Arcane Academy

Auteur : Ame3565

Nombre de chapitre : 27

Situation de la fiction : en cours

Couple: OMC/Harry/OMC/OMC

Mes betas: Pantalupi et Emiiliya

Clause de non-responsabilité (Disclaimer) : Tout les personnages publiquement reconnaissables, actions, etc. sont la propriété de leurs propriétaires respectifs. Les personnages originaux et l'intrigue sont la propriété de l'auteur. L'auteur n'est aucunement associé aux propriétaires, les créateurs ou les producteurs d'aucun média. Aucune infraction du copyright n'est voulue.

Résumé : Avec la récente mort de Sirius, l'été d'Harry a un début infernal. Les abus des Dursley se révèle être mortel et Dumbledore ne fait rien pour le sauver. Survivra-t-il une autre année d'école et voudra-t-il même retourner à Poudlard ? Slash, M/M/M/M, OMC/Harry, M-Preg.

Note Traductrice : J'ai envoyé une review à l'auteur pour lui demander son accord pour la traduction mais je n'ai toujours pas reçu de réponse. Si elle ne veut pas que je continue la traduction j'arrêterais mais pour le moment je continue ^^

Chapitre 1

Le trajet du retour en train fut ennuyant. Harry passa tout le voyage à pleurer la mort de son défunt parrain n'accorder aucune importance aux bavardages incessants des ses amis. Quand ils arrivèrent à la gare, Harry suivit à contrecœur Hermione et Ron à travers le quai. Au moment où il approchait de sa famille renfrognée, il vit l'Ordre prendre sa tante et son oncle à part. Il a entendit Maugrey et Mr Weasley menacer les Dursley et gémit mentalement, il savait que cela aggraverait pour lui les choses cet été.

Comme il avait raison. Dés qu'ils entrèrent dans l'allée Vernon se retourna avec un regard furieux.

« Met tes affaires d'école anormal dans le placard et monte directement dans ta chambre.

« Oui Oncle Vernon, » soupira Harry en sortant de la voiture. Il traîna sa valise dans la maison et la poussa dans le placard sous l'escalier. Cela n'avait pas vraiment d'importance pour lui. Il descendra discrètement plus tard et prendra ses devoirs. Harry se retourna pour monter à l'étage et se retrouva nez à nez avec son Oncle.

« Ce petit bâton ferait mieux d'être là aussi. »

Harry leva les yeux et dépassa Vernon. « Oui Oncle Vernon. Ce n'est pas comme si je pouvais l'utiliser à l'extérieur de l'école de toute façon. » Il venait d'atteindre les escaliers quand quelque chose le frappa derrière la tête. Il tomba à genoux, l'obscurité assombrissant sa vue, et vit la forme imposante de son oncle avec la canne de Dudley serré fort dans sa main robuste. « L'… Ordre… » Il haleta, luttant pour rester conscient.

« Ne saura jamais » dit vicieusement Vernon. « Tu ne crois pas qu'ils se soucient réellement de toi n'est-ce pas ? Personne ne se soucie des monstres comme toi. »

Saisissant les bras d'Harry, Vernon traîna l'adolescent à peine conscient dans les escaliers et dans la chambre d'Harry. Lâchant Harry sans cérémonie sur le sol, il leva la canne et frappa Harry dans le dos.

Harry cria de douleur et s'enroula en position fœtale, essayant de se faire le plus petit possible. Le coup suivant le frappa dans la tempe, le rendant complètement inconscient. Cependant, cela n'arrêta pas Vernon pour autant. Il continua de frapper coup après coups sur l'adolescent évanoui, se délectant de la douleur qu'il infligeait au corps impuissant de son neveu.

Finalement fatigué de son agression, Vernon recula pour examiner son travail. Il savoura la vue du corps meurtri et ensanglantée d'Harry. Sifflotant joyeusement, Vernon quitta la chambre, refermant la porte derrière lui.

Tellement perdu dans ses pensés, Vernon ne vit pas Pétunia en passant devant les escaliers. Elle haleta sous le choc quand elle vit des tâches de sang sur sa chemise et son pantalon. « Vernon, qu'as-tu fait ? »

Vernon s'arrêta et se retourna à la voix de sa femme, souriant joyeusement « Je viens de montrer au petit monstre à quoi s'attendre cet été. Il va finalement recevoir ce qu'il mérite. » Son estomac gargouilla. « Qu'est-ce qu'il y a pour le diner, Pet ? Tout ce travail m'a donné faim. »

« Du Hachi Parmentier » répondit Pétunia d'un air hébété. Elle ne pouvait pas croire que son mari avait fait une chose pareille. Une claque ici et là était une chose, mais battre quelqu'un à sang ? C'en était trop. Autant elle n'aimait pas le garçon et sa présence dans sa maison, elle savait qu'elle ne pouvait pas permettre que ça continue. Elle ne pouvait qu'être reconnaissante que Dudley passai la semaine avec ses amis.

