Bonjour/Bonsoir,

je suis très heureuse de partager avec vous mon travail et ma passion pour l'écriture. J'espère que cette fiction vous plaira !

N'hésitez pas à laisser une review !

De plus sachez que tous les droits sur les personnages appartiennent à Rick Riordan, cependant tous les droits sur l'histoire en elle-même m'appartiennent. Et tout plagiat sera puni (Article L335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle).

De plus, cette fiction peut comprendre un langage choquant ! Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez. La publication sera d'environ un chapitre par semaine dans la mesure du possible !

Tous les commentaires jugés irrespectueux, déplacés ou insultants seront supprimés et/ou signalés.

Bonne lecture !

Cérès

publié le 10 janvier 2018


[…]

Son avion en main, Percy se pencha pour regarder vers le ciel orageux de New York et lança son avion en piquet vers le toit des deux immeubles. Le bout de papier monta, monta, monta encore, puis descendit en flèche vers lui, la pointe piquant vers son visage. Un léger coup de vent changea la direction de l'avion faisant paniquer Percy qui regarda son œuvre s'éloigner de lui jusqu'à entrer, par inadvertance, dans la chambre inconnue en face de la sienne. Percy resta penché dans le vide quelques secondes, la bouche ouverte et les yeux écarquillés avant de se jeter au sol pour se cacher quand il vit la poignée de la porte s'abaisser.

« Mince, mince, mince, marmonna le brun allongé sur le sol de sa propre chambre. »

Il tendit l'oreille pour écouter ce qui pouvait bien se passer dans l'autre immeuble mais rien. Il n'entendait rien.

[…]

« — Cassez-vous, fit Percy avec un sourire très peu sincère.

— J'ai des choses à faire de toute façon, dit Nico en s'étirant. J'y vais. À demain.

— Attends, on vient !

— Achetez-vous une vie, bon sang, marmonna le jeune homme en quittant la chambre de son cousin. »

Percy se retrouva rapidement seul et continua d'écrire son brouillon en tentant de s'appliquer au mieux, mais c'était compliqué. Sa concentration s'émietta avec les minutes et rapidement il se retrouva à tourner sur sa chaise en fixant son plafond. Une idée émergea dans son cerveau alors qu'il jouait avec son stylo et le brun se remit bien droit sur son siège, attrapa une feuille de brouillon et y écrivit quelques mots.

— Comment fait-on voler un bateau ? —

Percy plia cette même feuille en avion et termina sa création en écrivant sur l'une des ailes « READ ME » en gros et gras.

[…]

« Tu crois qu'on a plus de chance de mourir d'un accident d'ours ou d'un accident de pigeon ? demanda Léo en regardant deux filles se crêper le chignon dans le réfectoire du lycée.

— C'est une vraie question ? demanda Rachel.

— Oui.

— Alors je vote pour le pigeon.

— Percy ? T'en pense quoi ?

— J'en pense qu'on devrait tous se mettre à couvert.

— Pourquoi ? Y'a une attaque de pigeon ? demanda Jason.

— Thalia, Clarisse, Zoé et Silena viennent d'arriver et Drew est en train de martyriser une première année.

— Ça lui fera les pieds. Tiens, Bianca s'ajoute.

— Elle va mourir, ricana Rachel. Quoi ? Vous savez très bien que je la déteste. Oh ! Regardez ! Une fille vient aider la première année.

— Je la connais, c'est Piper McLean. »

[…]

« — Jason…

— Ma respiration…

— Jason ?

— Mon cœur…

— MAMAN ! JASON FAIT UNE CRISE D'ANGOISSE ! »

[…]

« — Tu te vexes parce que tu sais que j'ai raison, ricana Percy.

— Je sais pas pourquoi je suis venu ici, j'aurai du aller voir Nico.

— Nico s'en tape.

— Je serais aller parler avec Bianca.

— Bianca s'en tape encore plus.

— Tu sais quoi ? Vous me faites chier ! Je vais aller hurler mon bonheur ailleurs. Famille indigne ! hurla Jason en sortant de la chambre.

— Jason ! le rattrapa Sally. Tu ne sors pas après la crise que tu viens de faire. Assis. »

Le blond refit son apparition dans la chambre de Percy en grommelant, son verre d'eau à la main et s'assit près du brun qui le regarda amusé.

« Bah alors ? Tu pars pas ?

