ryuzaki-sensei, rigolant lorsque Sakuno s'étouffa sur sa dernière phrase « Je n'ai pas l'intention d'y aller ».
Ryoma jeta sa cannette vide de Ponta dans une poubelle qui était trois mètres plus loin avec une extrême précision et rajusta sa casquette sous trois paires de yeux insistants. « Est-ce que j'ai dit que j'y allais, déjà ? »
Sakuno regarda ailleurs tandis que les mots d'une froideur incroyable lui firent monter les larmes aux yeux. Elle les retint et s'apprêta à partir lorsqu'elle remarqua Ryoma baisser un peu plus sa casquette et sourire en coin.
« …Mais puisqu'il y aura sûrement un approvisionnement constant de Ponta… Je vais y aller. » (NdZ : Aaaaaaaah ! –morte-)
Sakuno se retourna alors, ne pouvant s'empêcher de laisser échapper un petit rire.
« Et tu irais avec Sakuno ? » Ryuzaki-sensei sourit, évidemment tout se passait comme elle l'avait prévu.
« …si ça ne la dérange pas que je me fasse accaparer par d'autres filles tout le temps. » Ryoma baissa encore sa casquette, cachant ses yeux. Bien que son sourire en coin n'ait toujours pas quitté ses lèvres.
Sakuno sentit Tomoka haleter à côté d'elle et elle se sentait sur le point de faire la même chose. Bien que pour le coup, s'évanouir semblait plus approprié. Elle agrippa le grillage de ses deux mains et eut une soudaine envie de le déchirer afin de courir jusqu'au court de tennis pour embrasser sa grand-mère et son plan génial. Elle était tellement choquée que même les cris incessants de Tomoka à côté d'elle ne l'atteignaient plus. Elle fixa simplement Ryoma tandis qu'il se diriger vers les vestiaires des garçons après avoir rendu un signe de la main en réponse au « 7 heures pile, chez nous ! » de Ryuzaki-sensei.
Cependant, Sakuno remit rapidement les pieds sur terre lorsqu'elle vit sa grand-mère rire face à son manque de réaction et dire « Bien, maintenant il va falloir choisir ton déguisement et comment faire pour éviter que ses fans ne t'étranglent… »
A suivre…
NdZ : Bon déjà, nous n'avons pas de commentaires de la part de l'auteur –triste- mais bon, je suis là moi ! xD… Alors ça vous a plu ? Moi je trouve ce chapitre vraiment trop trop trooooop mignon ! Faut dire y'a rien qui peut ne pas être mignon quand on parle de ces deux-là, franchement !... Enfin bref, vu qu'il y a quatre chapitres et qu'on est au mois de septembre, je me disais que ce serait bien si j'en postais un tous les mois, ne ?... Je vais voir, hahahaha !
Kisu kisuuuuuu à toutes ! On se voye bientôt ! =)
Ps : Ah puis j'ai modifié quelques phrases par-ci par là, j'ai aussi transformé le « You still have a lot to work on » en version japonaise « Mada mada da ne » parce que franchement ça craint en français xD Et euh…bah je pense avoir tout avouer lol Matta ne !