Quand Vernon entra dans la salle de bain pour prendre une douche avant d'aller dîner, Pétunia se faufila discrètement dans la chambre d'Harry. Déverrouillant la porte le plus silencieusement possible, elle ouvrit la porte, haleta d'horreur à ce qu'elle vit. Harry n'était rien de plus qu'un être meurtri, ensanglanté et cassé. Son bras gauche avait de toute évidence été brisé et peut être aussi ses côtes, à en juger par la difficulté que le garçon avait à respirer. Du sang maculait ses cheveux noirs emmêlés et passait à travers son visage où une ecchymose blême était sur sa pommette.

Elle devait trouver un moyen de contacter quelqu'un du Monde Magique. Regardant Hedwige dans sa cage, Pétunia se précipita vers le bureau. Mais à qui devait-elle écrire ? Ce n'était pas comme si elle connaissait des sorciers. Elle savait que Dumbledore était hors de question. C'était de sa faute si Harry était dans cette foutue maison, et il ignorerait probablement sa lettre de toute façon. Remus Lupin ! Il était à la gare et s'était l'ami de Lily pendant toutes ces années. Il viendrait surement prendre le garçon.

Ecrivant à la hâte une lettre pour avoir de l'aide, Pétunia laissa avec hésitation Hedwige sortir de sa cage. « Peux-tu amener la lettre à Remus Lupin ? »

Hedwige prit la lettre dans son bec et s'envola par la fenêtre. Pétunia regarda Harry une dernière fois et quitta la pièce sachant que si elle essayait de l'aider, cela empirerait les choses. Espérons que la chouette trouvera Lupin à temps pour sauver le garçon de plus de douleur.

Après que Vernon soit partit au travail le lendemain matin, Pétunia alla voir Harry. L'adolescent n'avait pas bougé de toute la nuit. Pendant un moment Pétunia pensait que le garçon était mort durant la nuit jusqu'à ce qu'elle vit sa poitrine bougé avec un petit souffle. Elle regarda par la fenêtre, espérant voir le retour de la chouette d'Harry, mais le ciel était clair que c'en était écœurant.

« Lupin, vous feriez mieux d'arriver ici bientôt. Je ne sais pas s'il passera une autre nuit. »

Pétunia poussa un léger soupir et quitta la chambre. Elle voulait aider, elle le voulait vraiment, mais elle savait que si elle le faisait Vernon rapportera sa rage sur elle. Au cours des dernières années, son mari avait changé, devenant mesquin et cruel. Il buvait presque tout les soirs et il l'avait même frappée à plusieurs reprises dans une crise d'ivresse. Elle voulait désespérément partir, mais elle n'avait nulle part où aller.

Alors que la journée avançait, Harry ne réveillait toujours pas. Malheureusement cela n'empêcha pas Vernon de battre l'adolescent une fois de plus. Pétunia, cachée dans le couloir, reconnaissante que Dudley ne soit pas là pour voir ça, grimaçait à chaque fois que la ceinture de Vernon frappait son neveu. Finalement, Vernon quitta la chambre d'Harry et s'avança lourdement vers la douche. Dés que la porte se referma derrière lui, Pétunia se précipita dans la chambre d'Harry et ce qu'elle vit la fit crier. Harry arborait maintenant une sanglante entaille sur la joue gauche et sa main gauche avait l'air écrasée. Sa jambe droite était cassée, l'os ayant transpercé la peau.

« Pourquoi au non de Dieu vous n'êtes pas encore là Lupin ? Vous êtes censé le protéger,» chuchota Pétunia en colère. La douche s'arrêta soudainement puis elle se précipita hors de la chambre.

Remus soupira légèrement et attrapa son sac tout en regardant tristement la pièce autour de lui. « Tu vas me manquer Sirius. » Il se tourna pour partir quand un coup sec retentit à la fenêtre. Voyant Hedwige voler frénétiquement autour de la fenêtre, Remus se dépêcha de la laisser entrer. La seule fois où la chouette agissait comme ça, c'était quand quelque chose n'allait pas avec Harry.

Prenant la lettre d'Hedwige, Remus lut la missive avec une horreur grandissante. Harry était gravement blessé et avait besoin de son aide ! Il se précipita vers la porte d'entrée et transplana immédiatement à Privet Drive. Il courut vers la maison des Dursley et ouvrit la porte. Dés qu'il entra dans la maison, son nez fut assailli par l'odeur du sang de son louveteau.

