Note : Je viens de passer la journée à revoir le film CUBE de Vincenzo Natali. Comme je l'avais déjà vu, j'ai regardé les bonus. Il y a dans ces bonus le court métrage « Elevated » avec comme acteur David Hewlett. Bon, ce n'est pas son meilleur rôle mais c'est marrant de le voir jouer. Mais le plus important est que j'ai regardé le film avec les commentaires de Natali. Il discutait avec l'un des scénaristes et David H. parlait aussi du film. C'était génial de connaître les coulisses du film, les anecdotes. Vers la fin Natali (je crois que c'est lui mais la voix ressemble à celle de David) parle des acteurs et de l'équipe technique et dit «Je suis curieux de voir ces noms dans cinq ans, ils vont tous se retrouver en tête des génériques, chacun dans sa spécialité» Nous connaissons le parcours de David H. et en ce qui concerne l'actrice Nicole De Boer, elle se trouve au générique de la série « Dead Zone ». Celui qui tient le rôle du flic a continué dans sa carrière d'acteur de théatre. Merci Vincenzo.
En ce qui concerne la fic, je ne sais pas quel sera son titre. Bonne chance les filles pour vos exams.
Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.
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John posa le Jumper dans le hangar.
- Ne faites pas la tête Teyla. Je ne vous savais pas mauvaise perdante.
- C'est vous qui me dites ça. Vous devriez voir votre tête quand vous perdez.
- Ce que je vois pour l'instant, est que j'ai GAGNE !
- Quand est-ce qu'on doit se voir pour un entraînement ?
John ravala son sourire.
- C'est injuste Teyla. C'est vraiment trop injuste.
- Il y a des fois où je me demande quel âge vous avez Colonel.
Ils sortirent du Jumper et se dirigèrent vers la salle de la porte. En revenant du continent, John avait remarqué de la fumée sortant de la partie Nord Est de la cité. Etant l'un des responsable de la cité, il voulait être tenu informé des incidents. Le technicien de la porte lui dit qu'Elisabeth se trouvait actuellement à l'infirmerie.
- Vous savez ce qui c'est passé ?
- Non Colonel. Elle a été appellé il y a une heure sur le lieu de l'accident. Après un contact radio, elle m'a dit qu'elle allait à l'infirmerie.
- Qui se trouvait sur le lieu de l'accident ? Y a t'il des blessés ? Des morts ?
- Je n'en sais rien mon Colonel. Je suis désolé.
- Pas grave. Teyla, vous venez avec moi ?
Plus il approchait de l'infirmerie, plus l'estomac du Colonel se serrait. Il n'aimait pas du tout les accidents. C'était synonyme de catastrophes, de morts, de virus répandus ...
La première chose qu'il vit quand il franchit les portes de l'infirmerie était Carson allongé sur un lit, avec un masque à oxygène. Ses vêtements étaient noirs de suies.
- Carson ? Ca va ?
Elisabeth se retourna en entendant la voix du Colonel. Ses yeux étaient rouges. Carson, lui, détourna la tête.
- John ...
- Qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai vu de la fumée à l'extérieur.
Elle l'emmena un peu plus loin.
- Elisabeth, qu'est ce qui s'est passé ? Pourquoi Carson est blessé ?
- Comme vous étiez sur le continent, Rodney a fait appel à Carson pour initialiser un appareil des anciens. Nous ne savons pas ce qui c'est passé, sûrement une surchage. L'appareil a pris feu et a explosé.
- Quand pense Rodney ? Il est retourné là bas ? Elisabeth ... Elle détourna les yeux. John sentit son sang se geler. Elisabeth ... Où est Rodney ? Ne me ... ne me ... ne me dites pas ... qu'il ...
Elle éclata en sanglot. Elle n'avait pas besoin de le dire, il avait compris. Il la serra dans ses bras et ferma les yeux. Il le revit penché sur son ordinateur, tapant sur le clavier comme sur un piano. Avec habilité, aisance, rapidité. Il avait perdu tant d'hommes, que ce soit sur Terre ou sur Atlantis. Pourquoi McKay ? Il avait tendance à croire que le scientifique était immortel. Grossière erreur.
oOo
Il marchait comme un automate, le long de ce couloir, rejoignant la pièce où avait eu lieu l'accident. Il voulait voir de ces yeux, il n'arrivait pas encore à y croire. Une odeur âcre de fumée vint chatouiller les narines et la gorge. Deux hommes gardaient la porte. Il entra dans la pièce, tout avait fondu. Il y avait quatres scientifiques qui essayaient de comprendre ce qui c'était passé et qui ramassaient les morceaux de la machine. Ils se turent et baissèrent la tête en voyant le Colonel. Il ne connaissait pas leurs noms, mais il les avait déjà vus. Radek ne faisait pas partie du groupe. Où était le tchèque ?
