Disclaimer; J.K. Rowling possède la plupart de personnage. Je ne tire aucun mérite à prendre ses personnages, certains de ses lieux. Et bien sûr, mes écrits ne sont pas à un quelconque but lucratif *-*.

Pairing; Je ne change pas une équipe qui gagne huhu. Puis, je ne cherche pas à faire dans l'original pour l'instant. Ce sera donc un HPDM. -mais si vous êtes là, vous le savez, non ?-

Raiting; Ce sera du M. Lemon garantie ! Je n'ai toujours pas précisé -enfin si, juste au dessus, mais les homophobes sont HYPERS longs à la détente x') |ceci est prouvé scientifiquement, d'ailleurs|- mais cette fanfiction est à caractère HOMOSEXUEL. Et il y aura SLASH entre deux hommes ;_;/ J'appelle Sodomite, coucouricouuuuuuuuuuu.

Genre; ROMANCE , Drame léger. Pas de Death fic, et sûrement une happy-end. -bon, ça dépend ce qu'on entend par là x)-

Note de l'auteur;

Brefou', je m'excuse s'il y a des fautes.

J'aimerais sincèrement avoir quelques review, pour me motivier. Je vous prie, de m'en laisser..

Reprenons. Harry aura d'autres amis que Ron & Hermione, qui n'appartiennent pas à J.K. Au début, je voulais faire intervenir Jong Yong Hwa et G-Dragon, mais je me suis dis que ça donnerait sérieusement n'importe quoi x).. Bref, ce sera donc des personnes normales, et pas coréene. (je me retiens sur ce fait d'ailleurs-_-)

Oh, et bien sûr, si il y a un quelconque cas de plagiat.. Vous ferez ami-ami avec ma Kalachnikov et puis Anita Blake est ma meilleure amie, alors fuyez.

Ce chapitre est ecrit avec en fond, 9 Crimes -Damien Rice - & Summertime Sadness - Lana Del rey-

Bon, Bonne lecture :D.

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Nobody dies a virgin, life fucks us all.

·Kurt Cobain.

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Prologue:

Souris. Rêve. Aime.

L'affiche était vulgaire, peinte d'une couleur violente. La négligence transpirait sous chaque coup de pinceau. Un message à peine voilé, les mots se formant sur l'image de fond avec une arrogance distinctive. La révolte était clair, basique en ces temps. Ces pseudos artistes rebelles qui espéraient, avec une simple propagande brouillon, refaire le monde. Pourtant, sous les monuments modernes qui prenaient formes, les lettres rouges bavantes donnant une morbidité indiscutable à l'image, la sincérité se peignait entre les traits fins. Le message barrant grossièrement la vue de Paris reflétait une drôle d'espérance Les ordres grossièrement tracés à la peinture pourpre étaient l'espérance.

Ce message certains le comprendront mieux que d'autres. Les détails sur l'affiche étaient timides, comme si le créateur n'avait pas vraiment voulu tout offrir, tout vider sur le papier, mais n'avait pu se retenir. C'était un message pour eux, enfants de la guerre. Eux, venus d'un autre monde, sans vraiment l'accepter. Pour leurs innocences envolées, la colère qui rongeait leur vie avec lenteur, la douleur du sang versé, les souvenirs des yeux hantés et les fantômes qu'ils avaient dans le coeur. C'était une affiche qui pouvait parraitre banale. Pouvait. Seulement, elle ne l'était pas. Elle racontait une histoire à base de touche de couleur, de drôle de teinte, d'un trop plein de traits. Une histoire que lui comprenait, et certainement mieux que personne. Une histoire pour lui, pour eux. Cette affiche elle leur offrait l'espoir qu'on leur avait arraché, sans jamais leur rendre.

De milliers de prunelles se posaient sur elle chaque jour. Des milliers la regardaient sans vraiment la voir. Des centaines cherchaient à la comprendre. Une vingtaine par siècle y parvenait, et ce du premier regard. Lui, il faisait partie de la vingtaine qui se figeait à cette vue. De ces gens qui s'approchaient doucement, dans un geste empli d'un alanguissement timide. De ces gens dont les yeux se perdaient dans le vide, les souvenirs affluant devant la fenêtre de leurs âmes avec une vivacité toute nouvelle. Il faisait partie de ceux, qui à travers la vue classique de la capitale, trouvait les détails. Les détails de l'histoire, détails qu'on ne voulait pas vraiment comprendre, mais qui faisait partie d'eux.

Un sourire redessina ses lèvres, avec lenteur. Ses prunelles émeraude s'éclairèrent avec une drôle de douceur, restant accroché au mur crasseux occupé par l'affiche. Son coeur rata un battement,peut-être deux. Peut-être plus. Dans ce métro obscur, qu'il prenait sans bonheur chaque jour, il réapprit à vivre. Il réapprit son histoire, doucement, mais avec une assurance dont on ne pouvait douter. Il replongea dans un monde qu'il avait rejeté, il y a bien une éternité. Le pire, pour tout vous dire, était peut-être qu'il le fit avec le sourire.