Remus grogna doucement et monta les escaliers. Il grogna encore plus fort quand il vit la chatière et de nombreux verrous sur la porte. Quelqu'un allait payer pour avoir fait ça à Harry. Remus déverrouilla la porte et l'ouvrit brusquement, hurlant de rage quand il vit dans quel état pitoyable se trouvait Harry.

Vernon jura et sortit de son lit, promettant de s'occuper du gosse une bonne fois pour toutes. Il était fatigué du petit monstre et de ses problèmes d'anormal. Il trépigna de colère dans le couloir en murmurant « Alors tu es enfin réveillé, garçon. Je suppose que tu n'en as pas eu assez pour aujourd'hui. » Quand il vit la porte ouverte tenant à peine debout, il fulmina furieusement. « Que t'ai-je dit au sujet de l'utilisation de ta monstruosité dans ma maison ? »

Remus eu un sourire narquois alors que la grosse baleine passa furieusement devant lui. Vernon s'arrêta brusquement quand il vit qu'Harry était toujours inconscient et Remus se plaça derrière lui, enfonçant fermement sa baguette dans le cou de l'homme. « Vous allez payer pour lui avoir fait du mal Vernon. Vous auriez mieux fait de prendre notre avertissement au sérieux, parce que maintenant je vais vous faire regretter d'avoir osé lever la main sur mon louveteau. »

Remus stupéfixa et attacha Vernon, jettent l'homme à travers la chambre avec un mouvement de sa baguette. Il jeta un œil sur Harry quand la voix de Dumbledore retentit dans sa poche. Il sortit de celle-ci le miroir à double sens, et grogna un impatient « Quoi ! »

« Remus ou êtes-vous? Le portoloin part dans 5 minutes. »

« Je n'y vais pas. Envoyez quelqu'un d'autre. » Déclara calmement Remus.

« Nous ne pouvons pas simplement envoyer quelqu'un d'autre Remus. Ou êtes-vous ? »

« Chez les Dursley et quelqu'un va mourir pour avoir fait du mal à mon louveteau, » dit Remus, une lueur meurtrière dans ses yeux.

Le visage de Dumbledore disparu soudainement, et celui de Molly apparût. « Harry va mal ? » Hurla-t-elle, faisant grimacer Remus au son de sa voix. « A quel point est-il blessé ? »

« Je l'emmène à Sainte Mangouste » répondit doucement Remus « Voila à quel point. »

« Surement pas ! » dit Dumbledore arrachant le miroir de Molly. « Harry doit rester chez sa tante, c'est l'endroit le plus sûr pour lui. Je suis sûr qu'il ira mieux avec quelques potions de guérissons. J'enverrais Séverus. »

Remus gronda sur le directeur et tourna le miroir vers Harry. « Est-ce qu'il semble aller bien, Albus ? Il mourra s'il reste ici. Je l'emmène à Ste Mangouste. »

« Si vous le sortez de cette maison, je vais devoir vous faire arrêter pour enlèvement » Menaça Albus.

« Faites ce que vous avez à faire et j'en ferais autant. » répondit froidement Remus, laissant tomber le miroir au sol et le brisant sous ses pieds. Il s'agenouilla à côté d'Harry et essaya d'évaluer les dommages. Exécutant un sort standard de diagnostique, il eut le souffle coupé en voyant la liste des blessures une jambe cassée, un bras casée, une main écrasée, cinq côtes brisées, une rupture de la rate, de nombreuses contusions et d'écorchures et une fracture du crâne.

« L'avez-vous tué ? Vernon, je veux dire. »

Remus regarda pétunia avec un air menaçant. « Pas encore. Et autant que j'aimerais le faire, autant Harry à besoin de moi en ce moment. »

« Est-ce qu'il ira bien ? » s'inquiéta-t-elle.

« Qu'en pensez-vous ? » dit-il d'un ton sec. « Ce salaud l'a mis dans le coma. J'ai besoin de l'envoyer à Ste Mangouste, mais Albus vient de m'informer qu'il me ferait arrêter pour enlèvement si je l'emmène. »

« Pourquoi ferait-il ça ? » demanda Pétunia incrédule. « Il mourra s'il reste ici. »

« Il est évident qu'il ne s'en soucie pas, Pétunia. Harry est sa petite arme et doit être à tout moment sous son contrôle. » Répondit amèrement Remus, voyant finalement la vérité sur Dumbledore. « C'est ce que nous sommes tous pour lui. Tant que nous faisons ce qu'il nous demande docilement, il joue les grand-père bienveillants, mais franchisez la limite et il fera tout ce qu'il peut pour vous descendre. »

