Bonjour à tous !
Alors voilà je m'essaye à l'écriture et j'espère que cela pourra vous plaire.
Disclaimer : les persos de DGM sont à maître Hoshino mais l'histoire ici est imaginée par moi ^^.
La tension brusque de la chaîne me coupa le souffle et je manquais de m'étrangler. Cela faisait longtemps que le Maître n'avait pas été si violent. Je tombais littéralement à ses pieds tandis qu'il continuait à observer son interlocuteur, un homme d'une quarantaine d'années avec une cicatrice qui lui traversait le visage et allait d'une oreille à l'autre au niveau de son nez. Un sourire fin s'étira sur les lèvres du Maître, chose que j'avais apprise à considérer comme un très, très mauvais signe.
La discussion reprit mais je n'y prêtais plus attention : je savais comment ça finirait et j'avais fini de jouer mon rôle dans cette mascarade. Je fermais les yeux et tentais de récupérer une respiration moins saccadée. Je restais comme ça quelques minutes encore quand soudain j'entendis un coup de feu et la bruit d'une chaise renversée. Je rouvris les yeux et je vis l'homme à la cicatrice fixer mon Maître avec un regard plein de haine, avant qu'il ne s'écroule, une balle dans la poitrine tandis que mon Maître souriait d'un air mauvais en rangeant son arme.
Il tira à nouveau sans ménagements sur ma chaîne et le collier qui m'étouffait se rapprocha de ma gorge et m'obligea à me lever. Une fois debout, le Maître prit mon menton dans sa main et à ma plus grande surprise il me caressa la tête, en disant :
- Brave fille.
Ce fut bref, car, aussitôt après, il tira à nouveau ma chaîne pour m'emmener sans ménagement dans ma cellule. Là il attacha la chaîne à un anneau dans le mur et referma la porte, me laissant dans le noir. Enfin, pour être plus exacte, il y avait un filet de lumière qui passait à travers la petite ouverture au dessus de ma tête mais cette nuit il n'y aurait pas de lune pour m'éclairer plus. Je soupirais et rejoignis ma couche où je m'enveloppais dans la couverture miteuse qui traînait dessus. Autant prendre un peu de repos avant que le Maître ne revienne pour me donner encore quelque chose à faire. Je me roulais en boule pour garder un maximum de chaleur et je m'endormis sans plus de procès.
Il fallait s'en douter. Le Maître n'avait pas du tout été content et je crois que cette fois il n'avait jamais été autant en colère qu'aujourd'hui. Mon dos en était témoin. J'avais mal partout et j'avais un mal fou à rester consciente, ne serait ce qu'un tout petit peu. Je sombrais dans les ténèbres.
Un bruit de bagarre retentit dans le couloir et me tira de mon inconscience. Je gémis en sentant mes plaies me brûler alors que je tentais d'identifier l'origine de ce bruit insolite. Le fracas des armes que j'entendais prouvait que c'était sérieux. Un cri étouffé retentit, puis, plus un bruit . Quelqu'un se précipita pour aller vers la salle de réception d'où me parvinrent aussi les bruits d'un combat.
J'avais du mal à maintenir ma conscience et je voyais flou (enfin pour ce que je pouvais voir ce n'était pas très grave). Je gémis. Visiblement quelqu'un dû m'entendre car j'entendis un coup de butoir contre la porte de ma cellule. Après plusieurs essais infructueux, et apparemment autant de jurons dans une langue qui m'était étrangère, la porte céda, les gonds volant en tous sens dans ma cellule. Je clignais les yeux, surprise, et eut le temps d'apercevoir une silhouette étrangère se dessiner dans l'encadrure de la porte avant de fermer les yeux. Une exclamation retentit et la personne pénétra dans ma cellule. Je sombrais à nouveau dans les eaux noires de l'inconscience.
