The return of the Ring ! Ahahaha! Vous l'attendiez, ou pas (très certainement 'pas' d'ailleurs) et voilà c'est fait. Voici donc la suite du "Mariage du Ciel et de l'Enfer" (qui était déjà la suite d'Harmonie… Je sais, je suis énervante avec mes suites, j'aurais dû l'écrire en un seul morceau, mais non !)
TOPO DE CE QU'IL S'EST PASSE AVANT :
Drago et Hermione s'aiment, et ont une fille du nom de Déborah (aussi appelée Debbie). La bataille finale a eut lieu lors de leur dernière année, durant laquelle Hermione a accouché et Harry a affronté Voldemort.
Nous sommes maintenant 2 ans après ces événements, et beaucoup de choses vont encore se produire.
Voici donc le premier chapitre que j'ose enfin montrer après avoir été caché depuis août dans son petit fichier.
Ca ne fait que commencer…
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Voldemort avait été détruit. Harry l'avait affronté et tué, et cela aurait dut être suffisant, cependant deux ans après sa destruction le monde sorcier subissait le contrecoup de ses agissements… La terreur et la paranoïa ressurgissaient, comme après sa première disparition, preuve qu'il frappait les individus dans l'esprit comme dans la chair. Ainsi, chaque sorcier devait prouver qu'il n'avait jamais et en aucun cas été du côté de Voldemort ou agit dans ce sens. Le fait que les « nouveaux » mangemorts est en réalité été les mangemorts déjà arrêtés à l'époque puis innocentés, rendit la population très nerveuse quand à l'innocence de certaines personnes bien connues. De ce fait, lors du mariage d'Hermione Granger et de Drago Malefoy, il n'y avait presque aucun serpentard, la plupart ayant vu leur famille condamnée ou étant eux même emprisonnés pour « participation » ou « passivité d'information », ce qui signifiait que les élèves ayant atteint la majorité et n'ayant pas dévoilé les activités de leurs parents ou familles se voyaient condamnés à des peines parfois lourdes… Ce sujet faisait d'ailleurs débat dans la communauté des sorciers, sans qu'un avis tranché ne soit émis.
Harry et Ron avaient été demandés pour faire partie du bureau des aurors chargés de ces dossiers, mais chacun avait poliment refusé. Pour l'un comme pour l'autre, leur implication dans cette histoire leur suffisait amplement.
En définitive, tous ces événements faisaient que malgré que deux ans soient passés depuis la destruction de Voldemort, le monde sorcier n'avait pas pour autant retrouvé la joie de vivre qui le caractérisait auparavant, car la peur de la trahison planait.
Hermione était en pleine discussion avec Ginny. Comme d'habitude, la petite Debbie avait usé de son charme pour occuper les genoux de la cadette des Weasley. La jeune femme n'arrivait jamais à dire non à la petite frimousse encadrée de boucles blondes et bouclées, et Hermione ne pouvait s'empêcher d'en rire en remarquant à quel point le charme était un trait de famille typique des Malefoy.
« Ginny, je crois qu'elle t'a adopter comme coussin officiel ! » Dit-elle en riant, alors que la petite fille, qui ne prêtait pas la moindre attention à ce qui se disait autour d'elle, continuait ses pliages de serviettes.
« Mais elle est si mignonne ! Et puis elle ne pèse rien. Comment peux-tu résister à cette bouille ? »
Hermione éclata de rire et arrangea du bout des doigts quelques boucles de cheveux de sa fille.
« L'habitude peut être ? Sans parler du fait que si je la laissais faire elle deviendrait un tyran ! Tu ferais bien de réfléchir à ça pour le jour où vous en aurez un. »
La jeune Weasley lança un long regard lourd de sens à son petit ami à lunettes, qui fit de son mieux pour l'éviter, lui même en grande conversation avec Lupin, Ron et les jumeaux Weasley sur les caractères bénéfiques d'une certaine carte... Drago, qui lui discutait avec un collègue, ne pouvait s'empêcher de se sentir exclu de ce monde auquel Hermione appartenait. Tout ces gens étaient ses amis à elle, alors que lui devait bien admettre qu'il n'en avait pas. Il avait des relations de travail, sa famille et c'était tout, car les quelques amis qu'il avait, ils étaient maintenant emprisonnés pour diverses raisons. Il y avait parmi les serpentards des gens tout à fait recommandables et il se sentait vexé de voir à quel point les préjugés avaient la dent dure.
Lorsque la fin de la fête se fit sentir, les musiciens jouaient faux et la clarté du ciel annonçait l'aube prochaine. Chacun avait disparu peu à peu et Hermione et Draco décidèrent d'en faire autant. Dès qu'il furent hors de vue, Hermione s'arrêta et s'appuya sur son mari pour retirer ses chaussures, au grand étonnement de celui-ci qui la regarda faire, perplexe. Elle croisa son regard désappointé et esquissa un sourire douloureux.
