Voilà un petit Os que j'avais écrit il y a longtemps pour ma petite sœur et qui trainait depuis sur mon téléphone, je ne sais pas ce qu'il vaut mais je me suis dit que je ne risquais rien à le poster.
Cet Os se situe à l'époque de la prison, j'espère qu'ils vous plaira.
N'hésitez pas à me donner votre avis qu'il soit positif ou négatif à condition que ce soit constructif sinon ça n'avance à rien...
Bonne lecture,
Un bruissement, un mouvement d'épaule et l'arbalète est en joue.
Un craquement et avec une facilité démontrant l'habitude le couteau est sorti.
L'oiseau était posé sur son perchoir assis nonchalant assez haut pour avoir mainmise sur les plus sombres recoins de la prison, celui-ci était arme semi-automatique sous l'oreiller remplacé ce qui fut lors de son enfance une dent de lait. Seulement ce n'était pas une petite souris qu'il attendait. La petite souris était au abonnées absente et il ne fut pas idiot de croire, si ce n'est qu'elle aurait vraiment existé, que ce rongeur ait pris quelques vacances.
Le chasseur songeait à ces choses puériles et dénuées de sens dans le monde qui était devenu le sien. Il songeait à ses camarades d'infortunes, se rendant bien compte que s'ils en avaient l'occasion, certains d'entre eux remettraient cette croyance enfantine au goût du jour.
Avec un sourire ironique, l'archer se demandait ce qui pourrait remplacer l'argent. Il se le demandait parce qu'ayant perdu une dent la veille, il avait laissé Beth la mettre sous son oreiller pensant qu'elle avait finit par devenir folle. Cette jeune fille devenue une femme bien trop vite, se forçait à garder un côté enfantin qui loin d'être ridicule et agaçant, redonné un peu de joie de vivre dans la bâtisse métallique qui leur servait de logis.
Un craquement se fit entendre dans son dos coupant court à ses questionnements. Sans montrer le moindre signe de vie, le chasseur attrapait doucement son couteau et contrôlait sa respiration. L'homme eut la pensée rapide que la petite souris était peut-être l'auteur du bruit avant de s'insulter mentalement. Les bruits se rapprochèrent lentement tandis que Daryl enfonçait un peu plus sa tête dans l'oreiller miteux dont il se servait.
Les pas assez proches, il se retournait avec une rapidité déconcertante et planta son couteau dans la chaire de l'intrus. Si quelqu'un lui demandait pourquoi, il aurait sans doute hausser les épaules et parler vaguement d'une habitude bien commune dans ce nouveau monde.
Aucun bruit ne se fit entendre, aucun grognement ni protestations d'aucune sorte. Inconsciemment les yeux du fautif se posèrent sur la lame d'où s'écoulait un liquide brunâtre. Un réflexe dira t'il, toujours est-il que l'acte était commis sans aucune chance de retour en arrière.
La petite souris n'existait pas, les rôdeurs étaient dehors. Silencieusement, une larme coula bien que personne ne pût la voir. Dans un état second, Daryl retira l'arme de la chair meurtrie et posa la lame encore ensanglantée sur sa gorge.
Un infime bruit se répandit dans l'air, suivi de près d'un bruit plus présent. Celui d'un corps qui s'effondre au sol. Un corps qui tombe auprès d'une fine créature aux cheveux blonds.
