Ses paupières s'ouvrirent lentement, comme si un poids invisible s'était posé sur elles mais pas sur le reste de son corps. Il se releva difficilement et observa les alentours. Que fait-il allongé sur un trottoir en plein coeur de Londres ? Plus étrange encore, pourquoi sa ville principale semble vide de vie ? Personne ne passe devant, derrière ou même à côté de lui comme si... Comme s'il était dans un rêve. C'est donc ça, il est actuellement en train de rêver ?
Peu importe, il doit trouver un moyen de sortir de ce songe plus qu'étrange.
Il marcha dans les rues de Londres, passant devant différents établissements vide. Ses pas le menèrent jusqu'à la Elizabeth Tower. L'air du carillon de Big Ben résonna, sonnant 21h et des milliers de particules translucides de couleur bleu tombèrent du ciel, donnant à la place un aspect féérique. En parlant de fées, plusieurs volaient devant lui, se dirigeant encore plus près de la tour. Il les suivit, intrigué, et aperçut une forme humaine se tenant devant la tour. Il s'approcha un peu plus pour pouvoir mieux distinguer la personne se trouvant devant lui et reconnut son rival.
-France ?
La nation française se tourna lentement vers l'anglais, sans empressement, comme si les fée le faisaient tourner à la seule force de leurs ailes. Arthur sentit son coeur rater un battement lorsque Francis lui sourit avec tendresse. Ses pieds avancèrent d'eux-mêmes vers le blond et une fois assez proche, ce dernier prit sa main et l'entraina dans une ruelle peu éclairée.
-Attend Francis, où m'emmènes-tu ?
Mais il ne l'écouta pas et continua de courir. Quand enfin il s'arrêta dans sa course, Arthur fût surpris de voir la Tour Eiffel dans toute sa splendeur face à lui. Comment ont-ils fait pour passer de Londres à Paris ?
-Francis, comment tu... Francis ?
Il regarda partout autour de lui mais ne le vit nulle partipart. Comme s'il s'était volatilisé.
-Qu'est-ce que c'est que cette mascarade...
Personne ne lui répondit, pas même les fées qui tournaient autour de lui. Forcé de constater que même les rues de Paris sont vides, il grogna puis marcha, sans but précis à part celui de retrouver celui qu'il aime secrètement depuis des années.
Et, comme dans sa ville, son corps lui montra la direction à emprunter, le menant vers un hôtel banal comme il en existe tant à Paris. Après son corps, ce fût à nouveau les fées qu'il suivit. Elles le guidèrent vers une chambre isolée des autres et un peu plus luxueuse. Sans hésitation, il ouvrit la porte, se doutant que personne n'y logeait, et entra. Comme dit précédemment, il n'y avait personne, juste quelques meubles et un grand lit au centre de la pièce où étaient posés des vêtements féminins. Un costume d'Alice au pays des merveilles. Il délaissa le costume et décida d'explorer un peu plus la pièce, à la recherche d'un quelconque indice lui permettant de comprendre ce qui se passait. Autour de lui, les fées s'agitaient. L'une d'entre elles, qui n'était d'autre que Pixie, le poussa vers le lit et lui indiqua le costume.Il haussa un sourcil et demanda:
-Tu veux que je mette ce costume ?
Elle hocha la tête.
-Hors de question, c'est ridicule !
Les mains sur les hanches, elle fronça les sourcils. Elle pointa à nouveau le costume du doigt et dit quelque chose qui résonna comme le son d'une clochette. Voyant qu'il n'avait pas le choix, Arthur se résigna à l'ordre donné par son amie et enfila la tenue.
Alors non seulement d'être ridicule, elle est super-courte et vulgaire ! Les fées par contre, et surtout Pixie, semblaient satisfaites. Et elle s'enfuirent en émettant des sons de clochettes.
Il ne comprit pas ce qui se passe et tenta de les suivre mais deux bras l'enlacèrent, l'empêchant d'avancer.
-Tu es adorable dans cette tenue mon lapin.
La voix grave lui procura des frissons dans tout le corps.
-Francis ? Que se passe-t-il ici ?
-Shhh...
Les mains du français se baladèrent sous sa robe, caressant l'intérieur de ses cuisses et remontant un peu plus haut.
-Ah... F-Francis, stop...please...
Il n'allait pas tenir bien longtemps si le blond continuait de l'exciter comme ça. La bosse qui commence peu à peu à déformer son caleçon en témoigne mieux que ses paroles. Mais le Français ne semblait pas vouloir s'arrêter. Il s'amuse même de la situation.
Les mains du français continuèrent leur chemin jusqu'au torse de l'Albion ou ses doigts offrirent une délicieuse torture aux deux boutons de chair rose, l'une des zones érogène d'Arthur. D'ailleurs, comment il savait ça ? Ils n'avaient jamais eu de relations sexuelles auparavant ! Il fut interrompu dans ses pensées par les mains diaboliques qui lui firent de légères griffures à ses cuisses. L'une d'entre elles passa dans son boxer pour s'emparer de son sexe qui se dressait à cause de l'excitation. Il fit des mouvements de vas-et-viens timides au début mais de plus en plus rapide par la suite. Arthur ne retint pas ses gémissements, le traitement étant trop bon.
-Francis, i'm...i'm co-
La fin de sa phrase fut étouffée dans un gémissement plus fort que les précédents.
Francis porta sa main souillée jusqu'à sa bouche pour la lécher.
-Tu as un gout délicieux mon lapin.
-S-stupid...you are...stupid...frog...
Un rire lui répondit avant qu'il ne sente le corps de celui qui devait être son amant là tout de suite, le quitter. Il se retourna pour l'empêcher de s'éloigner plus mais il avait déjà disparu.
