Canin par toi.

Enchantement et punition.

POV NARRATEUR

Draco se retourna vers son rival la baguette levé, la tête haute, son regard dévoilant toute sa haine et le nez plissé. Harry rit du Serpentard et lui lança Expelliarmus. Draco l'évita et répliqua avec Confundo. Harry tituba la tête dans les nuages et en se concentrant se maitrisa. Il lança à Draco Aguamenti ce qui m'y le jeune homme dans une rage folle se retrouvant trempé. Il se rappela alors d'un enchantement accompagné par une potion, il ne savait plus trop ce que cela faisait, mais il savait que c'était bien désagréable. Draco fouilla dans ses poche et trouva le flacon. Il sourit et l'envoya sur Harry et murmura :

- Για σας χειρονομίες Χάρι Πότερ, είσαι σκύλος μεταμορφώθηκε.

Draco sourit, il lui avait été difficile de ce souvenir de la prononciation, mais il l'avait réussis. Son grec était parfait. Soudain son sourire se figea et se fana. Devant lui, Harry Potter, le Survivant, tremblait anormalement de la tête au pied, son souffle se faisait court et saccadé. Le jeune gryffondor tomba la tête lui tournant, son coeur rata un battement, le néant l'absorba puis le relâcha. Sa vision se faisait trouble et son coeur martelait sans arrêt dans sa poitrine dorénavant. Il s'agrippa au sol et frémit lorsque un frisson lui parcourut l'échine. Il se sentait rapetissir, il se tordait de douleur alors que ses mains devenaient pattes, et que son visage se déformait. Les yeux du Gryffondor étaient injectés de sang, ils regardaient son ennemi qui semblait cruellement mal à l'aise, proie d'une envie de fuir immédiatement. Mais il devait savoir, savoir ce qu'il avait fait au jeune homme qui souffrait sur le sol. Le Serpentard se pencha et ce fut à ce moment là, que le Gryffondor avait fini sa transformation, un dernier spasme de douleur le parcourant. Draco sortit Harry de sous ses vêtements formant un paquet, un tas sur le sol de l'école. Avec horreur il vit un chier. Harry Potter était un chien ! Un magnifique Shiba Inu, noir les yeux incroyablement verts. A sa tête on pouvait voir que le chien s'avérait plus être un chiot. Draco prit le nouvel Harry dans ses bras et commença à faire le tour de l'école paniqué en courant. Des grognements sourds se faisait entendre dans ses bras. Le Serpentard arrêta de courir et porta le chien face à son visage.

- Potter c'est vraiment toi ?

Comme seul réponse le chien aboya sans arrêt. Draco lui ferma la gueule d'une main. Il fronça les sourcils mal à l'aise et essayant de se donner une contenance. Il glissa ses yeux gris profonds dans ceux en colère du chien. Tellement vert, émeraude. Draco paniqua encore. Soudain il eut une brillante idée.

- Tu aboie une fois pour dire oui, et deux pour dire non. Et pas fort ! Je ne veux pas m'attirer d'ennui. Enfin, pas tout de suite.

Draco ne se voilait pas la face, il savait parfaitement qu'il allait devoir assumer la conséquence de ses actes. Il était Serpentard par Merlin, ce n'était gère dans ses habitudes ! Harry retira sa gueule de la main du Serpent et le fixa méchamment dans les yeux. Draco re-demanda :

- Potter, c'est toi ?

Le chien aboya un fois défiant le sorcier de dire le contraire. Ce dernier déglutit s'étonnant que la terre tournait autant. Il lâcha un peu la bête puis la reprit dans ses bras. Il fallait qu'il aille voir Dumbledore tout de suite ! Il courut une nouvelle fois dans les couloirs s'arrêtant seulement devant la gargouille gardant l'entrée du bureau. Draco reporta le chien, Harry, à son visage et lui demanda :

- Le mot de passe c'est toujours : sorbet citron ?

Harry n'eu pas le temps de répondre par l'affirmatif que l'escalier magique s'actionna devant Draco. Le jeune homme sauta sur la premier marche et dès qu'il arriva à destination entra sans toquer dans le bureau. Le directeur était tourné dos à la porte, il jouait avec Fumseck. Draco ouvrit la bouche puis la referma. Harry le poussa de ses pattes arrières pour aller jusqu'au Directeur.

