Fiction dédicace à celle que je surnomme mon Piti Chat pour m'avoir inconsciemment donné l'envie d'écrire et de publier cette fiction. Merci à toi de me supporter jour après jours dans mes délires et autres.

Chapitre 1 :

Une décision, cette décision ! Athéna qu'elle était dure ! Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi refusait-il mon aide ? Par fierté ? Que faisait la fierté ici, alors que nos vie étaient en jeu ? Ikki ! Pourquoi t'es tu sacrifié comme ça, lors de ce combat refusant mon aide ? Pourquoi devant moi ? Tu sais très bien que tu allais m'anéantir en faisant ça.

« Adieu Shun ! Bats-toi comme un homme avec Seiya et les autres, jusqu'au bout. »

Telles furent ses dernières paroles, elles m'étaient adressées. Puis son cosmos disparut, suivit de celui du gardien du sixième temple. Non ce n'était pas possible, le Phénix renaît toujours de ses cendres, toujours ! Alors pourquoi ? Pourquoi ne revenais-tu pas, fier et droit comme toujours avec ce sourire aux lèvres te caractérisant ?

Devant nous, l'armure d'Or de la Vierge se reconstruisit. La douleur m'accabla, pourquoi tu n'étais pas encore là ? Athéna pourquoi ? Les ailes graciles de l'armure brillaient et son visage plein de repenti étaient la preuve que l'ancien Or n'était plus, mais cela signifiait que toi non plus...

Alors que les larmes coulaient le long de mes joues les pas de Seiya et Shiryu se firent entendre dans mon dos alors qu'ils se rapprochaient de moi, d'une distance qu'ils voulaient réconfortante, mais pas étouffante. Le silence et l'émotion trônant en ce sinistre lieu. C'est le Dragon qui brisa ce lourd silence rappelant qu'il fallait continuer et se rendre au prochain temple, que la guerre n'était pas finie. Ils firent tout deux demi tour et me proposaient de rester là, les larmes bordant encore mes yeux quand les paroles, les dernières de mon propre frère me revinrent en mémoire. Il fallait que je me batte, il fallait que je fasse honneur à mon frère, à sa mémoire car j'étais fier de lui, de nous. Je partis donc combattre auprès de mes deux amis, le cœur emplit d'espoir pour sauver Athéna et l'humanité.

Le temps n'était plus à perdre, déjà les six premiers temples étaient franchit, ils avaient parcourut la moitié du trajet, bientôt, bientôt tout cela sera du passé.

A ces pensées, le cœur de Shun s'emplit d'une certaine excitation, la guerre, tout le monde savait qu'il n'aimait pas ça, qu'il n'aimait pas se battre et blesser les autres mais préférait se protéger et protéger le monde, c'est comme ça. Mais alors, cette boule au ventre une fois la dernière marche franchie, et cette appréhension de plus en plus grande, d'où venaient-elles, de quoi le prévenaient-elles ? Pourtant Shiryu venait bien d'affirmer que ce temple était gardé par son vieux maître, et que donc, ils ne craignait rien et ses chaînes étaient comme à leur habitude, calme au bout de ses bras, mais pourtant...

Les trois jeunes Bronzes couraient donc vers la sortie du temple pensant gagner du temps, si précieux, quand de loin un grand bloc de glace apparut devant eux. La forme encore flou, ils avancèrent, encore et encore, toujours plus vite, quand la stupéfaction prit place en eux.

Non, pas encore, cela ne pouvait être vrai, non ! Pas lui ! Mon cœur rata plus d'un battement et la vérité, devant mes yeux ne voulait se graver en moi. Ce n'était pas possible. Dans une guerre il y avait des gens qui survivaient à la tuerie, et d'autres n'ayant pas cette chance. C'était ainsi que les règles étaient dictées. Mais Athéna, pas lui, non, pas lui ! Qui avait bien pu faire ça, et pourquoi ? Je n'en revenais pas. Quelques pas derrière mes frères d'armes, je retenais avec plus grande difficulté ces larmes salées rougissant mes yeux. Un cri voulu sortir de ma gorge mais je ne pouvais pas, je ne devait pas. Personne ne devait savoir, absolument personne ! C'était mal ! Mais pourquoi ? Pourquoi pourquoi pourquoi ? Je vis Seiya qui essaya de briser la glace mais sa tentative se résolu comme étant un échec et tout espoir me quitta alors. C'était fini, mon frère Ikki et maintenant toi, Hyoga, me quittait. Tu serai certes mieux auprès de ta mère en Sibérie, et loin de ce monde cruel emplit de guerre et de tristesse mais mon égoïsme, et peut être autre chose, te voulaient près de moi.

Mes muscles étaient paralysés et je refusais d'ouvrir mes yeux de peur que les larmes coulent d'elles même mais surtout que les autres puissent y lire à l'intérieur l'étendue de ma douleur qui comprimait mon cœur dans cet étaux d'acier mais surtout l'amour. L'amour que je portait au Chevalier des Glaces et ce depuis toujours car oui, je l'aimais, et ce, éperdument.

