Me voilà ici, pour poster une fiction sans prétention qui me trotte dans la tête, sur un thème que j'adore.
Je ne vais pas m'éterniser à blablater pour ce premier chapitre.
So... Happy Halloween !
Twisted
Personne ne sait vraiment comment tout ça à commencé. Un jour, nous étions dans le train-train quotidien et stressant induit par la guerre en cours. Le lendemain, tout commençait à partir en vrille. Le surlendemain, c'était l'apocalypse. Sorciers et moldus, sang-purs et sang-de-bourbes, riches et pauvres… Rien de tout ça n'avait plus d'importance. Pour vous éclairer un peu, je vous invite à lire « nos mémoires ». Ce qui a fini par être nommé la Z Apocalypse est retracée par quelques uns d'entre nous dans ce carnet de bord. Celui des survivants.
Jour 1 : le 24 octobre 1997
Je n'ai jamais été très portée sur le fait de tenir un journal. Quand j'étais enfant, beaucoup de mes amies en tenaient un. J'ai toujours trouvé ça cul-cul. Mais aujourd'hui, une intuition me pousse à le faire. Enfin, plus un mauvais pressentiment qu'une intuition. C'est pourquoi j'ai récupéré ce carnet offert il y a quelques années par ma meilleure amie, du fin fond de ma malle. Elle m'a toujours dit que chez les sang-purs, il était de coutume d'offrir à une jeune fille entrant à Poudlard un journal magique (c'est à dire que s'il manquait des pages, d'autres se créaient par magie pour combler le manque). Je trouve ça stupide. Mais ce n'est pas le sujet.
Commençons d'ailleurs par le commencement. Je m'appelle Tracy Davis. Je suis une étudiante en septième année au collège de sorcellerie de Poudlard, maison Serpentard. Ce qui n'est pas facile actuellement, étant donné que je suis de sang-mêlée. Mon père, William Davis, est un américain moldu tombé amoureux de mon Irlande natale et de ma sorcière de mère, Leah O'Connor. De mon père, j'ai hérité principalement du caractère. Rusée, sournoise, prête à tout pour parvenir à mes fins. Mais le tout en finesse et discrétion, l'air de ne pas y toucher grâce à un visage angélique. Seul point commun physique avec papa. Ce qui fait que j'ai atterri dans la maison des serpents. De ma mère, je tiens plus du physique. Chevelure rousse flamboyante, yeux verts sombres, taille moyenne, allure sportive. Forcément, avec une mère accro au Quidditch, je n'ai pas pu y échapper. Toutefois c'est d'elle que je tiens ma grande gueule, même si je sais quand la fermer. Et également d'un profond attachement envers les personnes auxquelles je tiens, pire qu'une ourse qui défend ses petits.
Bref, je suis donc une fière serpentarde qui tente de survivre comme elle peut dans le conflit qui oppose Vous-Savez-Qui et ses mangemorts fanatiques du sang-pur, aux sorciers s'autoproclamant blancs, fervents défenseurs de l'égalité, menés par notre héros national Harry Potter, maintenant que son cher mentor Albus Dumbledore est mort, tué par Severus Snape, notre directeur de maison. Beaucoup pensaient que le fier lion ne reviendrait pas cette année à Poudlard, surtout après la chute du ministre au mois d'août. Mais il s'est avéré que MacGonagall était plus coriace que prévu et que les défenses du château jointes à son sale caractère écossais ont réussi à faire abandonner les mangemorts pour cette fois. Poudlard reste un des derniers bastillons libres d'Angleterre. Mais l'ambiance au sein de l'école est plus qu'hostile. Elle est tellement tendue que n'importe quelle étincelle met le feu aux poudres. Depuis le premier septembre, j'ai arrêté de compter les bagarres, insultes, pièges, séjours à l'infirmerie que j'ai vu passer et dont j'ai entendu parler. A tout dire, je suis bien trop occupée à m'en sortir moi-même. Considérée comme « méchante » par les gentils parce que je suis dans la maison des serpents, et considérée par une moins que rien par beaucoup de membres de ma maison car de sang-mêlée, la vie est un tantinet pesante. Du coup, je m'efface le plus possible pour le moment en attendant de voir ce qu'il se passe et dans quel sens le vent va tourner.
