Disclaimer : Les personnages de l'univers de Tsubasa ne m'appartiennent pas, ils appartiennent aux CLAMP (mes déesses du manga *-*) *s'égare légèrement*

Je vous souhaite donc une bonne lecture, en espérant que vous aprécierez...


Introduction :

Sous chacun de ses pas, il sentit ses pieds s'enfoncer un peu plus dans la neige. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de froid, et était vêtu d'un kimono d'été aux couleurs bleu pâle et blanc. Sur son passage, les gens se retournaient, l'observant avec de grands yeux emplis de convoitise ou encore de pure jalousie. Il était vrai qu'il était d'une grande beauté avec ses traits fin, ses longs cheveux blonds attachés lâchement et ses redoutables yeux couleur océan. Il était doté d'un caractère doux et taquin, aimant par dessus tout faire tourner en bourrique ses précepteurs. Accompagné de deux de ses serviteurs -qu'il considérait plus comme des amis- il baissa la tête l'air piteux. En ce jour neigeux, il devait se rendre dans la demeure d'un grand seigneur afin d'y rencontrer l'une de ses prétendantes. Celle-ci devait probablement être la fille de ce seigneur. Lâchant un long soupir de lassitude, le jeune homme pensa à ses futures années où il devrait s'occuper des affaires familiales et n'aurait plus le temps de s'amuser comme il l'entendait. La morsure du froid commença à se faire ressentir et il ne put empêcher un frisson de parcourir son corps. Relevant le visage afin de voir s'ils étaient proches de la demeure de sieur Koyomu, ses yeux se portèrent sur un cortège qui devait transporter un homme ou une femme de haute lignée. C'est alors qu'il le vit. Un homme à la présence imposante, écrasante. Un soldat. Mais pour être plus exact un samouraï au vu de son katana accroché à sa ceinture et de son armure d'un noir charbon au contour d'un rouge flamboyant. Son regard ne put se détacher de cet homme au regard d'acier. Il sentit son corps s'électriser et de violentes pulsions l'assaillirent. Qui était cet homme au corps puissant et qui venait, en l'espace d'un instant, changer son monde ?

Chapitre I : Hiver Glacial

La neige saupoudra avec légèreté les arbres du jardin, recouvrant le sol de sa matière d'un blanc cotonneux. Le spectacle était saisissant de par son silence total et surnaturel. Les oiseaux s'étaient tu, comme soufflé par le paysage que l'hiver installait petit à petit. Dans une sorte d'état second, le jeune homme blond reporta son attention sur une discrète et gracile jeune femme. Le teint porcelaine, les yeux d'un noir charbonneux en forme d'amande, le corps svelte et droit, elle était la représentation parfaite de la jeune femme de haute lignée japonaise. Pourtant tout cela l'ennuyait fortement, n'ayant pas le cœur à faire semblant d'écouter ce que lui contait sieur Koyomu et sa tendre et chère enfant. Son esprit était loin de la salle de réception où il se tenait. Il était encore dans la ruelle qu'il avait parcouru quelques instants plus tôt en compagnie de ses "serviteurs". Le regard qu'il avait croisé lui avait procuré une bouffé de chaleur et l'avait enflammé. Ce regard aiguisé lui promettait mille et une torture, toutes plus douces et plus délicieuses les unes des autres. Sentant une main tiré doucement sur son kimono, son esprit revint dans la salle.

- Vous sentez vous mal sieur Flowright ?

- Pardonnez-moi gente dame. Lorsque l'hiver s'installe, mon cœur s'étreint et mon regard se perd dans de lointains souvenirs.

- Oh, veuillez nous pardonner de vous avoir fait venir en ce jour !

- Cela n'ai rien charmante demoiselle. Je devrai plutôt m'excuser pour avoir eu l'impunité de ne pas vous avoir porter plus d'intérêt alors que vous êtes tout à fait exquise et cultivé.

La jeune femme rougit violemment et se cacha tant bien que mal derrière son éventail aux couleurs pâles, accompagnant parfaitement le changement de saison. Cela relevait du jeu pour lui, comme son père lui avait si bien apprit. Un sourire enjôleur, un regard timide, un geste tendre, un physique fragile... Dès son plus jeune âge on l'avait initié aux arts de la séduction et de la poésie afin de faire fondre le cœur de ces dames. Son visage juvénile réveillait l'instinct maternel des femmes et ainsi, elles finissaient par lui donner leur cœur. Pourtant, à ce jour aucunes demoiselles n'avait réussit à l'atteindre, et pour cela on le surnommé le prince des neiges. Il était tendre mais restait inaccessible. Le jeune homme en était devenu jaloux des couples qui s'aimaient et se retrouvaient le soir en cachette afin de pouvoir laisser leurs sentiments s'exprimer. Nombre de fois il s'était imaginer à leur place. Avec une jeune femme, pas spécialement belle, mais qu'il aimerait de tout son cœur. Un discret soupir franchi ses fines lèvres. Comme il souhaitait s'éprendre de quelqu'un... Un visage s'imposa alors à lui. Il s'agissait de ce samouraï à la présence si écrasante. La journée était si avancée que sieur Koyomu décida de mettre un terme à l'entrevu ce qui eu don de soulager le jeune homme. Après des salutations polies à l'extrême, le jeune noble et ses compagnons se retirèrent.

