Olympius' school


Les dieux grecs et romains sont sûrement pour vous qu'une ancienne religion, un recueil de mythes et de légendes peut-être simplement inventés par les profs de latin et de grec anciens pour avoir quelque chose à dire, et pourtant... Et pourtant ils existent bien .. Et ils donnent même des cours à l'Olympius School, première école pour sang-mêlés du monde ! Alors, si il vous arrive de croiser quelques monstres, de vous faire sans cesse attaquer par des créatures que vous seuls voyez et de pouvoir faire des choses impàossibles pour le commun des mortels (contrôler l'eau des WC ou soulever des avions à la force de vos bras), n'attendez plus, et rejoignez nos héroïnes à la meilleure école du monde, l'Olympius School! (en plus, les frais de scolarités sont gratuits ! Allez !)

Voici ma toute première fanfic! Le thème est Percy Jackson, mais l'histoire et la casy-totalité des personnages ont été créés par moi, je me sert seulement de l'univers de Rick Riordan ^^' Alors bien sûr, il y aura des références aux livres (que ce soit les Percy Jackson ou les Héros de l'Olympe (risque de spoil si vous ne les avez pas fini), mais l'histoire générale est indépendante des livres, et vous pouvez la lire sans avoir lu aucun des livres ;).

L'histoire n'est pas finie et je ne sait même pas si elle sera finie un jour, mais je vous souhaite quand même une bonne lecture ;):


Chapitre I- Drole de boite

«-Et n'oubliez pas de réviser votre cours sur les roulements ! C'est primordial !» conseilla Héphaïstos, le professeur de sciences de l'ingénieur.

Quelques élèves rouspétèrent à l'arrière, mais le dieu ne releva pas, il était habitué à ce que la plupart des élève n'apprécient ni son cours, ni sa présence. Il faut dire que le professeur était assez impressionnant.. Il était grand, peut-être 1m90, un visage strict, un regard dur: de petits yeux creusés, couleur or, cerné par des sourcils fournis. Le bas de son visage était paré d'une barbe de plusieurs jours, brune, et sa bouche formait un petit rictus amusé lorsqu'il voyait les élèves sortir de sa salle. Ses cheveux étaient longs, bouclés, pas très propres, et toujours tirés vers l'arrière, bien que certaines mèche ne se dérangeaient pas pour prendre leur liberté. Son corps était massif, il avait de gros bras musclés, capables de soulever des masses impressionnantes sans trop d'efforts, et il était souvent vêtu d'une salopette en jean, pleine de tâche d'huile de moteur, qui recouvrait un vieux t-shirt bleu. On dit qu'auparavant, il était bossu et boiteux.. Pour ce qui est de la bosse, elle est toujours là, mais les élèves n'osent pas se moquer.. Les jambes en revanche, étaient de vraies œuvres d'art ! Après avoir découvert les débuts de la robotisation, le professeur s'était équipé de genoux en acier inoxydable, qui lui donnait un air de cyborg de science-fiction.

Il s'assit à son bureau, et commença à trafiquer quelques bricoles qui traînaient.

«-Au r'voir p'pa! Au fait, on mange ensemble se soir? Demanda Léo Valdez, demi-dieu fils d'Héphaïstos, vite rejoint par ses frères et sœurs:

-Ça fait un bail qu'on a plus mangé ensemble papa! Dit l'un

-Et tu avait promis de nous expliquer comment faire un siège piégeur! »se plaignit une autre.

Le dieu regarda ses enfants, sourit, et dit, en faisant jaillir une flamme d'un rouge intense au creux de sa main:

«-A toute à l'heure les enfants, ce soir c'est barbuck!».

Les demi-dieux, ravis, quittèrent la salle le sourire au lèvres.

Parce que oui, ici, à Olympius School, les élèves sont tous les demi-dieux ou autre créatures mythiques, et les professeurs, des dieux…

«-Bon on a quoi là déjà? J'ai paumé mon emplois du temps.. demanda Julie, demi-déesse fille d'Aphrodite

-Ah bah c'est du sérieux tout ça! Ironisa Naïs, fille d'Athéna

-ON A FRANÇAIS ! BAKA ! S'écria Léa, fille de Lyssa, le sourire au lèvres, et le regard rêveur, COMMENT PEUX-TU OUBLIER UN TEL COURS? Il est magnifique…

-On bah, là je crois qu'on l'a perdue! Plaisanta Clara, fille d'Hermès

-Comme à chaque fois qu'on a cours avec Apollon tu me dira…» ajouta Julie, et elle attrapa le bras de Léa, qui commençait sérieusement à divaguer et était sur le point de se prendre une vitre. Naïs essaya de la ramener à la raison:

«-Sérieusement ! Il a des millénaires de plus que toi ! C'est pas sérieux ! En plus on a ses enfants dans notre classe ! Ça serait vachement glauque quand même, que tu devienne leur… belle-mère ? Beurk !

