Hello, petite histoire sur l'univers de Kuroshitsuji, en espérant qu'elle vous plaise. Pour le moment, il y aura deux trois chapitres de mise en place de l'intrigue principale et de mon OC. N'hésitez pas, commentez !

Crédit : tous les personnages extérieurs à l'histoire originelle m'appartiennent, le reste des personnages appartiennent naturellement à son auteur : Yana Toboso.


CHAPITRE 1 : Qu'ils me foutent la paix, je n'irais pas chasser

La boule part, elle tape rapidement la bande avant de choquer une boule rouge dans un angle parfait l'amenant directement dans l'ouverture noire du billard. Debout dans le coin de la salle, appuyée sur la canne, je regardais d'une façon non-allante les boules rentrer lentement dans les trous.

-Jerck, pas mal mon vieux !

-Aie un peu de rester envers les anciens !

« L'ancien » ainsi désigné à une carrure imposante et son visage anguleux laissent apparaitre les années de pratique militaire dans des domaines douteux. Il répond au nom de Jerck surnommé l'artilleur. Tu lui mets n'importe quel fusil dans les mains, il en connaît les caractéristiques et le maitrise du bout des doigts.

Le prétendu jeune, interpeller comme Case, surnommé le classeur, maitrise l'art du cadavre sous toutes ces formes : dissimulation, découpe, autopsie. Bref, la totale. Pourtant, il n'a pas la figure de l'emploi, mince, peu de muscle, chétif, lunette au nez et toujours bien habillé.

Le dernier présent à notre billard était un homme classique, le genre qui se fond dans la masse des gens. Banal. Le genre de type dont on ne se souviendra jamais. On le nomme Hugo le passeur. L'art et la manière de tous faire passer, dans la discrétion la plus totale.

C'est d'ailleurs ce dernier qui s'avance pour prendre la place de Jerck suite à son échec cuisant, pas passé inaperçus auprès de Case qui prend un malin plaisir à le taquiner. Je souris en les fixant joyeusement. Cette bande d'affreux, ce sont mes collègues. Irritant mais indispensable à ma vie. En fait, de par la nature de notre métier, nos collègues sont les seuls avec qui nous pouvons traîner et discuter tranquillement sans avoir peur de faire un « impondérable » comme le disent si bien nos supérieurs. En gros, de lâcher une information sur notre boulot qui reviendrait au décès précoce de la personne mise dans la confidence. Un simple dommage collatéral.

Officiellement, Jerck est agent de sécurité dans un supermarché, Case travail comme serveur dans un grand restaurant, Hugo est agent de change pour une grande banque américaine et moi comptable pour un centre aquatique. Nous effectuons ces métiers à nos heures perdues, car notre véritable métier est tout autre. Officieusement, nous sommes des agents de terrain pour l'OMDAS : L'Organisation Mondiale de la Défense contre les Actes Surnaturel. Autant dire, que ce n'est pas quelque chose que l'on crie sur tous les toits sans incidence.

Jerck et Case sont responsable des enquêtes criminels et plus précisément des sérials Killers. Hugo est médecin spécialisé dans les choses non-qualifiables et moi, je suis chasseuse. J'extermine les choses indésirables une fois qu'elles sont localisées. Je voyage ainsi à travers les continents, mais aussi le temps. Autant dire que le métier de comptable, je ne l'effectue que rarement.

-Alinka, c'est à toi.

Je commence à m'approcher quand j'entends mon portable qui vibre sur la table où se trouvent nos affaires. Je regarde rapidement pour voir s'afficher sur l'écran : maman. Cela fait longtemps que mère est morte, il pourrait trouver un autre identifiant pour nous joindre. Je soupire, mais ne décroche pas. C'est repos ce soir, et soirée billard. Qu'ils me foutent la paix, je n'irais pas chasser. Je m'approche et m'applique à viser avec la canne. Le portable cesse sa vibration. Je respire profondément et me concentre.

