Titre: Bokutachi wa Papa? → 1...2...3...?
Auteur: Reiku E. Suzuki
Couple : Reituki! Enfin, du vrai Reituki! Ou pas è.é
Genre : Amour, Comédie...
Disclaimer: The GazettE ne m'appartient pas encore, l'histoire provient tout droit de mon imagination tordu.
Commentaires:
Voici le premier chapitre d'une toute nouvelle fic dont l'idée m'est venue pendant la vacance et dont je n'ai pas pu m'empêcher de commencer immédiatement... En voyant ma petite cousine de quelques mois, ma petite soeur de 8 ans (dont j'ai réussi à convertir à l'amour du Reituki, si, si!), ma demandé de quoi aurait l'air Reita (son préféré et ''amoureux'') avec un bébé dans les bras. On a commencé à délirer sur ce sujet quelque temps... Et j'ai décidé d'en faire une fic! Je la dédie donc à ma petite soeur qui espére toujours pouvoir sortir un jour avec Reita malgré la différence d'âge, la distance et le problème de la langue...
6 mois. C'est le temps que j'ai mis pour le convaincre de venir habiter chez moi. Mais 6 mois, ce n'est pas long à comparé au temps que j'ai mis pour le convaincre de sortir avec moi, officiellement. Je ne compte plus le nombre d'année que ce type me fait perdre la tête carrément, ni le nombre d'année pendait lesquelles je lui ai tournés autour en espérant le faire tomber amoureux de moi, puis en espérant le convaincre de rendre notre couple officiel. Et puis il y a 6 mois, j'ai réussi. On peut vraiment dire alors que je suis le plus heureux des hommes. Mais enfin, avec lui, il faut toujours que je me batte pour avoir ce que je veux. Alors 6 mois de bataille pour qu'il vienne enfin habiter chez moi, je ne trouve pas ça si long.
-Voilà, c'était la dernière boite. Reste plus qu'à tout déballer et m'installer.
-Dis, je t'avais pas dit que c'était pas nécessaire de débarquer avec tes meubles et tout, alors pourquoi t'as autant de stock?
-Je pouvais pas tout vendre non plus! Et puis j'ai pas apporté grand-chose... Les 8 boites là, ce sont mes vêtements, et puis ça c'est mes trucs de toilettes, maquillages, etc... Oh, et ça ce des cadeaux de divers amis, et ça...
Il commença à numérer la liste incroyable des choses dont ils n'avaient pas pu se départir et du coup, je me dis qu'il aurait peut-être mieux fallut que ce soit moi qui déménage. J'aurais apporter mes vêtements, ma basse, mes perruches, point. Ah, et mes films aussi. Et ma collection des goodies des Sex pitols. Et ma télé, tant qu'à faire. Et... Bon, d'accord, au final, je le comprends d'avoir trainé tant de truc avec lui.
Ruki s'agenouilla près de la première boite et entrepris de l'ouvrir. Je regardai par dessus son épaule pour voir ce qu'elle contenait avant de pousser un soupir et de me coller dans son dos, passant mes bras autour de sa taille.
-Dis, tu vas pas tout déballer maintenant? Ça va te prendre des siècles...
-C'est pourquoi faut que je commence maintenant, Rei. Tu m'aides?
-Non. Je préférerais aller écouter un bon film.
-Vas-y alors. Et lâche-moi, tu m'empêches de déballer mes trucs.
-Mais je veux pas y aller tout seul! Je veux que tu viennes l'écouter avec moi et qu'au final, on ne l'écoute même plus...
-Espèce de pervers. Je suis pas chez toi depuis une heure que déjà tu penses qu'à ça.
-C'est pas ma faute, tu es trop désirable.
-Ah, parce que c'est ma faute, maintenant?