— Ta gueule. »


AirBus A380

Il s'ennuyait de pied ferme. Il s'ennuyait comme jamais il ne s'était ennuyé jusque là et pourtant, seuls les Dieux savaient à quel point il pouvait s'ennuyer en cours. Percy Jackson soupira pour la dix-septième fois en faisant craquer ses doigts par habitude, écoutant chaque sons que faisaient ses phalanges meurtries et comptant chaque articulations craquantes jusqu'à ne plus pouvoir craquer quoique ce soit. Percy s'ennuyait tellement qu'il avait entreprit de compter ses dents à l'intérieur de sa bouche avec sa langue, il s'ennuyait tellement qu'il avait suivit les lignes verte de ses veines sur ses bras jusqu'à ne plus pouvoir les voir, il s'ennuyait tellement qu'il avait tapé de son index sur sa main jusqu'à ce que le contact lui fasse mal.

« Percy ? fit la voix de sa mère. Tu veux bien récupérer les feuilles de brouillons qui traînent dans le salon ? »

Le brun aux yeux d'un bleu océan virant parfois sur le vert se leva en soupirant mais se leva tout de même pour rejoindre le salon où sa mère était, assise derrière son écran d'ordinateur à écrire un énième chapitre de son roman dont il n'avait pas le droit de lire une seule ligne.

« T'écris ?

— Hum.

— Je retourne dans ma chambre alors, fit-il en attrapant les feuilles vierges. »

Sally Jackson ne répondit pas, trop occupée à terminer sa phrase pour voir que son fils cherchait en vain une occupation. Il fallait dire qu'avec son hyper-activité, l'occuper n'était pas chose facile. Percy s'ennuyait à une vitesse incroyable, et seule une activité physique régulière l'empêchait de devenir dingue. Sauf que la piscine municipale était fermée pour travaux, que son skate était en morceau suite à une chute un peu trop brutale, que Jason, son cousin, était en week-end camping avec sa famille pour le plus grand plaisir de sa grande-sœur, Thalia, que Nico, son second cousin, était injoignable comme à chaque fois qu'ils n'étaient pas en semaine de cours, et Rachel, sa meilleure amie, passait quelques jours avec son père pour relié un peu leur relation.

Percy aurait pu appeler Clarisse LaRue, une amie de Thalia, mais il savait qu'elle était en train de réviser pour les examens de fin d'années et pour les concours d'entrées des universités. La brune avait pour ambition d'entrer à Colombia et elle ne laisserait rien ni personne lui mettre des bâtons dans les roues, et encore moins Percy uniquement parce qu'il s'ennuyait.

Résolu à passer le temps comme il le pouvait, Percy s'assit sur son lit avec le paquet de feuilles de brouillons et commença à faire des origamis. Des petits boucliers, des épées, des dagues, des flèches, des bateaux, des poissons, des cygnes, et des avions. Il posa toutes ses œuvres sur le rebord de sa fenêtre, commençant alors à colorier ses créations pour les rendre encore plus sympa, et après, sûrement, il les donnerait à Léo pour qu'il les brûle. Léo était un peu pyromane sur les bords, mais il l'aimait bien comme ça, alors il ne disait rien.

L'avion était décoré comme un AirBus A380 de la compagnie anglaise British Airways et Percy était pas peu fier. Il regarda son avion avec des yeux enfantins et fit ce que toute personne ferait avec un avion en papier dans les mains : il le lança. L'avion vola parfaitement bien, faisant presque un tour entier de sa chambre avant de se poser avec délicatesse près de son bureau.

« Super, chuchota Percy en le reprenant dans ses mains. »

Le brun regarda autour de lui, puis par la fenêtre. Son immeuble était accolé à un autre, ne laissant qu'une ruelle étroite entre les deux bâtiments, si étroite qu'ils partageaient le même escalier de secours. Sa fenêtre donnait sur une autre, mais jamais il n'avait vu qui était son ou sa voisine. Il rentrait toujours tard à cause de ses entraînements de natation et le rideau était donc fermé quand il passait la porte de sa chambre, et le week-end, la chambre semblait vide. Peut-être un enfant de parents divorcés, s'était-il dit un jour en fixant l'ombre qui se mouvait derrière le rideau marron glacé.