- Harry, quel drôle d'apparence. Je vois que Draco ne sait plus se contrôler au point qu'il t'a lancer un sacré enchantement. Il est de haut niveau et très difficile à annuler. Pour l'instant je n'ai jamais réussis à l'annuler. C'est surement à cause du grec, une langue bien difficile. J'avoue être stupéfait par votre prononciation Draco. Car la magie Grecque est la plus perfectionniste de toute et qu'il vous suffit de vous trompez de "s" ou d'un mauvais "h" aspiré et voilà que tout est faux ! Mais je vois avec joie que vous n'avez pas ce problème Draco.

Le jeune homme en question pensait vraiment que son Directeur était taré, mais à un point qu'il en était irrécupérable. Le jeune homme excédé hurla :

- Comment ça de la joie ?!? Je viens de transformé Potty en CHIEN ! Vous êtes con ou vous le faites exprès ?!? Je vous déteste vous et votre débile DISCOURT DE MERDE ! J'en peux plus de cette PUTAIN d'école à la NOIX qui vous applaudit dès que vous faites une PUTAIN de CONNERIE ! J'ai transformé mon meilleure ENNEMI en un sale CABOT ! Putain arrêtez de faire votre irrésistible CON !

Dumbledore se tourna vers le futur mangemort les sourcils froncés. Il étudia discrètement le jeune homme et retourna son attention vers un chien abasourdit devant la manière très peu correct de son rival. Comment avait il osé traité Dumbledore aussi facilement qu'il l'insultait lui même. Meilleure ennemi ? C'est ça, il préférait Dumbledore et il n'était pas assez courageux pour l'avouer. Quel irrésistible idiot !

- Monsieur Malfoy je comprends vos dires et je comprends votre rancune à mon égard. Vous savez bien que j'affectionne particulièrement Monsieur Potter, ce qui vous as plus ou moins désavantagé dans tout discours. Vous êtes de plus, seulement l'ennemi du Survivant, non son pire ennemi. Vous le détestez et vous trouvez injuste qu'il ne vous haïsse pas autant que vous. Et vous avez surement raison. Vous vous emportez donc pour un rien et envers tout le monde. De plus, je sais que votre père n'a guère de sympathie pour moi, vous suivez son exemple et je le comprends parfaitement. Ainsi pour dire que vous vous êtes encore emportez pour un rien envers Monsieur Potter, d'où son état, et envers moi, d'où votre punition.

Draco tremblait de rage. Il se doutait bien sur qu'il n'allait pas sortir indemne de cette histoire, mais lui annoncé cela ainsi, en dénigrant ces faits et gestes, cela était barbare ! Son coeur s'emballa sous la fureur et ses poings se serrèrent fortement. Harry posa sa tête sur le genou du Directeur qui le gratta derrière l'oreille. Celui-ci observa la réaction du Serpentard et dit :

- Vous ne serez pas exclu, vous devez bien être content, car la magie utilisé revient presque à de la magie noire. Mais je suppose que cela à été un pur accident. Sinon vous ne seriez jamais venu ici de vous même et avec une mine si paniqué. Mais je ne peux vous punir tout de même. Vous devrez donc vous occuper de Monsieur Potter le temps que l'on trouve l'antidote à ce malencontreux accident. Quand je dis que vous devez vous occuper de lui, ce n'est pas sa punition à lui, mais la votre. Je vous recommanderais donc de ne pas le maltraité. Harry pourra discuter avec moi par de nombreux moyen, donc vous pourrez être exclu si vous ne vous tenez guère à carreau. Pour les cours, Harry saura se débrouiller. Le quidditch va malheureusement devoir ce passer de lui. Pour les dortoirs, j'exige que Harry dorme à vos côtés. Non forcément dans votre lit, mais dans votre chambre. Étant Préfet en Chef, tout vos attribut pourront donc satisfaire Harry. Maintenant, je vais vous offrir des petits présents pour vous aider.

Dumbledore fit un clin d'œil à Harry lui murmurant que tout ça c'était à cause de son parrain. Le Gryffondor fronça ce qui lui servait de sourcils ne comprenant pas. Le Directeur tapa des mains et une laisse et un collier apparu, ainsi qu'une gamelle, un shampooing anti-puce, une trousse de premier soin ainsi que peigne et brosse pour chien. Draco grimaça tandis que Harry grognait méchamment. Dumbledore lui sourit pour le calmer et lui dit :

- Harry, ton parrain aimait se transformer en chien tu le sais, et c'est ton père qui s'occupait de lui pour c'est moments là. Il faut que tu comprenne que Draco va tout faire pour que tu sois à l'aise le temps que l'on trouve un antidote. Ôtant un chien tu ne peux te laver seul, te peigner et te soigner.