Un scientifique américain s'avança vers John.
- Nous sommes désolés pour la perte que vous venez de subir. Le Docteur McKay faisait partie de votre équipe et il était apprécié de tous malgré son caractère. John inclina la tête. Il n'avait pas envie de parler. Son crâne le faisait trop souffrir. Comment va Miss Emmagan ?
- Elle est resté auprès du Docteur Beckett.
- Ah. D'accord. Je vais retourner faire mes recherches.
- Oui, c'est celà, recherchez, recherchez, murmura John.
Les murs étaient noirs, tout avait fondu, l'intensité des flammes devait être importante. John s'avança vers la forme recouverte d'un plastique vert sombre. Il s'accroupit et souleva le plastique. Son estomac faillit se retourner, il tenta vainement de ne pas respirer, l'odeur d'un cadavre brûlé est insupportable. Pire quand c'est le corps d'un ami.
Il se releva et sortit de la pièce. Ses yeux le piquaient.
- Colonel ? Est-ce que ça va ? demanda l'un des gardes.
Comment ça peut aller ? Espèce d'idiot, je viens de perdre un membre de mon équipe. Et surtout un ami.
- Ca va. La fumée me brûle les yeux, mentit John. Si quelqu'un me cherche, je serai dans mes quartiers. Je vais prendre une douche.
oOo
Il tourna le bouton d'arrivée d'eau et se mit sous le jet d'eau. Son mal de tête avait augmenté. Il avait aussi mal à la gorge. Il remplit sa bouche d'eau, se gargarisa et la recracha. Il n'arrivait pas à faire partir cette odeur. Il prit du shampoing et se frictionna entièrement. Une fois, deux fois, trois fois. Au bout de la sixième fois, il renonça.
- J'ai mal à la tête, chuchota le Colonel. J'aimerai tant le faire partir.
- C'est parce que vous vous retenez de pleurer.
John arrêta l'eau. Il venait d'entendre Rodney.
- Rodney ? Vous êtes là ?
- Seulement dans votre tête Colonel.
- Je deviens fou ?
- Non. C'est une façon pour vous d'échapper à la terrible vérité.
- Et qu'elle est cette vérité ?
- Je suis mort. On ne se disputera plus, vous ne m'entendrez plus râler. Ceci est notre dernière conversation.
- Non, je ne veux pas.
- Vous devez accepter ma mort. Je ne suis pas immortel. Mais je resterai toujours présent dans vos souvenirs.
- D'accord, j'accepte votre mort.
- C'est faux.
- Pourquoi dites vous ça ?
- Vous ne pleurez pas. Si vous avez si mal à la tête c'est que vous vous retenez. Ce n'est pas une faiblesse de pleurer Colonel.
- Je ne peux pas.
- Vous avez fait bonne figure devant les autres, vous avez montré votre force de caractère. Maitenant, vous êtes seul. Libérez vous. Libérez moi.
- Non.
- Si vous ne pleurez pas, la douleur vous rongera de l'intérieur. Laissez moi partir.
- Pitié, ne faites pas ça.
- Laissez moi partir.
- Rodney.
- Laissez moi partir.
John rouvrit le robinet d'eau, mais cette fois-ci à fond. L'eau fouettait son corps, son visage. Il hurla, rejetant toute sa colère. Les larmes vinrent facilement après ça. Il s'assit dans sa douche et replia ses jambes contre lui. Il entendit Rodney lui dire adieu et merci.
Le lendemain, la voix de Rodney le réveilla.
- Encore une dernière chose. Ce n'était pas un accident. C'était un meurtre.
John se jura de trouver le coupable.
TBC.
Mmm ... il y a quelque chose qui cloche chez moi je pense. Je tue encore Rodney. Vincenzo Natali disait à David « Tu fais très bien le mort ». C'est de sa faute ! Il m'a influencé. Alors ? Est ce bien un meutre ? Si oui, qui est le coupable ? Vous voulez la suite ? Review review review ...
