Bonjour et bienvenue dans cette histoire reposant sur la série The Musketeers ! En premier lieu, je vous remercie d'avoir cliquer sur ma fanfiction et en second lieu, je vous présente la schématique de cette histoire :

Raitings: M (comporte des éléments pouvant choquer les plus jeunes)

Couple: Porthos x OC

Synopsie: « Marie est une jeune femme vivant au 21ème siècle. Par un hasard loin dans être un, l'eau de sa baignoire l'emporte dans un passé qu'elle ne connaît que trop peu. Entre peur, violence et guerre, Marie fait la rencontre de 4 mousquetaires. Grâce à eux, elle essayera de rentrer chez elle. »

PS: La série The Musketeers reprend l'histoire des 3 Mousquetaires d'Alexandre Dumas, pourtant elle se permet une grande liberté scénaristique autant par rapport à l'oeuvre qu'aux événements historiques. J'essaierais aux mieux de respecter la série mais sur certain point, je serais obligé de respecter l'époque et le contexte. Merci de comprendre cela.

Les personnages et l'histoire ne m'appartienne pas, à part Marie !


« Portum »

Fanfiction rédigée par Louise G.

CHAPITRE PREMIER :

Le petit café de la place Jeanne D'arc était tenue par un couple du sud de la France. Richard et Océane Duval étaient mariés depuis plusieurs années et malgré la jeune fille qu'ils avaient eu ensemble, ils leurs arrivaient très souvent de s'énerver l'un contre l'autre. Marie était assise sur la petite terrasse, en face de la vitre qui lui permettait de voir les deux époux se disputer. L'intérieur du café était vide et sur la terrasse, il n'y avait qu'elle avec son café et un vielle homme à l'autre bout qui fumait son cigare. Elle porta son café à ses lèvres pour en prendre une gorgée, reniflant en même temps les effluves de la boisson amer. Océane Duval, le visage vissée sur la caisse, semblait comptée pendant que son mari faisait de grand geste en remettant les tabourets du bar à la bonne place. Bien que Marie soit persuadée que les dits tabourets étaient déjà à la bonne place. Elle pouvait entendre l'accent sudiste du vielle homme de dehors pendant que sa femme beaucoup plus jeune s'avança vers la sortie.

Marie, ayant peur qu'elle prenne son intérêt pour la scène comme de l'espionnage, baissa son regard sur le café qu'elle venait de finir.

« Un autre café ? » Le dit café fut retiré de son champs de vision et déposer sur un plateau.

« Non merci. Je vous dois combien ? »

« 1€40 »

Après avoir payé son café, Marie décida de se rendre à son travail. Celui-ci était à trois rues du petit café et à cinq rues de son appartement. Il s'agissait d'une librairie à l'apparence délabrée, son patron étant un vieille homme qui n'avait plus l'énergie de repeindre la devanture. La peinture vert émeraude était donc décrépis et les lettres de ''Librairie'' étaient effacée, ne laissant qu'un mot loin d'être français mais dont on distinguait l'origine. Marie y travaillait depuis la fin de ses études, et avait déménager dans la petite ville peu de temps après avoir signer son contrat. Sa vie était monotone, fait de peu de rebondissement mais lui convenait étrangement. Malgré son jeune âge, elle n'aimait pas vraiment s'amuser comme le faisait les autres. Un verre de vin pendant son repas était un petit plaisir qui lui faisait totalement oubliée ses amies, sûrement sortit à une soirée étudiante. Elle imaginait sans difficulté la soirée de beuverie et dans l'état lamentable où finiraient ces personnes.

Non loin de son lieu de travail, se trouvait un antiquaire peu recommandable. Lorsqu'elle avait eu des problèmes d'argents, elle avait décidée de vendre quelques petites babioles au propriétaire pour se faire des sous. Dont un ouvre lettre en étain datant apparemment du siècle dernier. L'homme l'avait acheter à un prix loin d'être le vrai et l'avait revendu pour une somme considérable. Marie avait été dégoûtée mais s'était vite fait un avis peu ragoutant sur l'endroit.

Soupirant devant sa naïveté légendaire, la jeune femme sortit les clefs de la librairie et ouvrit le magasin.

[…]

Son appartement était sombre et son plancher était vieux et rebondie. A chacun de ses pas, un petit craquement se faisait entendre. Bien qu'au début, le bruit était pour elle insupportable, elle s'y était faite. A présent, elle savait exactement à quel endroit son sol craquait et où il ne craquait pas. Mais, même si son petit appartement n'était pas des plus beau et confortable, il avait un avantage : une baignoire. Elle faisait attention à sa consommation d'eau mais une fois par semaine, elle se permettait un petit plaisir.

Prenant son unique verre à vin, et sa bouteille déjà bien entamer de vin blanc, elle alla dans la salle d'eau. Elle les posa sur le petit tabouret près de la baignoire dont l'eau chaude embrumait toute la pièce et se tourna vers son miroir. Son corps maigre et svelte était caché derrière un chemise beige ample et un pantalon noir sciait ses jambes galbées et ses hanches coupant l'aspect linéaire de ses formes. Son visage carré était mis en valeur grâce à une queue de cheval et ses cheveux longs aux couleurs de châtaigner arrivaient docilement au milieu de ses omoplates. Elle laissa ses yeux bleu courir le long de son reflet. D'un commun accord avec son double, elle alla se servir un verre de vin.

Elle but une gorgée du nectar sucré, releva ses manches et tendit une main vers l'eau pour y tester la température. Son verre toujours dans sa main droite, la consœur plongea dans l'eau bouillante. Marie soupira de bonheur avant de la retirer pour se déshabiller mais soudainement, elle sentit une poigne brûlante et aux aspects liquide lui enserrer son poignet. Elle hoqueta et lâcha son verre qui se brisa sur le sol. Son regard se posa sur l'eau qui était devenue trouble et profond mais ne put y penser plus longtemps. Le bras liquide la tira et l'engouffra dans la baignoire. Elle pensa un moment qu'elle allait se prendre le fond mais au lieu de ça, elle se retrouva dans une étendue d'eau à perte de vue. Elle essaya de remonter à la surface, sa main atteint se qu'elle reconnu comme étant le rebord de la vasque mais un corps sembla lui enserrer la taille. Elle reprit une bouffée d'air, reconnaissant le plafond de sa maison avant d'être de nouveau emporter dans l'eau.

Elle retrouva la sensation de ses poumons remplit d'air quelques secondes après avoir été submerger. Pourtant, la sensation de chaleur disparut pour laisser une eau froide lui glacer les muscles. Le choc thermique fit qu'elle fut momentanément paralyser mais elle ne se noya pas. Non, elle avait retrouver le sol et la profondeur de l'eau n'était à présent que de quelques centimètres. Elle crut un moment être de retour dans sa salle de bain mais lorsqu'elle ouvrit ses yeux douloureux à cause de l'eau, elle se retrouva nez à nez avec une forêt dense.

Prise de panique, son souffle se fit erratique et des larmes dévalèrent rapidement ses joues. Ses mains prirent appuis sur le sol vaseux de l'étang et elle essaya peu à peu de retrouver son calme. Elle ne savait pas où elle était et encore moins comment elle était arriver ici. Marie sentit la migraine arriver alors que son cerveau cherchait inlassablement une explication. Mais il n'y en avait aucune ! Marie savait qu'on ne pouvait pas se noyer dans sa baignoire et encore moins se téléporter dans un étang, dans un lieu inconnue et dans une forêt inconnue !

Sans vraiment s'être remis de sa crise de panique, Marie se leva pour se mettre en quête d'une route et surtout d'une personne qui pourrait la ramener chez elle. Il devait bien y avoir un sentier dans cette forêt, avec des panneaux ! Elle sortit de l'eau et croisa ses bras pour se protéger un minimum du froid. Remontant la hutte qui encerclait l'étang, elle tomba tout de suite sur un sentier et pensa un moment que Dieu n'était peut être pas si sadique.

Elle sentait que son corps était d'une lenteur alarmante, que son cœur battait étrangement fort, que ses doigts et ses lèvres devaient avoir une couleur bleuâtre, et que sa respiration était sifflante. Elle tremblait fortement, et avait également extrêmement froids. En ce moment, Marie avait peur pour sa vie, encore plus que de ne jamais retrouvée son appartement.

Des bruits de sabots lui parvinrent mais elle continua sa route dans un besoin impératif de trouver un endroit familier. Elle entendit des voix, pour la plupart grave et un puissant souffle qu'elle reconnut être celui d'un cheval. Elle sentit sa tête partir sur le côté sans remarquer que tout son corps la suivait et termina sa chute dans la boue du sentier.

[…]

« Qui est cette femme ? » Lui parvint une voix derrière la porte.

« Nous l'ignorons. Elle était en état de choc quand on l'as trouvés sur la grande route qui mène à Nantes. »

« En effet. Je pense qu'il s'agit d'une étrangère étant donné les étranges vêtements qu'elle portait. »

Marie se demanda pendant un moment pourquoi ils traitaient ses vêtements parfaitement ordinaire d'étrange. Elle se releva du lit pour s'adosser sur le mur et regarder la pièce. Une pièce bien étrange, aux allures rudimentaires et ancienne. Elle vit un pistolet de l'ancien temps trônant fièrement sur une table et se dit que cet ancêtre devait sûrement coûté la peau des fesses. Son attention se posa sur la cheminée se trouvant dans le fond de la pièce, et elle remarqua que l'endroit ne comportait aucun autre chauffage. Pas de radiateur, ni de poêle à gaz... Il n'y avait également, rien qui ressemblait à de la technologie ou à se qu'il devrait normalement se trouver dans une chambre. Pas d'ordinateur, de téléphone, ni de chaîne Hi-fi. Pas d'interrupteur de lumière, ou de simple décorations, pas de goodies, de cintres, de montre abandonner dans un coin ou de fil électrique sans fin. Cette chambre ne ressemblait définitivement pas à une chambre ordinaire. Elle se sentait comme emporter dans le passé, un sentiment qui lui provoqua une bouffée de panique.

La porte s'ouvrit soudainement sur plusieurs hommes et une femme, toute et tous recouvert de cuir. Son regard se fit plus dur, comme une protection supplémentaire à la fébrilité qu'elle émanait. Un homme s'approcha d'elle et s'assit sur un tabouret près de son lit. Pendant que deux autres s'asseyaient autour de la table et que le dernier homme et la femme restèrent debout. Elle regarda celui qui était le plus près. C'était un homme à la taille raisonnable, montrant une crinière noire et une barbe mal rasée, elle remarqua une petite cicatrices à la lèvre qui lui fit penser à celle qu'on avait après s'être fait enlever un bec de lièvre. Malgré cela, l'homme était séduisant bien que quelques peu effrayant.

« Je me nomme Athos. Je suis un mousquetaire du Roi. Pouvez-vous nous dire qui vous êtes ? »

Marie ne répondit pas tout de suite. Elle releva un sourcil incrédule devant l'information. Un mousquetaire ? Du Roi ? Bizarrement, plus rien ne la surprenait. Mais elle avait du mal à penser qu'Athos se moquait d'elle vu son apparence qui semblait loin d'être celui d'un clown. Elle décida donc de tout simplement répondre.

« Je suis Marie Roux. »

« D'où venez vous, Marie ? »

« De Vallon-Sur-Gée. »

Le mousquetaire lança un regard à ses camarades qui ne semblèrent pas savoir où se trouvait son village. Marie ne fut pas surprise que ces acteurs bon marché ne connaissent pas sa petite ville de 700 habitants. Ils n'avaient certainement jamais dut y faire une représentation de D'Artagnan et sa clique.

« Où suis-je ? » Demanda t-elle, et c'était légitime.

« Vous êtes à Paris, à l'hôtel des mousquetaires. »

Nouveau haussement de sourcils. Marie se demanda si cela ne deviendrait pas sa marque de fabrique. Puis elle détailla le second mousquetaire à lui adresser la parole. C'était un homme aux allures de séducteur, une moustache et une barbe tailler en pointe dont il semblait prendre extrêmement soin comparer à son compagnon. A côté de lui, un autre homme à la peau sombre sembla rire de sa réaction. Elle porta son regard sur celui-ci et remarqua qu'il était également pourvu d'un charme spécifique. Ses cheveux bouclés partaient dans tout les sens, sa veste de cuir lui donnait des épaules larges et la manière dont il était avachi sur la chaise lui donnait un air bourru.

« Et vous êtes ? »

« Pardon, Madame. Je me nomme Aramis, et voici mon compagnon Porthos. »

Avant qu'elle n'ai put poser une énième question, Athos la devança.

« Comment vous êtes-vous retrouver sur cette route ? Mouillé jusqu'aux os ? »

Marie hésita un moment à lui répondre qu'elle ne savait pas comment elle s'était retrouvé là, mais c'était trop étrange. Et c'était tout aussi étrange de dire qu'elle était dans sa baignoire et que pouf elle n'y était plus.

« Je me suis perdu en essayant d'aller vers Paris. »

« Vous vous êtes perdu ? » Se fut à son tour de lever un sourcil

« Oui. »

La porte s'ouvrit une énième fois, coupant Athos dans ses réflexions. Un homme dans la quarantaine entra brièvement, tenant toujours la poignet dans sa main.

« Athos, Porthos, Aramis et D'Artagnan, le roi veut vous voir. »

Marie fut encore une fois surprise, elle avait pensée à une blague, une troupe d'acteur beaucoup trop dans leur personnages. Elle avait même imaginer qu'elle était en plein rêve. Mais le nouveau protagoniste semblaient également trop sérieux pour se jouer d'elle et elle commença à douter. Son arrivée ici était déjà dénué de logique alors peut être qu'elle ne devait tout simplement pas penser rationnellement. Athos se leva et l'averti qu'il reviendrait la questionner plus tard. Les quatre hommes sortirent et la femme resta. Marie leva un regard morne sur elle. Elle était extrêmement belle et semblait aussi très forte de part ses habits et sa manière d'être. Elle imposait le respect et la confiance.

« Je vais te préparer une bassine d'eau chaude pour que tu te laves. Ça te fera le plus grand bien. »

Elle lui envoya un sourire chaleureux qui lui fit penser à ceux que sa sœur lui donnait. Puis elle sortit. Marie reposa son regard sur la chambre puis se leva. Elle sentit ses muscles se tendre douloureusement puis s'avança vers la fenêtre. Un regard sur l'extérieur valida ses craintes. Elle n'était plus chez elle. Ou plutôt, elle n'était plus à la même époque. Ce constat fit ses jambes se dérober et elle fini à genoux sur le sol. La porte s'ouvrit et elle entendit une voix lui demander si tout allait bien. Sans pouvoir s'en empêcher, elle se mit à sangloter. La belle femme vint immédiatement la prendre par derrière, posant son dos contre son torse et passant une main dans ses cheveux.

« Tout vas bien se passer... » Lui confit-elle mais Marie n'en fut pas si sûr.