Disclamer : Les personnages d'Harry Potter ne m'appartiennent pas... malheureusement !

Rating : M (comme Miam... ça bavouille)

Pairing : HPDM, SBRL...

Salut à tous ! Alors voilà, j'y suis enfin. C'est ma première fiction, j'espère donc qu'elle vous plaira ! :D

Détails : UA, perso de Draco un peu OOC


MERCURES ET EMERAUDES

Je vais vous conter une histoire. L'histoire de deux hommes totalement différents. Deux hommes que tout oppose. Deux hommes qui pourtant, vont tomber peu à peu amoureux dans un monde où deux clans s'opposaient depuis des milliers d'années : les Vampires et les Hunters.

L'amour ne veut pas la durée, il veut l'éternité. Friedrich Wilhelm Nietzsche

En 1620 une terrible guerre eut lieu entre ces deux clans. Les Vampires étaient nombreux et dirigé par le Lord Noir, dictateur mégalomane se rapprochant d'Hitler lui-même, favorisant les Vampires de Sang-Pur et vouant une haine atroce pour les mortels. La légende veut qu'un groupe de chasseurs, les Hunters, aient vent de l'existence de ces Vampires suite aux nombreux meurtres inexpliqués ayant eut lieu en Italie, près du Vatican. Le chef des Hunters, Angelus Denis Malfoy, ainsi que son équipe eurent pour objectif de décimer chaque Vampire habitant le pays : homme, femme et enfant. Personne ne fut épargné. Le Lord Noir, comme l'appelèrent les mortels, aveuglé par son désir de puissance ne prit pas en compte les intentions des Hunters, les jugeant faible et sans utilité. Seulement, ceux-ci lui démontrèrent son erreur en exterminant la majorité des Vampires présents, sans scrupules. Le Lord fut capturé après avoir été blessé d'une balle en argent et tué sur la grande place du village.

La légende dit qu'un homme, James Potter, prit la succession du Lord Noir en tant que roi. Lui fut aimé et vénéré comme il se doit. Il était clément et juste envers ses sujets et veillait à ce qu'aucun mortel ne découvre leur vraie nature. Quelques années plus tard, les Hunters, furent assassinés jusqu'au dernier. Mais c'était sans compter sur Angelus Malfoy qui eut le temps de tout enseigner à son fils, Abraxas Rudiyus Malfoy.

Aimer c'est tenter le bonheur et risquer la souffrance. Clémentine Bigaré

Ses pas raisonnaient sur le sol froid et mouillé de Venise. Pressé et fatigué étaient les seuls adjectifs capable de le définir à ce moment là. Une embuscade. Voilà dans quoi il était tombé. Ces enfoirés d'Ersatz savaient qu'une fois seul il aurait été beaucoup plus facile pour eux de m'éliminer ! Il ne savait pas quelle direction il avait prit, pourtant ses pas le menèrent devant un bar-restaurant, le Grazie-Mille. Il sut à ce moment là qu'il ne s'était pas trompé d'endroit. Malgré sa fatigue, il fit quelques efforts de plus et pu rejoindre une table reculée au fond de la salle seulement éclairée par une petit lumière tamisée. Quatre hommes discutaient tranquillement lorsqu'il s'effondra à leur hauteur, une large blessure à l'abdomen.

Les rayons du soleil venaient tout juste de faire leur entrée dans la vaste chambre d'un jeune homme brun. Celui-ci était allongé sur le ventre les yeux fermés mais tout à fait éveillé. Cela faisait plus d'une heure qu'il était sortit des bras de Morphée réfléchissant à sa dernière mission. Harry Potter, car c'était bien lui, attendit encore une demi-heure avant de se décider à se lever. Il sortit de son lit, les draps glissant sur son corps nu, ne s'en préoccupant aucunement. Il se dirigea vers la salle de bain se regardant dans les divers miroirs présents sur les murs. Ce qu'il vit lui fit lever un sourcil. Devant lui se tenait un grand jeune homme avoisinant le mètre quatre-vingt dix, aux muscles saillants et bien dessiné, faisant clairement ressortir les tablettes bien présentes sur ces abdominaux. Ses larges épaules et son torse puissant étaient parsemés de blessures diverses, plus ou moins grave. La plus flagrante cependant fut celle à son abdomen, habituellement caché sous une couche de bandages. Ses cuisses fermes abordaient toutes sortes de cicatrices tout comme son visage. Certaine peu visible tandis que celle présente sur son arcade sourcilière se voyait plus que d'autres. Harry sourit face à son reflet puis partit prendre sa douche. Il actionna l'eau froide lui tombant dessus telle une cascade.