« Que pouvons-nous faire alors? »

Remus soupira doucement. « Tout ce que nous pouvons faire c'est d'attendre que Séverus arrive et j'espère que nous pourrons le convaincre de nous aider. Que Merlin l'aide s'il ne le fait pas, car je ferais de sa vie un enfer s'il laisse Harry souffrir comme ça. »

« Albus, vous ne pouvez pas être sérieux. Harry est grièvement blessé. Il a besoin d'aide médicale de professionnels » cria de colère Molly. « Séverus est un Maître de potions pas un guérisseur bon sang. »

« Molly, il ira bien. Séverus est parfaitement capable de guérir quelques blessures. » Répondit calmement Albus.

« Ce n'était pas seulement quelques blessures, n'est-ce pas ? » demanda Bill avec dérision. « Harry était couvert de sang. Franchement, je suis surpris qu'il soit encore en vie avec des blessures pareille. » Pourquoi est-ce qu'il était là déjà ? Oh, c'est vrai. Il était ici parce que Dumbledore avait demandé une réunion de l'Ordre et qu'il était à Londres pendant ladite réunion. C'était dans des moments comme ça qu'il regrettait de ne pas avoir suivi l'exemple de Charlie en restant aussi loin que possible de l'Angleterre.

Dumbledore fit une grimace à Bill. « Le garçon ira bien. »

« Il n'est pas bien, Albus » répondit sèchement Molly. « Ces moldus l'ont abusé pour la dernière fois. Si Remus ne l'emmène pas à Ste Mangouste alors je le ferais. Je ne vais pas rester les bras croisés et regarder alors que la vie d'Harry est en danger. »

Albus soupira. « J'avais espéré ne pas en arriver là. » Les prenant par surprise, Dumbledore agita sa baguette et dit, « Oubliettes ! » Les yeux de Molly devenus vitreux « Harry va parfaitement bien. Séverus l'a complètement guéri. »

Molly cligna les yeux de confusion pour un moment avant de sourire soudainement. « Oh je suis si contente qu'Harry aille bien. J'espère qu'il pourra venir au Terrier cet été. »

« Je vais voir ce que je peux faire. » dit magnanimement Albus.

Bill ne pouvait pas croire ce que Dumbledore venait de faire. La seule chose qui l'avait sauvé du même sort était sa boucle d'oreille en forme de croc. Il n'a jamais été plus reconnaissant de la paranoïa des gobelins qu'en ce moment-là. Silverclaw avait jeté des sorts de protection pour l'esprit tels que contre la Légilimencie et les sorts de mémoires sur la boucle d'oreille avant de lui offrir.

« Aller maman, nous devons rentrer à la maison maintenant qu'Harry va bien, » dit Bill calmement en se levant et mettant sa mère sur ses pieds.

« Oui tu as raison », déclara Molly joyeusement, se dépêchant d'aller vers la cheminette. Elle avait tellement de chose à faire aujourd'hui. Le dîner était loin d'être prêt !

Les deux Weasley prirent le réseau de cheminette pour rentrer au Terrier. Alors que Molly alla dans la cuisine pour préparer le dîner, Bill transplana à Privet Drive. Il ne pouvait qu'espérer parvenir à rejoindre Harry et Lupin avant que Séverus n'arrive.

Séverus grogna en marchant dans la direction de la maison des Dursley. Ce fichu Potter s'immisçait une fois de plus dans sa vie. Le gosse avait probablement eu un peu froid et Lupin avait dû exagérer les choses.

La maison était étrangement silencieuse quand il entra à l'intérieur. Il vit une seule lumière à l'étage et se dirigea dans sa direction. Quand il arriva dans la chambre d'Harry, il vit Remus debout au centre de la pièce, baguette en main.

« Ah Séverus, c'est gentil à toi de te joindre à nous, » déclara calmement Rémus.

« Et que penses-tu faire, Lupin ? » Siffla Séverus, levant sa baguette.

« Voila ce qu'il va se passer. Tu vas guérir Harry comme tu peux puis tu va nous aider à quitter cet endroit. Une fois que nous serions partis, tu va retourner auprès de Dumbfuck et lui dire que nous étions déjà partis quand tu es arrivé. » Répondit Rémus froidement.

Séverus fixa Rémus un moment, surpris du visage froid de loup-garou. « Pourquoi devrais-je le faire ? »

« Parce que si Harry meurt à cause de ton refus, je mettrais fin à ta misérable existence de la manière la plus douloureuse possible, » gronda doucement Rémus, les yeux brillant de colère.