Le sang teintait la neige, qui recouvrait le sol de béton en cette saison. Harry avait toujours aimé cette ville. Elle était douce, représentait une drôle de sécurité. La neige tombait toujours à la même saison, avec la même cadence. C'était un évènement que tous les enfants attendaient. Cet hiver fut différent. La blancheur n'existait plus. Le rouge avait pris place, partout. À chaque pas, comme des larmes, de douloureuses taches pourpres avaient sali la blancheur de la poudre blanche. Sur chaque mur, de drôle d'éclaboussure habité le ciment. Vision d'horreur. Massacre à grande échelle.

Les corps jonchaient le sol, les yeux vides des habitants criant à l'aide. La passion avait pris la ville. La passion d'un fou. Harry avait cru à un jeu. Car au départ, cela en était un. Il se souvint, du sourire de sa mère, qui lui expliquait l'opération. L'État avait décidé de faire une drôle d'expérience. En cas de guerre, cette petite ville des États-Unisétait la première à côté de la frontière du Canada. Le froid entre les deux nations faisait parler le monde entier. Alors, un drôle de jeu avait été mis en place. Une journée. Une journée, qui aurait dû être presque normale.

L'oppération était de simuler une guerre. Les habitants avaient été munis d'armes non chargés. De fausses grenades. De drôle de combinaison. Non, définitivement, il n'y aurait pas du avoir une marre de sang. Pourtant, le résultat était là; devant lui, les habitants de cette ville gisait sur la neige. Ses parents aussi. Surtout eux. Quelques personnes criaient, hurlaient, pleuraient. Des mères tenaient leurs enfants déchus dans leurs bras, priant le ciel. Hurlant à un Dieu, qui n'existait sûrement pas.

Cela avait fait scandale. 40 000 morts. 3 000 survivants. Le carnage d'un homme puissant. L'homme qui dirigeait l'opération avait tout prévu. Méticuleusement, il avait même eu des renforts. Tom Jedusor, homme politique haut placé, fous-furieux à ses heures perdues, avaitmassacré de villageois sans défense. Il avait sali la neige d'hiver, que tous les enfants attendaient. Il avait fait tomber les corps. La ville, en quelques heures s'étaient teintés de sang pour une de ses pulsions meurtrières.

Harry se souviendra toujours de ce militaire, qui l'avait fixé avec des yeux apeurés. Il lui avait dit de fuir. Il lui avait dit de fermer les yeux. Puis, après quelques minutes face à lui, il lui avait tendu son arme. Cet homme avait un regard hanté, apeuré des yeux cobalt qui marquèrent son esprit au fer rouge. Quand l'homme au rire dément, avait apparu devant lui, il n'avait pas hésité. Ce fut le geste d'un enfant de treize ans, qui voulait chasser le rouge de cette ville. Sauver l'honneur de ses parents. Il n'avait pas vu le coup partir, l'impact que ses doigts contre la gâchette aurait pu avoir. Il vit juste l'homme qu'on surnomma plus tard VOLDEMORT afficher un drôle de sourire, alors que son corps si laid se projeter contre la pureté de la poudre blanche. Ce fut la dernière fois que le sang coula.

Vite, l'histoire avait été étouffé. Un secret d'État honteux. On avait acheté leurs silences avec de l'argent, à ces gens qui avaient vu leurs voisins, leurs patrons, leurs amours, leurs amis, leurs familles tachés le sol d'hiver. On mit cet homicide géant sur un homme inconnu, qui n'avait jamais existé. L'état n'y sera pas mêlé, de cette façon. Ce jour-là, Harry vu acclamé par les survivants tapis dans l'ombre du sang. Il n'était plus l'un de ses quelconques trois mille habitants qui avaient survécus. Il était Celui-Qui-A-Vaincu. On avait ce jour-là, après les morts, acclamé un gamin de treize ans pour le sang qu'il avait versé sur ses mains. Pour un gamin, dont la vision avait tourné au pourpre.

Il chassa ses souvenirs, les corps qui prenaient place sous ses paupières à présent closes, d'un geste de tête brutal. Son corps s'était raidis, alors que la tristesse avait pris vie sur ses traits doux et féminins. La douleur était revenue, plus puissante que jamais. Au bout de quelques minutes, les images disparurent, bien qu'il savait qu'elles reviendraient un jour ou l'autre. Ses lèvres charnues, presque indécentes, avaient perdu toute trace d'un sourire.

Il resta un moment, encore, fixant cette affiche, le coeur battant à tout rompre. Il la laissa prendre place sur ses rétines, se tracer dans sa mémoire. Doucement, sa main suivit le contour de lettres sans relief. Une idée germa soudainement dans sa tête. Cette affiche, même si on pouvait ne pas la comprendre, elle inspirait une drôle de perfection. Il la lui fallait. Il la lui fallait car il était directeur, malgré son jeune âge, d'une boite de design, et qu'elle était parfaite pour la couverture d'un livre dont il avait la mission. Ou peut-être, qu'il voulait juste retrouver l'auteur de l'oeuvre. Peut-être, qu'il voulait simplement rencontrer un homme au passé comme le sien.

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