Voilà mon tout premier OS assez court sur un couple très peu exploité. Je l'avait tout d'abord écrit du point de vue de Katie, mais j'ai trouvé qu'il était finalement mieux de celui d'Olivier. J'espère qu'il vous plaira !
Bonne lecture !
Maya

Disclaimer: Tout appartient à JK Rowling !


Avant d'avoir eu le temps de dire "Quidditch"

Cela faisait maintenant trois jours qu'Olivier était à son chevet, et la jeune fille ne s'était toujours pas réveillée. Même Mme Pomfresh commençait à se faire du souci. Bien qu'elle ai fait une grosse chute de son balais, il était anormal qu'elle soit toujours inconsciente.

« Si elle ne s'est pas réveillée demain, avoua-t-elle à Olivier, je la transfère à St Mangouste. »

Il ne voulait pas qu'elle quitte Poudlard. Il voulait pouvoir veiller sur elle à tout moment. Mais la peur le rongeait. La peur qu'elle ne se réveille plus. Il lui arrivait souvent de prendre son pouls, et un soupir de soulagement s'échappait de ses lèvres lorsqu'il sentait son cœur palpiter sous ses doigts.

Mais il regrettait. Il regrettait de ne pas avoir profité de ses yeux noisettes, de ne pas avoir passé ces rares instants à ses côtés comme s'ils étaient les derniers. Car il se pouvait que ce soit les derniers. Il regrettait de ne pas avoir assez profité de son sourire, de ses mimiques. Il regrettait de s'être énervé contre elle lorsqu'elle n'était pas assez efficace lors des matchs ou des entraînements de Quidditch.

Mais surtout, il regrettait de ne pas lui avoir dit ce qu'il ressentait pour elle.

Olivier n'avait jamais remarqué à quel point il était dépendant de Katie. Lorsqu'il allait mal, c'était elle qui allait le réconforter. Lorsqu'il était heureux, c'était elle qui partageait sa joie. Elle avait toujours été là pour lui, dans les bons moments comme dans les mauvais. Et il ne l'avait jamais remerciée.

Il la trouvait tout de même magnifique malgré la situation. Elle avait le teint pâle à en donner des frissons, et ses cheveux bruns avaient perdus de leur éclat. Lors de sa chute, elle s'était blessée près de l'arcade sourcilière, ce qui lui avait laissé une cicatrice. Il surveillait la jeune fille jour et nuit, attendant de percevoir un léger mouvement qui lui prouverait qu'elle était toujours parmi eux. En vain.

« Ne pars pas Katie, la suppliait-il. Ne pars pas. »

Trois jours qu'Olivier attendait qu'elle se réveille. Trois jours qu'il se torturait l'esprit à imaginer les plus noirs scénarios. Et si elle mourait ? Et si elle restait toujours endormie, éternellement ? Mais il repoussait douloureusement ces idées, tentant de garder espoir. Mais plus les heures défilaient, plus l'espoir faiblissait, plus les idées sombres le ravageaient. Des fois, il s'endormait, laissant place à des rêves qui lui faisaient oublier la dure réalité. Mais le réveil était insoutenable, la voyant toujours allongée, les yeux clos.

"Olivier ?" risqua Mme Pomfresh.

Celui-ci se tourna vers elle avec un regard interrogateur.

"Va prendre un peu l'air, ça fait trois jours que tu n'es pas sorti de l'infirmerie. Va t'aérer un peu. Ne t'inquiète pas, je veille sur elle."

Le garçon acquiesça, fatigué. Il sortit de la pièce et alla dans le parc, près du lac. Le vent lui glaçait les os: ce n'était pas réellement une saison à sortir dehors, mais il en avait besoin. Il se demandait où étaient les jumeaux, à cette heure de l'après-midi. Ces derniers venaient régulièrement le voir à l'infirmerie pour le soutenir et lui remonter le moral, mais aussi pour déposer des bonbons et des farces et attrapes sur le chevet de Katie, qui était aussi leur amie.

Après une demi-heure d'errance dans le parc, Olivier se décida à rentrer retourner à son poste. Lorsqu'il tira le rideau qui séparait le lit de Katie au reste de l'infirmerie, il cria. Celle-ci était assise, en train de manger des dragées de Bertie Crochue que Fred et George lui avait apporté la veille. A la réaction d'Olivier, Katie rigola.
Quelques minutes auparavant, il aurait donné n'importe quoi pour ré-entendre ce rire. N'importe quoi.


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