NOTE : Bonjour à tous. Je vous présente ma première fanfiction sur HP. Ça fait un moment qu'elle me trottait dans la tête. J'essaierais de faire des publications régulières. Je vais poster que le 1er chapitre pour le moment, alors n'hésitez pas à commenter afin de me dire ce que je dois améliorer, ce qu'il vous plait ou non. Si niveau fautes ça va.
Disclamer : L'univers, les personnages sauf l'OC et son histoire appartiennent à J. K. R
« La pluie est quelque chose que les Britanniques font mieux que personne. »
De Marilyn French
Chapitre 1
En ce Samedi 1er août 1993, j'ai connu des étés bien plus ensoleillé que celui-ci. Depuis que les grandes vacances ont commencé. Alves, un petit village en Écosse situé entre Forres et Elgin n'a pas eu d'autres choix que d'annuler ces jeux d'été Moldus. Vous me diriez, ce n'est pas très important, lorsque finalement, nous n'assistons jamais à ces amusements. Pourtant, j'ai toujours habité dans cette maison depuis que je suis née.
Je suis en train de lire Quidditch Magazine auquel nous étions abonnés depuis plus de 10 ans. Cette revue relatait les derniers classements des matches amicaux entre les équipes de pays et les nationales, ainsi que l'actualité sur cette discipline, à la fois dangereuse et palpitante étaient le sport le plus célèbre de notre monde. Sept joueurs, quatre postes, Attrapeur, Poursuiveurs, Batteurs et Gardien. Trois balles. Un Vif d'or qui fait gagner ton équipe lorsque tu l'attrapes et te donne 150 points. Le Souafle qui tu passes à tes deux autres partenaires et dont tu dois les lancer dans un cerceau. Il te fait remporter 10 points à ton équipe si tu marques. Et le Cognard, de vraies petites saletés. Les batteurs ont le rôle de les envoyer sur les joueurs pour les déstabiliser. Sauf, que certains s'en donnent à cœur joie d'expédier la personne visée à l'infirmerie. Cette balle pouvait faire des ravages.
J'ai eu la chance durant deux années consécutives de faire partie de l'équipe de Serpentard en tant que Poursuiveuse. J'étais quelque peu outrée d'ailleurs, de ne pas avoir pu m'entrainer durant l'été afin de me perfectionner à cause de ce fichu temps. Chaque fois que je souhaitais sortir, vêtue fièrement de ma tenue de Quidditch, ma mère m'en empêchait en me disant :
« _ Je t'assure Lili, si tu vas t'entrainer sous ce temps, tu finiras par attraper la mort. »
La mort… Évidemment, pour elle, c'était signe de maladies infectieuses. Lorsque la période d'hiver arrivait, ce n'était plus la mort, mais carrément le choléra d'après elle. De quel niveau serait alors la peste ? Pour elle, il semblait que le collera était plus mortel que la mort. Je n'ai jamais cherché à comprendre davantage. Tout ce que je savais, c'est que cela fonctionnait. Je remontais dans ma chambre, déçue, la tête baissée et devait à nouveau me changer. J'ai fini par me demander si elle n'avait pas vraiment envie de m'accompagner et d'attendre à Sainte-Mangouste en cas de rhume. Elle détestait cet endroit par-dessus tout. Mais visiblement, elle n'était pas la seule. J'ai entendu beaucoup de personnes dire que cet endroit renfermait de sacrés cas. Parfois, certaines incurables. Cependant, je mourrais d'envie de m'entrainer. Depuis que je suis revenue, je n'avais pas eu une seule occasion de pouvoir le faire. Mais le classement dans ce magazine me redonnait quelque peu le sourire, car il était presque parfait.