« Quel est le problème avec le gamin ? Albus a seulement dit qu'il avait quelques blessures mineures qui avaient besoin d'être guéries, » dit Séverus.

« Quelques blessures mineures ? » Demanda Remus incrédule. « Finite Incantatem. »

Le corps d'Harry apparu soudainement dans la chambre et Séverus eut le souffle coupé, en le voyant. « Par l'enfer ! Que lui est-il arrivé ? Les Mangemorts ont réussi à passer la barrière de protection ? »

« Non, Séverus. Ces blessures sont la courtoisie de son oncle si doux et affectueux, » dit Remus brusquement en allant à travers la pièce et donna un coup de pied au dit Oncle pour faire bonne mesure.

Sous le choc, Séverus d'un air hébété, s'agenouilla à côté d'Harry et lança un sort de diagnostique, pâlissant à la liste des blessures. En commençant par les pires, il ressouda la jambe et le bras d'Harry et força une potion de réparation d'os dans la gorge du garçon. Les os de sa main gauche étaient irréparable, il les bannit et donna à Harry un peu de Poussos. Les fractures guéries, Séverus guérit l'entaille sur la joue d'Harry et les nombreuses contusions le long de la poitrine et du dos de l'adolescent.

Il lui a fallu deux heures pour guérir Harry au mieux de ses capacités. Cependant, malgré tout ses efforts le garçon était toujours dans le coma.

« Il est dans le coma, Lupin et je n'ai aucune idée de quand il se réveillera, ou s'il se réveillera un jour. Je l'ai guéri au maximum de mes capacités mais il se pourrait que cela ne suffise pas. »

« Que vas-tu faire maintenant ? » Demanda doucement Rémus.

Séverus fixa Harry pendant un long moment et soupira.

« Je ne t'ai jamais vu.»

« Sage décision. »

Séverus et Rémus se retournèrent vers la voix pour faire face au nouveau venu. Rémus regarda perplexe la personne.

« Bill, que fais-tu ici ? »

« Je suis ici pour vous aider bien sûr. Dumbledore est bien déterminé à garder Harry ici. Il a même lancé un oubliette sur ma mère pour la garder sous silence. » Déclara Bill avec colère.

Séverus haussa un sourcil. « Il a juste lancé un oubliette sur Molly ? Comment avez-vous réussi à échapper au même sort ? »

Bill lança un sourire satisfait à l'autre homme. « Cette boucle d'oreille n'est pas seulement là pour décorer. »

Séverus grogna d'amusement. « Il ne soupçonnera jamais ça. »

« J'ai besoin d'un endroit sûr où emmener Harry. Quelque part où Dumbledore ne pensera jamais à regarder. »Emit brusquement Rémus en soulevant l'adolescent inconscient dans les bras.

« Je m'en suis occupé. » Annonça Bill. Il pressa une amulette dans la main de Remus. « C'est un portoloin pour ma maison en Egypte. Je serais encore en Angleterre pour quelques mois donc il ne soupçonnera jamais que j'ai participé. »

Séverus tendit un petit sac à Remus. « Il y a deux potions nutritives, une potion de sommeil, une potion de réduction de fièvre et une potion de guérison générale à l'intérieur. Je t'enverrais par hibou quelques potions nutritives en plus dans la matinée. Tu dois lui en donner une quatre fois par jour jusqu'à ce qu'il se réveille, ensuite il devra encore en prendre au moins deux fois par jour durant deux semaine. »

« Merci » répondit doucement Remus. « A tout les deux »

« Fièvre du Sphinx » formula Bill en regardant Remus et Harry disparaître. Il surveilla Vernon allongé dans le coin les regardant avec des yeux terrifiés et lui sourit diaboliquement.

« Je crois que ce moldu a besoin d'apprendre une petite leçon. Qu'en dites-vous, Séverus ? »

« La torture des moldus, » songea Severus en grimaçant malicieusement. « Mon préféré. » Pointant sa baguette sur Vernon, il lança, « Silencio ! » Vernon ouvrit la bouche pour crier mais aucun son ne sortit, il ferma simplement les yeux et gémit en silence. Séverus grimaça encore plus.

« Maintenant que la fête commence. »

En bas, dans le salon, Pétunia regarda son programme télé quotidien, ignorant ce qu'elle savait qui se passait à l'étage. Son mari méritait chaque seconde de douleur pour ce qu'il lui avait fait ainsi qu'à Harry.

Severus regarda la masse frémissante sur le sol d'un air dégouté. Ils avaient à peine commencé que la grosse baleine avait déjà fait dans son pantalon. Ils s'étaient même limités à de petits sorts douloureux, mais pas trop nuisibles. Bill avait commencé avec le sort Chauve-Furie suivie par le sort Furnuculus. Severus avait seulement utilisé un maléfice Cuisant et un maléfice Insectisant.