Il éclata de rire. Je consentis à le relâcher, malgré moi. Il était tellement craquant quand il riait que j'y pouvais rien. Mais comme je ne voulais pas m'avouer vaincu, je me dirigeai au salon, boudeur, et ouvrit la télé. J'ignorai quelques temps les vas et vient de mon amoureux qui plaçait ses trucs dans mon appart avant de me tourner pour l'observer.
-Ça va vraiment te prendre des siècles?
-Si tu m'aides pas, oui.
-...
-Dire que quand j'aurai fini, j'aimerais bien aller écouter un film en me collant contre toi...
-Ok, j'ai compris, je vais t'aider!
-J'ai toujours su qu'il fallait te prendre par les sentiments.
-Tricheur!
Mais fallait avouer que déballer ses trucs avec lui était quand même amusant. Je tombais des fois sur des objets que j'aurais jamais imaginé qu'il pouvait posséder (ou même trouver assez important pour qu'il apporte avec lui dans son déménagement...). Il arrivait même que parfois il m'arrache une boite des mains en rougissant pour aller la déballer plus loin, là où je pourrais pas voir ce qu'elle contenait. C'était assez marrant, et ça attisait surtout ma curiosité. Peut-être que je profiterai un jour du moment où il ne sera pas là pour fouiller dans ses affaires...
Finalement, ça ne nous prit pas des siècles pour le faire s'installer, mais seulement quelques heures. Enfin, on allait pouvoir se lover confortablement dans mon divan, devant un film qu'on finirait par ne plus écouter. Je parcourrai les titres de mes DVDs pour en trouver un qui m'intéressait avant de commencer à l'installer.
-Tu as du pop-corn?
-À ta gauche, armoire de droite, la tablette du milieu.
-Ah.
Pendant deux minutes, on entendit plus que le bruit d'ouverture du film et le maïs exploser dans le micro-onde.
-Alors, quel film t'as choisi?
-Apocalypse Now.
-Très romantique.
-Pas ma faute, j'ai pas de film romantique dans ma collection, tu vois.
-Je sais quoi t'acheter à ton prochain anniversaire, alors.
-Tu en profiterais plus que moi, de ce cadeau.
-Et alors?
Il déposa le plat de pop-corn sur la table basse devant le divan et vint prendre sa place entre mes bras. Je fermai un instant les yeux pour respirer son odeur, enfouissant mon visage dans ses cheveux.
-Tu devrais au moins commencer à écouter le film un peu avant de ne plus l'écouter.
-On est pas non plus obligé de l'écouter, tu sais...
Ding Dong.
La sonnette. Merde, qui pouvait bien venir sonner chez moi en plein quand je commençais à profiter de la présence de mon amoureux...
-On sonne à la porte.
-J'ai entendu.
-Tu vas pas répondre?
-Pourquoi toi tu y vas pas? C'est aussi chez toi, maintenant.
-Mais comme personne sait que c'est chez moi, ça doit être pour toi.
Ding Dong.
-Bon, bon, j'y vais...
Je quittai le divan et la chaleur de Ruki pour aller ouvrir la porte. Il s'y tenait deux hommes en uniformes noir, qui tenaient... un porte-bébé? La petite couverture du porte bébé commença à bouger, révélant le petit visage d'un nouveau-né, assoupi. Je regardai les deux hommes avec un air interrogateur.
-Oui?
-Suzuki Akira-san?
-C'est moi.
-Nous sommes du Département de la Protection de la Jeunesse. Nous venons vous confier la garde de votre fils.
-De quoi?
-De votre fils. La mère de l'enfant est morte en lui donnant naissance. Elle n'a pas de famille qui puisse s'occuper de l'enfant. Tout ce qu'elle nous as laissé en mourant, c'est le nom de l'enfant, et le nom du père, Suzuki Akira, en l'occurrence vous.
-C'est une blague, non? Je peux pas être père! Il doit y avoir une erreur à quelque part...
-Des tests ADN seront fait pour prouver que vous êtes bien le père de l'enfant, mais comme les résultats ne parviendront pas avant 6 mois, vous devrez vous occuper de l'enfant d'ici là.
