Bon et bien voilà, me revoilà pour une autre fic, qui ne tardera pas à être suivi pas une autre, dès que celle en cour sera finit ! Donc cette fic là est une school fic, oui, encore, mais j'avais besoin d'écrire un peu d'humour et d'amour mélangé après la fic au combien tragique que je viens d'achever ;)
Donc je vous laisse apprécier cette nouvelle fic dans la peau de cette chère Yuffie :). Et n'oubliez pas les reviews pour me donner votre avis ;)
Chapitre 1 :
Pressée, je rangeais mes dernières affaires. Ma chambre aurait pu être victime d'une apocalypse que ça n'aurait pas été dure à croire. Il y régnait un tel désordre. Et il fallait que je range tout ça avant de partir. Sans oublier que je devais boucler ma valise. Lâchant un soupir désespéré, je m'affalais par terre. Dans à peine une heure, je partais pour ma troisième année dans cette école, aux alentours de Midgard. Et les préparatifs étaient loin d'être finis. Comme toujours, j'allais y passer l'année sans remettre un pied chez moi. Et dire que j'avais hâte était faible. Je voulais revoir ma bande irrécupérable d'amis. Deux mois sans les voir avait été un véritable supplice. Je me revoyais encore, pleurant à chaudes larmes dans leurs bras, l'année dernière, le dernier jour, à l'idée de cet énorme épreuve que nous allions une fois de plus devoir affronter. Nous étions une famille.
Un miaulement las de mon chat me rappela à l'ordre. Me levant d'un bond, je regardais autour de moi.
- Ouai, t'as raison, soupirais-je en regardant l'animal. Faut que je me bouge.
Chaque année c'était la même chose. Je préparais ma valise deux semaines à l'avance, pour tout ressortir la veille parce que j'avais oublié ce que j'y avais mis. A croire que mon esprit était vraiment enraillé. Je jetai un rapide coup d'oeil à mon réveil. Sept heure et demi. Il me restait exactement une demi heure. M'agitant autant que je le pouvais, je courus jusqu'à la salle de bain, et revins quelques secondes après. Ma brosse à dent dans la bouche, je ramassais chaque chose qui me tombait sous la main, les enfournant pour la plupart dans mon énorme valise. Je manquai de m'étouffer avec mon dentifrice en trébuchant contre mes livres, ce qui me rappela que je devais les emmener. Ma vie en dépendait. Si j'arrivais sans livres de cours, je n'avais plus de tête. D'une main, je saisis mon shuriken, et le rangeais dans une large poche avec le reste de ma tenu de combattante. Au bout de plusieurs minutes à courir de droite à gauche, je regardai autour de moi. Il n'y avait plus grand chose. J'étais prête à partir. Enfin, plutôt, ma chambre était prête à me laissé partir. Parce que moi... Je n'étais pas vraiment présentable. J'étais en sous vêtements au milieu de mon tapis, ma brosse à dent dans le museau, un filet de dentifrice coulant sur mon menton. D'instinct, je tournai la tête vers mon réveil. Quinze minutes. J'avais quinze minutes. Ni une, ni deux, je saisis un jean et un t-shirt, que j'enfilais à la hâte en marchant vers ma salle de bain. Me rinçant la bouche, j'entrepris la périlleuse opération de me brosser les cheveux en même temps. Heureusement qu'ils n'étaient pas longs. Sinon, ma crinière noire aurait finit teinte au dentifrice. Un dernier regard à mon miroir. C'est bon, j'étais prête. Un sourire énorme aux lèvres, je me ruais sur ma valise. Je dû m'asseoir dessus pour la fermer. Sautillant à moitié jusqu'à ce que les sangles m'obéissent, je la descendis rapidement, mon sac à dos sur l'épaule, et la poche de mon shuriken entre les dents. Cela pesait d'ailleurs un peu au bout de ma mâchoire. Ma mère soupira en m'entendant poser tout ce joyeux foutoir sur le carrelage de la cuisine. Lassant mes chaussures aussi vite que je pus, je partis la rejoindre dans le salon. Je n'allais pas la voir pendant un an. Je savais bien que cela lui serrait le cœur. Moi aussi mais...je ne pouvais que me réjouir de rejoindre enfin cet endroit que j'aimais tant. Ma mère me serra plus fort que ma petite silhouette ne pouvait le supporter. Pourtant, j'étais du genre solide. Mais elle était de ces femmes qui seraient prêtes à tout pour garder leurs enfants en sécurité avec elles. Même à les broyer.