Une fois cela fait il mis une pommade sur la blessure la plus importante et se rhabilla avec soin, optant pour un simple t-shirt noir moulant son torse à la perfection ainsi qu'un pantalon de même couleur mettant ses atouts en valeur. Prenant son sac il sortit de sa chambre et descendit les escaliers se dirigeant vers la cuisine où deux hommes buvaient tranquillement leur café.

« Tiens. La marmotte est enfin réveillée » fit un homme tout aussi grand que lui sur sa gauche. Ses cheveux mi-longs ondulant légèrement, d'un noir d'encre ainsi que ses yeux onyx, lui donnant un air mystérieux.

« Je ne suis pas du matin » fit Harry embrassant sur la tempe le deuxième homme sur sa gauche. Lui abordait de courts cheveux châtains et de grands yeux verts d'eau, plus petit que les deux autres. « Comment vas-tu Remus ? »

« Bien merci. Je suis content de voir que tu récupères vite. Tu nous as vraiment fait peur ce coup-ci Harry » répondit le châtain, se levant pour céder sa place au plus jeune et allant s'asseoir sur les genoux de son époux.

« Peu importe, je suis encore vivant non ? »

Remus allait protester mais se fut sans compter sur son amant qui rit contre lui, regardant Harry moqueusement. Remus ne comprenait plus rien. Harry était partit plus d'une semaine pour Venise lors d'une mission, lorsqu'il fut attaqué, revenant deux jours plus tôt totalement amoché. Mais au lieu de se soigner comme il aurait du le faire celui-ci alla simplement dans sa chambre s'allongeant et dormant profondément. Certes il manquait de sommeil, mais de là à négliger ses blessures !

« Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle bande d'idiots ! Harry tu ne devrais pas prendre cela à la légère. Quant à toi Sirius, tu ne devrais pas l'encourager. » Fit Remus fronçant les sourcils.

« Calme toi Moony, Harry va bien non ? » dit Sirius.

« Mais oui je vais bien calme toi Rem » dit Harry regardant Remus dans les yeux.

Le dit Moony, peut convaincu fit la moue, terminant son café dans le calme. Sirius sourit face à la petite moue enfantine de son mari lui baisant le cou de petits baisers qui firent frissonner celui-ci. Harry était sur le point de se lever lorsque Sirius le héla.

« Minute gamin. Passe me voir une fois que tu auras fini les cours. J'ai à te parler »

Le concerné acquiesça, prit son sac et sortie. Une fois dehors, il monta sur sa moto flambant neuve et prit la direction de Poudlard, le lycée privé dans lequel il était dans l'obligation d'étudier, évitant ainsi les soupçons de certains quant à sa condition de Vampire. Arrivé devant l'établissement Harry se gara et fut interpellé par un groupe de jeunes hommes ayant l'air de l'attendre. Il les rejoint son sac sur l'épaule, mains dans les poches.

« Putain t'en a mis du temps à te pointer ! » fit un grand roux du nom de Ronald Weasley, accessoirement meilleur ami du jeune Potter. Harry sourit et leur serra tour à tour la main.

« Désolé, j'ai eu quelques soucis arrivé sur place »

« La prochaine fois tu fais simple, tu nous préviens, on vient avec toi, c'est clair ? » dit un grand noir, Dean Thomas, souriant au brun.