« Ces chaussures sont les pires instruments de tortures que je connaisse. Elles sont magnifiques, mais je ne les remettrai plus jamais tu peux me croire ! »
Les yeux de Draco s'agrandirent et il éclata de rire. Hermione repartit aussitôt en direction de leur chambre, vexée, sans un regard vers le blond qui la suivait en l'appelant pour s'excuser. Il arriva dans la chambre quelques secondes après elle et s'empressa de l'entourer de ses bras pour la calmer.
« Par Merlin, quel terrible mari je fais ! Rire de ma femme alors même que la nuit de noces n'est pas commencée… Quelles horribles représailles m'attendent ? J'ai peur rien qu'à y penser ! »
Devant le ton ironique qu'il avait employé, Hermione se vexa un peu plus et commença à se détacher de son emprise.
« Et bien je crois que comme première représaille tu iras dormir autre part ce soir, comme ça, ça me donnera le temps de réfléchir aux suivantes. »
Elle lui tournait le dos, mais il savait bien qu'elle se retenait de sourire.
« Hermione… Tu ne vas quand même pas me faire ça… A moi… Ton petit mari… » Drago avait pris soin de détaché les syllabes du mot « mari », car il savait très bien qu'elle effet cela pouvait produire sur elle. Bien décidé à remporté cette manche, il réattaqua : « Tu te rends compte que maintenant je peux dire à tout le monde quand je te présenterai 'je vous présente ma femme', tu imagines un peu l'effet que ça produira ? La jalousie qui se lira dans tous les yeux de ces immondes incapables qui bavent sur toi à longueur de temps ? La colère et la frustration de ceux qui, à peine t'auront-ils vu, sauront que tu es déjà hors de leur portée, grâce à ce magnifique bijou à ton doigt »
Hermione se retourna en souriant.
« Ce te plaît tant que ça d'être jalousé par les autres ? »
Drago se rapprocha et l'attrapa par la taille.
« En fait ça me rend malade de voir tout ces hommes te reluquer à longueur de journée… Et aussi je veux leur montrer que quoi qu'ils pensent c'est moi que tu as choisi. Toi, la meilleure amie du Survivant tu m'as choisi moi, le 'vil serpentard qui a traité avec Voldemort dès sa naissance'. »
« Arrêtes, ils ne pensent pas ça ! »
« Pas tous, mais la majorité si. »
Hermione se serra contre lui. Elle ne voulait pas l'entendre, mais savait quel bruit courrait sur le compte de Draco et de sa famille. Il était vrai que son père, ainsi que la famille de son père et une partie de celle de sa mère avaient agit du côté de Voldemort, mais certains n'étaient coupables de rien. Mrs Malefoy avait été inquiétée l'année passée et son fils avait dû jouer des pieds et des mains pour faire tomber les accusations mensongères dont on accablait sa mère. Hermione faisait de son mieux pour aider et soutenir Drago, mais elle voyait bien que tout ça le dégoûtait et ces attaques répétées envers lui et sa famille l'atteignaient plus qu'il ne voulait bien le dire.
« C'est fou ce qu'il est difficile d'être fils de mangemort de nos jours. » Dit il d'un ton sarcastique.
« Draco ! »
Il soupira et tourna la tête pour embrasser le front d'Hermione.
« Excuses moi, je ne suis pas très drôle ce soir. »
« … Tu as l'air si triste en ce moment, j'aimerais pouvoir y faire quelque chose. »
« Tu es là et c'est déjà bien assez. Je t'ai toi et Debbie, c'est tout ce qu'il me faut. »
Ils restèrent un moment sans bouger, puis Hermione se dégagea pour aller dans la salle de bain et se changer. Il la suivi, mais elle lui ferma la porte au nez. Surpris et dépité, il se déshabilla et alla se coucher, quand après quelques minutes Hermione sortit de la salle de bain avec un déshabillé noir en dentelle extrêmement provoquant.
« Alors, tu es près pour les représailles ? » Demanda-t-elle avec un regard qui n'en signifiait pas moins.
Drago se releva sur ses coudes pour mieux voir et resta muet plusieurs secondes.
« Voyons mon petit mari, il ne faut pas garder la bouche ouverte comme ça, on dirait un poisson. » Roucoula-t-elle en s'approchant du lit.
Draco retrouvant finalement toute sa contenance, se releva pour aller attraper la main qu'elle lui tendait négligemment. Il repoussa de sa main libre les cheveux ondulés qui retombaient en cascade et la pressa contre lui. Il approcha sa bouche de la sienne à quelques centimètres et chuchota :
« Prête à faire trembler les murs de ce vieux manoir ? »
« A le faire s'effondrer même ! » Répliqua-t-elle en le faisant tomber sous elle.
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C'est le commencement… Ne vous inquiétez pas, le plus gros reste à venir !
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout !