Fred soupira en regardant une jeune femme observer les étoiles depuis le balcon. La guerre était finie, le laissant en vie de justesse.

La nuit était vraiment claire, mais assez fraiche. Le roux prit alors l'initiative de s'installer au coté de la brune, poussant l'audace à passer son bras autour de la taille.

Hermione répondit à l'étreinte en se collant un peu plus au jeune homme qui frissonna à ce contact. Il était claire que ses sentiments ne s'étaient pas effacer au fil du temps comme il avait oser l'espérer , la brune occupant ses pensées depuis de nombreux mois.

-Ca va ?

-Ca va, et toi Fred, es-tu complètement remis?

-On peut dire ça comme ça. Tu n'as pas froid?

-Un peu, mais moins depuis que tu es là.

Le rouquin resserra son étreinte pour la rapprocher encore un peu plus de lui. Tout en gardant le silence, il n'osa plus un geste. Lui le plus réservé des deux jumeaux et celui que l'on oubliait le plus souvent.

Hermione, non insensible au charme de Fred enlaça sa main à celle du jeune homme.

-Tu crois qu'ils sont là-haut? Lui lança-t-elle en désignant les étoiles avec les mains jointes.

-C'est fort probable, Hermione.

-Ils me manquent tu sais.

-A moi aussi, Hermignonne, moi aussi.

La Brune se pressa un peu plus contre lui puis se détacha doucement en déposant un léger baiser au coin de ses lèvres. Fred troublé, la laissa partir en séparant brutalement leurs mains.

Perdu, et presque désespéré, étant sur qu'elle ne voudrait jamais de lui. Il laissa tomber sa tête dans ses bras, comme totalement inconscient du temps qui passe.

Il ne l'entendit pas revenir, mais se releva, surpris en sentant le contact d'une couverture sur ses épaules. Hermione était de retour.

Elle lui lança un sourire timide en reprenant place dans ses bras et en laissant leurs mains se rejoindre. La jeune femme se pelotonna contre son torse, l'enlaçant également tout en l'écoutant lui citer les constellations et les étoiles.

-Et tu vois là-bas, aligné, c'est Orion. Et là..

Hermione le dévorait des yeux et entreprit de l'embrasser le long de la joue. Ce qui coupa net le jeune homme dans son discours, tout en se retournant vers elle.

-Hermione, souffla-t-il, es-tu sure que c'est bien ce que tu veux ?

-Oui, Fred, c'est toi le bon, sinon je ne serai ici, aussi près de toi. J'aime être avec toi, j'aime ton parfum, j'aime t'écouter parler..

Il la coupa en l'embrassant délicatement et amoureusement et dans un murmure la laissa conclure par

-.. Et j'aime, non, j'adore le goût de tes lèvres et par dessus tout, tes baisers Fred. C'est toi que j'aime. Je t'aime.

-Moi aussi je t'aime mon Hermignonne!

Et dans un éclat de rire, il la fit tournoyer, sa compagne l'accompagnant dans sa joie. Tout deux heureux, amoureux.