Friendzone

Introduction

Elle glisse ses doigts sur la peau halée et frissonnante. De haut en bas. Comme si les formes veloutés se forment au fur et à mesure de la descente délicieusement lente. Alors qu'elle goûte aux lèvres rouges, ses mains se retrouvent sur ses reins. Agrippant ses hanches fermement quand Santana mordit avidement la lèvre inférieure de Brittany. La blonde rapprocha encore plus son amie, leurs seins se pressant au contact. Ce à quoi réagit la brune en lui suçant la lèvre, Brittany en poussa un long gémissement. La main de la brune, précédemment sur la joue de la blonde, se baissa, aussi délicatement que précipitamment sur le sein droit de Brittany, encore recouvert par le tissu de son T-Shirt bleu, et la massa, pinçant des fois le téton durci, pointant sous le tissu. Alors que Santana recula sa tête, stoppant le baiser, Brittany, les yeux fermés, poussa un gémissement.

A ce moment, elle aurait souhaité, ne jamais avoir ouverts ses yeux. Ce qu'elle venait de faire. La chaleur de désir qui avait évoluait au creux de son ventre et de ses reins c'était remplacé par un poids, lourd, piquant, mauvais, au goût amer, lui donnant une envie de vomir, ou au moins de partir, de quitter l'endroit chaud -à présent, désagréablement brûlant- et dur qu'était le lit. S'enfuir, en prenant la main de son amie et quittait ce boulet de Puckerman. Qui embrassait les lèvres de la brune, celles qui, précédemment, suçaient merveilleusement bien celles de Brittany. La bouche de celle-ci étaient rester entre-ouverte, cherchant la moindre molécule d'oxygène noyait dans cette air étouffante, qui avait remplie la chambre sale, recouvert de posters de moto et de filles, puante, la chambre d'un garçon. Celle du joueur de football, Noah Puckerman, de celui qui embrassait, touchait, plottait la brune, qui semblait aimé sa, glissant des petits sourire, cette latine qui avait, enlevé son soutien gorge, celle qui déboutonna le jean du juif. Celle qui était la meilleure amie, l'amante, la confidente, l'unique. La colère et la jalousie grandissant dans l'âme de Brittany fut remplie par une horrible tristesse, la tristesse qui ne pouvait qu'égaler l'attachement qu'elle ressentait pour Santana, chevauchant Puck. La blonde, pourtant, restait là, interloqué, les observant d'un regard vide, une lueur d'espoir pourtant survivait aux fond de ses pupilles sombres, entourées d'un océan bleue, triste, fade, comparé aux étoiles qui brillaient et dansés d'habitudes dans ses iris, les lueurs d'une incomparable puérilité remplacées par les éclairs de jalousies. Elle réagit quand les deux tournèrent leur regard vers la blonde qui resté accroupit, attendant qu'on lui montre ce qu'elle devait faire, impossible d'agir de ces propres moyens. Santana se remit sur sa précédente place, Puckerman eut un sourire prédateur, il s'avança vers la démunit et posa ses lèvres grasses et disgracieuse sur celles de Brittany, il avait fermé ses yeux. L'odeur d'alcool et de cigarette avait piqué les narines de la blonde. La main du brun se posa sur sa fesse droite, la pressant très, trop, fermement lui provoquant une douleur qui grimpa sur le long de son échine. Elle ferma les yeux. Pour oublier, pour oublier la scène de son amie et du joueur de football, pour oublier la main sur elle, pour oublier la boule de malaise dans son ventre. Une main délicate et fine se posa sur son dos, la décrispant. Sa ne pouvait qu'être celle de Santana. Brittany rouvrit ses yeux, dirigés vers la brune, un genre de regard compatissant répondit à celui, toujours vide de Brittany. Comme si elle avait vu la larme qui avait coulé sur la peau claire, au moment où la blonde avait fermé ses yeux.

Même si le regard, et à présent, le sourire, se voulaient compatissants (un adjectif qui était très peu usagé pour décrire Santana) Brittany ne fut que plus enragée (un adjectif qui était très peu usagé pour décrire Brittany, aussi) exaspérée par la réaction de la brune. La blonde aurait voulu qu'elle fasse plus que sa, qu'elle repousse le garçon, qu'elle l'emmène loin, empêchant tout le monde de s'approchait d'elle.

Que Brittany ne soit pas la seule à être jalouse.

Au fond d'elle, Brittany savait que c'était le mieux que Santana puisse faire, jalouse ou pas, la brune n'aurait pas montré une lueur de ce sentiment, malgré tout ce qu'il pouvait se passer, Brittany savait que son souhait ne se réalisera pas. Déjà qu'elle n'était même pas sûre de ce que ressens Santana. « Santana Lopez ne montre jamais ses sentiments » lui avait expliqué la latine un jour, en rajoutant que c'est ce qu'il faisait qu'elle était ce qui elle est. Brittany n'avait pas compris cette phrase. « Mais c'est les sentiments qui font ce qu'on est, sans sentiments, on n'est plus rien » Avait répondu la blonde, une mine d'incompréhension infantile sur le visage. Santana était resté planté sur place, quelqu'un avait, pour une fois, réussit à boucler la grande gueule qu'était Santana. La brune lui avait alors sourit, lui avait pris le petit doigts, l'avait embrassée sur la joue en lui murmurant qu'elle n'était pas faite de sentiments. Une claque pour Brittany. Car elle savait que Santana mentait. Elle pensa en son fort intérieur que si son amie n'avait pas de sentiments, Brittany en avait assez pour toute les deux.

Le reste de la soirée se passa avec monotonie, du moins, dans l'esprit de la hollandaise c'était sa, déjà qu'elle n'était pas souvent sur Terre, mais avec Puckerman, c'était presque impossible pour la blonde de rester concentrée et de ne pas partir dans ses songes habituels. Alors, pour rester là, elle observait la brune, mais ne pas s'occuper d'elle, à cause de la colère qu'elle ressentait encore contre Santana. Une colère qui n'était pas vraiment rationnelle, ni même justifiable, mais c'était Brittany, elle ne s'en rendait pas compte. Et puis même, que sa soit Brittany, ou vous ou moi, on serai aveuglait par la jalousie. Et un certain autre sentiment...