Mais que se passe-t-il ici ? Pourquoi n'arrivait-il pas à sortir de ce rêve ? Trop de questions mais personne pour y répondre.
Il avança difficilement vers la porte et sortit de la chambre. Où est ce fichu frog ? Qu'il termine au moins ce qu'il a commencé au lieu de le laisser frustré !
Il avançait dans le couloir, ouvrant chacune des portes qu'il voyait.
L'une d'entre elles l'attira plus particulièrement. Celle de la cuisine. Il entra dans la pièce et chercha une quelconque présence, surtout celle de Francis. Il le trouva assis sur une table, buvant du vin.
-Francis, bâtard ! Pourquoi es-tu partit ?
-Car ce n'est plus drôle sinon mon lapin ! Viens là, que je prenne soin de toi~
La voix suave le fit légèrement trembler d'excitation et son sexe réagit immédiatement à cette invitation tendancieuse. Il s'assit sur les cuisses de son rival et passa ses bras autour de son cou, rapprochant ainsi leurs visages.
-Baise-moi frog et vite.
Au moins, c'est clair.
Francis sourit face à cette demande. Il se leva de la table et allongea brusquement Arthur dessus. Monsieur veut jouer, ils vont jouer.
Il fit rencontrer leurs lèvres pour un baiser bestial tandis que ses mains s'activaient à enlever leurs vêtements trop encombrants pour la suite de leurs activités. Il prit la bouteille de vin posée sur la table et versa le contenu sur le torse pâle de l'anglais qui gémit en sentant le liquide froid couler sur son corps.
-Francis... I can't wait more...please...
-Patience mon lapin, tu seras bientôt exaucé~
Arthur grogna de frustration. Ce qu'il est vil ce stupide frog, à le faire languir comme ça depuis le début de ce songe. Et d'ailleurs, il commençait sérieusement à douter. Était-il réellement en train de rêver ? Car tout lui semblait si réelle, les objets qu'il touchait, les voix qu'il entendait, la langue qui léchait le vin sur son torse...tout avait l'air réelle et pourtant, il n'arrivait pas à y croire. Comment y croire alors que celui qui est censé le détester s'apprête à coucher avec lui ?
-Thuthur, concentres-toi sur moi plutôt que le plafond, il n'a rien de sexy lui !
-Tu te surestimes un peu trop frog...
-Ce n'est pas ce que dit ton corps pourtant !
La langue du français descendit plus bas et lécha la verge dressée face à lui. Arthur gémi à ce contact, il passa ses doigts dans les cheveux soyeux de son amant pour lui demander de continuer cette douce torture. Francis savait tout du corps de l'Albion, même des choses qu'Arthur ignorait et c'était effrayant.
Arthur sentait la jouissance proche mais elle lui fut refusée, le blond préférant venir l'embrasser pendant que ses doigts massaient son intimité. Il se cambra légèrement quand un premier doigt s'enfonça en lui. Rien de bien douloureux, ou juste un peu. Le second ne fut pas plus discret et arracha un gémissement de douleur à l'anglais qui se demandait toujours comment tout cela pouvait être si réaliste.
Francis décida enfin de le satisfaire en le pénétrant lentement pour éviter de lui faire trop mal, et eu droit à un cri de satisfaction. Il attendit un peu pour qu'Arthur s'habitue à sa présence et commença à se mouvoir doucement au début puis plus rapidement mais toujours sans violence. Les cris et gémissement du Britannique lui confirmaient qu'il faisait bien son travail ce qui l'encourageait à aller plus vite pour le satisfaire.
Quand il sentit les parois de son amant se resserrer autour de son sexe, Francis jouit enfin vite suivit d'Arthur.
Haletant, il s'écroula près de lui et le serra dans ses bras.
-Explique-moi...ce qui se passe...frog...
-Je ne peux pas t'expliquer quelque chose que jene comprends pas moi-même mon lapin.
-C'est faux...je suis sûr que tu sais ce qui se passe.
-Peut-être, en attendant tu devrais te reposer, à moins que tu ne veuille que l'on recommence, ça tombe bien car j'ai encore beaucoup d'énergie !
-Idiot...
-Je sais oui. Je t'aime mon lapin.
-Mh...love you to.
Et il ferma les yeux.
Quand il se réveilla, tout autour de lui avait changé. Il était de nouveau dans sa chambre, chez lui avec Francis allongé près de lui.
"Que s'est-il passé ?"
Il se trouvait dans un hôtel à Paris il y a encore quelques heures n'est ce pas ? Voir quelques minutes.
Tout ça est étrange...
Un peu plus loin, dans une maison en plein milieu des étendues de neige en Sibérie, sont rassemblés quatre garçons: Sibérie, Romano, Tchétchénie et Norvège.
-Ça a marché putain...
-Même moi j'y croyais pas ! s'exclama Romano
-Donc, c'est fait pour le couple FrUk, quel est le prochain ? demanda Lukas en se tournant vers les deux tsundere
-GerIta, répondit Nej
-J'approuve pas du tout ce couple ! pesta Lovino en croisant ses bras sur sa poitrine
-Toi non mais nous, si. dit Anki en faisant disparaitre le grand écran
Ignorant les cris de colère de l'italien, les trois autres commencèrent déjà à réfléchir à un plan pour mettre Feliciano et Ludwig en couple. La magie est décidément très utile, Arthur devrait les remercier.
-666-
Cette fin merdique...j'ai honte !
Un jour, j'écrirais un chef d'oeuvre...un jour oui...
En attendant, vous allez vous contenter de ces écrits merdique mais plus ou moins original...j'espère.
Manquerait plus que je tombe trop profondément dans les clichés !
Bref, merci d'avoir lu (pour les courageux !) et à la prochaine !
