Journal de Molly
Moi : Serv-je veux dire Severus (James part à rire)
Rogue : Quoi ?
Moi : Regarde derrière toi.
Rogue : Quoi enc-
Il s'interrompit. Derrière lui se trouvait Lily, que j'avais ressuscitée. Il ne dit rien. Il était bouche bée. Moi, j'ai croulé de rire au sens propre comme au sens figuré, car j'étais tombée par terre tellement je riais ! C'était TELLEMENT drôle de le voir balbutier des trucs du genre de : L… Lily ? Mais par quel miracle… Puis, il s'interrompit car Lily ne prêtait pas attention à lui et avait couru vers James pour échanger d'interminables baisers. Il était tellement déconcerté ! Pendant que moi je pleurais de rire, lui laissait échapper quelques larmes de tristesse. Oui, bon, je l'admets, c'était un peu (beaucoup) sans-cœur, mais je le haïssais. Après tout, je me devais d'être méchante avec lui : il avait tué mon père, et ça, je ne vais jamais le lui pardonner. Jamais. En plus, il avait été innocenté, disant que c'était un accident et qu'il s'était tout simplement trompé. Évidemment, je n'avais pas très bien compris quand ma mère me l'avait expliqué. Je n'avais que six ans lorsqu'il est décédé. Je veux maintenant le venger. Ma règle principale : ne m'attaquez pas et je ne vous attaquerai pas, ce qui est un judicieux conseil, car je contre-attaque terriblement bien. Après tout, je suis la fille de Mère Nature. Et la raison pour laquelle il ne faut vraiment pas m'embêter est que je peux vous faire mal. Sans même dégainer ma baguette. Je ne parle pas du type particulier de magie que ma mère m'a transmise. Je parle des choses que je peux savoir sans même avoir à demander. Je pratique la légilimencie sous sa forme la plus puissante, que seules ma mère et moi (et mon futur enfant destinéré, c'est-à-dire celui qui est choisi pour la descendance des « Nature », et ainsi de suite) avons. Je peux l'utiliser de n'importe quelle manière. Je fume la cigarette et, seulement en soufflant ma fumée en direction de quelqu'un, le petit nuage gris se transforme en ce à quoi la personne pense. Mon arme la plus puissante est ma bouche. Je peux tout dire. Devant qui je veux. Après tout, je suis immortelle ainsi qu'immunisée contre l'Impérium et le sortilège de Doloris, aussi. Je n'ai donc (ou enfin, (j'ai de bons réflexes) presque) rien à craindre. J'ai les cinq éléments (eau, feu, air, terre et vie) ainsi que tous les animagus (le serpent est mon animagus principal) en moi. Il n'y a que mon patronus qui ne change pas. Mais il est très puissant et ne m'a jamais déçue. C'est un requin. Mais pas n'importe lequel : il s'agit d'un Mégalodon, espèce malheureusement éteinte. C'est le plus grand prédateur marin jamais connu. Je parle aussi le Fourchelang. Servilus n'aurait jamais dû se frotter à moi. Dans quelques secondes, il va payer avec MA peine capitale : l'humiliation totale et intégrale. En ce qui le concerne, je vais révéler que Servi (diminutif de Servilus) est amoureux fou de Lily. Dans quelques instants, il va avoir une bonne leçon.
Moi : Servi, le moment est arrivé pour toi de payer pour ce que tu as fait subir à ma famille.
Servi : Hein ? Mais de quoi parles-tu ?
Moi : Ne te souviens-tu pas de ce que tu as fait à l'âge de seize ans ?
Servi : Mais qu'est-ce que ça peut bien te faire que je l'aie tué ?
Moi (en furie) : ÇA FAIT QUE C'ÉTAIT MON PÈRE, PAUVRE CONNARD !
Servi : Comment aurais-je pu deviner qu'il était père ? S'il te plaît, Molly, je t'en supplie !
Moi : Trop tard. T'avais qu'à y penser avant de l'assassiner. Et maintenant, ai-je dit avec un sourire mauvais, allons-y pour la grande révélation.
Servi (qui capote bien raide) : NON !
Moi : Servilus est amoureux de toi, Lily.
