Bonsoir à tous et à toutes !
Ceci est ma première traduction : j'ai eu un véritable coup de coeur sur cette histoire que j'aimerais vous faire partager
Il existe bien trop peu de Lucius/Hermione sur ce site, je m'engage donc à remplir un peu ce pairing :p
Bref l'histoire comporte 7 chapitres et TOUT appartient à LaurieLove qui m'a adorablement permit de traduire et de publier son histoire
Le nom officiel est "The Arrangement" que vous pourrez retrouvez facilement sur ce site
Je compte poster une fois par semaine, le jeudi.
Je répondrais aux reviews par message, et aux anonymes en début de chapitre !
Voilà, Bonne Lecture !
Première Semaine
Pour quelqu'un étant sur le point d'entrer à Azkaban, Hermione Granger demeurait curieusement calme.
Bien entendu, elle n'était là que pour une heure, et uniquement pour son travail : rendre visite au prisonnier 1625 dans le cadre du Programme de Réhabilitation et de Resocialisation. Il y avait en fait peu de personnes disposées à sa réalisation.
La muraille entourant Azkaban, constituées de pierres grises, rugueuses et humides, sans doute taillées dans un antique et obscur matériau, avait le pouvoir d'annihiler tout bonheur et toute chaleur propre à ceux qui y entraient, même à présent, alors que les Détraqueurs avaient quitté les lieux.
Mais Hermione, n'avait été que trop heureuse de pouvoir ainsi faire du bénévolat. La perspective de pouvoir travailler avec un détenu d'Azkaban avait réveillé son sens inné du challenge, perspective si éloignée de son travail habituel et de l'inéluctable routine qui occupait ses jours au Ministère. Elle avait ainsi sauté sur l'occasion.
En effet, dernièrement son quotidien était devenu bien trop banal alors qu'elle regrettait la spontanéité de son ancienne vie, ainsi que la sensation qu'elle avait connu d'être utile à autrui.
Hermione s'était soigneusement préparée, comme toujours. Elle s'était jetée diverses charmes protecteurs et, selon une technique moldue recommandée en période de stress par sa tante Veronica, elle avait passé plus d'une heure la nuit dernière à méditer.
Mais ce n'était pas uniquement sa minutieuse préparation qui était parvenue à apaiser ses craintes. En effet, le prisonnier 1625 présentait un trait de personnalité assez particulier. En effet, il était certain qu'il la détestait. Elle présumait également le détester. Elle avait haï son fils mais n'en connaissait que très peu sur le père. Certes, son attitude arrogante l'agaçait déjà hautement à l'avance, mais son refus obstiné de reconnaître l'unicité et l'égalité parmis l'humanité, représentait le challenge auquel elle souhaitait s'attaquer.
Son travail avec elle était crucial pour lui : des résultats performants sous sa direction lui assureraient sa libération. Il avait en effet, manqué de peu son propre affranchissement. Sa femme et son fils avaient été gracié : leur rejet des idéaux de Voldemort avait apparemment paru comme plus évident et plus authentique que le sien. Il avait donc été conclu que, à titre individuel, il avait seulement agi pour son propre avantage, par lâcheté. Il était pourtant clair que le Magenmagot avait également vu un autre intérêt à l'envoyer à Azkaban ( un endroit qui lui était d'ailleurs devenu familier ), lui offrant gracieusement le temps de ruminer ses anciens échecs.
Le prisonnier 1625 était détenu dans une cellule individuelle. Elle contenait une unique et étroite fenêtre, bien trop haute pour lui permettre de voir au travers, une couchette, un toilette, un lavabo, une chaise en bois, et rien d'autre. La porte était verrouillée, scellée magiquement, empêchant ne serait-ce qu'une mince lueur d'espoir émanant du couloir de s'infiltrer à travers l'absence d'interstice. La cellule était également insonorisée : ainsi aucune requête ni aucune plainte ne pouvait être entendue.
Malgré tout, Hermione pénétra au sein de l'édifice et suivit le nonchalant et laconique garde, jusqu'à la cellule. Elle éprouvait comme l'impression de pouvoir détecter les lourdes plaintes de désespoir de tant d'âmes, ancrées dans la roche elle-même, comme si les tourments des siècles passés s'étaient imprimés dans le cœur même du bâtiment. L'obscurité refroidissait ses os, et la morosité constante dégoulinant des murs ébranla soudainement son âme. Elle frissonna impulsivement, violemment, comme elle le faisait de temps à autres depuis son arrivée. Le garde la regarda de ses yeux sombres, alors que ses lèvres, minces et tordues s'incurvèrent sarcastiquement.
Ils avaient marché, encore et encore, et plus haut, toujours plus haut, enchainant couloirs sombres et étroits, escaliers étriqués constitués de vieilles pierres usés par les ans, tant et si bien qu'elle était à présent certaine d'avoir atteint le sommet de la prison.
Enfin, ils s'arrêtèrent. N'apercevant aucune entrée, Hermione ne fut d'abord pas vraiment convaincue d'être arrivée à bon port. Mais le garde agita ensuite sa baguette, d'un las mouvement de poignet, empli de ressentiment. Et soudain, le morceau de mur se tenant derrière elle, se décala, révélant ce qui semblait être une porte.
- C'est ici, souffla -t'il finalement. Vous avez une heure. La porte se verrouille automatiquement des deux côtés.
Il se détourna, prêt à déguerpir.
- Et si j'ai besoin de sortir ?
- Icarcero Overto. Vous avez une baguette : utilisez-là, éructa le garde de sa petite bouche étroite.
Il frappa alors la porte, qui s'ouvrit à peine en un gémissement audible. Le garde lui indiqua d'un bref mouvement de tête d'entrer. Et pour la première fois, elle hésita alors que les battements de son cœur semblaient s'être rendus perceptibles. Mais Hermione posa sa main sur la porte, puis poussa. La cellule était sombre, elle ne pouvait même pas distinguer si quelqu'un s'y trouvait véritablement. Elle était enfin entrée, et dès l'instant où elle y était parvenue, la porte s'était bruyamment refermée derrière elle.
Elle cligna des yeux, d'abord à cause du choc, ensuite pour qu'ils s'adaptent à l'obscurité ambiante. En face d'elle, dans un des recoins sombres, elle aperçut un visage aux longs cheveux pâles. Le cœur au bord des lèvres, elle vit la silhouette faire un pas vers elle. Sa figure était recouverte de poussière sombre, son ancienne chevelure, douce comme la soie, semblait sèche et mate. L'ombre trébucha sous ses yeux, alors que ses sourcils demeuraient froncés, comme s'il regardait à travers elle. Il était en plein désarroi et encore plus échevelé qu'elle ne l'avait même vu pendant les derniers instants de la Guerre.
Hermione déglutit difficilement. Il la regardait fixement. Et même au travers de ses yeux rougis, et de ses paupières lourdes de reproches, ses yeux brillaient, si gris et lumineux, qu'elle en fût surprise.
Lucius Malefoy fit un second pas vers elle. Cette fois, elle parvint à rester stoïque, affirmant sa détermination. Se grandissant imperceptiblement, elle releva le menton.
- Bon après-midi, Mr Malefoy
Au début, il y eut un silence, puis de profondes, et effrayantes paroles lui furent adressées.
- En est-ce un ?
Sa voix la prit par surprise. Elle était plus basse, que celle dont elle se souvenait, rauque et impersonnelle.
- Excusez-moi ? Bégaya -t'elle.
- En est-ce un ? Un bon après-midi ?
- Je…
Elle réalisa à présent combien de lui souhaiter un « bon après-midi » eut été ridicule. Elle se mit à rougir
- Je ne le saurais pas, déclara -t'il d'un ton comprenant tout à la fois humour et ressentiment.
- Il est un peu plus de trois heures…
Malefoy la regarda. Encore une fois, elle venait de sortir une idiotie. Sa conscience du temps lui ayant été retiré, ses propos apparaissaient comme superflus. Elle était honteuse de sa propre condescendance à son égard.
- Pourquoi vous ont-ils envoyé ? Demanda -t'il alors, froid mais déterminé.
- Pour poursuivre votre programme.
- Je le sais bien … mais pourquoi vous ?
- Personne d'autre ne voulait le faire.
- Rassurant, Ricana -t'il
- Si vous le faîtes correctement, vous serez relâché
- Et qu'implique exactement « le faire correctement » ?
Elle haussa plus ou moins les épaules.
- Montrer de l'intérêt, être positif, présenter un comportement qui puisse me convaincre que vous renoncez au côté obscur…
- Vous convaincre ?
- Oui
- Et est-ce que cela implique des questions, des examens ? Le Ministère a-t'il mit en place différentes expériences visant à plonger dans les méandres de mes pensées pour décider si oui ou non, je suis assez sain d'esprit pour réintégrer la bonne société ?
Ses mots étaient glacés, plein d'un amer sarcasme.
- Non pas vraiment. Cela implique de … parler
Malefoy ne répondit pas, comme s'il refusait déjà sa proposition. Il se détourna, le regard fixement rivé sur le mur du fond. Elle patienta.
- Je ne suis là que pour une heure, Mr Malefoy. Vous n'avez eu que vous-même pour seule compagnie pendant trois ans. Je ne suis pas forcément ce que vous pourriez espérer de mieux, mais si j'étais vous, je profiterais de l'occasion.
Malefoy demeura debout, dos à elle, toujours silencieux. Après un certain moment, elle décida de s'asseoir sur la seule et unique chaise présente dans la cellule.
Son silence se poursuivit ainsi pendant près de quinze minutes.
Hermione étudia son dos. Ses cheveux n'avaient jamais été aussi longs mais, enchevêtrés de terre, semblaient plus sombres qu'à l'accoutumée. Elle ressentit l'intense envie d'y passer un peigne. Elle aurait très bien pu utiliser la magie, mais curieusement, l'envie de les brosser à la main en était presqu'écrasante.
Il avait été autorisé à garder ses propres vêtements et portait ainsi une longue veste noire, descendant bien plus bas que ses hanches. Autrefois, il avait sans douté été un très beau vêtement, mais il était à présent d'un ton grisâtre, et les coutures élimées autour des poignets, tombaient misérablement en lambeaux.
Elle patientait. Des centaines de paroles lui brûlaient les lèvres mais elle ne voulait absolument pas lui donner la satisfaction de contempler sa propre frustration.
Et puis soudain, Malefoy se retourna et dirigea son regard vers elle. Son sourcil droit ironiquement relevé, il feignit la surprise
- Encore là ?
Sa voix, toujours sarcastique, avait cependant retrouvé la douceur presque séduisante qu'elle avait toujours eu. Elle en fût presque rassurée.
Mais ne releva pas. Il pouvait être deux à jouer à ce jeu…
Malefoy baissa les yeux, attendant vraisemblablement une réponse. Quand il comprit qu'elle ne répondrait pas, il renifla dédaigneusement et se détourna d'elle à nouveau.
- De quel département avez-vous été envoyé ?
- Département de la Justice Magique, Division de La Réhabilitation.
- Réhabilitation, Souffla -t'il sans masquer un de ces habituels ricanements ironiques
- Drago travaille également dans ce département maintenant, Osa -t'elle
Elle remarqua son regard glissant rapidement vers elle, ses traits soudainement tendus de l'intérêt qu'il portait à ses paroles.
- Il travaille dans le même couloir que moi, bien que nous soyons tous les deux si occupés que nous ne nous voyons que rarement.
Elle le sentit lutter contre lui-même. Ses mains étaient jointes, ses narines dilatées.
- Est-ce que …
Il retint sa question
- Est-ce que quoi ? Demanda -t'elle
- Bien ? Est-ce qu'il va … bien ?
Ce fût comme si Malefoy forçait les mots à passer la barrière de ses lèvres, comme s'il souffrait de les lui offrir. Elle fut prise d'un curieuse vague d'émotion.
- Très bien. Il est très respecté au département. Il a toujours eu un esprit aiguisé … et, aussi surprenant que celui puisse paraître, une morale à toute épreuve.
Malefoy la regarda fixement de ses yeux froids
- Lui avez-vous mentionné que vous viendriez ici ?
- Il le sait. Tout le département le sait. Je n'ai pas eu la chance de lui parler avant mon départ. Mais si je l'avez eu, je suis sûre qu'il vous aurait envoyé ses salutations.
- Je ne l'ai pas vu depuis trente-sept mois.
- Je le sais, soupira -t'elle en laissa sa tête tomber en arrière.
Malgré des mesures plus « humaines » imposées par Shacklebolt, le traitement des prisonniers à Azkaban demeurait bien plus dur que celui des prisons moldues.
- C'est ridicule que vous n'ayez pas droit aux visiteurs
Il ricana
- Visiteurs ? Je ne suis même pas autorisé à recevoir des lettres, Miss Granger. Rien. Si par hasard, vous décidiez de m'offrir ne serait-ce qu'un sou, même m'amuser à le mâcher me serait refusé.
Elle leva les yeux. Malgré ses sombres paroles, elle ne put s'empêcher de s'imaginer en train d'offrir un paquet de chewing-gum à Lucius Malefoy. Et malgré cette décadente vision, elle du s'empêcher d'éclater de rire.
- Mais vous avez parfois le droit de vous promener dans la cour, non ?
- Pas plus d'une fois par mois.
Hermione prit le temps de scruter son visage, mais il demeurait plus impénétrable que jamais. Avait-il assez souffert ? Avait-il payé le prix de ses actes ? Avait-il changé ? Elle en doutait. Pourtant elle n'avait plus peur de lui, comme autrefois. Il ne l'intimidait même plus. Mais quoi qu'il en soit, il l'intriguait au plus haut point. Malgré son apparence hagard, il conservait une certaine noblesse même au cœur de la désolation où elle se tenait, l'admirant.
Trois années d'emprisonnement à Azkaban était une peine assez lourde. S'il parvenant à la convaincre de ne plus être une menace pour la société, et s'il satisfaisait à quelques exigences du Ministère ( dont elle avait jusqu'à présent sciemment oublié de parler ), même elle, soutiendrait sa libération.
Mais Malefoy n'en dit pas plus. Elle non plus, ne voulant pas lui imposer ses questions. Hermione avait reçu des directives du ministères à propos d'interrogations spécifiques, mais elle ne voulait pas précipiter les choses. Elle devait revenir chaque semaine et espérant ainsi pouvoir mettre en place une certaine confiance, si cela se révélait possible.
Malefoy demeurait donc là. Il ne semblait pas la regarder, et ainsi elle ne voulu pas satisfaire son égo en le dévisageant ouvertement. Mais après un discret coup d'œil dans sa direction, elle réalisa que son regard l'effleurait de temps à autres. Fréquemment, elle l'entendait prendre de longues et profondes inspirations. Elle se demanda d'abord s'il était malade, si, par hasard, ses poumons luttaient pour inspirer, mais ce n'était ni une toux, ni une respiration sifflante. Il s'avérait en fait qu'il prenait de plus longues inspirations de temps en temps. Et dans ces moments-là, ses yeux se fermaient furtivement, alors qu'il semblait sur le point de perdre son sang-froid.