« Et bien malheureusement nous ne pouvons pas le laisser comme ça. » Déclara Bill à regret. « Une fois que vous donnerez votre rapport à Dumbledore au sujet de la disparition d'Harry, il peut se mettre en tête de venir ici et d'enquêter. »

Severus donna un sourire satisfait au rouquin. « Cependant c'est là la beauté de tout cela. Tout ce que nous avons à faire c'est de changer un peu le point de vue du gros moldu. »

« Que voulez-vous dire ? » Demanda curieusement Bill.

« Regardez et apprenez » lui répondit Séverus. Il jeta un charme de désillusion sur Bill pour le garder caché et tourna sa baguette à nouveau vers Vernon. « Oubliettes ! » Les yeux de Vernon devinrent vitreux. « Quand Lupin a vu ce que vous aviez fait à Harry, il vous a attaché et vous a jeté un sort avant de prendre Harry. »

Les yeux de Vernon s'éclairèrent lentement et il commença à crier à l'aide. Séverus lança un sourire satisfait à Bill et libera à contrecœur le répugnant moldu. Annulant le sort de silence, il demanda calmement : « Qu'est-il arrivé ? »

« Ce monstre, Lupin, m'a attaqué et a pris avec lui le garçon. » cria Vernon en soufflant et grognant alors qu'il se levé maladroitement.

« Savez-vous où ils auraient pu aller ? » demanda Séverus.

Vernon secoua la tête en regardant furieusement le sorcier. « Je sais cependant une choses. Ce petit monstre ferait mieux de ne pas revenir dans cette maison. La prochaine fois il ne s'en tirera pas si facilement. »

Séverus entendit Bill grogner doucement, et faire un pas vers le moldu, se plaçant calmement devant lui. « Nous ne manquerons pas de lui transmettre le message. Bonne journée, Mr Dursley. »

Séverus poussa furtivement Bill hors de la chambre. Bill s'arrêta dès qu'ils étaient hors de la pièce et fronça les sourcils sur Séverus même si celui-ci ne le voyait pas.

« Vous vous rendez compte que vous venez de causer plus de problèmes à Remus, n'est-ce pas ? »

Severus haussa les épaules. « Ça n'a pas d'importance. Si Lupin était resté plus longtemps, il aurait fait probablement pire à la baleine moldu. Ce foutu loup voit Potter comme son louveteau et les loups-garous sont vicieux envers ceux qui blessent leurs petits. »

« Alors pourquoi ne vous a-t-il jamais attaqué ? » Demanda malicieusement Bill. « Ce n'est pas un secret que vous détestez Harry. »

Séverus ce frotta la jambe gauche distraitement. « Qui a dit qu'il ne l'a pas fait ? »

Bill regarda Séverus avec surprise en notant son geste inconscient. « Que vous a-t'il fait ? »

Severus fronça les sourcils au roux. « Ce ne sont pas vos affaires ! » Il prit une profonde inspiration pour se calmer et reprit : « Retournez au Terrier. Personne ne doit savoir que vous étiez ici. Je m'occuperai de Dumbledore. »

Bill hocha la tête et transplana.

Severus soupira et renforça ses boucliers avant de transplaner à Poudlard. Il n'avait pas hâte de sa réunion avec le directeur. Albus ne sera pas ravi que Severus n'ait pas réussi à arriver avant le départ de Lupin et d'Harry.

« Quoi ? » demanda doucement Albus. « Ils étaient déjà partis quand tu es arrivé ? Mais comment ? J'ai gardé Remus occupé avec le miroir pendant que je t'envoyais là-bas. Comment as-tu pu le manquer ? Il n'aurait pas dû être en mesure de déplacer Harry dans cet état. »

« Vous saviez à quel point il était vraiment mal ? » Demanda Séverus incrédule. « Alors pourquoi l'avez-vous laissé là ? »

Albus lança un regard noir à Séverus. « Tu n'as pas besoin de connaître mes raisons Séverus. Tu as juste besoin de faire ce que l'on te demande. »

Il a fallu à Séverus (au Maitre des Potions) tout son contrôle pour garder un masque impassible sur son visage. Depuis le retour du Seigneur des Ténèbres, Dumbledore avait commencé à montrer son véritable visage et cela n'était pas toujours beau à voir. Le fait qu'il voulait laisser Potter dans un foyer aussi violent était juste un exemple.

