Quand je me réveille le matin, les draps à côté de moi sont défaits. Comme pour me prouver de sa présence, comme pour me prouver qu'il existe - que cette nuit a existé.

Je ne sais pas quoi penser. Peut-être qu'il pense à moi de là où il est. Peut-être que je lui passe sous le nez, qu'il n'en a rien à faire de moi.

Quand je me réveille le matin, les draps sont défaits, le côté gauche est froid. Froid, il me paraît tellement glacé en ce mois de décembre, que je sais qu'il est parti il y a longtemps.

Je ne lui en veux pas après tout. Je lui avais promis de ne pas lui quémander de l'amour. Tout ce qu'il m'offre, je n'aurais pu rêver mieux.

Quand je me réveille le matin,les draps sont encore défaits, le côté gauche est froid, ses vêtements ornant sa chaise ont disparu. Il les enlève si facilement le soir, la veille. Il les enlève si facilement face à moi, si rapidement que parfois, j'en ai la tête qui tourne et le cœur qui bat la chamade. J'aime le voir sans ses vêtements, voir son torse légèrement musclé, ses bras proportionnés. J'aime voir ce sourire qu'il n'offre qu'à moi.

Je sais que ce n'est pas un sourire amoureux. Je le sais pertinemment.

Quand je me réveille le matin, les draps sont défaits, le côté gauche est froid, ses vêtements ne sont plus sur la chaise, la porte de ma chambre est fermée.

Il sait que je me réveille au moindre bruit. Quand on entre dans la chambre, fiévreux, la porte est toujours ouverte. Par contre le matin, il la ferme toujours. Il est courant que le plus petit fracas de couverts sur son bol me sort de mes songes.

Je ne sais pas trop si on est amis. Je ne sais pas non plus si il m'aime comme je l'aime. Il accepte juste de s'occuper de moi, le sourire aux lèvres. Il accepte juste de combler mes envies, et de me voir heureux.

J'aimerais qu'il tombe amoureux de moi.

Mais c'est impossible.

Je pense.

Quand je me réveille le matin, la porte de la chambre est ouverte, ses vêtements ne sont presque plus là, le côté gauche est tiède et les draps défaits.

Il est parfois en train de partir, un croissant en bouche. C'est là qu'il m'offre son plus beau sourire, de ses dents magnifiquement alignées. C'est là qu'il me regarde de ses yeux malicieux, qu'il s'approche de moi et m'embrasse sur le front. Je suis souvent encore un peu endormi.

J'aimerais qu'il tombe amoureux de moi.

Mais c'est impossible.

Enfin…peut-être pas.


Truc vraiment sans prétention, j'lai écrit sur un coup de tête. C'est assez vague comme idée… Bref, vous le savez, je suis Vanille Cup (ce compte est pour mes OS d'ailleurs). Je m'excuse pour mon retard de Le Lien, mais peu de temps s'offre à moi, avec le retour des cours, mes occupations… En plus je prépare deux autres fictions en parallèle, que je préfère vachement à Le Lien. Bwef, si vous voulez en savoir plus, mon profil vous le dira.

Pour le pairing... Y a tout qui convient. Mais j'aime le MikuoxAkaito donc... valà. Considérez que c'est Mikuo qui cause xD.

SI vous n'avez pas encore jeté un coup d'œil à mes fics, s'il vous plaît, dites moi votre avis sur Journal d'un Stalker. J'ai remodelé le prologue, et j'aimerais des avis concrets.

Gros bisou !