Heureusement, quelques personnes ne me traitent pas totalement comme une pestiférée. Notamment ma meilleure amie, Pansy Parkinson. Etonnant non ? Tout le monde est persuadé qu'elle est une sale petite garce raciste de sang-pur et tout ce qui va avec. Comme quoi, elle tient son rôle à merveille. Elle paraît cruche, snob, stupide et j'en passe. Alors que cette fille est tout le contraire. Peu de personne savent qui elle est réellement. Et pourquoi elle fait ça. Mais ce n'est pas le moment d'en parler. Bref, Pansy est un soutien inconditionnel, quoique discret. Elle ne peut pas se permettre de griller sa couverture, mais je sais qu'elle sera toujours là si j'en ai besoin. Comme ça a été le cas par le passé. Note à part, c'est elle qui m'a offert ce carnet d'ailleurs ! Autre ami discret et solide, Blaise Zabini. Il est un peu dans le même cas que Pansy en fait. Mais ce gars est un amour. Comme Théodore Nott, mon troisième pilier au sein de ma maison. Lui, il se fiche un peu de ce que les gens pensent et n'a rien de particulier à cacher ni de rôle à tenir. Bien que son père soit un mangemort reconnu, il n'hésite pas à dire tout haut qu'il s'en moque, et que pour lui le principal ce n'est ni le sang, ni la fortune mais uniquement la connaissance. Le savoir c'est le pouvoir. Et pour ça, et aussi parce que malgré son air chétif il est très doué avec sa baguette, personne n'ose vraiment lui chercher des noises. Il faut dire que ceux qui ont essayé n'ont plus jamais osé après un séjour prolongé à l'infirmerie. Enfin, c'est grâce à ces trois là que ma scolarité s'est bien déroulée jusqu'ici, même si maintenant c'est de plus en plus difficile. Même pour eux.
Mais comme je le disais en commençant à rédiger ce journal, j'ai comme qui dirait une impression que ces histoires de sang ne seront bientôt plus que le cadet de nos soucis. En y repensant, j'ai cette impression depuis le courrier du matin. J'ai reçu une lettre de mes parents. J'ai eu droit aux habituelles recommandations, mots d'amours… Et comme d'habitude, au compte rendu de mon père sur les nouvelles fraîches du monde moldu. Mon père dit toujours qu'il faut se tenir informé de ce qu'il se passe d'important dans le monde. Avant de connaître ma mère, ça signifiait pour lui le monde en général. Maintenant, ça signifie les mondes moldus et sorciers. Et donc il parlait d'une nouvelle maladie qui frappait un peu partout dans le monde. Des milliers de personnes étaient atteintes de symptômes similaires. Fièvres, vomissements, éruption cutanées… Rien de bien grave à proprement parler, mais les médecins étaient sceptiques. Rien n'était efficace pour soigner les maux. Les scientifiques se cassaient les dents et ne trouvaient rien de concluant pour expliquer ça. Apparemment, la source de la maladie aurait pour origine la Russie. Mais rien n'était sûr pour le moment. Papa promettait de me tenir au courant.
Jour 2 : le 25 octobre 1997
Pas de nouvelles de papa aujourd'hui. Ça ne m'inquiète pas plus que ça mais je suis curieuse d'en savoir plus. J'ai lu la Gazette du jour du début à la fin, mais rien. Les sorciers anglais sont trop centrés sur eux pour s'ouvrir au monde moldu. Bon, c'est sûr qu'avec la guerre ça n'aide pas mais tout de même. Ils pourraient faire un effort. Je regarde quand même régulièrement les autres sang-mêlés et nés moldus de l'école pour voir si quelqu'un à l'air plus contrarié ou curieux que d'habitude. On ne dirait pas. Même Hermione Granger, miss je-sais-tout officielle de Poudlard à l'air de continuer à vivre normalement. On verra bien par la suite.
