Bonjour à tous!
Me voici nouvelle sur ce fandom. (Enfin, nouvelle dans le sens écrivain, je dévore les fanfics de Merlin depuis des années )
J'espère que cette histoire vous plaira. N'hésitez pas à mettre des revieuws pour dire ce que vous en pensez. ( Oui même si c'est pour me jeter des tomates pourries. Un avis, est un avis. Et je suis pour la liberté d'expression ;) )
Avant de vous laisser lire, je dois encore vous signaler que je n'ai pas de beta ( et que j'en recherche un(e) *regard innocent* ). Il y a donc encore surement des fautes quelques part. Et je m'en excuse.
Ah oui, Merlin ne m'appartient pas. Je n'aurais jamais tué Lancelot ou Gwaine si c'était le cas. ( Comment ça " Et Arthur"..Bah c'est Arthur ^^' ) Et cette fanfic parle d'un couple homosexuel ( LéonxMerlin ) si vous n'aimez pas, ne lisez pas! :)
Bonne lecture! :D
Merlin se réveillait dans un cocon de chaleur. Le soleil tapait sur la vitre de la chambre, les cendres étaient encore chaudes dans la cheminée. Les draps doux caressaient sa peau et les couvertures lourdes empêchaient la chaleur de s'enfuir. Mais ce qui le maintenait si chaud était le corps nu derrière lui.
Le torse de Léon était contre son dos, les bras du chevalier autour de sa taille. Leurs jambes étaient mélangées entre elles. Il pouvait sentir la virilité de son compagnon à moitié réveillée contre ses fesses et entendre Léon respirer dans ses cheveux.
Le dragonnier se retournait tout doucement. Il devrait bientôt se lever mais il voulait encore profiter de la présence du bras droit du prince. A cette même heure hier, Merlin avait cru son compagnon mort. Il pensait son coeur brisé à jamais. Encore une fois, la personne qu'il aimait était morte. Et encore une fois, il avait du continuer à faire semblant que tout allait bien et faire son boulot sous les cris d'Arthur. Lorsqu'il avait vu Léon dans la salle du trône peu de temps après, Merlin pensait qu'il rêvait. Mais non, son amant était bel et bien en vie. Il n'avait pu détourner le regard du corps du chevalier. La cape perdue au combat, l'armure brisée à certains endroit, du sang séché sur celle-ci. Les cheveux emmêlés et remplis de feuilles. Le visage sale et fatigué. L'enchanteur n'avait jamais autant béni sa condition de simple serviteur. Si quelqu'un l'aurait regardé à ce moment là, cette personne aurait directement devinée ses sentiments pour le noble. Ce qui aurait pu se retourner contre Léon un jour.
Merlin avait eu du mal à juste saluer le retour de Léon avec un sourire au loin avant de devoir partir pour aller faire ses taches. L'esprit ailleurs, sur un nuage heureux, il n'arrivait pas à travailler convenablement et avait cassé plusieurs objets fragiles. Il avait fini par employer la magie pour terminer ses taches rapidement. Arthur fut même surprit qu'il ai eu fini aussi vite. Merlin s'était enfuit avec que le prince ne puisse lui donner d'autres corvées. Il avait du attendre que le château s'endorme avant de pouvoir rejoindre les quartiers du chevalier. Le plus puissant magicien du monde avait failli rendre Gaius fou à force de tourner en rond dans leur quartier jusqu'à ce que le soleil se couche.
Un bruit dehors lui fit reprendre pied sur terre. Merlin devait se lever et commencer ses taches. Tout doucement, en essayant de ne pas réveiller son amant qui avait besoin de repos, il tentait de sortir du lit. Le dragonnier avait commencé à soulever un coin de la couverture quand il avait sentit les bras autour de lui se resserrer et le ramener au centre du lit. Rapidement Merlin avait pu voir les yeux verts encore endormis de son amant. Léon cachait sa tête dans son cou et le maintient contre lui. Encore endormi, le chevalier commençait à lui faire des baisers papillons à la jonction de son épaule. Merlin voulait rester, mais il ne pouvait pas.
-Léon. Léon je dois y aller. Essaya-t-il d'expliquer à son compagnon.
-C'est trop tôt Merlin, même pour toi. Reste encore un peu. Répondit le chevalier tout en continuant à l'embrasser.
-Mais je dois partir avec Arthur aujourd'hui. Aller chercher la coupe. Continua Merlin tout en tournant la tête pour laisser plus de place à l'ainé.
A ces derniers mots, qui leur rappelaient les événements des derniers jours, Léon grogna et se coucha complètement sur le dragonnier. Merlin ne pouvait plus bouger du tout, écrasé entre le lit et son amant. Cela ne le dérangeait nullement, le poids et la chaleur de Léon ne lui procurait qu'un sentiment de confort, de sécurité et d'amour. Il se sentait bien même si il avait un peu plus de mal à respirer. Tant pis pour le petit déjeuner d'Arthur, ils mangeraient tout les deux sur la route.