Harry acquiesça et suivit ses amis à leur première heure de cour, en l'occurrence, Mythes et Légendes. Ils avaient pris cette matière dans le but de savoir ce que les mortels pouvaient bien raconter à propos de leur race. Ce fut avec un certain amusement qu'Harry apprit que les mortels ne savaient absolument rien de concret sur leur race et autres. Il fut tenté, à plusieurs reprises, de faire cesser toutes ces idioties mais fut bien vite arrêté par l'un de ces amis. Bon sang, que leur avaient-ils prit de croire que les Vampires ne pouvaient supporter l'ail ou bien qu'il suffisait d'un simple pieux pour en tuer un ? Stupide.

Harry s'installa à sa place habituelle, c'est-à-dire au fond de la classe près de la fenêtre. Il commençait à pleuvoir, ce qui le fit sourire. Il adorait la pluie. Pendant ce temps le professeur Trelawney semblait parler dans le vide, ne se rendant pas compte que la plupart de ses élèves ne l'écoutait que très peu, voir pas du tout. Elle s'arrêta cependant au bout d'une demi-heure de cour allant ouvrir la porte au directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, accompagné d'un jeune homme blond.

« Bonjour ma chère. Veuillez excuser mon intrusion seulement nous avons ici un nouvel élève » fit le directeur. « Chers élèves, je suis ici pour vous présenter votre nouveau camarade de classe, Draco Malfoy, qui suivra désormais les mêmes cours que vous. »

Le nouvel élève fut détaillé de la tête aux pieds par ses nouveaux camarades de classe mis-à-part un seul, Harry, toujours plongé dans ses pensées.

« Bon et bien monsieur Malfoy je vous propose d'aller vous asseoir à côté de monsieur Potter, étant donné que c'est la seule place de libre »

Draco chercha le dit Potter et se dirigea vers lui dans l'intention de s'asseoir.

« Monsieur Potter, pourriez vous avoir la gentillesse d'enlever votre sac de cette chaise, pour que monsieur Malfoy puisse s'asseoir ? » dit le professeur Trelawney voyant le blond s'arrêter à la place lui étant assigné sans pour autant s'asseoir.

Harry sortit enfin de ses pensées regarda enfin le jeune blond et fut saisit par sa beauté. Draco Malfoy était d'un blond presque blanc ses longs cheveux s'arrêtant au milieu de son dos, quelques mèches tombant sur un visage fin cachant quelque peu ses yeux d'un gris mercure. Sa bouche pulpeuse était d'un rouge fraise donnant envie au brun d'y poser ses lèvres. Son corps était tout aussi fin que son visage, presque androgyne. Un ange ! fut tout ce à quoi pu penser Harry en le voyant.

Quand vous recherchez la perfection, vous découvrez que c'est une cible mouvante. George Fisher.

Se rendant compte des minutes qu'il passait à détailler le blond face à lui ainsi que ses rougeurs, Harry sortit de sa torpeur, prit son sac et le posa au sol, permettant ainsi au blond de s'asseoir. Celui-ci était plus que gêné. De toute sa vie, jamais il n'avait vu un homme aussi beau que Potter. Grand, brun et musclé et des yeux… Des yeux d'un magnifique vert émeraude.

Draco, toujours rouge de gêne, ne savait comment réagir à la manière dont le brun l'avait détaillé peu avant. L'heure passa ainsi, les élèves à moitié endormi tandis que leur professeur essayait de leur expliquer la légende du monstre du Loch Ness sans résultat. Harry quant à lui avait passé la moitié du cours à épier du coin de l'œil le beau blond assit à sa droite. Il se dit qu'aucun être humain normal n'était censé être aussi beau… Aussi pur.

Lorsque la cloche sonna, les élèves s'éparpillèrent dans les couloirs allant à leur second cours de la journée. Le jeune Malfoy fut un peu perdu ne sachant où aller exactement. Ce fut un jeune brun métissé aux cheveux bouclé qui vint se présenter à lui sous le nom de Blaise Zabini, l'accompagnant ainsi à l'heure prochaine heure de cours. Ils firent connaissance et s'apprécièrent très vite.

