NOTE : Enfin la suite de Sexe, Drogue, Meurtres et
Vidéo. Bien oui avec certaines tarées du genre (je ne les citerai pas mais
elles se reconnaîtront, une en particulier lol) qui
m'ont tarabusté pour avoir cette suite je ne pouvais que la commencer. Alors voilà
le premier chapitre de cette fic qui ne jouera
pas, contrairement à la précédente, sur les souffrances physiques, mais plus
sur les hantises psychologiques du personnage. Donc ça commence doucement mais
ne vous inquiétez pas, ça vite s'accélérer.
Donc j'ai décidé de la débuter après le séjour de
Bosco à l'hôpital, histoire de ne pas trop casser le rythme. Donc bien…
Bonne lecture (et la formule classique : R&R s'il vous plaît (Read and Review…)
BLESSURE OUVERTE.
Chapitre 1 :
L'hôpital. Enfin Bosco allait pouvoir quitter ce lieu
maudit, où il avait passé plus de deux mois. Deux mois, allongé dans un
lit grinçant, deux mois à sentir les odeurs des désinfectants ; deux mois à
tourner, à virer. La greffe de son doigt avait bien prit, et il avait
récupéré de ses blessures ; bien que ce soit toujours sensible. Les
séances de rééducation s'étaient enchaînées les unes après les autres ;
apprendre à remarcher, à se tenir debout, à respirer normalement ; à bouger en
contenant la douleur ; à faire bouger son doigt ; à réapprendre les sensations
perdues. Mais surtout apprendre à vivre avec cette nouvelle image de
soi, de ce corps couvert de cicatrices qui seront toujours là
pour rappeler ce qu'il a vécu ; ces témoignages de l'enfer par lequel il
était passé.
Il devait maintenant accomplir une nouvelle étape dans
son processus de guérison, sortir de cet endroit qu'il avait fini
par apprivoiser afin de reprendre une vie normale, en compagnie de
ses amis. Il fallait qu'il réapprenne à vivre avec le monde extérieur, sans en
avoir peur. Plus jamais. Il devait retrouver confiance en lui, mais surtout en
les autres.
Ses amis étaient venus le voir quasiment chaque jour
depuis qu'il était là, et il les en remerciait. Sans eux, dans cet endroit
déprimant, il serait certainement devenu fou. De Jimmy à Sully, tout le
monde s'était retrouvé au moins une fois par semaine auprès de lui, le
soda remplaçant la bière dont ils avaient l'habitude. Mais Bosco remerciait
surtout Faith, elle était passée le voir chaque jour, et ce durant les deux
mois. Leurs relations avaient nettement évolué, changé, tout comme eux. Ils
étaient devenus proches, très proches ; pas comme des amants, pas comme des
amis ; c'était plutôt comme une sorte de symbiose entre eux. Cette
amitié construite durant 9 ans avait franchit un cape, celui qui permettait
désormais à Faith et à Bosco de se regarder seulement une seconde pour
se comprendre, tout passait dans le regard ; leurs cœurs battaient à l'unisson
; sans jamais s'arrêter. Une relation spéciale s'était établie, sans qu'ils
s'en rendent compte. Mais elle était là, et les rassurait. Faith aimait Fred,
mais elle avait ouvert une porte dans son cœur ; la porte de ses
secrets, pour y placer Bosco ; pour que celui-ci reste toujours avec elle, dans
cet endroit unique que seule elle et Bosco connaissaient. Ils étaient unis, pas
comme des amants, pas comme des amis, seulement comme deux âmes fidèles l'unes
à l'autres. Là où l'une se trouvait, l'autre y était aussi.
Faith entra dans la chambre ; Bosco était entrain de finir d'emballer ses dernières affaires. Il n'eut même pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agissait.
Bosco : Tu es déjà là ?
Faith (souriant) : Oui. Tu es prêt ?
Bosco : Oui !
Il se retourna vers Faith et lui adressa un sourire. La seule cicatrice visible qu'il restait sur le visage de Bosco se trouvait au niveau du front ; mais quant à son torse, Faith avait été horrifiée la première fois qu'elle l'avait vu sans bandages. Toutes ces marques, ces bleus désormais partis…
Bosco : On y va ?
Faith : Bien sûr.
Il avait l'air de bien se remettre, en tout cas
les médecins étaient vraiment positifs sur son état. Le physique suivait, mais
encore plus important était le moral qui avait l'air d'être en progression.
Bien évidemment, Bosco était suivit par un psychologue depuis un mois, et
devrait l'être encore pendant quelques temps. Mais Faith était heureuse ; son
ami avait reprit le poids qu'il avait perdu durant les quinze premiers jours de
son hospitalisation; et son sourire était revenu petit à petit. Elle pouvait
dire qu'il n'était pas encore très à l'aise avec lui-même, qu'il se sentait
quelque peu gêné ; et que la douleur n'était pas encore partie ; mais voir ce
regard remplit de vitalité la rassurait. Les médecins avaient prévenus
tout le 55 que la réadaptation serait longue, difficile ; que parfois le
comportement de Bosco pourrait changer ; qu'il pourrait même faire une
dépression, c'est pourquoi il fallait être patient avec lui, ne jamais le
brusquer, seulement essayer de le comprendre, de le soutenir, de
le faire rire, l'aimer.
C'est aussi pourquoi lorsque Bosco sortit de
l'hôpital tout le 55ème était là, à l'attendre, en lui hurlant un « SURPRISE »
et en faisant un lancé de ballons.
Bosco (rigolant) : J'y crois pas !
Chacun vint le serrer contre lui ou l'embrasser ; tous les sourires étaient au rendez-vous ; les visages étaient joyeux, y compris celui de Christopher. Le Capitaine salua Bosco en l'étreignant fortement contre lui, comme un fils. Même les agents Connelly et Whitterson étaient là. Ils avaient eu peur de venir, de crainte de causer de mauvais souvenirs chez Bosco, mais le policier alla vers eux et leur serra la main. Puis chacun se groupa autour de lui.
Bosco : Vous êtes pas croyable !
Carlos : Tu crois tout de même pas qu'on allait te
laisser seul à ta sortie, avec toutes les infirmières qui se baladent dans le
coin.
Ty (lui donnant une tape sur l'épaule) : Contant de
te voir en forme vieux
Jimmy (lui ébouriffant les cheveux) : Bon retour chez
toi, parmi nous.
Faith regardait Bosco, elle pouvait dire que celui-ci
retenait des larmes de joie. Et ce sourire qu'il donnait, jamais en deux
mois elle ne l'avait vu aussi heureux.
Bosco, lui, se sentait transporté. Il n'avait jamais
vraiment réalisé que les gens lui portaient autant d'intérêt, maintenant tout
allait bien se passer, il n'était plus seul ; il avait des amis sur qui
compter, et une blessure à refermer.