Jour 3 : le 26 octobre 1997
J'ai reçu une lettre de papa ce matin. Les nouvelles ne sont pas vraiment bonnes. Les cas de la maladie inconnue se sont développés. Ce ne sont plus des milliers mais des millions de personnes malades. D'ailleurs, fait encore plus inquiétant, malgré les syndromes assez bénin, les premiers morts ont été recensés. Fait étonnant, ce ne sont pas forcément les personnes les plus faibles qui y sont forcément passées en premier. D'habitude, les plus touchés sont les jeunes, les vieux et les populations manquant cruellement de soins. Là, ça touche sans distinction. Les scientifiques sont encore plus perplexes. Certains d'entre eux parlent d'un virus ressemblant à la grippe espagnole. D'autre d'un dérivé de la rage, qui aurait pu être transmis par des animaux sauvages. Je suis perplexe. Ces deux maladies sont totalement différentes l'une de l'autre. Comment ont-ils trouvé un lien entre elles ? Bon, je dois bien avouer que je n'y connais rien du tout mais quand même…
En jetant un œil dans la Grande Salle, je m'aperçois que quelques personnes ont l'air tout aussi inquiètes que moi. Des nés-moldus essentiellement. Et étonnamment, Granger ne semble pas inquiète. Elle a totalement coupé les ponts avec son monde d'origine ou quoi ? Les sourcils froncés, je retourne à la lecture de ma lettre. Papa me dit de faire bien attention et de consulter l'infirmière si j'ai le moindre doute sur ma santé. Je souris. Quel papa poule. Quoique maman n'est pas mieux dans le genre.
A peine la lecture de ma lettre finie, je jette un coup d'œil à mes amis. Je leur ai confié le contenu de la précédente lettre. Ils semblent tout aussi perplexes que moi. Théodore, chargé de la lecture intensive de la Gazette, me dis que rien n'y est indiqué. Pas que ça m'étonne mais bon. Pansy à l'air inquiète. Elle sait que mes pressentiments sont souvent justes et du coup, elle est nerveuse. Elle a mis son réseau en marche pour avoir des informations. Mais pour le moment toujours rien. Et Blaise lui, attends. Plus d'informations, plus de nouvelles. Mais avec la guerre et la politique de la langue de bois, ce n'est pas gagné.
Jour 4 : le 27 octobre 1997
Pansy a reçu des nouvelles. Et pas des bonnes. Les informations que papa m'a envoyées se sont confirmées, et c'est pire que ce qu'on pensait. Soit les nouvelles sont plus fraîches, soit papa a voulu m'épargner. Les personnes atteintes du mystérieux virus se comporte de façon particulièrement violente. Ils attaquent tout le monde, n'importe quand. La fièvre les fait délirer, ils sont pris de folie passagère. Ils mordent leurs « victimes », les tabassent… Du coup, les admissions dans tous les hôpitaux du monde ont été doublées voire triplées à cause de ça. Plus étonnant, les personnes attaquées développent les même symptômes que les attaquants. Aujourd'hui, c'est donc plus de la moitié de la planète qui est touchée. Et les morts sont de plus en plus nombreux.
Je constate en voyant les visages inquiets de quelques élèves que les nouvelles commencent à se répandre ici aussi. Même Granger semble inquiète. Ses deux meilleurs amis rient en la taquinant, mais elle ne se déride pas. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'ils ne prennent rien au sérieux ces deux là. Comme pas mal d'autres à vrai dire. Beaucoup d'élèves s'en foutent. Après tout, ça touche les moldus. Pour les apprentis mangemorts, ça veut dire que tant mieux, pour les autres, le monde moldu est un concept lointain.
Mais quelques rares cas ne sont pas comme ça. Comme mes trois amis. Ils ont compris depuis longtemps, même avant que nous nous connaissions, que les deux mondes sont étroitement liés et que ce qui touche l'un aura forcément des répercussions sur l'autre.
A la lecture de la Gazette aujourd'hui, Théo remarque quelque chose. Un petit encart qui explique brièvement la maladie qui se propage dans le monde moldu. Et bien entendu, la Gazette étant sous contrôle mangemort, elle se félicite de cet étrange cas qui remet ces déchets de l'humanité à l'endroit où ils devraient être : six pieds sous terre. Bon ce ne sont pas les termes exacts mais l'idée y est.
Jour 5 : le 28 octobre 1997
Je vais l'écrire ici en toutes lettre pour l'exorciser : j'ai peur. Vraiment peur. Toute cette histoire prend des proportions inquiétantes. En moins d'une journée, on est passés de la moitié de la population mondiale touchée aux trois quarts. Les morts sont de plus en plus nombreux. Les pillages ont commencés, dans de nombreux pays un couvre feu a été déclaré. L'état d'urgence se propage dans le monde. C'est vraiment inquiétant. Aucun remède n'a été trouvé pour le moment, et les symptômes sont de pires en pires d'après mon père. Je m'inquiète pour mes parents. Ils me disent de ne pas trop m'en faire. Facile à dire. Blaise et Pansy s'inquiètent eux aussi, pour leurs propres parents. Enfin du moins Blaise pour sa mère et Pansy pour son père. Ils n'ont plus qu'eux, leur autre parent étant décédé. Ils essaient de les convaincre de faire de nombreuses réserves de nourriture et de ne plus sortir de chez eux pour le moment. Mes parents l'ont déjà fait. J'espère qu'il ne leur arrivera rien.