- Euh, maman, je dois y aller là, marmonnais-je, complètement étouffée.
Elle me lâcha, et me sourit tristement.
- Vas, Yuffie, me murmura-t-elle. Et fais bien attention à toi surtout.
- Comme d'habi...
Un énorme boum retentit. J'étais par terre, la joue contre ma valise. Je venais de tomber en la traînant jusqu'à la porte.
- C'est justement ça qui m'inquiète, soupira ma mère en m'aidant à me relever.
Je lui souris, et me ruait dehors en la saluant une dernière fois. Oui, j'étais
maladroite. Un peu. Je regardai mon portable. Cinq minutes. Heureusement que la gare n'était pas loin. Je la gagnais en quelques enjambées, malgré tout le poids que j'avais à transporter. J'habitais Utai, une ville éloignée de la capitale Midgard. Il allait me falloir plus de deux heures en train pour m'y rendre. Deux heures qui me paraîtraient sans aucuns doutes interminables. Chargeant mes lourdes bagages à l'intérieur d'un wagon, je ne pus m'empêcher de regarder au loin. Les forêts de ma ville natale allaient me manquer. Mais je n'étais pas triste. Parce que j'allais être plus que bien là où j'allais pour la troisième année. Une école relativement connue, notamment pour les guerriers qui en sortaient, tous aussi cultivés que doués. On y pratiquait un maniement assidu des armes, et une études des matières théoriques de bases particulièrement atroce. A la seule idée de retrouver mes cours, je jubilais. Tout me plaisait là bas. Tout ! J'allais y passer encore trois ans, et je priais pour que ce soit trois ans toujours aussi merveilleux. J'y étais rentrée à l'âge de quatorze ans. Aujourd'hui, j'en avais seize, bientôt dix sept. Dans chaque classe, nous étions tous dans la même tranche d'âge. Même nos professeurs étaient pour la plupart jeunes.
Je poussai un soupir lorsque le train démarra. J'étais confortablement installée dans les moelleux fauteuils, seule, regardant les paysages qui défilaient devant moi. En fait je m'en fichais un peu que ce soit de la forêt ou une prairie. Cela aurait put être des fleurs que je m'en fichais tout autant. Je voulais juste arriver. Comme je m'ennuyais ferme, je décidai faire la liste de tout ce que j'avais emmené et éventuellement oublié. Mon pyjama. Je ne l'avais pas oublié, mais j'aurais peut être dû le changer. C'était un simple short pas très beau avec un t-shirt trop grand. Classe. Et surtout, j'aurais peut être dû en prendre deux. Bon, et bien j'avais trouvé ma première activité du mercredi. Aller m'acheter un pyjama. Intérieurement je me maudis. Comment pouvais-je avoir si peux de mémoire. J'en avais encore moins qu'un escargot un jour de sécheresse, c'était dire le niveau. Bon, des fois il m'arrivait d'en avoir plus, mais certainement pas le jour de la rentrée. C'était pourtant le seul jour de l'année où il m'en fallait vraiment.
Oui, mon pyjama était quelque chose de vital pour moi. Et j'arrivais à me remettre en question juste pour ça. Pourtant, à part mes amis, il n'y avait pas grand monde qui allait le voir, mon sublime pyjama. Et pourtant, sa seule pensée a réussi à m'occuper l'esprit pendant tout le trajet. Allez savoir pourquoi.