Le portable vibre à nouveau et je loupe lamentablement mon coup et tire à côté de la balle. Je me crispe de frustration et fais un effort sur humain pour le pas éclaté le portable avec ma canne. Je m'approche alors doucement de la table où il se trouve et décide de tout de même répondre. Au moment où mes doigts touchent le plastique plus que familier de mon téléphone, ce dernier se stoppe. Je le laisse donc et me tourne vers le groupe. Je retourne me mettre en position quand le portable vibre de nouveau. Je m'en saisis rageusement et l'éteins. Voilà au moins je vais pouvoir jouer tranquille.

-Tu ne décroches pas ? Tente Jerck

-non, repos. Fis-je simplement et calculant de nouveau mon angle de tir.

Je frappe et la balle rebondie avant de faire rentrer un rouge dans le trou. Je continue ainsi pour quatre boules d'affiler et loupe la cinquième.

-Pas mal… Souffle Case, on va encore perdre Hugo…

-Non, fis ce dernier qui approche furtivement les yeux plantés sur le jeu, ai confiance…

-On dirait le serpent dans le livre de la jungle… Tu fais flipper…

Je m'accoudais au bar et profite de ma soirée. Mais mes yeux ne peuvent pas s'empêcher de retourner sur mon portable muet à présent. Un mauvais pressentiment ? J'ignore vraiment l'origine de cette sensation, mais je n'ai pas forcément envie de la découvrir. Je balaye l'aire devant moi pour chasser ces pensées obscures. A force de côtoyer les êtres sombres, je finis par avoir des pensées noires comme elles.

Je fixe mon attention sur les trois personnes m'accompagnant en sirotant ma bière tranquillement. Je finis par dévier et jeter un regard furtif dans la salle. Le bowling était quasiment désert, les tables du bar presque vide, mais quelque irréductibles tourner entre les tables de billard pour avoir accès aux mini jeux électronique comme les paniers de basket ou encore les flippers. Comme un réflexe, je regarde la porte de sortie, vérifiant que rien de se préparai. Négatif. Je me recentre sur la table et pars jouer de nouveau. Manière de les achever en beauté.

-NONNNNNNNNNNNNNN !

Case pleurais à chaudes larmes sur la table, Hugo toujours aussi stoïque restai silencieux face au score implacable, alors que Jerck riait aux éclats. 12-0.

-Mes pauvres amis, v'la la miquette que vous vous êtes prise. Compléta-t-il en riant toujours.

-Ouai bah, tu peux rigoler tiens, fait case entre deux sanglots, ta victoire, tu la dois uniquement à Alinka !

-Tsss !

-Tu verrais ta tête Jerck, piquet dans ta fierté ? Fis Hugo piquant.

-Ouai bah, je vous prends quand vous voulez et où vous voulez ! Rugit-il rouge de rage.

L'ensemble du bâtiment se tourna vers nous.

-Un peu de discrétion est-il trop demandé ? Soufflais-je en revenant avec une tournée de bière.

-Et répondre au téléphone serait-il trop demandé aussi, mademoiselle Poliakov ?

Je me raidis comme l'ensemble du groupe. Je soupire pour relâcher la pression.

-Qu'est-ce qui vous échappe dans le mot repos ? Fis-je sans me retourner, saisissant, mon verre, je bois une gorgée.

-Le Time's Up à encore frapper, je pensais que tu serais ravie de l'apprendre.

-Il n'est pas dans ma juridiction. Fis-je en le fixant.

-Il l'est maintenant. Fury est décédé, mes félicitations, tu viens d'être promu.

Il me jeta un dossier aussi épais qu'un annuaire, il s'écrasa sur le billard et quelques feuilles glissèrent. Le peu de la photo qui sortait n'inspirait pas confiance. Il tourna les talons et avant de sortir de notre vision, il tourna légèrement la tête et me fixe.

-C'est maintenant ta cible prioritaire.