Pies de Montrose (190 pts)
Flèche d'Appleby (100 pts)
Canon de Chudley (80 pts)
Catapultes de Caerphilly (60 pts)
Harpies des Holyheads (50 pts)
Étant fan des Pies de Montrose depuis ma plus tendre enfance, je ne pouvais qu'être joie. L'équipe s'est très clairement améliorée depuis ces cinq dernières années. De plus, ils sont devant de très grandes équipes. J'arrêtai ma lecture un instant et porta ma tasse de thé à la camomille à mes lèvres et en pris quelques gorgées avant de la reposer et de remonter ma couverture de laine sur mes cuisses. Je tournais ensuite la page. Un nouveau balai venait d'être mis en vente au magasin de Quidditch sur le Chemin de Traverse. L'éclair de feu. Il semblerait d'ailleurs que l'équipe nationale d'Irlande en ait acheté sept pour ses joueurs et qu'ils seraient favoris cette année pour la coupe du monde. Je me stoppais une seconde fois pour poser mes yeux sur mon balai, un magnifique Nimbus 2001 que Mr Malefoy nous avait tous offert l'an passé. Je trouvais ça quelque peu injuste d'avoir acheté son capitaine pour qu'il puisse entrainer dans notre équipe en sixième année. Mais comment refuser une telle offre ? Je me rappelle qu'au début, mes parents pensaient que je l'avais volé lors d'une virée au Chemin de Traverse. Comment aurais-je pu le dissimuler sous ma cape ? Vu la taille de cet objet.
Actuellement, il trônait fièrement sur le mur, tenant avec deux simples crochets métalliques, accompagnés de quelques affiches du célèbre joueur : Fabius Watkins, qui est décédé il y a très longtemps. De là où je me trouvais, on pouvait encore voir sa brillance quasi naturelle. Je ne l'avais astiqué en juin dernier, et pas utilisé depuis. J'espérais pouvoir en faire usage en dehors des cours de vol, surtout que c'est ma dernière année, ce serait dommage de ne pas l'exploiter. En plus, avec un tel terrain vide autour de notre maison. Merci le mauvais temps, vraiment. Toutefois pour y remédier je devais repasser des sélections auprès du Capitaine de l'équipe, Marcus Flint, un élève de Septième année. Ce qui me donnait déjà en soit un stresse en plus de mes cours. Je repris l'article pour savoir ses caractéristiques par rapport au Nimbus 2001.
« Il serait aérodynamique et son manche est en bois de frêne, recouvert d'un vernis inattaquable. C'était certainement le balai dernier cri en technologique. Tous les modèles ont un numéro de fabrication sur leur manche gravé à la main. Ce qui prouve sa valeur. Sa vitesse peut aller de 0 à 240 km/h en dix secondes. »
Rien que ça ! Son prédécesseur ne pouvait seulement aller qu'au-delà de 180 km/h. Le regard rêveur vers le mur, j'étais alors en train de m'imaginer sur un tel balai de course. Je ne sais pas si j'aurais été capable de l'apprivoiser aussi rapidement, déjà que pour le Nimbus 2001 j'avais sacrément lutté et chuté. Mes coudes s'en souviennent encore très bien. J'en ai gardé quelques cicatrices sur les coudes. Ils expliquent qu'il a des meilleures conditions de sécurité. Ce qui est très pratique. Je ne suis pas sûre que ce type de balai corresponde à des personnes de tout âge. Vous voyez des enfants de 5 ans dessus ? Ou des adultes de plus de 70 ans ? À moins de savoir bien le maitriser, je demande à voir qui est la personne dans ces tranches d'âges saurons le contrôler. Parce que j'ai toujours pensé qu'un balai était un peu comme une baguette magique. Il choisit celui qu'il veut pour s'asseoir dessus. Et s'il ne veut pas, il te le fait savoir rapidement. Quelque part, j'enviais un peu tous ceux qui auront les moyens de s'en approprier un.
Quelque chose arrêta ma lecture une troisième fois. Le silence. La pluie semblait s'être interrompue. Je jette un œil dehors, et effectivement, plus aucune goutte ne s'abattait sur le carreau. Il restait malgré cela, une brume épaisse. Je soupire et décide de refermer le magasine avant d'éjecter la couverture couvrant mes jambes et d'attraper de mes doigts libres, la tasse vide. Je sors de la pièce et descends pour me rendre dans la cuisine poser la tasse dans l'évier.
_ Lili c'est toi ? S'écria alors la voix d'un homme épuisé.