Une voix dans un micros nous indiqua notre arrivée imminente à la gare de Midgard. Après, il me suffirait de marcher un peu. Heureusement que les cours ne commençaient que le lendemain. Cela me laissait déjà le temps d'arriver. Avec ma chambre que je déménageais, j'allais en avoir besoin. Une fois encore j'avais hésité à emmener mon chat. Mais il y avait déjà assez de celui de Tifa. Grâce au ciel, il était bien calme. Parce que les animaux étaient naturellement interdis, mais les vrais mules que nous sommes n'allions pas nous plier aux règles.
Une fois le train définitivement arrêté, je récupérais ma montagne de bagage, et commençais à la traîner comme je le pouvais dans les rues de la ville. Chaque année c'était pareil. Les gens me regardaient comme si je déménageais la Shinra à pieds. J'avais au moins autant de foutoir entre les pattes. Il me fallait environ une heure à pied pour parvenir jusqu'à l'école. Une heure longue et dangereuse, semée d'embûche. Comme mes propres pieds, qui me firent tomber à deux reprises. Deux seulement cette année. J'étais en progrès. Je m'épatais moi même.
Au bout d'une heure, j'arrivais en vu des larges bâtiments de notre école. Essuyant la sueur perlant sur mon visage, je fis les derniers pas qui me séparaient d'elle. Devant, plusieurs élèves parlaient, rentrant dans la cour en petit groupe. A l'intérieur, la seule vue d'une crinière rousse me fit accélérer. Abandonnant mes affaires à quelques pas de ma cible, je me ruais sur elle.
- Renoooooooooooooooooo, criais-je, en me jetant dans les bras du jeune homme.
En riant, il écrasa ma joue contre son épaule. Il m'avait réellement manqué. Je crispais mes doigts contre son dos. Et sans prévenir, je tirai sa queue de cheval, ce qui eut pour effet ma libération immédiate. Il râla un instant, puis me sourit. Reno était mon meilleur ami depuis toujours. J'avais même oublié depuis quand je le connaissais. Et comme des amis, ça ne se séparent pas, on est donc entré tous les deux dans la même école. C'était un garçon adorable sous ses airs de grand dragueur. Drôle et moqueur, sa compagnie était agréable. Nous faisions la paire, lui et moi, au grand damne de nos pauvres proies.
- Et bien, tu t'es fait attendre toi !
Tifa vint m'écraser à son tour dans une étreinte adorable. Souriant, je refermai mes bras autour de la jolie brune. Elle s'était greffée à notre groupe en première année, lorsque nous l'avons rencontré. Elle s'est avérée être quelqu'un de sensible et vraiment gentil, très protecteur avec un caractère bien à elle. D'un geste brusque, elle m'écarta, et me sourit.
- Désolée Tifa, mais j'avais ma chambre à déménager, m'excusais-je faussement en lui montrant ma montagne de valises.
- Quoi c'est tout ?ironisa-t-elle en mettant sa main en visière pour être sûre de les avoir toutes en visuelle.
Chaque année elle se moquait de moi. Je ne savais pas comment elle faisait, mais arrivait à tout loger dans deux valises. La sienne et celle de Cerise, son chat. Enfin, notre chat. Que chaque année il fallait caché dans un coin de notre chambre pendant la journée. D'ailleurs, personne ne savait comment il faisait pour ne pas miauler. A croire qu'il savait ce que cela impliquait.
Une tape sur mon épaule me sortit de mes pensées.
- Si tu savais le nombre de truc que je dois vous dire, reprit Tifa en nous adressant un clin d'oeil. Ce soir, réunion au sommet !
- Et toi Yuffie, prête pour le grand méchant ténébreux ?me taquina Reno.
Je lui tirai la langue. Je n'avais pas d'autre réponse à cela. Je ne savais que trop bien qui il appelait le grand méchant ténébreux. C'était la personne dont il me croyait éprise. Dont j'étais peut être un peu éprise. Pour mon plus grand malheur. Parce que moi, pour ne pas faire simple, moi l'hystérique Yuffie Kisaragi, j'avais réussi m'enticher d'un homme complètement inaccessible, et ce depuis deux ans, depuis que j'étais là. Non ce n'était pas l'élève le plus populaire de cet établissement. C'était simplement un professeur.