La matinée se termina assez rapidement, les élèves prenant le chemin menant au réfectoire discutant joyeusement entre eux. Harry y entra parmi les derniers et fut interpellé par Ron à l'autre bout de la salle. Il lui dit qu'il arrivait, partit prendre son plateau repas et les rejoignit peu de temps après. Les discussions allaient de bon train et le brun pu voir avec surprise que le nouvel élève était assis à la table face à leur avec le jeune métisse sur lequel son meilleur ami avait flashé. Celui-ci dût raconter quelque chose de drôle au blond car ce dernier souriait. Un magnifique sourire, se dit Harry.

« Bon Harry, si tu pouvais arrêter de reluquer le nouveau et nous raconter ce qu'il s'est passé à Venise plutôt. » fit Ron, roulant les yeux.

« Premièrement, je ne le reluquais pas. Deuxièmement, il ne s'est rien passé de bien intéressant. J'y suis allé, j'ai trouvé l'homme que je cherchais mais avant de rentrer j'ai été pris en embuscade. »

« Sirius nous a dit que tu avais été blessé. Je ne vois pas en quoi il ne s'est rien passé. » dit un jeune irlandais sur sa droite, du nom de Seamus Finnigan. « Montre-nous. » termina-t-il.

Harry soupira. Il savait très bien que ses amis ne le lâcheraient pas tant qu'ils n'auraient pas vu sa blessure. Il regarda autour de lui voulant éviter que certains curieux ne la voient puis souleva son t-shirt. Les réactions furent ce à quoi il s'attendait : des visages neutres bien que surprit. Seulement son attention se reporta sur la table face à la leur d'où le jeune Malfoy regardait la blessure de Potter dépourvu de bandage. Harry jura et rabaissa son t-shirt. Malfoy avait l'air choqué et le regardait étrangement. Harry lui sourit, moqueur, ce qui le fit rougir et détourner les yeux.

« Qu'as-tu mis ? » lui demanda Seamus.

« Une simple pommade à la menthe. D'après Sirius elle devrait se refermer dans la soirée. La blessure était profonde ce qui explique qu'elle mette autant de temps à cicatriser. » Répondit Harry d'une voix blasée.

« Haa, je n'ai jamais vu de ma triste vie une personne aussi peu intéressée par son propre sort » lui dit Ron, le sourire aux lèvres.

Harry le lui rendit, soulagé de voir que ses amis n'allaient pas lui en faire toute une scène. Seulement il savait que se ne serait que de courte durée. Il s'attendait à voir Hermione débarquer chez lui dans la soirée, le gifler et lui crier dessus pendant une petite heure, lui expliquant à quel point il était stupide etc etc…

Le déjeuner finit, le petit groupe décida d'aller faire un tour dans le centre ville. Ils y passèrent le reste de l'après-midi rencontrant Zabini et Malfoy en chemin.

« Tiens Zabini. Comment-tu vas ? » demanda Ron, se plantant en face de lui, sourire aux lèvres.

« Weasley ! Quelle joie de te voir. En toute ironie bien sûr. » lui dit-il, ne cachant pas son exaspération.

Harry et Draco ne firent pas attention à leurs amis qui se lançaient piques sur piques, se dévorant littéralement des yeux. Le portable du jeune Malfoy sonna. Il s'éloigna donc du petit groupe pour décrocher.

« Allo ? »

« Oui Draco, c'est moi. As-tu fini les cours ? » fit la voix de son interlocuteur.

« Je… Oui papa. Je suis en ville. Je vais bientôt rentrer. »

« Ne tarde pas trop, tu sais que je n'aime pas te savoir seul je ne sais où le soir. Je suis encore au bureau. Je rentrerai pour diner. Fais attention à toi, je t'aime. »

« Je t'aime aussi papa » dit Draco en raccrochant.

Le jeune blond soupira. Son père devenait de plus en plus protecteur avec lui, surtout depuis leur déménagement. Il rangea son portable dans son sac.

« Ton père ? » fit une voix derrière lui. Draco s'apprêtait à répondre lorsqu'il plongea son regard dans les yeux d'Harry Potter. Il se sentit tout de suite rougir.

