Disclaimer : Les personnages des chevaliers du zodiaque ne m'appartiennent pas, mais l'histoire, si !
Couple : Olé... Bah plusieurs, on va pas tout dire, sinon, c'est po rigolo !
Rating : K+.
Voici une fic à chapitres, que j'ai écrite en coécriture avec ma Grand Soeur de coeur ! C'est d'ailleurs elle qui en a eu l'idée.
Lys : Précisons que c'est une fic très sérieuse, et sans yaoi.
N'importe quoi !
Lys : Je peux plus t'embêter :p En plus, j'suis même pas là, moi !
Bah oui, mais bon... Désolée ! Précisions ! Il n'y a pas que du yaoi, mais aussi du hétéro.
Lys : Grande première :-)
Voui, bon... Donc, il y a du yaoi (si si !), et de l'hétéro.
Lys : En gros, y'a toi et ta grande soeur d'amour :p
Voilà !
Lys : Et tu te mets avec ton chevalier préféré :-)
(gênée) Bah voui...
Lys : :-)
Maintenant, vous êtes prévenu ! J'espère que ça vous plaira quand même ! Si le yaoi n'apparait pas encore dans ce chapitre... Bah il arrivera dans les prochain !
Bonne lecture !
Chapitre 1
Sous un ciel d'azur balayé par le vent froid de cette fin de printemps, se tenait une brocante agitée par une foule bruyante. Les badauds déambulaient entre les stands des exposants. Parmi eux, une jeune femme examinait les divers objets. Son regard s'arrêta sur une caisse camouflée d'où dépassait une main de porcelaine. Elle remua le bazar et extirpa une antique poupée au minois barbouillé de poussière. Après quelques hésitations, elle paya sa trouvaille et quitta les lieux. Dans un mois aurait lieu l'anniversaire d'une amie. Après des restaurations, cela ferait un beau cadeau.
Depuis des jours, elle travaillait sur l'habillement de la poupée. Elle avait tenu à tout faire elle-même, jugeant les produits industriels trop grossiers. Enfin, elle finissait de coudre les festons de dentelle quand ses paupières se firent lourdes. La petite princesse la regarda et lui dit « Merci. Je t'offre un vœu. Que désires-tu ? »
Elle réfléchit rapidement, se demandant de quoi elle pouvait rêver, puis pensa à autre chose.
Aurélia : Offre un séjour au sanctuaire d'Athéna à ta future propriétaire.
OoO
Elle s'étira avec l'impression d'avoir fait un drôle de rêve, emballa le présent et écrivit rapidement une carte : « Bonne Anniversaire, Didi. »
OoO
Dans un appartement, une petite tête blonde émergeait d'un sommeil agité et peu réparateur. Les cheveux en bataille, les yeux encore embués par le sommeil, elle regarda son réveil à écran digital avant de s'enfouir sous sa couette tiède. La trouvant trop chaude et inconfortable, elle se décida à se lever. Elle se dit qu'elle devrait mettre un drap, elle aurait moins chaud quand il ferait trente degré dans sa chambre.
Sans passer par la cuisine, la jeune fille rentra dans sa salle de bain pour se laver et s'habiller. Ensuite, elle prit son petit déjeuner. Elle n'avait pas cours ce jour-là. Tout en buvant son thé vert, elle réfléchit et se dit qu'elle avait oublié quelque chose. La blonde posa les yeux sur son calendrier et se rendit compte que c'était le jour de…
Ludi : Mon anniversaire !
Elle songea aux cadeaux que ses sœurs allaient lui offrir, des sous de sa mamie et de son futur repas avec ses parents. Elle pensa aussi à Aurélia, elle songea à l'inviter chez elle. Elles ne s'étaient jamais vu en vrai, elles étaient correspondantes. Elle se demanda quel cadeau elle allait avoir, son amie n'avait pas voulut lui lire ce que c'était.
On sonna à l'interphone, elle alla répondre. C'était le facteur qui avait un colis pour elle. Elle mit ses chaussures et descendit dans le hall d'entrée, elle récupéra le colis en question, signa un papier et remonta aussitôt. Dans la cuisine, la jeune fille ouvrit le carton, puis la jolie boite qu'il contenait. Des étoiles apparurent dans ses yeux. Un belle poupée avec de longs cheveux blonds et bouclés, vêtue d'une robe cousue main, était allongée dans cette boite. Son visage était très clair, sa bouche en cœur dessinait un léger sourire. La jeune fille prit délicatement la poupée de porcelaine et la regarda de plus près, comme une enfant qui découvre un nouveau jouet. Ses yeux s'ouvrirent, découvrant des pupilles d'un bleu ciel virant sur le vert émeraude autour des prunelles. La lycéenne prit entre ses doigts le vêtement travaillé qu'elle trouvait magnifique. C'était une robe dans les tons violets avec de la dentelle noire.
Elle était complètement fascinée par le jouet qu'elle tenait. Elle la prit contre elle et chercha une carte. Elle la trouva : « Bon anniversaire, Didi ». Elle reconnu l'écriture de son amie, elle poussa un cri de joie. Elle courut dans le salon et prit le combiné du téléphone et composa un numéro, la poupée toujours dans ses bras.
Elle écouta le « bip » du combiné, attendant qu'Aurélia décroche. Elle tomba sur la messagerie et fut très déçue de ne pas pouvoir lui parler.
Ludi (en pensée) : Tant pis. Je lui téléphonerai ce midi.
