Bon ben me revoilà avec une nouvelle fanfic. J'espère qu'elle vous plaira.
Je change un peu de style, enfin vous verrez bien !

L'histoire se situe dans la saison 7, après l'épisode 8 .
Je la mets dans le rated M car bon, je me connais, je dérape facilement !

Dear Sunshine

Chapitre 1.

Elle entendit la porte d'entrée claquer et soupira : vivre avec le docteur Grégory House n'était vraiment pas de tout repos !
Elle maquilla ses yeux tout en repensant à la dispute qui venait d'éclater. Comment avait-elle commencé déjà ?
Ah Oui ! Elle avait émis quelques réserves sur la présence quotidienne de Wilson lors de leurs dîners et soirées. La discussion avait vite dégénéré et son cher et tendre avait claqué la porte.
Elle retoucha son rouge à lèvres et sortit de la salle de bain.

Elle mit son manteau, se dirigea vers la cuisine et embrassa sa fille.
Elle évita sciemment le regard de la nounou, sachant pertinemment qu'elle n'avait rien raté des éclats de voix.
L'air glacé fouetta son visage et elle se précipita dans sa voiture.

Tout en roulant, elle s'imagina la conversation de House avec Wilson.
Il lui avait promis de lui parler. Réussirait-il à lui faire comprendre que le cancérologue s'ingérait trop dans leur couple ? Oserait-il lui dire ?
Et si elle était allée trop loin dans sa demande ?

Un doute subit s'empara d'elle. Wilson était son meilleur ami, sa seconde canne pour marcher et avancer. Il ne pouvait pas le laisser de côté !
Pourquoi avait-elle eu cette idée ?
Elle entra dans son bureau emplie de contradictions. Elle ôta son manteau et se retourna. Son regard fut aussitôt attiré par la boite rectangulaire posée sur son bureau.
Elle se précipita pour l'ouvrir, un sourire égayant déjà son visage.

Elle ne put empêcher une exclamation de contentement lorsqu'elle vit la rose pourpre posée sur un lit de satin blanc.
Elle la prit délicatement et en sentit les douces effluves sucrées. Elle resta ainsi de longues minutes, figée dans un sentiment de bien-être...

Une voix tonitruante annonçant l'arrivée du grand docteur Grégory House la fit réagir et revenir à la réalité.
Elle prit un soliflore dans son placard et y plongea la rose.
Puis sans perdre une minute, elle se dirigea vers l'ascenseur, le cœur battant la chamade.

Il n'était pas avec son équipe qui patientait devant un café et des mots croisés.
Il n'était pas dans le bureau de Wilson, la porte étant encore fermée.
Elle arpenta le couloir, bien décidée à le trouver.

Elle marchait d'un pas dynamique, épiant le moindre recoin et la moindre chambre.
Soudain, elle l'entendit : ce cliquetis de canne caractéristique d'une claudication prononcée.
Elle se tourna et soupira : il avançait, une brioche en bouche.
Pourquoi n'avait-elle pas pensé à la cafétéria ?

Elle le laissa approcher, un large sourire fendant son visage.
Lui, au contraire, arbora un air sceptique et ralentit ostensiblement son allure.
Elle attendit qu'il soit à ses côtés pour lui sauter au cou, lui murmurant un chaud merci.

Posant ses mains sur ses hanches, il la recula doucement et la fixa :
- Je ne suis pas allé chez Wilson. Je ne peux pas Cuddy. Il est tout seul, il déprime, je ne peux pas le laisser tomber. Pas maintenant.
- Je sais House. Ce n'est pas grave. Je suis allée trop loin. Que James vienne dîner avec nous ce soir !

Sur ces mots, elle prit possession de ses lèvres en un baiser appuyé.
Pour la seconde fois, il l'écarta doucement :
- Heu... Tu m'expliques tes sautes d'humeur là ? Ce matin, tu voulais étriper Wilson et là, tu... Oh mon dieu ! Je croyais que tu étais stérile !

Elle nia de la tête sans se départir de son sourire.
- House, si j'étais enceinte, je ne te l'annoncerai certainement pas dans un couloir d'hôpital !
- Bon, si ce n'est pas un alien, quelle est la cause de ton changement d'humeur alors ?
- Rien. J'ai juste beaucoup apprécié tes excuses.

Elle ponctua ses mots d'un clin d'œil et fit demi-tour.
Il n'attendit pas pour la rattraper :
- Hé ho ! Des excuses ? Ça va pas non ! Tu m'as déjà vu m'excuser ?

Une lueur de doute traversa les yeux océan de la doyenne.
Elle répondit d'une vois moins ferme :
- Heu non mais... Tu as déjà changé des choses donc j'ai cru que... je...
- Cuddy ! Il en va de ma réputation là !

Le visage de la jeune femme était perplexe et elle paraissait à mille lieues du diagnosticien.
Ce dernier balaya ses yeux de sa main :
- Hé ho ! Y'a quelqu'un dans cette belle tête brune ?
- House, je...
- Cuddy, qu'est-ce qui t'a fait penser que je m'excusais ?
- Tu m'as envoyé une rose rouge sur du satin blanc ?

House la fixa un instant, complètement éberlué avant que le fou rire ne l'étreigne.
Il articula avec difficulté :
-Tu...me...vois...faire...ça ? Moi ?

Le visage de Cuddy se ferma et elle le toisa, vexée :
- Enfoiré !

Le fou rire du diagnosticien redoubla tandis que Cuddy, tête haute partait en claquant ses talons.
Revenue à l'accueil, elle se précipita sur l'infirmière :
- Brenda, qui a déposé cette rose pour moi ?
- Quelle rose ?
- Le paquet ! Qui a déposé le paquet sur mon bureau ?
- Je n'ai pas vu de paquet !

Excédée, la doyenne détourna les talons et alla s'enfermer dans son bureau.
Ses yeux se posèrent aussitôt sur le soliflore.
Une nouvelle exclamation brisa le silence : une enveloppe était posée contre le vase.

Elle déchiqueta le papier et en sortit une carte de visite, décorée d'une multitude de petits cœurs rouges.
Fébrile, elle lut le message :

Bonjour mon rayon de soleil,

As-tu aimé ma rose ?
Belle, douce, pulpeuse, elle te ressemble...

TBC...