« Oui. »

« Il a l'air de beaucoup tenir à toi » fit le brun. « Oh. Je suis Harry au fait »

« Euh… Oui je sais. Je… Moi c'est Draco »

Harry acquiesça et le détailla longuement ce qui gêna terriblement le blond qui s'excusa et rejoignit Blaise. Il lui expliqua qu'il devait rentrer, lui fit une bise et pris le premier taxi passant par là.

« Bon c'est pas que tu me fais chier Weasley mais… Si tu me fais chier. Salut ! » dit le petit métisse.

Celui-ci s'en alla plantant le grand roux sans un regard en arrière. Harry se tourna vers son meilleur ami qui fronçait les sourcils, mâchoire serrée.

« Calme toi tu veux. Tu t'y prends mal avec Zabini avouons le ! » lui dit Harry. « Soit plus gentil et moins rustre, il te retombera sûrement dans les bras comme ça »

« Mmh, ne soit pas stupide Harry ce gamin à simplement besoin qu'on lui apprenne les bonnes manières. Je ne sais pas ce qui me retient de l'enchaîner à mon lit et lui apprendre le respect. » fit Ron encore plus énervé qu'au départ du métisse.

« Si tu le dis. Seulement Zabini n'est pas l'une de tes proies que tu arrives à mettre dans ton lit en jouant le macho. Lui sait ce qu'il veut, et tant que tu ne changeras pas ton attitude, tu peux être certain qu'il continuera à voir ailleurs. De plus que t'attendais-tu réellement de la part d'un mortel ? » en rajouta Dean, moqueur.

Ron soupira, murmurant que ce n'était pas un « simple mortel ». Il les salua rentrant chez lui. Harry sourit et décida aussi de rentrer. Il savait bien que si leur race n'était pas en danger Ron ne se serait pas gêné pour marquer ce mortel.

Il commençait à faire nuit la pluie tombant peu à peu. Arrivé chez lui, Harry monta directement dans sa chambre déposant son sac et ressortant aussitôt. Sirius voulait le voir. Il descendit donc au sous sol empruntant un escalier étroit menant à une pièce éclairé. Seulement il s'arrêta à la dernière marche tendant l'oreille pour distinguer les sons étouffés qu'il pouvait entendre d'où il était. Des gémissements. Des gémissements de plus en plus forts. Harry soupira et eu un petit rictus, hésitant entre interrompre ses parrains en plein ébat ou remonter. Au bout de quelques instants d'hésitation, voulant s'amuser un peu, il décida de continuer son chemin, s'arrêtant devant la porte. Ce qu'il y vit lui fit hausser un sourcil et un rictus moqueur.

Sur la seule table présente de la pièce était assis Remus, les jambes largement écartées, Sirius entre elles le besognant sans douceur faisant crier le châtain de plus en plus durement. Sirius totalement habillé avait la tête plongé dans la nuque de son amant seulement vêtu d'une chemise blanche tombante sur ses épaules, quelque peu tâché par son sang. Il ne faisait aucun doute que Sirius se nourrissait de son amant pendant l'acte à en juger par les cris d'extase de ce dernier, et du bruit plus que perceptible d'aspiration du dominant.

« Bon sang… Harry sort d'ici… tu vois pas… que nous sommes… occupé » dit Sirius sortant la tête du cou de son amant.

« Qu… Quoi ! Harry ?... Haaan…. Sirius… Ar….Arrête. HAN ! » gémit Remus essayant de se dégager de son amant, mort de honte.

« T'étais censé avoir quelque chose à me dire parrain voilà pourquoi je suis là. Je vous attend dehors » dit Harry s'adressant à Sirius, un large sourire aux lèvres. « Ne soyez pas trop long ».

Sirius ne parut pas l'avoir écouté s'enfonçant toujours profondément en Remus. La porte se referma sur lui allongeant Remus sur la table, levant l'une de ses jambes sur son épaule, l'autre encerclant la taille du grand brun qui s'enfonçait tellement fort en lui qu'il ne pouvait s'empêcher d'en demander plus. Harry resta assis sur les marches d'escaliers attendant sagement que ses deux « pères » daignent enfin sortir de cette pièce. L'attente fut longue accompagné par les « OH ! … Dieu… OUI ! Encore ! » de Remus, encourageant son amant qui ne cessait de pousser des grognements de plus en plus rauques.