Parce que dans la Grande Salle, l'ambiance est sombre. Quelques élèves dont un ou les deux parents sont moldus, ont reçu des lettres noires. Annonçant les décès. Six élèves en ont reçues pour le moment. C'est déjà trop. Et le pire c'est que certains rient. Des serpentards bien entendu, mais aussi des élèves pro-mangemorts des autres maisons, même s'ils restent plus discrets. Les autres élèves les soutiennent, mais comme hier la plupart n'ont pas conscience de ce qu'il se passe. Ou ne considère pas ça comme trop grave encore. Idiots. Cette histoire va mal se terminer. Je le sens gros comme le château. Merlin épargne ma famille et mes amis. Je t'en prie.
Jour 6 : le 29 octobre 1997
Encore des mauvaises nouvelles. Le fléau se répand à vitesse folle. Aujourd'hui, ce sont quatre vingt pourcents de la population mondiale de touchés. Même la Gazette en parle plus que dans un encart. Ce n'est pas encore en première page, mais m'est avis que ça ne saurait tarder. Ils parlent d'une maladie moldue qui décime la population. En lisant entre les lignes, on sent qu'ils sont heureux car seuls les moldus sont touchés. Ils laissent entendre des idées comme jugement divin, épurement racial, gloire des sorciers…
Mais ce qu'ils ne savent pas c'est que d'après les sources de Pansy, des sorciers aussi sont touchés. Dans des villages mixtes et reculés, dont personne ne parle. Je n'aime pas du tout ça. D'autant que d'après des nouvelles que j'ai de mes parents, il y a eu des phénomènes très étranges. Des cas de personnes malades errant dans les rues avec des airs plus morts que vifs. Les informations ont de plus en plus de mal à circuler. Il ne peut pas trop m'en dire, n'étant pas au courant lui même. Il s'inquiète, je peux le sentir dans ses lettres. Il essaie de me tenir au courant dès qu'il en sait plus.
Jour 7 : le 30 octobre 1997
Soupir de soulagement aujourd'hui. La progression de la maladie s'est arrêtée d'elle même. Aucun nouveau cas n'a été recensé depuis plusieurs heures. Comme je le disais hier, les chiffres sont affolants. Quatre vingt pourcents de la population touchée. La moitié de ceux là est morte. L'autre moitié est divisée en deux catégories. Ceux dont l'état empire d'heure en heure, et ceux qui stagnent, voire vont un peu mieux. Il semblerait que la crise soit passée. Tant mieux.
Mais j'ai toujours un mauvais pressentiment.
Jour 8 : le 31 octobre 1997
Dites moi que c'est une mauvaise blague. Une, excusez moi le terme, sacrée putain de mauvaise blague de merde. Alors qu'hier tout semblait se calmer, aujourd'hui c'est… Je n'ai pas de mot. L'apocalypse. Harry Potter doit se sentir coupable et ou maudit, au choix. A chaque fois qu'il tombe une merde autour de lui, ça arrive le jour d'Halloween, ou de Samain pour nous autres sorciers. Et avec son complexe du héros maudit, on parie qu'il va croire que c'est sa faute ?
Bref. Récapitulons. Une partie de la population mondiale morte. Une autre malade, une autre en rémission. Il s'avère que la partie malade est morte dans la nuit. Et que, Ô scénario d'horreur, ils se sont réveillés. Ils n'ont pas ressuscités non. Trop facile. Les morts se sont relevés. Tous ceux qui sont morts de cette maladie se sont relevés. Et pas que cette nuit. Mon père m'avait dit que des cas de gens malades ayant l'air mort erraient dans les rues. Et bien il s'avère qu'ils n'en avaient pas que l'air. Comment les autorités ne s'en sont pas rendues compte avant ? Enfin. D'après mon père et les sources de Pansy ils le savaient mais ont caché les choses pour ne pas affoler la population. Mais vu l'ampleur du désastre aujourd'hui, ils ne peuvent plus le cacher.