Un rire stoppa le monologue du Directeur. Draco se tenait le ventre, les larmes aux yeux. Harry lui aboya dessus lui demandant ce qu'il avait et c'est là que le garçon hurla de rire. Il prit un peigne pour chien te s'esclaffa de plus belle. Dumbledore croisait ses bras sur sa poitrine attandant le calme. Quand il arriva Draco annonça, toujours le peigne à la main :

- Comme si Potty se peignait avant ça ! L'espoir de voir un jour Potter avec une coupe de cheveux décente m'a vite abandonné !

Le rire de Draco reprit de plus belle accueillit par deux paires d'yeux levés au ciel. Le blond se calma difficilement et lâcha le peigne. Il s'accroupit doucement essayant de ne pas froisser ses vêtements et appela Harry doucement. Le chien tourna la tête inquiet, puis décida d'aller voir le blond. Le Gryffondor tapa sa truffe sur sa paume du Serpentard. Le jeune homme semblait désolé.

- Je n'ai vraiment pas réfléchis une seule seconde quand je t'ai métamorphosé, dit-il, levant la tête vers le Directeur s'adressant soudainement à lui. Directeur, j'ai trouvé cet enchantement sur une livre, je vous le passe dès que je ... maintenant.

Le directeur invita les deux élèves à quitter son bureau confiant les affaires pour chien au Serpentard. Harry sur les talons, le blond marcha tranquillement dans les couloirs. Tout les élèves se tournaient sur son passage, mais n'osaient pas dire au Serpentard que l'école interdisait les chiens. Soudain Pattenrond passa devant Harry et celui-ci aboya. Quel horrible réflexe ! Hermione se précipita vers le chien les mains sur les hanches. Elle leva les yeux vers le propriétaire et dit :

- Malfoy ! Je vois que le règlement t'indiffère toujours ! Et je jure que si tu n'étais pas préfet, je te retirerais dix points !

- C'est que la Sang-de-Bourbe me menace ! répliqua le blond taquin.

La jeune fille bouillonnait à ce mot. Sang-De-Bourbe comme si cela était horrible d'être née moldue. La jeune fille n'avait à envier personne. Elle était jolie, intelligente, très bonne sorcière, ce que beaucoup de Sang-Pur n'étaient pas. Hermione regarda le chien et un hoquet de surprise traversa sa bouche. Elle s'accroupit en face du Shiba Inu et demanda à voix basse :

- Harry c'est toi ?

Pour toute réponse le Gryffondor aboya une fois sous le sourire en coin de son ennemi. L'ex-jeune homme l'écoutait. Draco secoua la tête, mais à quoi pensait il ? Ce n'était pas génial que ce toutou, ce Potty l'écoute ! Il regarda Hermione méchamment lui signalant :

- Un aboiement c'est oui, deux non. Je l'ai métamorphosé ainsi par accident, et je dois m'en occuper le temps que l'antidote soit trouver. Pour plus d'explication va voir le sénile cinglé.

- Un accident ? hurla presque Hermione prête à faire un syncope. Comment ça par accident ? Je te préviens Malfoy, si il lui arriva quoi que ce soit ...

Et Draco s'en alla avec un Harry sur les talons. Le Serpentard entra dans sa chambre quelque minute plus tard et s'assit sur son lit. Quel horrible samedi. Il toucha la tête du chien et lui demanda de se mettre à ses côtés. Il devait être aimable avec lui, il pouvait tout répéter. Draco le regarda dans les yeux et lui demanda :

- Tu sais quel sort lancer pour que je puisse t'entendre ?

Harry aboya une fois et sauta du lit pour fourrer son nez dans le sac de cours du Serpentard sous les protestations de celui-ci. Il attrapa le livre de sortilège et le donna au Serpent. Draco tournait les pages et lorsque ce fut la bonne, Harry aboya. Draco détailla les caractéristiques du sortilège, le murmura sans les mouvements de baguette, puis seulement ceux là, puis se tourna vers Harry pour lui lancé. Quand cela fut fait, le Serpentard put malheureusement voir, que cela avait fonctionner.