Elle regarda de nouveau la poupée, surtout ses étranges yeux bleus et verts. Oubliant le carton encore dans la cuisine, elle courut dans sa chambre pour faire son lit et trouver une bonne place pour poser son cadeau. Elle ne savait pas encore où la mettre exactement, elle allait y réfléchir. La jeune fille blonde posa la poupée sur son bureau, ouvrit les rideau et fit son lit complètement défait.
Poupée : Bonjour, maîtresse.
La lycéenne s'arrêta net de bouger, son oreiller dans la main. Elle se retourna et vit la petite fille de porcelaine qui semblait la regarder. Elle se dit qu'elle avait dû rêver, mais il lui sembla que non quand elle vit les yeux cligner avec un petit bruit et les lèvres peintes bouger doucement. Les petites mains fragiles se posèrent sur la robe violette, la poupée regarda la lycéenne à deux doigts de s'évanouir avec des yeux étonnés.
Ludi : Je rêve là…
Poupée : Mais non, vous ne rêvez pas.
Ludi : Mais pourquoi tu parles ?! Tu es une poupée !
Poupée : Je ne suis pas une poupée comme les autres.
L'enfant de porcelaine prit ses cheveux bouclés et les caressa doucement, comme pour les démêler. La blonde ne comprenait plus rien. Elle regardait le jouet vivant, assis sur son bureau.
Poupée : Quel est votre nom ?
Ludi : Comment ?
Poupée : Votre nom ?
Ludi : Ludivine, pourquoi ?
Poupée : Une femme m'a acheté et m'a cousu ces beaux vêtements. Je lui ai accordé un vœu. Voilà ce qu'elle m'a dis : « Offre un séjour au Sanctuaire d'Athéna à ta futur propriétaire. » Vous êtes cette nouvelle propriétaire. Alors je vais exaucer son vœu.
Ludi : Hein ?!
La chambre éclairée par les rayons du soleil fut soudain envahie par une obscurité sans nom. Ludivine ne ressentit plus la chaleur de ce mois d'été, elle ne vit plus rien autour d'elle. Il n'y avait rien sous ses pieds, elle avait l'impression qu'elle allait tomber au moindre mouvement. Elle lâcha son oreiller, il disparut dans le vide. La peur s'insinua dans son cœur, elle vit la princesse aux cheveux d'or devant elle. Elle lui souriait avec une certaine malice. Ludivine cria quand elle sentit le sol se dérober sous elle. Elle tomba, elle ne vit plus rien, elle ne sentit plus rien.
OoO
Ses Yeux se rouvrirent après ce qu'elle pris pour une éternité. Il faisait sombre. Au début, elle ne vit rien, puis les contours des meubles. La petite fille toussota, et dit :
Poupée : Grand Pope voici votre invité surprise.
L'instant d'après l'aura du jouet avait disparut, ne laissant qu'un sourire sur le visage de biscuit.
Le grand pope détailla la jeune fille blonde devant lui.
Sion : Vous vous appelez ?
Ludi : Ludivine.
Sion : Quelque chose ne va pas mademoiselle ?
Elle réalisa soudain quelle parlait à Sion, Grand Pope, mais surtout le maître de Mû. C'était aussi surréaliste que merveilleusement impossible. Il était là devant elle en chair et en os, pas une illustration sur papier glacé. Alors les autres aussi !
Ludi : Non, non.
Sion : Alors suivez moi, je vais vous présenter.
Elle sourit en pensant qu'elle les connaissait déjà tous et le suivit. En entrant dans la grande salle elle réprima le cris de joie qui montait de son cœur, n'entendant rien du discours de l'ex Bélier. Son regard émerveillé passa au-dessus des autres pour se poser sur son chevalier. Ses magnifiques cheveux mauves, les grands yeux bleus, il était beau à s'en pâmer pensa-t-elle.
Sion regarda Ludivine, visiblement ailleurs, quand il remarqua son expression, elle regardait quelqu'un dans l'assistance. Subjuguée comme si elle avait croisé la 7e merveille du monde. Il se demanda qui était responsable de son émoi mais les habituels séducteurs étaient sages.
Sion : Mademoiselle Ludivine ?
Ludi : Oui ?
Sion : J'espère que votre séjour par mis nous vous sera agréable. Chacun se fera un devoir de vous aider si vous aviez un souci. Vos affaires vous attendent dans votre chambre.
OoO
Pendant ce temps Aurélia regardait défiler le paysage, vérifiant les panneaux autoroutiers. Ses pensées s'envolèrent un instant vers son amie. Elle avait dû recevoir son cadeau. Un camion passa à sa droite et elle sursauta. Mieux valait vérifier l'itinéraire. L'année dernière déjà, elle avait lâché la route du regard et, avec son fiancé, ils avaient atterris prés de Lyon, faisant un détour de 400 Km. Elle appellerait Didi en arrivant, elle allait commencer par éviter qu'ils se perdent.
OoO
Servante : Voici votre chambre.
Ludivine entra dans la chambre, la bouche bée, les yeux grands ouverts. Elle était en plein rêve, ce n'était pas possible autrement. Elle était à la porte d'une jolie chambre, très éclairée par les rayons du soleil passant à travers une grande fenêtre. Elle faisait, d'après elle, au moins cinq fois la sienne. Les murs étaient blancs, tout comme le carrelage luisant. Un lit, qu'elle trouva trop grand pour elle, était placé en face de la fenêtre, contre un mur. Le bureau, dans un coin, était le support de son ordinateur portable, et d'un nombre incalculable de cahiers et classeurs de cours qui se trouvaient auparavant dans sa chambre, ainsi que des étagères où étaient rangés tous ses mangas. Il y avait également ses quelques CDs. Une grande armoire était posée près de son coin « bureau », plus grosse que celle qu'elle avait avant dans sa chambre.