« Montre-moi ce qu'il s'est passé chez les Dursley, » demanda Albus. Dés que Séverus leva les yeux vers lui il dit : « Legilimens ! »

Severus entra dans la maison étrangement silencieuse, la baguette en main. Lupin devait être appréhendé rapidement. En avançant plus loin dans la maison, il vit la tante de Potter sur le sol du salon, stupéfixée et attachée. Séverus la détacha mais ne prit pas la peine de la réanimer, elle ne ferait qu'empirer les choses.

En montant les escaliers il trouva la chambre principale vide, la salle de bain ainsi que la première chambre vide aussi. La deuxième chambre était ouverte mais elle était aussi silencieuse. Avançant prudemment dans la chambre il vit l'Oncle de Potter lié dans un coin au sol. Cependant il était éveillé.

Séverus libéra l'autre homme et lui demanda « Qu'est-il arrivé ? »

« Ce monstre, Lupin, m'a attaqué et a pris avec lui le garçon. » cria Vernon en soufflant et grognant alors qu'il se leva maladroitement.

« Savez-vous où ils auraient pu aller ? » demanda Séverus.

Vernon secoua la tête en regardant furieusement le sorcier. « Je sais cependant une choses. Ce petit monstre ferait mieux de ne pas revenir dans cette maison. La prochaine fois il ne s'en tirera pas si facilement. »

Albus annula le sort puis se rassit. Maudit loup qui se mêlait de ses affaires. Où aurait-il pu emmener le gosse ? Il congédia distraitement Severus, manquant le petit sourire qui apparût sur le visage du Maître de Potions, et appela le reste de l'Ordre. Ils devaient trouver Lupin et Harry aussi que vite que possible.

Bill entra dans la maison et se dirigea directement vers la cuisine. Sa mère s'affairait activement pour finir le dîner. « Maman, j'ai besoin de te parler une minute. »

« Ça ne peut pas attendre, mon chéri ? Je n'ai pas encore fini les pommes de terres, » déclara Molly.

« Non ça ne peut pas. » Dit fermement Bill.

Molly regarda son fils pendant un moment, voyant son air sérieux puis s'assit à table. « Qu'est-ce qui ne vas pas, Bill ? »

« Dumbledore a modifié tes souvenirs. » Déclara Bill brusquement.

« Quoi ? » demande Molly, incrédule. « Il ne ferait jamais ça. Qu'est-ce qui te donne cette idée ? »

« Parce que je l'ai vu faire. » Dit Bill « Harry est grièvement blessé et Remus voulait l'emmener à Ste Mangouste pour le faire soigner, mais Dumbledore l'a menacé de le faire arrêter s'il sortait Harry de sa maison. Harry était mourant et tout ce que Dumbledore a fait est d'envoyer Snape avec quelques potions de guérison. »

« Non » nia Molly secouant la tête dans le déni. « Il a dit qu'Harry allait bien, que Séverus l'avait guéri. »

« J'ai vu Harry, maman, et il n'allait certainement pas bien. Séverus devait réparer une jambe cassée et une fracture au crâne. Il devait complètement enlever les os de sa main gauche et la faire repousser. Harry avait des coupures et des contusions couvrant la quasi-totalité de son corps, » déclara Bill attentivement. « Comment peut-il aller bien ? Dumbledore à modifié tes souvenirs et t'a fait partir, il a essayé de faire de me faire la même. Cela n'a pas marché avec moi parce que j'ai une protection contre la magie de l'esprit. »

Molly haleta et couvrit sa bouche avec sa main, les larmes débordaient de ses yeux. Elle ne pouvait pas croire que le directeur l'avait trahi comme ça mais elle savait que c'était la vérité. Bill ne lui mentirai jamais sur quelque chose d'aussi important que ça.

« Oh pauvre Harry. Nous devons faire quelque chose pour l'aider. »

Bill lui sourit d'une manière rassurante. « Remus le fait déjà. Il a pris Harry avec lui en utilisant un portoloin d'urgence. Je ne sais pas où ils sont, mais je suis sûr que Rémus prends bien soins d'Harry. » Il a gardé son rôle dans la fuite de Remus et d'Harry à sa mère au cas où Dumbledore réussissait à mettre la main sur elle. Il garda aussi le fait qu'Harry soit dans le coma. Cela ne ferait que l'inquiéter et il n'y avait rien qu'elle puisse faire pour aider.