Léon était totalement réveillé et commençait à le caresser doucement tout en remontant la ligne de sa mâchoire avec sa bouche. Sa barbe de quelques jours le chatouillait. Mais au lieu de s'éloigner, le roi des druides se serait contre le chevalier, passait ses mains dans les cheveux blonds bouclés et tirait la tête de Léon en avant pour pouvoir l'embrasser à pleine bouche. Leurs gestes étaient lents, doux et calmes. Si différents de leur passion désespérée de la veille. Subtilement, le plus vieux descendaient ses mains sur les cotes puis les fesses du sorcier. Tout en continuant ses caresses, il ouvrait les jambes de Merlin pour pouvoir se glisser entre elles. D'un clignement des yeux, Merlin fit léviter jusqu'à eux le pot d'huile tombé par terre pendant la nuit.
Ils firent l'amour tranquillement sans se quitter des yeux. Plus rien n'existait à part eux. Le château se réveillait complètement, des bruits de pas de plus en plus nombreux se faisaient entendre dans le couloir, mais ils restaient dans leur bulle. C'était la première fois, qu'ils le faisaient aussi lentement et aussi doucement. Le couple ne laissait passer aucun bruits, aucun cris ou gémissements. On ne pouvait entendre que les bruissements des draps, le contact entre leurs peaux et leurs respirations en lambeaux.
Merlin n'en pouvait plus. Léon faisait exprès de ne frôler que légèrement sa prostate tout en effleurant ses zones érogènes du bout des doigts. Juste assez pour lui donner du plaisir, pour le maintenir en transe mais pas assez pour le faire venir. Le dragonnier avait bien comprit que son amant faisait tout pour retarder le plus possible le moment où ils viendraient. Mais il n'en pouvait vraiment plus, il allait devenir fou. Merlin attendit que le chevalier se retire presque complètement puis employa ses dons pour faire le faire avancer d'un coup sec. Ils furent tout les deux saisis par les nouvelles sensations et vinrent ensemble.
Les deux hommes restèrent enlacés un moment avant que le plus grand ne se retire et se couche à coté du plus jeune. Ils demeurèrent l'un près de l'autre pendant plusieurs minutes, reprenant leurs souffles avant que Merlin n'embrasse une dernière fois Léon et quitte le lit. Il chercha ses vêtements dans toute la pièce sous les yeux de son amant. Habillé, l'enchanteur revient s'asseoir sur le bord du lit pour mettre ses bottes. L'esprit déjà entrain de réfléchir à tout ce qu'il devrait préparer pour son départ, Merlin ne faisait pas attention à Léon. Celui-ci en profita pour s'approcher et se positionner derrière le plus jeune. Assez prêt à son gout, le capitaine des chevaliers tira la tête de de Merlin sur le coté et le mordit à la base du cou.
-Léoooon!
Surpris, Merlin sauta hors du lit et fit quelques pas en avant tout en se tenant le cou.
-Tu…tu m'as mordu? Demanda Merlin, n'y croyant toujours pas.
-En effet. Répondit l'ainé en souriant.
-Merde, Léon ça va laisser une trace ! Arthur va encore poser des questions! Rouspéta le dragonnier en fusillant son compagnon du regard.
-Et tu n'auras qu'à lui dire la vérité. Renchaina Léon en sortant du lit et en s'approchant du plus jeune.
-Tu sais très bien que je ne peux faire ça. Soupira Merlin en posant sa tête sur l'épaule du chevalier.
-Oui, oui je connais la chanson. «C'est pour ma protection au cas où tu te ferrais prendre entrain d'utiliser la magie ». Les dragonniers sont autorisés à Camelot, Merlin. Et Arthur ne laissera jamais rien t'arrivé. Continua l'ainé en caressant les cheveux de l'enchanteur.
-Je ne risquerais pas ta vie Léon. Je ne pourrais me le pardonner si à cause de moi…
-Hehe! Chuuuut. Parfois, je me demande si tu me prends pour une jouvencelle en détresse. Je suis le capitaine des chevaliers de Camelot tu te souviens? Mettons cette discussion de coté pour ton retour, pour l'instant promet moi juste de faire attention et de me revenir. Coupa Léon en relevant la tête de Merlin du bout des doigts.
-Je te le promet. Répondit le dragonnier avant de sourire. - Mais je ne peux promettre à la place d'Arthur… Oh mon dieu, Arthur! Je dois y aller!
Se précipitant, Merlin mit sa dernière botte, embrassa une dernière fois Léon à la sauvette et sorti des quartiers de celui-ci en courant. Resté seul, le chevalier toujours nu regardait sa porte avec inquiétude et amour.
-Fait attention à toi mon petit dragonnier. Murmura Léon dans le vent avant de s'habiller pour commencer sa journée.
Et voilà. J'espère que ça vous a plus. Et à bientôt pour la suite!
Bisou,
Caki