Au moment ou le jeune Potter se décida à remonter, la porte s'ouvrir avec fracas sur Sirius un énorme sourire aux lèvres, portant sur ses épaules un Remus plus que lessivé, seulement vêtu de sa chemise trop grande.

« Excuse-moi gamin. Seulement Moony a jugé bon de me contre dire sur un sujet fort délicat. Il a donc fallut que nous en… discutions » lui dit Sirius emportant son fardeau à l'étage. Harry crut bon de l'attendre dans le salon.

Une fois Remus au lit et Sirius changé, les deux hommes s'installèrent calmement.

« De quel sujet s'agit-il au juste pour que tu le punisses de la sorte ? » demanda Harry plus qu'amusé.

« Tch ! Je ne sais pas ce qui m'empêche de tuer son ex. Cet Alexander passe son temps à lui tourner autour. Bien sûr lui ne voit rien ! »

Harry émit un petit rire. Un silence paisible s'installa entre les deux hommes avant que Sirius ne reprenne la parole.

« Bon, je voulais simplement vous prévenir de faire encore plus attention tes amis et toi. Un nouveau chasseur a été détecté en ville en plus des quelques Mangemorts présents leur leader semble avoir décidé de les rejoindre ici à Londres. » fit Sirius le visage plus sombre que d'habitude.

« Connais-tu son nom ? » demanda Harry soudainement redevenu sérieux.

« Lucius Malfoy » fit son parrain, encrant ses yeux onyx dans ceux de son filleul.

« Malfoy ? Comme Draco Malfoy ? »

« Oui. Comment tu le connais gamin ? » lui demanda Sirius, surpris.

« Nous sommes dans la même classe. Il est arrivé ce matin. »

Un nouveau silence s'installa dans le grand salon. Les deux hommes réfléchissaient. L'un pensant au fait qu'effectivement la venu des Malfoy ne présageait rien de bon. L'autre plus que surprit d'apprendre que le petit ange croisé ce matin là, n'était en fait que le fils d'un Hunter. Pas n'importe lequel d'ailleurs : leur leader.

« J'ai comme l'impression que tu connais très bien cette famille, je me trompe ? » demanda Harry, brisant le silence.

« C'est une longue histoire »

« Peu importe, j'ai tout mon temps » rétorqua Harry.

« Il n'y a pas grand-chose à savoir. Lucius Malfoy fait parti d'une très noble famille de Hunters. On pourrait dire qu'ils le sont de père en fils. Comme… un héritage si tu préfères. Lucius n'a jamais voulut prendre la suite de son père Abraxas Malfoy. Seulement lorsqu'il a eut vingt et un ans environ il a rencontré ma cousine, Narcissa Black. Ils se sont tout de suite plut. Quelques temps après ils se sont marié. Narcissa passait souvent me voir et m'a appris un jour qu'elle attendait un enfant. Neuf moi plus tard Draco est né. Seulement deux ans après sa naissance, Narcissa a été attaquée et vidé de son sang par un Ersatz, tu sais, ces Vampires non déclaré par notre communauté, se fiant aux anciennes lois instaurées par le Lord Noir. Bref, Lucius ne s'en ai jamais remis. Depuis ce jour il a en quelque sorte vêtu son rôle de Hunter et est devenu le leader des Mangemorts, le plus célèbre groupe de Hunters comme tu le sais. Il est devenu aussi froid et arrogant que son père, assoiffé de vengeance aussi. Je le connais depuis le collège et je peux te dire qu'il a vraiment changé. A présent il serait prêt à tout pour tous nous éliminer jusqu'au dernier »

Harry était surpris par cette histoire. Il ne savait que dire. Toutefois le cas de Draco lui vint en tête.

« Et Draco ? » ne put s'empêcher de demander Harry.

« Draco est un enfant surprotégé par son père. Lucius a tellement peur de perdre son fils qu'il surveille le moindre de ses faits et gestes, veillant à ce qu'il ne lui arrive rien. Nous étions en contact jusqu'à ses dix ans, ensuite lui et son père son parti aux Etats-Unis. Je ne sais pourtant pas ce qu'il compte en faire, une fois qu'il aura atteint sa majorité. L'inciter à prendre sa suite, ou le préserver de tout ça. Pourquoi cette question ? »

« Pure curiosité. Je l'ai croisé cette après-midi avec le fils Zabini près du centre ville. Son père l'a appelé, il avait l'air assez agacé » dit Harry.

« Agacé ? Mmh, je le comprends. Son père doit être constamment sur son dos. Lorsqu'il était jeune il n'avait que très peu d'amis. De plus il faisait souvent des crises d'asthme ce qui n'arrangeait pas son cas. Lucius Malfoy aime son fils bien plus que sa propre vie. »

Draco venait juste de rentrer lorsque son père l'avait appelé. Encore.

« Oui papa ? »

« Es-tu à la maison Draco ? » lui demanda son père clairement inquiet.

« Oui je viens de rentrer »

« Tant mieux. A ce soir mon grand » répondit son père, soulagé.

« A ce soir papa »

Draco soupira et monta dans sa chambre. Il s'allongea sur son lit pensant à sa première journée de cours. Pas mal ! se dit-il. Il s'était fait un ami, Blaise. Draco l'aimait bien, il le faisait rire. Seulement ses pensées dérivèrent rapidement pour se baser sur un grand brun aux yeux verts émeraude. Le blond le trouvait étrange. Ainsi que toute sa petite bande. Il avait l'impression qu'ils étaient différents des autres. Différents dans le sens où ils dégageaient tous quelque chose de sauvage, presque surnaturel. Il ne savait comment décrire cela. Mais il savait qu'Harry Potter était quelqu'un de mystérieux. Et cette blessure à l'abdomen ! Comme si quelqu'un, ou quelque chose, l'avait griffé au point d'en déchirer la peau. Un animal, il en était sûr. Seul un animal pouvait laisser ce genre de griffures. Seulement c'était totalement absurde se reprit Draco, se levant de son lit.

Ne sachant pas quoi faire il décida d'aller prendre une douche puis de faire ses devoirs en attendant l'arrivée de son père. Deux heures passèrent ainsi où l'on entendait que les bruits incessant de la pluie tombant au dehors. Draco releva finalement la tête, entendant son père rentrer. Il mit ses pantoufles en vitesse et descendit en trombe les escaliers.

« Draco je suis ren… » furent les seuls mots que put prononcer Lucius Malfoy, son fils le percutant de plein fouet.

« Bonsoir papa ! » dit celui-ci le sourire aux lèvres.

« Comment tu vas mon grand ? » lui dit son père, embrassant son fils sur le front.

« Bien. La journée s'est bien passée ! »

Le père et le fils étaient identiques en tout point. Lucius Malfoy était un bel homme d'une quarantaine d'année, aussi blond que son fils les cheveux mi-longs. Sa carrure était forte et impressionnante, imposant le respect. Lucius était un être froid, hautain et méprisant pour certains, ne montrant aucunement ses émotions. Mis-à-part pour son fils. Il l'aimait plus que tout et ne vivait que pour lui. Il avait promis à sa défunte femme de tout faire pour protéger leur seul et unique enfant, le couvant d'amour et de tendresse. Draco aimait son père et l'admirait. Celui-ci faisant tout pour que l'absence de sa mère ne se ressente pas. Seulement Draco avait l'impression d'étouffer par moment, voulant plus de liberté et rencontrer plus de monde. A vrai dire, Blaise était le seul ami qu'il réussit à se faire depuis la mort de sa mère.

Draco et son père était assis dans le salon, le plus jeune racontant sa première journée à Poudlard et lui parlant de Blaise. Le patriarche fut ravi de le voir aussi heureux et souriant. Toutefois, il le réprimanda tout de même pour l'histoire de la sortie au centre-ville.


A suivre...

Voilà, voilà pour ce premier chapitre. Please let a little review, ça fait toujours plaisir de savoir ce que les gens en pense ! See u soon :)