Et le pire dans tout ça ? C'est que ces putains de cadavres bouffent les gens ! Oui, oui, vous avez bien lu. Ils les mangent. Vivants. Ceux qui ont contractés la maladie et ne sont pas morts se sont fait bouffer pour la plupart. Avec tant de monde dans les hôpitaux, ce n'est pas étonnant. Étrangement, il s'avère que les personnes ayant contractés la maladie après avoir été attaqués par les autres malades ne font pas partie des quelques personnes étant entrer en rémission. Seuls ceux étant tombé malade « normalement » ont survécu à cette nuit. Enfin, s'ils ne se sont pas fait bouffer. Je ne sais pas pour les autres personnes ici ayant grandi dans la culture moldue ou mixte mais moi ça me fait étrangement penser à…
Houla. D'après les cris que j'entends dans la Grande Salle, la Gazette en a fait ses gros titres. Théo lit attentivement et nous résume :
- Bon. Rien que l'on ne sache vraiment déjà. Ils disent que le monde moldu est plongé dans le chaos. Les morts se relèvent, mangent les vivants, mises en quarantaine partout, fuite des populations, état d'urgence mondial, loi martiale. Tout ce à quoi on peut s'attendre dans ce genre de cas. Mais ils sont toujours persuadés que ça ne touche que les moldus et pas les sorciers. Sont-ils si stupides ?!
Ho. Quand Théo hausse le ton, ce n'est jamais de très bon augure. Vous pouvez me croire. Toujours est-il que du côté des nés-moldus et sang-mêlés, la panique est générale. MacGonagall se lève et tente de ramener le calme dans la Grande Salle. Les cours sont annulés, les élèves sont priés de retourner à leurs salles communes et ceux qui le souhaitent doivent demander à leur directeur de maison pour envoyer des courriers à leurs familles. J'ai envie de rire et de pleurer en même temps. Mais elle ne comprend rien ou quoi ? Ha, je vois une septième année déterminée de Poufsouffle se lever et hurler ce que je pense :
- Mais qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? Vous ne comprenez pas ? Quoiqu'en dise la Gazette, les sorciers ne seront pas épargnés ! Renseignez vous ! Des villages éloignés sont déjà touchés ! Ce fléau ne touche pas seulement les moldus mais aussi les sorciers ! Et le pire ce que vous ne semblez même pas inquiets ! Êtes vous si stupides pour ignorer un minimum la culture moldue ?!
Houla, elle n'y va pas de main morte celle là si elle insulte le collège entier. MacGonagall fulmine. Elle ordonne à la jeune fille de se calmer, mais cela n'a aucun effet. La demoiselle, Alex Oldtown, avec qui on partage quelques cours de temps en temps, continue à insulter les « abrutis de sorciers coincés et rétrogrades, trop centrés sur leur nombril pour faire attention au reste du monde. Et allez-y Madame la directrice, collez moi autant que vous le voulez je m'en fous littéralement ! Je peux vous assurer que d'ici quelques jours, gérer les retenues des élèves ne sera pas votre priorité!Croyez-moi, votre priorité sera de survivre ! Et non ce ne sont pas des menaces ! N'avez vous jamais entendu parler de zombies ? »
Ça y est, elle l'a dit. Le mot est lâché. Zombies. Car même si cela peut paraître fou et digne d'un mauvais film d'horreur, c'est ce qu'il nous attends. Une invasion de zombies. Et comme Oldtown l'a dit, les sorciers aussi vont y avoir droit. C'est une certitude. Merlin nous protège.
Et voilà pour ce premier chapitre ! Le ton est lancé !
Pour le moment, vous pouvez voir seulement quelques personnages. On en verra par la suite plus, rassurez vous !
Et quand le temps viendra, d'autres également prendront la plume.
A noter pour ceux que ça intéresse : je ne compte pas reprendre de passages de films/séries de zombie. Peut être m'inspirer de certains mais c'est tout.
Sur ce, n'hésitez pas à reviewer, ça fait toujours plaisir de voir que ce qu'on écrit marque (en bien ou en mal) les gens. De fait, je vous en prie lâchez vous.
De plus, c'est toujours encourageant pour poster la suite de savoir qu'on est lus. Sinon quel intérêt ?
A bientôt,
Twisted