Et voilà comment je me retrouve à mon bureau à 5 heures du matin, accompagné par cette bande d'incapable que sont mes collègues. Hugo soupira et jeta le dossier médical du Time's Up sur un des bureaux.

-Il y a rien à tirer des rapports, on ne sait rien sur lui. Strictement rien.

-Je confirme… fis Jerck et Case en cœur, en posant sur un bureau aussi, l'un des nombreux rapports de mission de Fury.

Fury, l'un des meilleurs chasseurs intra dimensionnelle. Promotion… Tu parles, j'arrive à peine à sa cheville. C'est loin d'être un cadeau, c'est plutôt un acte de décès précoce. Et pourquoi ? Parce que je dérange. Mais maintenant que j'ai reçu un ordre direct, je ne peux chasser que ce dénommé Time's Up.

Je me lève et enfile ma cape noire, recouvre mes bras de longue mitaine noire et enfile de longue botte rouge profonde au-dessus de mes bas résilles noires. J'y glisse des couteaux courts. Une ceinture en cuire composer d'une sacoche et de deux pistolets viens tomber sur mes hanches au niveau de mon short en jean noir. J'ajoute pour terminer, une sangle en bandoulière où se trouve un magnifique sabre démoniaque qui repose ainsi dans mon dos, caché sous ma cape noire. J'attache mes cheveux rouges en deux couettes basses et longues et enfile ma paire de lunettes de soleil.

-Alinka… Qu'est-ce que tu fais ?

Je regarde Jerck au-dessus de mes lunettes noires et fixe mes yeux rouges dans les siens.

-Je pars en chasse. Quelle question.

-Mais on ne connaît rien de lui, et tu vas lui courir après ? Complète Case

- Fury, ce n'était pas n'importe qui, s'il s'est fait avoir, c'est pour une raison. Fini Hugo

Je saisis mon IPhone 4 et lance l'application Univers. Je sélectionne ma destination : la Géhenne, les tombeaux de la vallée du Hinnom. Je le glisse alors dans ma poche et enfile un dernier beignet dans ma bouche avant de m'écarter du bureau et de tendre le bras en face de moi. Un cercle noir, à la forme non-distincte apparais pour s'agrandir afin de ne former qu'un vaste miroir noir circulaire un peu plus grand que moi.

-J'y vais. Je ne sais pas pour combien de temps, je reste joignable sur mon portable.

Je me retourne et avance vers le passage ainsi ouvert.

-Sois vigilante… fit, Case en mettant les mains dans les poches, ne pouvant cacher son inquiétude.

-Pense à manger équilibrer, à boire régulièrement, à te soigner et à dormir. Et donne-nous des nouvelles. Complet Hugo, inflexible.

-Ne te fais pas avoir, éclate-le. Fini Jerk dont les yeux trahissaient son angoisse.

Je souris.

-Je gère les gars… Tcho Bande de naze !

Je passe le pied dans le miroir et après avoir senti l'impression d'être aspiré, je me retrouve en plein soleil, le sable dans les pieds. Me voici au nord de Jérusalem, devant les tombeaux de la vallée de Hannom, l'une des nombreuses portes menant à la Géhenne. Je m'approche des tombeaux creusés à même la pierre et m'y glisse. Je m'avance jusqu'à la cloison et une nouvelle fois crée un portail et m'y glisse.

En une fraction de seconde, la chaleur suffocante se fait sentir, ma gorge s'assèche, et ma respiration ce fait brûlante. Je remets mes lunettes et m'avance dans les paysages désertiques qui se déroulent devant moi. Une étendue aride recouverte de cendre, dont les arbres noirs peuvent se compter sur les doigts. Le ciel avait un mélange de rouge et de gris cendré lui donnant un aspect de coucher de soleil des plus romantiques. Au loin se dessinent les grandes montagnes du purgatoire, lieu de résidence de maître Satan. Je lui tourne le dos et pars dans la direction opposée. Je serre les poings et durcis mon regard en cachant mon visage sous ma capuche.

Time's Up…


Ja ne !