Molly soupira de soulagement, mais ce soulagement a été rapidement chassé par la rage. Elle eut un regard mauvais et se leva. « Attends un peu que je mette la main sur ce monstre barbu. Comment ose-t-il laisser Harry dans cette maison à être maltraité ! Et qui sait depuis combien de temps ça dure ? » Elle sursauta soudainement et cria, « Ron ! Descend, tout de suite ! »

Ron tressaillit au cri de sa mère, se demandant ce qu'il avait fait pour le mériter et se hâta dans les escaliers. Il se précipita dans la cuisine et remarqua Bill était assit à table et sa mère faisait les cent pas en colère. « Je n'ai rien fait ! »

Bill ricana au regard paniqué de Ron, cependant il ne le blâma pas. Cela n'était jamais bon signe quand Molly était dans une rage pareille.

« Depuis combien de temps Harry a-t-il été abusé par les Dursley ? » demanda Molly

Ron pâlit à la question. Harry voulait que personne ne sache l'ampleur des mauvais traitements qu'il subissait chez les Dursley. Il ne voulait pas trahir la confiance de son meilleur ami, mais il ne voulait pas que sa mère le punisse pour ne pas répondre. Lorsque la mine renfrognée de sa mère s'assombrit encore plus, Ron murmura des excuses silencieuses à Harry.

« Toute sa vie. Sa chambre était le placard sous l'escalier jusqu'à ce qu'il reçoive sa lettre pour Poudlard. Ils ont commencé à lui faire faire la cuisine et les tâches ménagères à l'âge de quatre ans et ils le nourrissaient peu, juste assez pour le garder en vie. Après qu'il ait commencé Poudlard, ils ont mis des verrous à l'extérieur de sa porte pour le garder enfermé et il recevait le peu de nourriture qu'il avait le droit à travers une chatière qui était sur sa porte. Il n'y avait pas trop d'abus physique jusqu'avant l'été de la quatrième année. Harry avait des ecchymoses partout sur sa poitrine et sur son dos quand nous sommes allés le chercher pour la Coupe du Monde. »

Molly avait l'air de plus en plus horrifiée alors que son fils lui racontait la vie de famille d'Harry. Elle ne pouvait pas croire qu'elle n'avait jamais rien remarquée. Elle s'assit lourdement et se mit à pleurer.

« Comment ai-je pu manquer ça ? J'aime Harry comme un fils mais je n'ai jamais remarquée combien il souffrait. Quel genre de mère suis-je ? »

« Il ne voulait pas que tu le sache maman. » Murmura à voix basse Ron. « Il savait à quel point tu te soucies de lui, mais il n'y avait rien que tu pouvais faire pour l'aider. Lui envoyer de la nourriture chaque été était suffisant. »

Molly se mit à pleurer plus fort. Ça la tua que les paquets qu'elle lui envoyait chaque été étaient à peu près la seule chose qui empêchait Harry de mourir de faim. Quand Ron et les jumeaux avaient sauvé Harry avec la Ford Angila, Ron lui avait même dit qu'ils l'affamaient, mais elle avait juste pensé qu'il exagérait.

« Maman, il est en sécurité maintenant. Remus l'a emmené loin des Dursley. » Dit doucement Bill.

« Quoi ? » demanda Ron en regardant Bill choqué. « Rémus a pris Harry ? Où sont-ils ? Ils vont venir ici ? » Il espérait sincèrement que c'était le cas. Il savait qu'Harry se blâmait pour la mort de Sirius et Ron était bien décidé à raisonner son ami. Bellatrix Lestrange a tué Sirius et personne d'autre.

Les larmes de Molly se séchèrent un instant puis elle eut à nouveau un air mauvais sur le visage. « Ce maudit homme va payer. Comment a-t-il osé laisser mon bébé comme ça ? »

Bill sourit tristement au tempérament enflammé de sa mère et se tourna vers Ron pour lui répondre. « Ils ne peuvent pas Ron. Dumbledore a menacé Rémus de le faire arrêter s'il emmenait Harry loin de sa maison et maintenant ils sont en cavale. »

Ron hocha la tête solennellement. Il n'était pas vraiment surpris par cette révélation. Après qu'Harry lui ai dit que Dumbledore était au courant des abus et qu'il insistait sur le fait qu'Harry devait y retourner chaque été, Ron avait vu le directeur sous un nouveau jour. Dumbledore regardait juste tableau en vue d'ensemble et ne se souciait pas de ce qu'il avait à faire ou de ceux qu'il devait manipuler pour arriver à ses fins.

« Harry ira bien maman. » Dit fermement Ron. « J'en suis sûr. »

Molly hocha la tête lentement et essuya ses larmes. Bill regarda Ron avec respect. C'était un côté de son frère qu'il n'avait jamais vu avant et il était impressionné par sa maturité. Bill sourit malicieusement. Que Merlin viennes en aide à Dumbledore quand les jumeaux l'apprendront. Ils pouvaient être carrément vicieux quand ils le voulaient.