Sa voix sous-entendait que cet homme venait de passer une très longue journée de travail. Il occupait un poste assez haut placé, au Ministère de la Magie. Il faisait plus précisément partie de la Cour de Justice Magique se trouvant dans le département de la Justice Magique. C'est lui et ses collègues qui prenaient la décision d'envoyer quelqu'un à Azkaban, une prison dont personne n'en sort. Chaque fois qu'il revenait d'une grosse affaire, mon espérait que personne de notre famille ne s'y trouve un jour.
_ Oui père !
_ As-tu fini avec Quidditch Magazine ? J'aimerais pouvoir voir les dernières actualités de Quidditch.
_ J'ai fini, je te l'apportais justement.
Je le rejoins dans le salon et il m'arracha doucement des mains le magazine avant de l'ouvrir. Il n'était pas seul, une femme aux cheveux blonds grisonnants, bouclés et au visage pâle lisait le courrier. C'était ma mère. Un hibou à côté d'elle avait également planté ses griffes sur le dossier de la chaise en bois et me fixait de ses grands yeux marron et globuleux. Il avait probablement remarqué ma présence.
_ Tu as enfin décidé de sortir de ta chambre Lili, remarqua la femme qui lisait une lettre et leva les yeux sur moi.
_ Que puis-je faire d'autre ? Ça fait un mois que ce temps continu. Je ne peux même pas jouer au Quidditch, me plaignais-je en donnant le magazine à mon père. Au fait père, un nouveau balai est mis en vente. Plus puissant que le Nimbus 2001 que les Malefoy nous ont donné. Et les Pies de Montrose sont premières pour le moment.
_ Ne t'en vente pas trop Lili, je suis persuadé que les Canons de Chudley vont finir premier du classement d'ici la fin de la saison.
_ Au fait Lili, tu as reçu une lettre de Poudlard !
Elle me la tendait l'enveloppe. Je l'attrape et la retourne. Le logo de l'école de Sorcellerie y était inscrit avec de la cire rouge. Un souvenir lointain traversa mon esprit et me rendit nostalgique. La première réception de cette lettre, il y a sept ans. C'était pour moi, comme si c'était hier. Ce vieux Choixpeau Magique qui m'annonçait la maison dans laquelle j'allais y passer mon adolescence raisonnait encore dans ma tête. Serpentard. J'étais jeune et naïve. Personne ne savait ce que je vivrais durant toutes ses années. Des hauts, de bas. Des rencontres inoubliables ou pas. Mais tout a changé à partir de la cinquième année. À l'arrivée d'un élève nommé Harry Potter entrant en première année à Poudlard. L'ambiance habituellement bonne enfant avait sombré dans l'insécurité. Beaucoup si ce n'est la quasi-totalité de ses occupants rejetaient la faute de ce changement radical sur ce Potter. Nous savions tous à cette époque qui il était. Il avait survécu à un grand sorcier du nom de Voldemort, alors qu'il tentait de mener une guerre pour détruire une partie des sorciers indignent de l'être parce qu'ils n'avaient pas de sang totalement pur. Nous étions tous effrayés à l'idée que ce garçon tente de tous nous détruire. Il aura fallu un an pour que nous puissions comprendre qu'en réalité – et ce malgré les soucis qu'il a causés à notre maison – il n'était pas lui-même un monstre de ce genre. Il était même persécuté par Drago Malefoy, un élève de la même promotion. Nous le surnommions désormais Tu-Sais-qui, car d'après certaines légendes, il ne fallait jamais prononcer son nom, au risque de le voir débarquer chez toi pour te prendre. Du coup, pour beaucoup de jeunes de ma génération, n'osions plus l'appeler par son vrai prénom.
_ Lili, pourquoi n'ouvres-tu pas ta lettre pour que nous puissions savoir ce que l'on doit t'acheter ? Suggéra-t-elle en me regardant de ses yeux bleus perçants.
_ Désolée, j'étais en train de me rappeler de ma première lettre.
_ Ca fait toujours cet effet-là. Le temps passe si vite.