-Mais tu peux pas comprendre! répondit Léa, toujours dans ses rêves, Apollon c'est… Julie, toi qui est la fille d'Aphrodite, explique-lui! Moi j'y arrive pas, c'est tellement.. woaw…

-Heu … Bah je dois avouer que je trouve ça assez spécial quand même, je rejoins un peu l'avis de Naïs là ….» avoua Julie

Léa leva les yeux au ciel, et dans un dernier espoir, jeta un coup d'œil à Clara, et s'aperçut que celle-ci faisait semblant de regarder ailleurs, et essayait de retenir un rire.

«Pff, Lâcheuse!»taquina Léa

Elles entrèrent toutes les quatre dans la salle de classe, Léa en tête, et s'assirent au premier rang. Le professeur n'était pas encore arrivé, les enfants d'Héphaïstos s'organiseraient pour savoir qui amènera la quiche et qui emmènera les merguez. Les enfants d'Apollon, eux, regardaient des vidéos sur YouTube, ou écoutaient de la musique, le casque sur la tête. La sonnerie retentit, et chacun regagna sa place. Léo s'assit à côté de Calypso, sa copine, la fille d'un titan, qu'il disait aimer «à en mourir»! C'était certes une très jolie fille, et elle semblait pas trop superficielle, mais elle était assez fleur bleue.. Elle avait même l'intégrale des Feux de l'Amour sur son disque-dur! D'après certaines rumeurs, Léo venait d'un camp en Amérique appelé « Le Camp des Sang-Mêlés », où les demis-dieux américains apprenaient à combattre.. A vrai dire, avant son arrivé, personne n'était au courant qu'il existait un autre endroit où les demis dieux serait sauf que dans cette école, alors Léo était souvent questionné sur son ancien camp.

Enfin, après quelques minutes, la porte s'ouvrit… et le dieu entra.

Léa rapprocha d'elle ses feuilles parsemées de gribouillis de tout et n'importe quoi, sortit les livres scolaire (qu'elle avait lu trois fois chacun pour en faire un résumé et le donner au professeur, de façon à avoir «des explications supplémentaires»), ré-arrangeât ses cheveux bouclés, dont elle avait refait les mèches bleues la veille, et ne pu détacher ses yeux de celui qu'elle appelait «La Perfection». Il entra d'un pas tranquille, et regarda l'ensemble des élèves. Il était d'un naturel classe, sophistiqué, malgré son apparence juvénile. Les traits fins, le nez droit, des yeux curieux, d'un bleu azur, et des cheveux blonds qui tombaient ondulés au ras de ses épaules. Son corps était svelte, sportif mais pas musclé à l'excès. Il portait un chemise blanche légèrement entrouverte, ce qui lui donnait un petit coté viril, et un jean simple. Il adressa un sourire à la classe avant de s'asseoir, le genre de sourire en coin qui faisaient fondre la fille de Lyssa.

Les deux heures défilèrent, le cours portait sur l'étude d'un passage des Misérables de Victor Hugo, livre que Léa affectionnait particulièrement. Lorsque la sonnerie marqua l'heure de la fin, Léa prenait tout son temps pour ranger ses affaires, pendant que ses amies l'attendais à la porte :

« -Tu te dépêche oui ? Il va plus y avoir de places à la cantine ! se plaignit Naïs

-On mange quoi ? demanda Léa

-C'est pâtes bolo aujourd'hui !» affirma Clara

En un instant, Léa se trouvait devant la porte des escaliers du couloir

«-Bah alors ? Vous faites quoi ? On a pas le temps de traîner! On est déjà en retard!» les railla-t-elle

La cantine était toujours remplie de monde, surtout lorsqu'il y avait des pâtes ! Il faut dire que la nourriture était excellente, les nymphes qui préparaient à manger avaient étudié la cuisine européenne (et spécialement française et italienne) pendant des décennies, voire des siècles ! Les quatre amies s'assirent à côté de quelques garçons de leur classe, Eïden, un grand brun baraqué assez dragueur, fils d'Héraclès, Arthur, un garçon pâle aux cheveux cours et bouclés, fils de Morphée, Lyssandre, un blondinet au teint hâlé, fils d'Apollon, et Kyle, un rouquin fan de blagues en tout genre, fils de Dionysos. Les filles aimaient bien manger avec eux, il y avait toujours de l'ambiance :

« -Ah les filles ! C'est qu'on vous attendait plus ! On commençait même à se demander si vous n'étiez pas parties voir d'autres garçons.. Bien que je ne voit pas trop lesquels, aucuns ne nous arrive à la cheville ! Pas vrai les gars ? demanda Eïden

-J'dois avouer qu'on est quand même le meilleur parti de tout le bahut ! affirma Kyle

-C'est surtout que vous êtes tellement repoussant que ces places là sont les seules de libre ! Sérieux, il y en a même qui préfère manger sur les genoux des autres que de venir ici ! railla Clara en montrant du doigt Calypso qui mangeait sur les genoux de Léo

-Nan mais eux faut pas faire attention, ils sont zarb' de toute façon ! fit Eïden

-Bon les filles, vous vous asseyez? demanda Léa, son assiette de pâte à moitié engloutie

-T'as déjà mangé tout ça ?! s'étonna Naïs, Espèce de gastéropode va!

-Espèce de quoi? C'est veut dire quoi ce machin? Tu peux pas parler normalement?» demanda Eïden. Lyssandre gloussa, avant de lui expliquer que le terme «gastéropode» signifiait la famille des escargot et des limaces qui sont des estomacs (gaster) sur pied (pode), et que donc Naïs venait de traiter Léa de ventre sur patte, ce qui était plutôt vrai, de son point de vue. C'est donc tout naturellement qu'il se reçu un verre d'eau au visage, provenant de l'intéressée :

« -si tu recommence Lyssandre, c'est la carafe!

-Mais.. Mais c'est Naïs qui t'as appelée comme ça, je n'ai fait qu'expliquer! se défendit le fils d'Apollon

-Tu as acquiescé ! Méchant ! Et Naïs elle dit ce qu'elle veut d'abord, parce que.. Parce que!» répondit Léa en tirant la langue

Kyle explosa de rire en voyant son ami trempé, et hésita même à lui jeter son verre de cola. Même Arthur, pourtant à moitié endormi dans son assiette, ne pu s'empêcher de former un léger sourire sur son visage.

«-Vous êtes vraiment des cas désespérés! dit-il

-Je confirme !» déclara Julie, en riant

Le reste du repas se passa dans la même ambiance, Arthur finit la tête dans l'assiette, et Clara ne manqua pas de prendre une photo pour la ranger avec les autres «photos-dossier» sur son ordinateur, Léa repris trois fois une grosse plâtrée de pâtes, Naïs discuta avec Lyssandre sur le cours que venait de donner son père, Eïden aidait Julie à faire son programme pour la séance de musculation qui aura lieu à la fin de l'après-midi avec son père, et Kyle embêtait tout ce beau monde avec ses blagues carambar qu'il avait lues la veille. Lorsque le repas fut finit, les garçons partirent jouer au cartes, et les filles décidèrent que passer les deux heures de tranquillité qu'elles possédaient pour se balader dans l'école, qui était une véritable petite ville.

Clara décida de rendre visite à son père, qui était le PDG du centre commercial, où on pouvait trouver à peu près tout. Les autres filles en profitèrent pour faire des emplettes. Elle ne se dirigea pas vers le bureau de son père, car elle savait qu'il en avait horreur, il détestait rester assis. Elle le trouva donc tout naturellement dans la réserve, à étiqueter quelques marchandises.

« -T'as besoin d'aide ? proposa-t-elle

-Non c'est gentil ma puce, je fait ça parce que je m'ennuie» répondit le dieu.

Hermès posa la tasse qu'il avait entre les mains sur l'étagère, et embrassa sa fille. Il n'était pas très grand, 1m75 tout au plus, mais ses jambes étaient très musclées, à force de courir partout. Il portait une chemisette violette et un bermuda (chose plutôt étrange pour un directeur, mais personne n'osait le lui reprocher). A ses pieds, il avait mis des sandales grecques, sortes de spartiates masculines, sur lesquelles étaient attachées une paire d'ailettes blanches (bien qu'il ait créé d'autres modèles bien plus récents, il préférait ces chaussures là, qui était les originelles). Dans son dos était accroché grâce à un système de harnais son caducée, bâton doré sur lequel s'enroulent deux serpents, Georges et Martha, qui passent leur temps à se disputer. Le dieu sourit, Clara était bien la seule de ses enfant à venir le voir aussi souvent, les autres se contentant de voler le plus discrètement possible les articles, et faisaient toujours prendre par leur père. Son visage était très expressif. Il avait de petits yeux espiègles, verts, surmontés par des sourcils fins, et une bouche qui se tordait sous toutes formes de rictus. Ses cheveux était courts et bouclés, mais moins que ceux de sa fille, qui les tenaient de sa mère.

Il parla avec sa fille des dernières affaires qu'il avait faites avec quelques grossistes, et elle lui raconta ses journées de cours.

« -Au fait Clara, j'ai quelque chose pour toi je crois.

-Comment ça ? J'ai reçu un colis ?

-Pas exactement … Il s'agit d'un truc que j'ai trouvé, et j'ai pensé à toi.

-Hum .. «trouvé».. Plutôt volé non? Taquina Clara. Hermès sourit

-Hé! Je ne vole pas toujours tout! Tient, c'est à toi.». Le dieu lui donna une boite rectangulaire d'environ trente centimètres sur vingt, en bois noir, avec quelques gravures complexes et des gemmes violettes et vertes incrustées

«-C'est quoi? demanda Clara

-A toi de le découvrir» répondit son père.

Chapitre II: Un peu de sport

Clara rangea la boite dans son sac, et remercia son père pour ce cadeau. Le temps s'était écoulé plus vite que prévu, et elle devait rejoindre ses amies pour retourner en cours. Les trois filles l'attendait au bar du centre commercial. Naïs avait commandé un Virgin Mojito (cocktail sans alcool), Julie buvait un diabolo grenadine et Léa finissait sa gaufre au Nutella.

« -Ah te voilà enfin, faut qu'on se dépêche, ou on sera en retard! s'alarma Julie

-Oui j'imagine qu'il te tarde de retrouver TON Eïden ? la charia Clara

-Quoi?! Mais qu'est-ce que tu vas inventer … C'est juste que … Bah ça fait mauvais élève d'arriver en retard, surtout quand on avait aucun cours avant, voilà! répondit Julie qui rougissait en finissant son verre en vitesse. Aller, on se magne! Et n'oubliez pas vos sacs les filles!»

En effet, pendant leur petit shopping, les filles avaient acheté pas mal de babioles : Léa avait deux sacs remplis de maquillage, colorant pour cheveux, déguisement, tissus et accessoires en tout genre, Naïs portait une nouvelle veste en faux cuir noir, et portait dans son sac quelques livres d'énigmes et autres casse-têtes, qu'elle adorait résoudre le soir avec ses amies, et Julie avait refait sa garde-robe.

Toutes les quatre se dirigèrent alors vers chez elle pour y déposer leurs affaires et se mettre en tenue de sport. Comme l'école était une ville géante, il n'y avait pas d'internat, et chacune avait son petit appartement. Elles habitaient dans le même bâtiment et au même étage, c'est comme ça même qu'elles se sont connues. L'immeuble, qui avait un style assez antique (des colonnes grecques formaient des alcôves sur le devant, entourée de lierre, et des scènes mythologique étaient gravées à leur base et à leur sommet), comprenait cinq étages, chacun composé de huit appartements. Les filles habitaient au troisième étage, près de l'ascenseur (qui dénaturait le côté antique du bâtiment, mais qui était d'une nécessité absolue). Trois des appartements restants étaient habités par des élèves plus âges, et le dernier, situé près de celui de Naïs, était habité par Arthur.

Une fois revêtues de leur tenues sportives, les filles allèrent au gymnase, qui se situait juste en face.

«-Eh bin, c'est qu'on était presque en retard les filles! taquina Kyle

-Je dois avouer que ta tronche me manquait pas!» répondit Léa, en tirant la langue

S'en suivit une course poursuite à travers les couloirs du gymnase entre le fils du dieu de l'ivresse et la fille de la déesse de la folie.

«-Tss, ils savent pas se tenir ceux-là! fit Lyssandre, qui avait déjà commencé à s'entraîner et dont quelques mèches blondes retombaient, suantes sur son front.

-Moi ce que je me demande, c'est comment elle arrive encore à courir avec la gaufre qu'elle vient de se manger! s'étonna Clara.

-Boh, elle tiendra pas les deux heures! Dans une heure elle sera amorphe étalée par terre.. J'espère que tu as pris ton appareil Clara, là, tu auras du dossier! plaisanta Naïs.

-Les filles entre vous, vous êtes vraiment… cocasses!» ricana Lyssandre.

Puis les filles accompagnées de Lyssandre entrèrent dans la salle. Sur la gauche, près des tatamis de judo, Léa et Kyle enfilaient des kimonos en se regardant, un air de défi dans les yeux. La salle était séparée en plusieurs grands espaces: sur la gauche donc, les tatamis pour les sports de combats, sur la droite, une porte donnait sur une petite salle isolée phonétiquement, où l'on pouvait faire de la danse, du step, ou tout autre sport nécessitant de la musique, près de cette porte, vers le fond, se trouvaient quelques machines de musculation qui ressemblaient (de près comme de loin) à de vraies machines de torture, au fond à gauche se trouvaient des escaliers menant à la salle de tennis de table, et le reste de la salle était un terrain servant pour le basket, le foot, le badminton et tout autre sport nécessitant un grand espace. Autour du bâtiment se trouvaient un autre terrain, ainsi que des pistes pour la course, le vélo et le saut.

Il faut avouer que, même si à la cantine, personne n'ose s'en approcher, à la salle de sport c'est une autre chose. Là, au milieu de la salle, la serviette sur l'épaule, le tee-shirt mouillé de transpiration moulant des ab-dominos d'acier et ses pectoraux,et laissant apercevoir ses bras musclés, soulevant une haltère composée de 3 poids de 20 kg de chaque côté, se trouvait Eïden, le regard concentré sur sa performance. Toutes les filles, et plusieurs garçons, le regardaient les yeux écarquillés à leurs maximum, certaines filles chuchotaient entre elles en le regardant d'un air langoureux, d'autres se lançaient des regard de défi, comme si elles étaient rivales, et les garçons hésitaient entre envie, jalousie et respect. Quand il eu fini ses dix séries, il pris sa serviette et s'essuya le front, complimenté par son père, Héraclès, (un gaillard de deux mètres aux cheveux bruns et au bouc taillé grossièrement, au regard strict cerné de rides et qui avait dans les bras ce qu'il n'avait pas dans le cerveau), qui lui frotta la tête.

«-Ah te voilà ma p'tite Julie! s'exclama-t-il en s'approchant. Tu m'excuseras j'me suis un peu entraîné avant que t'arrive, j'pourrais mieux t'apprendre comme ça! Donne moi le programme que je t'ai fait c'midi! On s'y met ! Et vous aussi les filles, y'a pas d'raison ! Et elle est où la quatrième?»

Julie senti le rouge lui monter aux joues, ainsi que environ une trentaine de regards qui la fixaient, plein de jalousie. Elle sorti le programme de sa poche, puis tourna la tête vers le tatami pour montrer où était Léa, qui à présent se contorsionnait pour maintenir Kyle au sol dans une position qui semblait plus qu'inconfortable. Clara se dépêcha de sortir son appareil photo.

«-Pfff… Ils font se faire mal un de ses jours ceux-là ! C'est moi qui vous le dit! commenta Eïden. Ils n'ont même pas les bases! Ils font n'importe quoi!

-Depuis quand c'est ta spécialité les arts martiaux? demanda Sylvain, demi-frère de Naïs.

-Ca ne l'est pas, mais j'ai quand même assez de bases pour savoir qu'ils font de la merde! rétorqua Eïden, avant de prendre Julie par le bras et de l'entraîner vers les tapis pour les échauffements.

-Arrête de le chercher tout le temps Sylv'… dit Naïs, Je sais que tu l'apprécie pas mais bon, il est pas si méchant! Et si tu arrêtait de t'intéresser aux filles un peu trop superficielles, peut-être qu'elles arrêterons de te plaquer pour tenter avec lui !

-Surtout qu'elles y arrivent jamais je crois ! rigola Clara. Je l'ai jamais vu en couple !

-Sûrement trop occupé à rouler des mécaniques… répondit Sylvain, avant de retourner s'entraîner au karaté.

-On fait quoi alors toutes les deux? On les rejoint ou on les laisse tous les deux? demanda Clara, en regardant Julie et Eïden s'entraîner.

-On ferais mieux d'aller au rameur je crois...»répondit Naïs en souriant.

Les deux heures de sport se passèrent calmement. Héraclès se déplaçait au milieux de la salle, donnant des conseils à qui voulait l'entendre, Julie et Eïden continuèrent leurs exercices, toujours autant dévisagés par les quelques jaloux de la salle, Léa et Kyle finirent affalés contre le mur au bout de seulement trois quart d'heure de combat, et Clara et Naïs furent rejointes par Lyssandre, qui, ayant fini sa course, cherchait un peu de compagnie. A la fin de la séance, les filles retournèrent chez elles.

«-Au fait les filles, après vos douches, vous pourrez passer chez moi? Il faut que je vous montre quelque chose! dit Clara sur le chemin du retour.

-Ouai pas de problème ! C'est à propos de quoi ? demanda Julie

-Une boite qu'a trouvé mon père … enfin vous verrez bien! répondit Clara

- «Trouvé», plutôt volé tu veux dire ! souleva Léa

-Roh mon père ne vole pas tout non plus ! C'est un commerçant! rétorqua la fille d'Hermès

-Ouai ouai .. Bon rendez-vous à 18h chez toi? demanda Léa

-Moi ça me va! Fit Naïs. Je suis curieuse de voir ce que c'est….

-C'est bon pour moi aussi, répondit Julie, l'air un peu ailleurs

-Bon alors à toute à l'heure!» dit Clara, le sourire aux lèvres.

Une fois lavée et reposée, Naïs sortit retrouver ses amies. Alors qu'elle passait la porte, elle aperçut Arthur, assis devant la sienne.

«-Arthur, ça va? demanda la fille d'Athéna.

-Mmh ? Oui oui… répondit le fils de Morphée.

-Tu fais quoi tout seul devant ta porte ?

-J'ai oublié mes clés chez Lyssandre tout à l'heure, avant le sport. J'attends qu'il me les ramène, mais comme il était en sport…

-Attends, tu veux dire que ça fait deux heure que tu attends ici tout seul?

-Euh... Ouè … Mais j'en ai profité pour dormir un peu!

-Tu veux venir avec nous, le temps qu'il arrive? On le prévient que tu es avec nous ! On va pas te laisser tout seul !

-Tu es sûre que ça dérange pas?

-Mais non, patate! Aller ramène-toi!»

Arthur se releva, envoya un texto à Lyssandre et suivit Naïs. Clara accueillit Arthur avec le sourire, de toute façon, ce n'était pas le genre de garçon à mettre le bazar !

«-Bon, alors que vous êtes toutes, euh tous, là, je commence ! Voilà la boite que m'a donné mon père tout à l'heure! commença-t-elle, en posant la boite devant elle. J'ai hâte de l'ouvrir!»

La boite passa dans les mains de toutes les demi-déesses – et le demi-dieu- présents. Maintenant qu'elle avait le temps, elle pu l'admirer en détails : les gravures complexes qui l'ornaient représentaient des volutes, des spirales et en chacun de leur centre étaient incrusté tantôt une émeraude d'un vert flambant, tantôt une pierre violette d'une couleur hypnotique. En bas, comme des frises, des scènes antiques étaient dessinées, et représentaient toutes des femmes: Ariane avec son fils enchanté aidant Thésée, Pénélope tissant sa toile, Hélène devant les remparts de Troie... La serrure ne semblait pas difficile à ouvrir, il s'agissait d'une petit puzzle à résoudre en faisant glisser les pièces pour y représenter un dessin. Lorsqu'elle l'eut dans les mains, Naïs écarquilla les yeux, d'un air horrifié:

«-Clara, n'ouvre en aucun cas cette boite! ordonna-t-elle

-Pourquoi? Elle est à toi? demanda l'intéressée.

-Non, mais réfléchit un peu! Une boite étrange, aux couleurs lugubres, facile à ouvrir et donnée à une fille un petit peu trop curieuse, sans vouloir t'offenser, ça ne vous rappelle rien?»

Les filles se regardèrent alors dans les yeux rapidement, choquées, lorsqu'Arthur brisa le silence :

«-Pandore!»

A suivre...


Voilà! Excusez-moi pour les fautes d'orthographe ^^' et n'hésitez pas à lachez quelques reviews? :p