A l'extérieur, un paysage d'une pureté sans pareil s'étendait à perte de vue. La blancheur étincelante par le soleil rendait le spectacle éblouissant. Quelques rares flocons continuaient à tomber, fondant au contact des corps des hommes. Le jeune homme fût tiré de sa contemplation par un de ses hommes.

- Fye, cette fille ne vous as pas fait battre le cœur, n'es ce pas ?

Un sourire triste s'étira sur le visage du blond.

- Malheureusement non. A croire que je ne suis pas normal...

- Ne dites pas cela ! Vous êtes l'un des rares nobles à accepter notre présence et surtout vous êtes quelqu'un de bon. !

Un rire bref et cristallin résonna dans la ruelle. Son jeune ami, âgé de seize ans était si naïf et si innocent que cela relevé de l'improbable.

- Shaolan... je te remercie pour ce compliment. Toutefois, il est vrai que j'aimerai enfin connaître l'amour, savoir ce que cela procure. Quand je t'entends me parler de ta douce, je t'envie. Dans ces moments là, ton regard pétille, tes joues se rosisse, ta voix prend des tons langoureux...

Ledit Shaolan se mit à rougir violemment et tout en bégaillant, il tenta de s'excuser.

- Ne t'excuse pas mon ami. Tu es heureux et cela me rassure.

Son regard se perdit une nouvelle fois dans le paysage et sans s'en rendre compte, le visage du samouraï s'imposa à nouveau à lui. Un frisson le parcouru. Il ne saurait dire pourquoi cet homme l'avait marqué à ce point, mais une chose était sur, il avait bouleversé quelque chose en lui. Il sentait ces fourmillements dans son bas ventre, une chose qui, jusque là, ne lui était jamais arrivé...

Ils finirent par atteindre la demeure de Fye, et alors qu'il était accueilli par des serviteurs, il remarqua alors dans la cour, un cheval qui ne leur appartenait pas. Il se demanda qui pouvait bien venir consulter son père à une heure si tardive. Il se déchaussa à l'entrée et se dirigea vers sa chambre. Une jeune femme ouvrit le shôgi devant lui et il pénétra dans son espace intime. Alors son masque tomba. Fini le visage doux et souriant. Une étrange mélancolie s'empara de lui et c'est le cœur lourd qu'il se plaça devant son pupitre et prit sa plume afin de dessiner ces yeux implacable... Alors qu'il esquissait le contour des yeux, on vint le chercher car son père le demandait. Réprimant son mécontentement, il se leva et suivit la servante. Elle se dirigea vers leur salle de cérémonie de thé ce qui l'étonna. En règle général son père donnait rarement de représentation de son art. Son invité devait être de marque pour qu'il s'y exerce. Entrant enfin dans la pièce après avoir était annoncé, il vit tout d'abord qu'il s'agissait d'une jeune femme à l'aspect fragile mais que ses yeux étaient résolument décidés. Son père quand à lui, paraissait rajeuni de plusieurs années et souriait. Rendant son visage d'une douceur qu'il n'avait encore jamais vu. Puis son œil fût attiré par un éclat rouge et son cœur eut un raté... Il était là. Il en était sur avant même de l'avoir vu de ses propres yeux. Il sentait sa présence. Lentement, il se tourna vers lui et quand leurs regards se croisèrent, il en eu le souffle coupé. Sa beauté sauvage et dangereuse lui fit raté un battement. Qui était cet homme ? Tout ce qu'il su, c'est qu'il voulait lui parler, apprendre à le connaitre et le toucher. Cela l'interloqua quelque peu, car jamais il n'avait eu envie de tout cela avec quiconque. Quel pouvoir exerçait cet homme sur lui ? Il se sentait comme hypnotisé... L'homme le scrutait comme s'il était aussi surprit que lui de ce qu'il ressentait. L'hiver glacial qu'était son cœur commença à fondre à cet instant...


L'auteur : Bon, ben, une bonne chose de faite ! Prochaine étape - trouver la suite ^o^

Kurogane : Ah car t'en as aucune idée...

L'auteur : Hé hé ^^'

Kurogane : C'est quoi cet air de débile ?

Fye : Allons Kuro-pon, tu vois bien qu'elle se creuse assez les méninges comme ça voyons ! C'est dur d'écrire de façon "poétique"

L'auteur : *les larmes aux yeux* merci Fye ! Au moins tu me comprends ! *pause* dis Fye... pourquoi t'as mis des guillemets pour le mot poétique ?

Fye : Ah ah n_n car c'est pas évident ?

*l'auteur s'enflamme (littéralement) et hurle* Tu t'es foutu de moi ! *pars en courant*

Kurogane : ... Fye... T'en as encore trop fait... Elle risque de pas faire la suite maintenant...

Fye : Ah ? Mais... j'adore l'embêter, elle se fait prendre si facilement...

Kurogane : Je sais... Bon, laissez lui quelques reviews, histoire qu'elle pleure pas dix ans et que vous aillez une suite ^^