Elle rentra et se trouva petite dans la chambre claire. Elle posa ses yeux sur les lits aux draps bleus sans plis. Même dans ses rêves les plus fous, elle ne s'imaginait pas dans un tel endroit. Une servante, à l'entrée de la pièce, regardait la jeune fille marcher dans la chambre et regarder tout comme si elle faisait un rêve éveillé.
Servante : Je vous laisse, mademoiselle.
La blonde n'eut pas le temps de répondre que, déjà, la servante fermait la porte de la pièce. Ludivine marcha jusqu'à son lit, écoutant le bruit de ses pas. Elle s'assit, froissa les draps, et se laissa tomber dessus. Elle ferma les yeux un moment, puis les ouvrit brusquement. Elle pensa à Aurélia. C'était elle qui lui avait offert cette poupée étrange qui l'avait amenée ici, dans ce monde qui n'était autrefois pour elle que de l'encre sur du papier. Là voilà aujourd'hui dans le palais de Sion, brave homme de plus de deux cents ans qui s'était fais tué par Saga, qu'elle avait remarqué dans l'assemblée des chevaliers.
Elle courut jusqu'au bureau où elle chercha son portable, qu'elle trouva miraculeusement. Elle l'alluma et composa le numéro d'Aurélia. Elle tomba une fois de plus sur sa messagerie. Elle ronchonna intérieurement. Elle se leva et regarda par la fenêtre. Elle avait une vue imprenable sur le Sanctuaire. Elle pouvait voir des apprentis s'entraîner avec leur maître. Elle sourit quand elle vit Kiki s'essayer à la lévitation, sous le regard sans doute amusé d'Aphrodite. Ils étaient loin, mais elle voyait bien l'enfant bouger dans les airs puis retomber. Elle voulut sortir, mais rien que l'idée de devoir descendre tous ces escaliers la forçait à rester au bord de la fenêtre. Le bordé était épais, elle s'assit dessus et regarda le paysage.
Elle sursauta quand elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle tourna la tête, elle rougit en voyant un visage quelque peu androgyne lui sourire. De longs cheveux mauves tombaient dans son dos, une peau clair un corps plutôt fin, Mû la regardait avec une certaine douceur. Elle sentait ses joues cramer, comme si elle avait pris un gros coup de soleil. Mû ne semblait pas avoir remarqué son teint écrevisse.
Mû : Tu ne m'as pas entendu entrer ?
Ludi : Heu… Non…
Mû : Tu regardais le paysage.
Le jeune homme regarda la vue qui s'offrait à leur yeux, plus particulièrement la mer. Il sourit quand il vit son disciple se faire embêter par Aphrodite, rejoint par Milo.
Mû : Que comptes-tu faire, aujourd'hui ?
Ludi : Je ne sais pas trop… En fait, j'ai surtout peur de descendre les escaliers…
Mû : Ah, c'est vrai que c'est horrible, quand on n'est pas habitué. Si tu veux, je te porte.
Ludi : Non, je suis trop lourde !
Mû : Pas pour moi.
Le tibétain sourit, Didi rougit. Elle avait oublié ce petit détail : la force de ces chevaliers était beaucoup plus grande que le sienne. Elle se sentait rougir de plus en plus, Mû avait déjà retourné la tête vers la fenêtre. Il soupira et la regarda à nouveau.
Mû : J'aimerais bien me téléporter, mais en ce moment, je suis trop faible pour déplacer deux personnes en même temps, moi y compris.
Il lui fit un signe de tête vers la sortie, Ludivine le suivit.
OoO
Cela faisait deux jours qu'elle était au Sanctuaire. Elle ne l'avait pas visité entièrement, il lui faudrait beaucoup plus de temps. À son plus grand bonheur, Mû lui avait servi de guide. N'ayant rien à faire de ses journée, il l'avait emmenée un peu partout, la portant quand elle était trop fatiguée pour aligné un pied devant l'autre. Il était étonné qu'elle soit capable de marcher aussi longtemps sans s'arrêter pour s'assoire. Elle lui disait qu'elle avait l'habitude, c'était surtout parce qu'elle était gênée qu'il la porte à moitié. Il était très beau, ses longs cheveux très longs rivalisaient avec les siens, et son visage était doux et clair, contrairement à Milo ou encore Aiolia. Il avait un physique plus fin que ces deux derniers, sa force était plus psychique que physique. Il était également très gentil, trop parfois. Milo et Kanon avait un peu tendance à la chercher, Aphrodite aussi. Masque de Mort se montrait un peu froid, Camus aussi. Shaka restait dans son coin, les autres sympathisaient.
Durant ces deux journées, partagées entre les repas en commun et la visite, elle n'avait cessé de penser à Aurélia. Elle avait besoin de parler de ce qu'elle vivait à quelqu'un, et surtout de la remercier pour son cadeau plutôt inattendu et d'une valeur inestimable. Elle ne répondait pas sur son portable, Ludivine commençait à s'inquiéter.
La blonde marchait sur la plage, seule. Elle avait pris son courage à deux mains et avait descendus ces horribles escaliers interminables. Elle n'avait rencontré personne, il était sans doute trop tôt. Elle était un peu paumée sans son réveil. Elle regardait la mer, se demandant l'heure qu'il était.
Mû : Tu n'as pas chaud, habillée comme ça ?
Ludivine sursauta. Mû venait d'apparaître près d'elle et il la regardait de haut en bas. En effet, elle était vêtue d'un débardeur noir et d'un jean tout aussi sombre, malgré la chaleur qui commençait déjà à arriver.
Ludi : Non, je suis très bien.
Mû : Tu as finalement affronté ces escaliers ?
Ludi : Oui, mais c'est la dernière fois !
La blonde en avait mal au jambes rien que d'y penser. Mû sourit et la regarda d'un air : « Bien fais pour toi ».
Mû : Tu aurais dû m'attendre.
Ludi : Oui, je sais.
Mû : Tu sembles triste. Quelque chose ne va pas ?
Ludi : Non, c'est rien.
Mû : Dis-moi, je peux peut-être t'aider.
Ludi : En fait… C'est grâce à elle que je suis ici, et je n'ai pas de nouvelles.
Mû : Et tu voudrais la retrouver ? Je pense que je peux nous téléporter. Où se trouve-t-elle ?
Elle lui dit où elle devait logiquement se trouver. Mû ferma les yeux, semblant se concentrer. Ludivine les ferma aussi. Elle ne sentit plus rien.
OoO
Ils atterrirent sur un parking en centre-ville. En regardant mieux, la ville avait poussé entre les montagnes et en gagnait progressivement les flans. Les hauts bâtiments s'entassaient comme un précaire jeu d'équilibre en cachant le soleil.
Mû : Alors, nous y sommes. De quel côté ?
Ludi : Sais pas, mais je connais son hôtel.
Mû : Allons-y.
Ludi : C'est celui là en haut qui donne sur la rivière.
Mû : Voici la réception, bonjour.
Ludi : Ola ?
Mû : Tu parles espagnol ?
Ludi : Moi ? Et toi ?
Mû : Bof. Bonjour.
Elle poussa un soupir en pensant qu'elle était toujours aussi nulle en espagnol.
Réceptionniste : Bonjour.
Ludi en pensée : Merveilleux.
Son amie avait le sens pratique pour choisir un lieu bilingue.
Ludi : Je Cherche Melle …
Réceptionniste : Si, chambre 109 mais ils sont sortis.
Ludi : Vous savez où ils sont allés ?
Réceptionniste : Non, mais ils ont une réservation pour le centre thermo ludique à 14 heures.
Ludi : C'est où ?
Réceptionniste (en tendant un dépliant bleu en français) : Voici.
Le bâtiment avec son architecture ressemblant à une cathédrale futuriste attirait les regards et il était passait devant peu de temps avant. Ils remercièrent l'employée avant de sortir dans la rue pentue qui redescendait vers la ville.
Mû sourit à Ludivine.
Mû : Heureuse ?
Ludi : Oui, je suis amie avec un courant d'air.
Mû : Allez viens on rentre.
Ludi : Mais je veux pas !
Mû : Même pour prendre des serviettes ?
Ludi : … ?
Mû : Je te ramène après. De toute façon, nous avons 4 heures d'avance. Et puis moi, je veux lire ce dépliant, ça a l'air bien. J'emmènerais bien Kiki.
Elle sentit Mu prendre sa main. Ees formes dansèrent devant elle. Elle ferma les yeux et se trouva dans la pièce commune du palais. Il y avait déjà quelques personnes, qui lisaient ou discutait. Ils décidèrent de s'asseoir côte à côte sur le canapé inoccupé pour lire ensemble.
Brusquement quelque se pencha par-dessus le dossier.
Milo : Les cachottiers, où vous contez aller ?
Milo subtilisa la publicité, et la survola.
Milo : Vous vous ennuyez pas tous les deux ! Nous, on se fait un sang d'encre, et vous vous amusez !
Ludi : C'est pas vrai !
Mû : Milo ça suffit, l'embête pas.
Milo : C'est pas juste ! Je veux venir !
La blonde poussa un soupir et regagna sa chambre. Au fond, elle s'en foutait que Milo s'incruste, rien n'aurais pu entaché sa bonne humeur. Et puis, c'était pas un rendez-vous amoureux. Elle prépara un sac avec des serviettes éponges et un peu d'argent. Elle hésita longuement sur le maillot de bain qu'elle allait porter. Après réflexion, elle opta pour son « deux pièces » mauve à liseré rose.
À L'heure du rendez-vous, l'atlante vint chercher sa compagne, un peu troublé car, d'une après-midi à trois avec Kikis les effectifs s'étaient envolés. Un véritable attroupement attendait sur le départ. D'ailleurs il ne savait pas trop comment lui annoncer que Milo et Camus les accompagnaient et qu'il avait invité Aldébaran en désespoir de cause. Finalement elle le découvrirait toute seule.
La blonde ne dit rien, c'était tellement secondaire et puis, ils allaient passer une bonne après-midi. Par habitude, elle prit la main que lui tendait Mu et atterrie devant le bâtiment de verre et d'acier. Ils s'engagèrent dans le grand hall de marbre au escalier translucide, le bruit de l'eau du bassin invité au calme. Au fond, il s'arrêtèrent devant l'accueil prirent leur carte d'accès et suivirent leur guide vers les vestiaires. La jeune fille tiqua en voyant la taille des cabines, des cabines pour 2 personnes. Elle sentit les regards se poser sur elle et vira au rose.
Ludi : Ça va pas non ! Je prends une cabine toute seule !
Mu rit intérieurement. Bien sûr, il y en avait bien assez pour ne pas se serrer.
À sept, ils ne pouvaient facilement utiliser que 2 cassiers et Ludivine rangea ses affaires avec celle des béliers, laissant avec plaisir le soin de la clé à son aîné. L'itinéraire était fléché et il s'aventurèrent sur le sol océan, après un large couloir il s débouchèrent sur la piscine centrale.
Mû : Ludi ?
Ludi : Oui ?
Elle n'écoutait pas. Vers le centre du bassin son regard s'était arrêté sur une brune. Les deux filles s'élancèrent l'une vers l'autre d'un même geste. Elle ne s'était jamais vue mais elle se connaissaient bien. Elle réprimèrent les cris de joie qui montaient du cœur pour se tomber dans les bras sous les regard surpris de l'assistance.
Elles se détachèrent l'une de l'autre et se regardèrent rapidement. Elles étaient surprises de ce voir ainsi, et non en photographies comme depuis le début de leur correspondance.
Ludi : Depuis le temps que je voulais te voir !
Aurélia : Tu n'es pas la seule.
Ludi : Au fait, merci pour ton cadeau ! La poupée était très belle et pis, ce petit voyage ici, c'est cool aussi !!
Aurélia : Contente que ça t'ait plu.
Ludi : On va dans l'eau ??
Aurélia : Vii !
Ludivine lui prit le bras et elle marchèrent en direction des bains, les autres chevaliers derrière elles. Entre-temps, Aurélia ne s'était pas privée de jet un petit coup d'œil sur ces homme sortit tout droit d'un autre monde. Ils étaient très beau, leur corps attirait les regards, leurs longs cheveux aux couleurs un peu étranges en faisait des être d'exception. Elles rentrèrent dans l'eau quand un homme grand et blond se dirigea vers elle
Homme : Tu t'es noyée ?
Aurélia : Oui.
Il détailla la jeune fille, en pensant qu'elle devait être sa correspondante, puis son regard tomba sur les chevaliers. Il était à la fois surpris et un peu ennuyé de les trouver en chair et en muscle, connaissant les penchant de la brune.
Aurélia : On va au bain romain ?
Ludivine : Te suis !
Ils passèrent sous le porche d'une fausse grotte ou deux bains les attendaient avec leur banc de fausse pierre. Ils s'installèrent dans le premier.
Milo posa la question qui brûlait les lèvres de tous
Milo: Mû ? C'est qui ?
Mû : L'amie de Ludi, Aurélia.
Aldébaran : Elle est française aussi ?
Camus : C'est bizarre qu'elles se rencontrent par hasard.
Mû : Elle la cherche depuis deux jours.
Aldébaran : Donc si vous êtes partis tous les deux c'était pour la rejoindre ?
Mû : Oui.
Camus : C'est bizarre la façon dont elle se sont embrassées.
Milo : Pour des grandes amies.
Mû : Elles ne s'étaient jamais vu.
Tous : Hein ??
Mû : Elles s'écrivent.
Milo : Elles auraient pu, non ?
Mû : Non elles sont très éloignées. L'une et au nord, l'autre au sud.
Milo : Ok.
Aldébaran : C'est qui, l'autre ?
Milo : Pas l'air ravi.
Mû : Sais pas. Son copain ? Ludi ? Tu nous présentes pas ?
Ludivine : Zut.
Aurélia : Je crois qu'on a oublié.
Ludivine : C'est Aurélia, ma correspondante, et son copain Pascal.
Kiki : Moi c'est…
Ludivine : Elle sait déjà.
Aurélia : Mû, Kiki, Aldebaran, Milo et Camus.
Kiki : Comment elle sait ?
Mû : Comme Ludivine.
Aurélia : Moi, je sort vais me dégourdir les jambes.
Ludivine : Je viens, tu fais quoi ?
Aurélia : Une pause.
Camus regarda avec envie les filles sortir, l'eau était trop chaude à son goût. Mais les deux amies devaient avoir envie de temps pour elles. Il espérait seulement qu'il ne resterait pas trop dans l'eau. S'occupant à regarder les autres occupants du bassin, en face de lui un couple d'espagnol roucoulait. Enfin Ludi et Aurélia revenaient. Elle échangèrent quelques mots a voix basse et la blonde repris sa place contre la vitre de séparation des bassins. La brune rentra dans l'autre, lentement, elle avait l'air résolu et s'assit de l'autre coté de la vitre. Les deux espagnols sortirent trempèrent un pied dans l'eau a coté et revinrent. L'homme ressorti et tenta d'entrer de l'autre coté, visiblement il faisait un gros effort, l'eau devait être très chaude.
D'ailleurs il n'y avait pas foule, pourtant la galanterie voulait qu'elle ne reste pas seule.
L'homme ressorti et tenta d'entrer de l'autre coté, visiblement il faisait un gros effort, l'eau devait être très chaude.
D'ailleurs il n'y avait pas foule. Camus regarda les espagnols essayer de rentrer dans lÙeau. Ludivine n'avait pas rejoint son amie, il ne comprenait pas pourquoi. Les hommes avait un peu pâlie, il se demanda si l'eau n'était pas froide. Près de lui, Milo savourait l'eau chaude qui le relaxait. Les autres étaient bien aussi dans le bassin, il vit pourtant que Mû n'était pas si à l'aise que ça. Il paraissait avoir trop chaud, un peu comme lui d'ailleurs. Le français reporta son regard sur les espagnol qui, courageux, s'était assis dans le bassin d'eau froide. S'il semblaient être gelé, Aurélia semblait être à l'aise.
Le chevalier se leva et sortit de l'eau sous le regard étonné de Milo.
Milo : Où tu vas ?
Camus : À côté.
Milo : Mais pourquoi ? On est bien, ici !
Camus : J'ai trop chaud. Reste là.
Milo : Je viens avec toi !
Milo se leva à son tour. Les autres étonnés, se levèrent aussi et les suivirent vers l'autre bassin. Camus trempa son pied dans l'eau. Elle était vraiment froide, leur corps était très chaud, ce qui n'arrangeait rien. Il sourit et s'assit dedans comme s'il rentrait dans un bain tiède. Milo trempa son pied, il frissonna et refusa de rentrer là-dedans. Mû rentra, non sans avoir frémir un coup. Aldébaran refusa net de rentrer, Kiki aussi, Milo également. Pascal restait dans le bain chaud, ne voulant pas bouger. Ludivine, d'âme suicidaire, rentra dans le bain en poussant un « Oh mon dieu, ça caille !! » avant de s'asseoir d'un coup près d'Aurélia qui rit. Elle grelottait mais faisait un effort pour rester, pensant qu'elle pourrait se vanter devant sa sœur frileuse qu'elle avait réussi à rentrer dans une eau aussi froide. Kiki essaya de rentrer, il finit par y arriver à de nombreuses reprises. Aldébaran rejoint Pascal, Milo rentra un instant et repartit aussi sec.
Ils discutèrent un moment ensemble. Aurélia vit les deux espagnol virer au bleu schtroumf. Elle sourit en les voyant bientôt sortir pour aller se réchauffer dans le bassin d'eau chaude. Kiki les suivit, Mû lui ordonnant de sortir tant il était pâle. Ludivine, incapable de rester plus longtemps, s'en alla aussi.
Les deux gold discutaient entre eux, ne sachant que dire à cette fille qu'ils connaissaient peu et qui discutait avec Ludi. Oui, elle aimait l'eau fraîche et affichait un joli sourire au espagnol transis.
Ça l'amusait beaucoup, ces hommes grelottant refusant de sortir parce qu'elle petit bout de femme n'avait pas froid. Enfin compatissante, elle proposa a ses compagnons rafraîchis de passer à autre chose. Ils quittèrent à regrets les fasses roches avec un peu de chahut.
Milo détaillait cette mordue du froid, quand il vit Pascal l'attirer dans ses bras.
Aurélia : Bas les pattes avec tes mains bouillantes.
Pascal : Oui, mon esquimau.
Aurélia : Arrête, t'es chaud.
Derrière, le scorpion en avait prit de la graine et avait fait couler de l'eau chaude sur les épaules de Camus et Kiki avait téléporté de la froide sur Milo. Malgré leurs jeux de gamins, il retrouvèrent le grand bassin tiède, trop chaud ou trop froid suivant d'où ils venaient.
Il réussirent sans mal a retourner vers l'entrée et prirent le couloir opposé a celui des vestiaires.
Mû : Où allons nous?
Aurélia : À gauche, il y a les saunas.
À ce mot, certains chevaliers frissonnèrent.
Aurélia : À droite, le hammam.
Pascal : Tu viens au Sauna, mon glaçon ?
Aurélia : Non, je risque de fondre.
Camus réprima un sourire. Il allait la suivre, il n'avait pas vraiment envie de cuire.
Ludivine : Je te suis, tu vas où ?
Aurélia : À droite.
Les amies poussèrent la porte et entrèrent dans une pièce ronde amplis de vapeur, une forte odeur d'eucalyptus flottait. Mû et Camus les suivirent sur les banc de pierre qui cerclaient la pièce, la chaleur était là, mais humide. Des goûtes de condensation tombaient du plafond, plafond qui a leur grande surprise était une coupole marine piquée d'étoile. Un lieu propice au repos et au calme, agréable après tout le remue-ménage qu'ils avaient fait. Après dix minutes, ils se retrouvèrent dans le centre des petites salles. Milo s'ennuyait ferme et découvrit sur la droite une succession de Minis couloirs remplis de 10 cm d'eau glacée et au bout, merveille, de la glace pilée. En catimini il attrapa une grosse poignée de glace et l'appliqua dans le dos de la brune, heureux de sa plaisanterie.
Aurélia : Mm, un peu plus bas… Mamour.
Pascal : Là t'as pas fini.
Aurélia : C'est pas le bon.
Milo ramassa une autre poignée et la posa contre le bas du dos de Camus qui retourna un regard surpris.
Camus : Tu fais quoi ?
Mû et Ludi n'avait rien perdu de l'échange et deux boules blanches partirent en direction de Milo. L'une atteignit son but, l'autre arriva sur Aldébaran. Une bataille rangée s'organisait. On tirait à l'aveuglette, les touchés frissonnaient, les mains se faisaient froides. Les rires fusaient, pendant que les combattants reprenaient haleine. Le scorpion souleva Aurélia, Pascal Ludi et les jetèrent gentiment sous l'eau du grand bassin d'où elles sortirent trempées. Ils auraient dû se méfier, les filles n'allaient pas rendre les armes aussi vite. Lorsqu'il longèrent une sorte d'escalier immergé, elle poussèrent les deux brutes dans l'eau. Dommage pour eux, elle était glacée.
Elle partirent en courant et riant droit devant elles jusqu'au mur transparent. Aldébaran regarda faire les deux filles. En ce moment elle avaient l'air très gamines. En y regardant mieux, elle n'étaient pas les seules. Même les tous puissants chevaliers d'or avaient parfois des comportements immatures. Il les suivit tranquillement en discutant avec les béliers.
Aldébaran : Les miss où allons nous ?
Ludivine : Ah, moi, je suis !
Aurélia : Par là.
Pascal : Je vous laisse, je retourne au chaud, dans l'eau.
Kiki : Il y a quoi, par là ?
Pascal : Une salle pour roupiller, avec des beaux néons noirs pour te casser les yeux.
Kiki : Je peux aller aussi dans l'eau ?
Mû : Oui, mais soit sage.
Milo : Camus tu viens ?
Camus : Oui, j'arrive.
Aldébaran : C'est normal, le couloir sans lumière ?
Aurélia : Oui.
Aldébaran : Après vous.
Ludivine : Fait noir, j'y voie rien. Zut !
La blonde venait de trébucher, elle serait tombée si Mû n'avait eu le temps de la rattraper.
Mû : Ça va ?
Ludivine, blottie dans ses bras, poussa un soupir de soulagement et de plaisir. Elle serait bien restée collée contre lui plus longtemps.
Devant eux, des bandes blanche brillantes éclairaient un angle qui donnait sur une petite pièce a demie obscure, juste éclairé par des lumières noires qui faisaient luire des transats. Les lit s'organisaient autour de la pièce dont le centre se composait d'un jardin zen, de sable et de pierre, un bruit lointain de chute d'eau et une effluve de bois de santal. Ils s'installèrent silencieusement et profitèrent du calme.
Mû pensa que cela ne ressemblait pas à la chambre de méditation de Shaka, mais qu'on s'y sentait bien. Il ne savait pas depuis combien de temps ils étaient là, quand un ronflement le ramena sur terre. Aldébaran dormait. À mieux y regarder, Ludivine aussi. Il toucha l'épaule du brésilien, le remua un peu pour le réveiller et passa à Aurélia. Elle avait une respiration lente et régulière, les paupière closes, elle devait sommeiller aussi. Il tendit la main vers elle mais elle se rassit immédiatement, bien éveillée. Il ne restait plus que Ludi qu'il regarda quelques instants avant de déranger.
Mû : Ludi, y a Aldébaran qui ronfle, on devrait aller ailleurs.
Ludivine encore un peu dans les vapes : Oui… J'arrive.
Mû passa un bras au tour de sa taille, elle pensa qu'ainsi elle irait au bout du monde.
Aldébaran : Bien dormi, moi. Ils sont partis où, les autres ?
Aurélia : Sur la piscine extérieure.
Aldébaran : Super, je les vois. On fait comment pour y aller ? Y a pas de portes ?
Aurélia : Mais on suit le guide !
Ludivine : Super, j'ai horreur des plans et y'en a partout.
Aurélia : Ils ont pas l'air mal au soleil. Milo et Kiki s'éclaboussent, Camus prend le soleil sur la fausse plage et j'ai perdu darling.
Mû : C'est pas un peu labyrinthe ?
Ludivine : À peine.
Aurélia : Encore 2 km et on y est. Je plaisante.
Ils arrivèrent bientôt à la piscine. Milo, qui avait été obligé de laisser Camus tranquille, jouait avec la seule personne restante du groupe, c'est-à-dire Kiki qu'il ne manquait pas de taquiner. Quand ils arrivèrent, Ludivine laissa Mû et rentra tout de suite dans l'eau, suivie du Bélier et du Taureau. Aurélia cherchait Pascal du regard. Quand il vit la blonde rentrer, Kiki nagea vers elle et elle l'attrapa. Elle adorait les enfants. L'enfant se colla à elle en se plaignant que Milo n'arrêtait pas de l'embêter. Ce dernier essaya de se défendre, Ludi lui envoya de l'eau au visage. S'en suivie d'un bataille où se joint Mû, Aurélia et Pascal, qu'elle avait retrouvé. Camus était rentré dans l'eau pour ne pas laisser Aldébaran tout seul, n'ayant pas envie de se faire éclabousser.
Ludi s'accrochait à Milo pour le faire couler. Celui-ci n'arrivait pas à se débarrasser de la limace qu'il avait dans le dos. Finalement, après avoir bu une fois la tasse avec Kiki sur la tête et Aurélia venue en renfort, il réussit à expulser la blonde de son dos. Elle se retrouva jetée dans l'eau, rattrapée par Aldébaran. Son corps claqua sur l'eau, éclaboussant les deux chevaliers. Camus ronchonna. Mû ne put s'empêcher de regarder avec envie le brésilien tenir la jeune fille dans ses bras, celle-ci pestant contre le Scorpion. Pas encore assez fatiguée, elle dit « merci » à Aldé et fonça vers le grec, bien décidée à lui faire boire la tasse encore. Milo appela Camus à l'aide, il l'ignora royalement.
Camus : Quelle idée de l'avoir jetée comme ça ?
Aldébaran : Il ne mesure pas sa force. Remarque, elle était bien collée.
Camus : Quand même.
Aldébaran sourit quand il vit Mû intercepter Milo qui nageait comme il pouvait. Ludi lui sauta littéralement dessus, reprenant son rôle de limace collée à son dos. Tout a coup, les bagarreurs s'arrêtèrent. Bizarrement, il manquait quelqu'un, ou plutôt deux personnes. Ils cherchèrent les personnes du regard et rougirent quand ils virent, derrière eux, Pascal et Aurélia collés l'un a l'autre, occupés à échanger un baisé passionné.
Mû (pense) : Ça me fait envie.
Ludi (pense) : Waaah…
Milo (pense) : Ça me manque !!
Kiki (pense) : Beurk !
Camus (pense) : En public…
Aldébaran (pense) : J'aimerais bien essayer.
Sans se consulter, ils prient lentement la direction des cassiers, laissant les tourteaux fermer la marche. Évitant de regarder derrière eux, et peu rêveurs, ils atteignirent les vestiaires. Mû tendit la clé à Ludivine qui sortit et sépara leur affaires respectives. La blonde aperçu du coin de l'œil le couple s'engager dans un box. Elle se sentit un peu envieuse et gênée. Elle choisit à nouveau de se changer seule et ressortit en tenue de ville avec les cheveux trempés.
Son amie aussi sortait, elle se dirigeait vers les lavabos et posa son nécessaire de coiffure. En quelques secondes, la longue chevelure brune fut roulée en chignon serré.
Le scorpion et le Verseau venaient d'arriver derrière la porte, accompagnés d'une troisième personne. Sion prit les devants, conduisant l'étrange fiancé a une des chambres inoccupée. Mu l'avait prévenu par télépathie qu'ils s'attarderaient un peu, le temps d'emporter l'ordi de leur invitée. La nuit était tombée et le pope choisit de laisser ses nouveaux invités s'installer.
Le repas avait permis les présentations de forme, car visiblement leurs hôtes les connaissaient et chacun s'était retiré chez soi. Sion et Dohko restaient ensemble et échangeaient leurs impressions. Elle n'avait pas la tenue du Sanctuaire, mais présentait bien. Lui avait un style un peu voyou. Ils avaient longtemps passé en revue la chevalerie, se demandant si elle avait un béguin, et ils n'étaient pas plus avancé.
Aurélia : Tu veux les attacher ? J'ai d'autres épingles.
Ludivine : Heu, tu sais suis pas très douée pour… Mais je veux bien, ça goûte dans mon dos.
Aurélia : Bouge pas, j'en ai pour un instant. Voila, j'ai fini.
Ludivine : Merci.
Aurélia : De rien, on les rejoint ?
Ludivine : Je prends mon sac.
Aurélia : Je vais rejoindre Pascal.
En rejoignant le groupe, accompagnée de Kiki, la blonde se demanda pourquoi il était si statique, puis son regard se posa sur le couple insolite. Aurélia comme à son habitude portait du noir, pantalon près du corps, bustier mordoré et veste de tailleur noire donnait la main à un Pascal Jeans large, basquet et casquette à l'envers. Elle cacha son amusement elle était déjà prévenu mais ça faisait bizarre quand même. Quant aux garçons, ils avaient du mal à y croire.
Milo (en pensées) : Qu'est-ce qu'elle fouT avec un mec pareil ?
Camus se demanda ce qui rassemblait des personnes si différentes
Aldébaran se dit que les apparences ne compte pas quand on s'aime.
Et Ludivine que les contes de fée existent.
Aurélia : On y va ? Hou hou !
Kiki : Oui vous venez.
Ludivine : Vous venez avec nous en Grèce.
Pascal : Demande à la chef.
Ludivine : Allez, viens, pour une fois qu'on est ensemble.
Aurélia : Je veux bien, mais il manque mon Nounours.
Milo (à voix basse) : Son nounours !
Ludivine : Super ! Pn prend Nounours aussi, il a l'air si mignon.
Kiki (à voix basse) : Même moi, je dors pas avec une peluche.
Tous se regardèrent.
Camus : Heu, vous ?
Aurélia : Tu ?
Camus : C'est pas vraiment... Heu...
Adébaran : T'es pas un peu vielle pour avoir besoin de ta peluche.
Les deux filles rirent ensemble.
Aldébaran : J'ai dit quoi ?
Ludivine : C'est trop drôle.
Aurélia : Hé ! Bon je dors avec mais c'est pas un doudou, c'est mon chaton.
Aldébaran : Désolé…
Kiki : Pourquoi Nounours ?
Ludivine : Par ce qu'il ressemble à un ourson.
Kiki : Super, maître on peut prendre Nounours ?
Mu : Oui bien sûr.
Ludivine : Alors on s'organise, Aldébaran et Kiki vous rentrez prévenir Shion, Milo et Camus vous passez à l'hôtel prendre les bagages avec Pascal et Mû, Aurélia et moi nous nous occupons de Nounours.
Milo : Alors vite l'hôtel.
A l'hôtel...
Milo : Bon on y est. Combien de malles ?
Pascal : Juste le sac de sport et la vaniti.
Camus : Et ses affaires à elle ?
Pascal : Elles y sont aussi.
Milo : Non, avec une fille, y a toujours plein de valises
Pascal : Pas la mienne
Chez la brune...
Mû : C'est grand chez toi.
Ludivine : Il est où ?
Aurélia : Dans la cuisine. Je cherche mes clés.
L'atlante regarda la blonde, elle avait l'air si heureuse. Elle cherchait le chat des yeux. Elle paraissait si câline à cet instant.
Aurélia : Mon bébé !
Miaou,
Ludivine : Qui l'es mignon, wha ! Il ronronne ! Je l'adore.
Aurélia : Moi aussi.
OoO
Au sanctuaire...
Aldébaran expliquait comme il pouvait la situation, à un pope amusé. La petite avait décidé de ramener une amie. Intérieurement il se demanda si l'amie en question en pinçait aussi pour un chevalier. La vie au domaine sacré s'était déjà égayé avec l'arrive de Ludivine. Alors avec une deuxième. Il se demanda comment un couple pourrait s'adapté au lieu, enfin ça mettrait de l'ambiance. Le scorpion et le verseau venaient d'arriver derrière la porte accompagnée d'une troisième personne. Shion pris les devants, conduisant l'étrange fiancé à une des chambres inoccupée. Mu l'avait prévenu par télépathie qu'ils s'attardaient un peu le temps d'emporter l'ordi de leur invitée. La nuit était tombée et le pope choisit de laisser ses nouveaux invités s'installer.
Le repas avait permit les présentation de forme, car visiblement leurs ôte les connaissaient et chacun c'était retiré chez soie. Shion et docko restaient ensemble échangeaient leurs impressions. Elle n'avait pas la tenue sanctuaire, mais présentait bien, Lui avait un style un peu voyou. Ils avaient long temps passé en revue la chevalerie se demandant si elle avait un béguin, et il était pas plus avancé.
Merci de m'avoir lue ! J'espère que ça vous a plu !
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