Son avion en main, Percy se pencha pour regarder vers le ciel orageux de New York et lança son avion en piquet vers le toit des deux immeubles. Le bout de papier monta, monta, monta encore, puis descendit en flèche vers lui, la pointe piquant vers son visage. Un léger coup de vent changea la direction de l'avion faisant paniquer Percy qui regarda son œuvre s'éloigner de lui jusqu'à entrer, par inadvertance, dans la chambre inconnue en face de la sienne. Percy resta penché dans le vide quelques secondes, la bouche ouverte et les yeux écarquillés avant de se jeter au sol pour se cacher quand il vit la poignée de la porte s'abaisser.

« Mince, mince, mince, marmonna le brun allongé sur le sol de sa propre chambre. »

Il tendit l'oreille pour écouter ce qui pouvait bien se passer dans l'autre immeuble mais rien. Il n'entendait rien. Un vague bruissement de papier attira son attention, et son avion atterrit à ses pieds sans plus de cérémonie.

Un bout de scotch attachait un morceau de papier à son avion et il le décolla doucement pour ne pas abîmer son œuvre. Dépliant le morceau de papier, Percy pu y lire quelques mots écrit avec application.

— Joli pliage —

Un sourire se dessina sur son visage et Percy se leva d'un bond pour tenter de voir son ou sa voisine mais rien. La chambre semblait vide et le brun se renfrogna légèrement en se demandant comment le ou la concernée avait bien pu disparaître aussi vite. Prit d'une envie soudaine de faire connaissance avec son voisinage, le garçon attrapa une feuille dont il déchira un petit bout et écrivit d'une écriture brouillon, mélange d'italique, d'écriture manuscrite et script, qu'il dessinait beaucoup trop vite pour que ce soit réellement lisible.

— Mon bateau est bien mieux que mon avion —

Il colla son morceau de papier à son avion avec du scotch et envoya l'origami jusqu'à l'immeuble d'en face. L'avion passa la ruelle sans soucis et disparu dans la chambre avoisinant la sienne mais il ne vit personne. Soupirant une nouvelle fois, Percy se laissa glisser contre le mur et reprit sa contemplation du plafond en jouant avec l'une des flèches qu'il avait confectionnée.

Son attention fut rapidement accaparée par son avion qui revenait, s'écrasant à ses pieds. Un second morceau de papier y était attaché et Percy se dépêcha de le détacher pour y lire la réponse de son correspondant anonyme.

— Je serais curieuse de voir ça —

« Curieuse » ? Alors son voisin était une voisine. Le brun se demandait comment il allait pouvoir envoyer son bateau sur son avion, ou même seulement le bateau… C'était impossible. Même s'il lançait de toutes ses forces son origami vers l'immeuble d'en face, jamais il n'arriverai à atteindre la chambre de sa voisine avec du papier, surtout du papier qui n'avait pas la forme adéquat pour voler.

« Percy ? l'interrompit Sally en entrant dans sa chambre. Rachel au téléphone. Je crois qu'elle s'est encore disputé avec son père. »

Le brun grimaça en imaginant l'état de son ami puis se figea. Il devait prendre ce coup de téléphone mais il avait aussi très envie de répondre à la voisine invisible. Percy se leva et regarda dans la chambre d'en face et n'y voyant toujours rien, décida que ça pourrait attendre. Rachel avait besoin de lui.


NDA : bonjour, bonsoir, pour ceux qui lisent les petits mots relous que je mets en bas de page, il était dit que je ne devais publier qu'après la fin de mes examens ET la fin de janvier. C'est donc un échec flagrant, on va pas se mentir.

Pour votre plus grand bonheur (j'espère), j'ai eu un pique d'inspiration (de bâtard) et l'incapacité d'attendre la fin du mois pour publier (la patience c'est pas mon fort). Donc voilà le premier chapitre de cette fiction, les autres viendront avec un rythme d'un par semaine (deux si vous êtes sages et que j'ai écrit le chapitre [surtout]).

Flash info : cette fiction est une "mini" fiction, comme j'ai l'habitude d'en faire. Elle sera donc comme ses petites copines, de quinze chapitres d'une longueur assez égale aux précédentes. Suite à cette fiction, le Tome 2 de The Wise Girl arrivera comme un bisou papillon sur la joue de votre grand-tante (comprendra qui pourra) en fonction de mon humeur et/ou de ma charge de travail.

P.S.: la fiction "love, Pansy" a bien été supprimée (je la met en pause). Je vais continuer à l'écrire mais je ne la publierais que lorsqu'elle sera terminée parce que je ne peux pas fournir un rythme aussi intense que pour les percabeth, parce qu'écrire du point de vu d'un personnage dépressif ça me mine le moral (if you see what i mean) :)