- Tu es vraiment con Malfoy ! l'incendia Harry. Tu ne peux pas réfléchir deux secondes ? Tu te souvenais d'un sort, et puis te voilà en train de le lancer alors que tu connais même plus les effets ! De plus un sort grec !

- C'est un enchantement, le coupa t-il.

- C'est la même chose, s'indigna Harry, tu n'a pas écouter le cours d'hier hein ? On parlait justement de leurs enchantements. Ils sont très dangereux ! Imagine la tête du Seigneur des Ténèbres si tu m'avais tué à sa place ! Bougre d'imbécile !

Draco poussa Harry de son lit d'un coup de pied et s'allongea sur son matelas. Que le Gryffondor aille au diable. Le Serpentard n'en pouvait déjà plus de lui ! Son coeur se serrait. Il ne voulait pas faire de mal au Gryffondor, mais il avait déjà l'impression que seul sa présence lui faisait du mal. Son regard se perdit dans le vide tandis qu'il pensait. Il ne devait pas s'inquiéter pour lui, l'ex-jeune homme était assez grand maintenant pour que l'on s'inquiète. Pourtant milles questions bourdonnaient dans le crâne du blond. Est ce qu'il y aura vraiment un antidote ? Va t-il causer du tord au Gryffondor ? Si il en trouvait un bien tard, le Survivant n'aurait pas la raison rongé par le chien qu'il était devenu ? Il irait voir Snape pour lui en parler. Là, il devait mettre les choses au clair.

- Je ne suis pas Mangemort Potter, lui annonça t-il tristement, et je ne veux pas l'être. Je ne veux pas avoir de maitre, aucun Malfoy devrait en avoir un. Et je le déteste ! Lui, il dit que les Sang-Pur devrait être au pouvoir, mais lui même n'est qu'un sang-mêlé. Il te regarde comme si tu étais la chose la plus merveilleuse du monde, toi aussi un sang-mêlé. Ne sont ils pas nos supérieurs alors ? Je ne comprends pas ce type et c'est pour cela que je le haïs particulièrement.

Harry leva sa tête et la posa doucement sur le lit, mettant son visage près de celui du garçon au teint de perle. Un sourire canin effleura sa gueule. Il lécha sa patte abimé par le choc du coup de pied que lui avait donné le Serpent tout en regardant le Serpentard dans les yeux. Il avait l'air si triste. Harry lui demanda :

- Et c'est pour cela que tu me haïs aussi ? Parce que tu ne comprends pas pourquoi je suis si célèbre, tu ne me comprends pas ?

Draco hocha de la tête avant de lancer un « entre autre » quelque peu significatif. Harry toucha le nez du Serpentard de sa truffe aimant le contact de leur peau. Celle du blond était si douce.

- On peut toujours essayer de ce connaitre, lui dit Harry hésitant, on peut essayer de devenir autre chose qu'ennemi. Je pourrais t'expliquer pourquoi ma célébrité que je trouve vraiment nul, et tu pourras me dire ce qui ne va pas en retour. Avoir des conversations plus recherché que des insultes et sorts, tu ne trouve pas ?

- Si, lui répondit Draco lui souriant un peu et lui touchant la tête, on peut toujours essayer. Et je trouve que nous nous débrouillons pas si mal puisque nous avons eu enfin une conversation plutôt longue à autre chose que s'insulter même si j'avoue que nous avons plutôt mal commencé au début.

Harry lui sourit et lui tendit une patte. Cette patte tendu ramena les deux adolescents à l'époque de leur première année. C'était Draco qui lui avait tendu la main, une main vite remballé par le refus du Survivant. Pour cause Draco s'était moqué des Weasley, mais Ron l'avait tout de même un peu cherché. Draco serra la patte de Harry laissant leur passé en arrière.

- On aurait pu être ami bien avant, dit Draco un doux sourire aux lèvres, le regard encore un peu ailleur, et une main caressant la tête du

- Oui, nous sommes d'horribles idiots.

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Coucou tout le monde, ma première fiction posé. J'espère que ce chapitre (quelque peu court non ?) vous plaise mes lecteurs et lectrices. ;) Je suis heureuse de vous faire partagé ma passion.

Aparté.

Ps : Précision, les POV narrateurs sont au passés, mais POV Harry ou Draco sont au présent.