Mais au creux de cette austère sentiment d'intimité, elle se surprit à ressentir à nouveau l'étrange envie de brosser ses longs cheveux.
- Vous ne voulez pas vous asseoir ? Demanda Hermione après quelques minutes plongées dans un silence profond.
- Non. Et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, continua -t'il alors que sa voix devenait plus sarcastique et glaciale que jamais, vous êtes assise sur mon unique chaise.
- Je.. Je suis désolée
Elle se leva.
- Voilà, je peux m'asseoir sur le lit
Elle s'installa sur le mince matelas et immédiatement, les lattes, dures et grinçantes, s'affaissèrent sous son poids. Les yeux de Malefoy s'élargirent, elle s'attendait à ce qu'il lui dise de se lever, de ne pas s'asseoir à l'endroit où il dormait. Cependant il ne dit rien. Il se balança quelque peu mais ne prononça pas un mot.
Il resta debout pendant un certain temps, puis après un autre profonde inspiration, il tira la chaise vacante vers lui et s'y installa.
- Drago est devenu très proche d'Astoria Greengrass.
Cette soudaine information intime, ainsi placée, semblait en totale contradiction avec l'atmosphère humide ambiante.
Malefoy se tourna vers elle, alors que toute lumière venait de quitter ses yeux. La bouche ouverte, il paraissait en proie à un combat intérieur, tentant vainement de ne pas paraître curieux.
- Vous la connaissez ? Continua Hermione
- Je connais sa famille. Mais je ne l'ai jamais vu. Est-elle…
Hermione attendit qu'il finisse de poser sa question.
- Intelligente ? Compléta -t'il finalement.
- Hmm..
Hermione fut prise de court. Elle était persuadée qu'il allait lui demandait à quoi elle ressemblait ou encore si son ascendance de Sang-Pur se reflétait dans la finesse de ses traits.
- Oui. Elle est très modeste. Charmante.
Elle tenta de cacher la surprise dans sa voix.
- Et très attirance, Elle ne put s'empêcher d'ajouter.
Malefoy la regarda à nouveau, se demandant clairement comment elle avait pu dire une chose pareille. Son manque de présomption lui plaisait.
Le temps défilait. Il y avait quelques moments de silence, mais Hermione ne se sentait plus mal à l'aise, et quelques coups d'œil lancés vers Malefoy lui permirent de déceler un expression étrangement calme sur ses traits, mais si elle suspectait qu'il ne l'était pas non plus. Elle remarqua que la clarté de ses cheveux blonds et de ses yeux gris, opposée à la noirceur des murs et du mobilier brun l'entourant, formait un saisissant contraste.
Puis un gémissement la sortit de ses rêveries, et la porte fut à nouveau révélée. Une fois ouverte, le gardien taciturne apparut dans l'embrasure.
- C'est l'heure, murmura -t'il.
Hermione se leva, puis reporta son regard vers Malefoy
- Je reviendrais la semaine prochaine. Au revoir.
Il ne lui répondit pas. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il le fasse. Hermione se retourna, et suivit le garde dehors, en entendant l'épaisse porte se refermer sur Malefoy.
-xxoOoxx-
Lucius Malefoy se tenait là, dans sa cellule, se sentant tout à coup encore plus seule qu'il ne l'avait été durant ces trois dernières années d'emprisonnement. Les effluves du parfum de cette femme, pommes et fleurs délicates*. Effluves qu'il s'était retrouvé à inhaler désespérément, alors qu'elle s'attardait avec lui. Il espéra qu'ils demeureraient encore jusqu'à qu'elle ne revienne…
* En vérité ce n'était pas « fleurs délicates » dans la véritable traduction mais « Pois de senteur ». Or je ne connais pas l'odeur de cette fleur, et je trouvais également son appellation française ( passablement très moche ), du coup je me suis permit un léger écart :p
J'attends vos reviews avec énormément d'impatience : à tout de suite !