Mis à par Ikki, personne n'était au courant. Mon frère avait de suite remarqué mes regards continuellement dirigés vers le Cygne, ce léger rougissement sur mes joues lorsqu'il me parlait et surtout l'attention particulière que je lui portais, plus qu'aux autres. Mes amis me pensaient sûrement beaucoup trop rêveur et ne firent pas attention à cela, et ce pour mon plus grand bonheur, mais c'était sans compter sur Ikki qui lisait en moi comme dans un livre ouvert et le moment des explications eu un jour lieu. J'avais eu peur de ce jour, peur qu'il refuse ce que j'étais, peur de le re perdre de nouveau, peur de me retrouver seul et humilié, j'avais peur ! Mais tout se passa bien. Je lui fis par de tous mes sentiments à l'intention d'Hyoga et à la fin de ces longues et dures minutes de confrontation il me pris dans ses bras comme il savait si bien le faire et un sourire étira même ses lèvres. Il était juste heureux, heureux pour moi que je connaisse enfin ce sentiment qu'était l'amour en espérant me voir un jour au bras de celui qui avait capturé mon âme. Et depuis ce jour il ne s'empêchait jamais de me taquiner au sujet du beau blondinet dont mon cœur s'était épris. Des sifflements significatifs en la présence de l'élu de mon cœur, des coups de coudes pas super discrets et des clins d'œil suspect quand celui-ci s'entretenait avec moi, du Ikki me diriez-vous, de la finesse et de la discrétion ! Mais personne n'avait jamais compris la signification de tout cela, juste un petit délire passager du jeune Phénix se disaient-ils. Nous étions devenus encore plus proches et complices après cela. Mais tout ça était le bon vieux temps, qui l'était il y a de cela un peu plus de six heures à présent.

Le silence de nouveau régnait dans les pensées et dans les cœurs quand un filet de lumière doré apparu, surprenant tout le monde. La lumière s'étendit alors sur l'ensemble du sol de marbre du temple faisant pour notre plus grande surprise apparaître l'amure d'Or de la Balance. Une fois la surprise passée, Shiryu nous expliqua alors que cette armure était spéciale. En effet, celle ci est composées de différentes armes qui peuvent être utilisées par les différents Ors si besoin est et ce, seulement sur permission du gardien de l'armure. Une fois toutes les armes découvertes, le Dragon s'empara d'une épée et frappa de toute se force dans la glace qualifiée d'indestructible appartenant au onzième chevalier, celui de Verseau. J'avais perdu espoir et quand rien ne se produit au cours de la seconde suivant l'attaque, je ne pu laisser échapper une larme. Hyoga allait mourir là, dans le Temple de la Balance dans ce cercueil de glace alors que je ne pouvait rien faire pour sauver sa vie, ce souffle encore insufflé en lui.

Que la vie est injuste ! Tous les cinq, n'étaient-ils pas des défenseurs de la Paix et de la Justice sur cette terre ? Alors pourquoi Athéna celles-ci se retournaient donc contre eux ?

J'avais mal, tellement mal. C'était donc ça que l'on ressentait quand on perdait un être cher à notre cœur ? La personne que l'on aime plus que nous même ? C'est donc cela la résignation de laisser partir son amour, impuissant et sans possibilité de quoi que ce soit ? C'était donc cela sentir son cœur se « briser » ? Quelle horrible sensation, oui horrible ! Je me sentais mort de l'intérieur, mon âme, mon cœur, tout était mort, seul mon corps restait en vie et un semblant de lucidité m'animais encore. Assez pour me répéter encore et sans cesse cette même et unique phrase « Hyoga est mort ! » Athéna, faite la taire cette voix, tuez-la, détruisez-la, anéantissez-la ! J'allais m'effondrer quant une fois de plus mon cœur rata un battement. La glace ! Cette trace ! Ces fissures ! Impossible, c'était tout simplement impossible ! Le tombeau s'évaporait pour laisser au sol un Hyoga transit de froid aux portes des Enfers. Je me précipitait sur con corps, mes yeux que je sentais à présent brillant d'une nouvelle lueur, mon cœur battant plus fort que jamais dans ma poitrine. L'espoir était là, l'espoir était revenu ! Un sourire apparut sur mes lèvres. A ce moment, tout le monde aurait pu lire l'étendue de mes sentiments et cette joie, sauveuse de ma future déchéance. Les larmes coulèrent, mais de joies cette fois-ci. Mais je retenais du mieux que je pu cette effusion de sentiments, Hyoga n'était pas sain et sauf pour autant et était en mauvaise posture, son cœur battant à peine. L'inquiétude pris alors le dessus. Une chose est sure, je ne pouvait songer à vivre sans lui, surtout après la perte d'Ikki et j'étais faible au combat. Je compris maintenant la valeur du sacrifice de mon frère. Je décidais alors de rester au septième temple avec Hyoga pour laisser mes deux frères d'armes continuer le combat. C'était écrit. Cette histoire doit se répéter sans cesse, celle d'Andromède. Tout comme la jeune femme, je me sacrifierai pour sauver celui qui comptait le plus pour moi. Tout comme la jeune femme, je n'aurai pas peur quand la mort m'apparaîtra. Tout comme la jeune femme, je serai d'un courage sans limites.

Grand merci d'avoir lu ce premier chapitre.

Laissez votre avis, j'en serais ravie ^-^

Héléonora