Un autre petit texte, juste parce que ça fait un moment que c'est dans ma tête et que j'ai eu une espèce d'illumination alors que je corrigeait un corpus sur Candide, tout à l'heure. Donc enjoyez cette fois, c'est du Shizaya (rime :o). Mais attention, c'est du "Shizaya", haha, je vous ait bien eu bande de petites perverses! Vous êtes tombées dans le piège alors maintenant, lisez. ça me fera plaisir :)


C'était une énième poursuite à travers Ikebukuro. Tout commençait avec un hurlement, maintenant devenu légendaire dans le quartier, signalant indirectement aux passants qu'il valait mieux s'écarter du mobilier urbain.

C'était une énième ruelle. Une de ces ruelles sans issues, sombres. Où Izaya se perdait des fois, volontairement durant leur course. Pour jouer.

C'était un énième sourire, que Shizuo détestait tant. Ce sourire qui voulait dire « Je te méprise tellement, mon Shizu-chan » et qui le faisait grogner. Mais, qui pour Izaya, signifiait davantage « t'es pas cap de me tuer ».

Car il le savait. Depuis toujours. Que malgré ses promesses, Shizuo était incapable de le détruire. C'était cela qui le faisait sourire. Encore et encore. Toujours. Il se sentait tellement puissant. Face à l'homme le plus fort d'Ikebukuro ! Enfin, quand il disait homme…

Mais cette fois, ce n'était pas un énième panneau de signalisation allant se ficher dans le mur, à quelques millimètres de la tête du brun, avant que celui-ci ne s'échappe en riant. Le panneau en question tomba simplement à terre, avec un bruit sourd et le blond se précipita sur lui.

Il l'attrapa par le col et le toisa d'un air furieux à travers ses lunettes. Il sembla réfléchir quelques instants, durant lesquels Izaya se dit que son cerveau avait plutôt cessé de fonctionner. Puis le premier se recula, tendit le bras où était suspendu l'autre qui croyait se souvenir qu'il avait murmuré « Va dormir » avant de lui assener un coup de boule digne de Zizou*.

Après ça, il s'était effondré, sonné, en se tenant le font et tout devint flou autours de lui. Il entendit vaguement les pas du blond s'éloigner.

Il se dit un instant que finalement Shizuo n'était pas un monstre. Enfin, il n'était pas non plus un humain. Non, il n'était rien. Rien, comme ce qui se passa après. Il ne souvenait de rien après ça. Il s'était seulement réveillé chez lui. Celty ou Shinra avait dû le trouver et le ramener.

En fin de compte, c'était une énième journée à Ikebukuro. Un quotidien qui se répétait inlassablement, avec son lot de surprises mais sans que rien ne change, au fond.


*Ma french touch!

Voilà, en espérant que ça vous aura plu, ça me fait kiffer d'écrire des trucs que je suis pas sûre de moi même comprendre (et ça pas être vraiment français comme phrase). Mais je voulais vraiment essayer de faire ressortir le fait que je pense que Shizu est absolument incapable de tuer Izaya (il l'aime en fait!) même dans l'histoire originale (je veux dire, là où la haine est vraiment haine). Et puis il y avait l'idée d'Izaya (dans l'épisode 12) de la banalité qui s'installe. Donc voilà!

A la revoyure!

T. (ça fait mystérieux)