-Vous pouvez pas le mettre en adoption? Ou en famille d'accueil?
-Selon les dernières volontés de sa mère, l'enfant doit vivre avec son père.
-Eh merde...
L'homme qui tenait le porte-bébé me le passa, et les deux commencèrent à faire demi-tour pour s'en aller.
-Nous reviendrons dans 6 mois pour vous donner la confirmation.
-Mais... attendez!
-Ah, oui, c'est vrai. L'enfant porte le nom de Suzuki Akihito.
-Revenez! Je sais même pas comment s'occuper d'un bébé!
La porte de l'ascenseur se referma derrière eux, et je me retrouvai seul avec le bébé qui dormait encore. Enfin, seul... Il y avait aussi Ruki qui me jetait des regards noirs à partir du salon.
-Alors comme ça tu es père...
-Non! Il doit y avoir une erreur. Une erreur! Je suis pas le seul Suzuki Akira de Tokyo, merde!
-Peux-tu me certifier qu'il y a absolument aucune chance que tu sois père?
J'aimerais bien pouvoir certifier une chose pareil... Mais comme j'avais, quelques fois, passés la nuit avec une fille alors que j'étais bourré...
-Non... Mais je sais bien que tu as toi aussi couché avec des filles de temps en temps, alors j'ai rien fait de mal.
-Mais moi j'ai pas fait la connerie de devenir père!
-Ouiiiiiin!
Aie. Notre petite engueulade avait réveillé le bébé. Je déposai le porte-bébé sur le sol et reculer, un peu effrayé. Je savais pas comment s'occuper de ses choses-là, moi! Comment on es censé faire taire un bébé qui pleure?
Ruki s'approcha du bébé, le prit maladroitement dans ses bras, et commença à tenter de le calmer sans trop savoir comment. Je m'approchai un peu (surtout pour voir comment il se débrouillait), trouvai une suce dans le porte-bébé et la tendit à Ruki, qui la donna au bébé. Enfin, le silence revint dans mon appartement, et nous poussâmes tous les deux un soupir.
-Il est quand même mignon tout plein, ton bébé.
-Normal, si c'est vraiment mon bébé, qu'il soit beau. Alors il deviendra grand et fort comme son papa, si je suis vraiment son père.
-En tout cas, il a pas ton nez.
-Ce qui est une bonne chose pour ce pauvre gamin.
-M'enfin... qu'est-ce qu'on va faire, maintenant?
Je le dévisageai. Qu'est-ce qu'on va faire?
-Tu croyais quand même pas que j'allais t'abandonner comme ça?
-Tu vas vraiment rester?
-J'ai bien peur que si je m'en vais, je signe l'arrêt de mort du bébé...
-C'est pas ma faute, je sais pas m'occuper de ce genre de truc.
-Je sais, et moi non plus. C'est pourquoi je te dis: qu'est-ce qu'on fais?
…
…...
…...
…!
-Je sais! Je vais appeler ma soeur! Elle a eu un fils, alors elle doit savoir comment on s'occupe des bébés!
-Bonne idée, mais fais vite. J'ai entendu dire que ces monstres mangeaient souvent et chialaient chaque fois qu'ils veulent manger...
-Parait qu'ils chialent aussi pour n'importe quel raison... Ça va être sympa...
Je m'éloignai un peu pour pouvoir appeler ma soeur. Je n'en revenais quand même pas de tout ce qui s'était passé aujourd'hui. D'abord, l'emménagement de Ruki, pour l'arriver du bébé... Dire que hier, j'étais seul dans mon appartement, et qu'aujourd'hui, je suis pas deux... mais trois? C'est pas croyable...
Alors? C'est-y pas un peu mignon? Moi j'adore le bébé monstre. Oui, monstre. Parce que si vous croyez qu'il laisseras ses deux ''papas'' tranquilles quelques temps pour qu'ils puissent profiter de la présence l'un de l'autre pour... Non, je dis rien^^