Je pris une profonde respiration et décrocha le logo de cire pour en sortir deux parchemins pliés en quatre. La première comprenait la lettre annonçant que j'allais entrer en septième et dernière année. Listant ainsi toutes les fournitures que j'allais devoir obtenir. La plus part, étant des livres de matières obligatoires d'un niveau avancé de niveau trois, tel que la métamorphose, potion, botanique, défense contre les forces du mal… Un chaudron de taille 4. Une nouvelle paire de gants protecteurs en cuir de dragon. Par chance, je n'avais pas besoin de repasser chez madame Guipure, la couturière renommée du Chemin de Traverse. Je n'avais pas pris un centimètre de plus depuis l'an passé, alors mes robes m'allaient parfaitement. Elle rappelait également quelques règles sur les animaux de compagnies autorisés. Nous pouvions apporter un rat, un chat, un hibou ou une chouette. Je ne comptais pas changer d'animal, mon hibou Chapi me convenait.
Étant donné que j'allais devoir passer les ASPIC (Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante), il faudra que je continue d'améliorer les options que j'avais choisies lors de ma sixième année : astronomie, histoire de la magie. Mais cette année deux options venaient de s'ajouter à ma liste : soins aux créatures magiques et divination.
La seconde lettre indiquait les futures sorties à Pré-Au-Lard dont un parent ou un tuteur était dans l'obligation de signer, sinon, l'élève devait rester à Poudlard. Je finis par ensuite donner les lettres à ma mère et les examina à son tour. Au fur et à mesure que sa lecture avançait, elle se grattait la tempe énergiquement, comme si elle était en train de réfléchir.
_ Grégoire, as-tu gardé tes livres de Septième année ?
Il interrompit sa passion du moment en regardant sa femme, réfléchissant à son tour.
_ Quelques un je crois Kathleen.
_ Il doit m'en rester aussi, donc si ce ne sont pas des doubles, il faudra ce soir lister ceux qui nous manquent. Penses-tu pouvoir accompagner Lili au Chemin de Traverse pour acheter ce qu'il lui manque ? Je travaille jusqu'à 17 heures. Je ne pourrais pas me libérer avant.
Ma mère était commerçante sur le Chemin de Traverse. Elle tenait sa propre boutique de vêtements pour sorcières de 18 ans à 50 ans. Elle a su se faire une place grâce à Rita Skeeters, une journaliste à la Gazette du Sorcier, une autre édition, mais plus accès sur l'actualité du monde des sorciers. Il y a cinq ans, une rumeur avait été lancée à ce propos, certains se sont demandé si elle n'avait pas acheté cette jeune femme pour avoir obtenu la publication d'un article positif. Car le principal atout de cette dernière est de dénigrer et de changer tous propos de la personne qu'elle est en train d'interviewer. Mais au fur et à mesure du temps qui s'est écoulé, ils ont compris que ma mère avait un réel talent pour la mode. Je dois dire qu'à partir de ce moment-là, je fus très fière d'elle.
_ Je pourrais l'accompagner, oui, assura-t-il.
_ En revenant du travail, j'irais aussi faire quelques courses au marché Moldu. Si vous avez une liste des choses à acheter, c'est le moment.
_ D'accord, répondis-je. Des graines de tournesol pour Chapi, parce qu'il nous reste qu'un sachet pour trois hiboux maman.
Elle hoche de la tête.
_ As-tu pensé d'ailleurs à faire dégourdir les pattes de Chapi ?
_ Oui, ce matin, avant les premières giboulées de la journée.
_ J'espère d'ailleurs que ce temps ne va pas durer jusqu'à la fin du mois, soupira Kathleen.
Je ne pouvais qu'accepter cet avis. Rester enfermer, me rendait quelque peu bipolaire à force de faire les cent pas dans la maison.
_ Juste, n'oublie pas de signer l'autorisation de sortie.
_ C'est ton père qui se charge de ça par compte.
Je récupérai le parchemin et un stylo et le lui donna. Il se pencha et posa le papier sur ses genoux. Il le signa et me le rendit. Je rendis par la suite le stylo à ma mère et retourna dans la chambre, m'occupant du mieux que je pouvais jusqu'au diner.
