Drôle de rire, il attend quelque chose, encore. Un monde humide, un air collant. Pourquoi l'écho d'un rire serait assez pour plaire ? C'est une solitude accomplie, une chape d'ennui. Des bruits de gouttes, et un grand silence. N'est pas occlumens qui veut. Et chercher l'idée d'un rire. Il pense au froid, et au silence. Le rire n'était rien. C'est le nom, le nom qui ronge les murs. Un monde humide, dans un esprit qui colle. Un nom qui résonne, esprit hermétique. Echo hermétique, rêves collants. Il pense son nom comme on pense une malédiction. Lily, un lys fané. Le nom n'était rien, quand vient l'heure. Il cherche la nausée, trouve le souvenir. Pas assez ou beaucoup trop, alors sa robe est lourde. Un lys de soie blanche, en déchirant les étoffes. Un blanc si blanc, nauséabond. Une robe trop lourde, les teintes se mélangent. Une sienne sombre, un esprit dénudé. Un effleurement, les morts ne parlent pas. Des pétales fanés le rongent. Des bruits de gouttes, et rien d'autre, son esprit n'est il pas hermétique ? Collante, une odeur de fleur. Un effleurement, une peau opaline. Sa robe est lourde, un monde humide, un rire, un nom, une odeur enivrante. N'est pas occlumens qui veut, un esprit perdu. Il est loin et il est un monde qui sent le lys. Enivrant, trop dans une robe trop lourde. Chair pétrie de caresses, les gouttes se noient, le silence résonne. Il pensait aux solitudes accomplies, échos hermétiques, il crie. Echos de cris, des effleurements assourdissent le blanc si blanc, le blanc si rose d'un lys fané. Chair à pétrir, il écrase des rêves. Il arrive à la fin des teintes, enfin. Un esprit hermétique qui se referme, il soupire. Il ne compte plus les soirs. Les soirs, quand il fane une fleur fanée.
