Disclaimer : Les noms, les perso, le monde et l'environnement aussi! Tout à Square Enix!
ça faisait longtemps...le temps passe si vite, et les traductions de manga prennent un temps fou, des vampires!
Une vieille histoire, terminée il y a un bon moment, une année peut-être plus...Je voulais absolument remettre quelque chose en ligne, c'était un défi, une bonne résolution pour une nouvelle année.
Donc c'est du vieux, et pardon, mais je n'ai rien changé, juste relu pour voir si c'était 'publiable'.
Le contexte est du post 'Advent Children', du Cloti, le reste vous verrez bien!
Sur ce, bonne lecture!
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Chapitre 1 – Soldat ! Au Repos!
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Rapport 1
Retour à la maison, enfin. Ouf, quelle tournée de fou!
Le bar est faiblement éclairé. C'est de coutume quand je rentre tard, sans prévenir.
Tout est propre et rangé, tout est vide...C'est de coutume, quand je rentre tard.
Il y a quelque jours encore, Tifa faisait des efforts pour m'attendre. Elle appelait au moins, pour savoir si c'était la peine.
Il n'est que 21h30 et pourtant, un peu tôt...C'est propre, rangé et vide...A l'inverse d'elle ces derniers jours...
Ses cheveux méritent un shampoing, ses vêtements une lessive, ses yeux du sommeil...
Son humeur est brouillée, ses attitudes douteuse, ses explications sont fumeuses...
Ah si...Elle est vide...fatiguée quoi, très fatiguée...Elle rôde ces dernières nuits, elle rôde...alors moi aussi...
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14éme Nuit
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En sursaut, je me réveille. Saisie d'angoisse, j'empoigne ma couette...
Le cœur battant, j'écoute le silence de notre maison, mais mon cœur cogne si fort, que je n'entends qu'une chose...
Il appelle...Il...m'appelle...moi !...Si ! IL M'APPELLE !
Je me lève comme une brute, trébuche contre la porte, je bataille avec la poignée, et arrive enfin aux marches, je stoppe...
Que le silence...Pourtant...J'ai...mon sang martèle ma tête, mon cœur boxe ma poitrine, et dans ce silence banal et conforme de la nuit, j'entends...
Je l'entends !
IL M'APPELLE ! Et même si non, je dois ! Il faut !
Je m'élance dans les 5 marches qui me séparent de sa chambre, et au palier je pile tout...
Chier...de la lumière...Je...chier !...je, je...CHIER !
Je scanne les ténèbres et ce satané silence, qui n'en est pas un pour moi, car j'entends un appel, SI !
Ce n'est peut-être que mon imagination, mais si...s'il m'a appelée et que, là, il ne peut plus ! Parce que, il a trop mal, et que, plus assez de souffle !...
Je me faufile comme une ombre, me tapie contre le mur, tourne la poignée, j'entre...
Je suis là! Je suis là, mon trésor, mon amour !...
Je crapahute jusqu'au lit, je distingue son corps sous les draps...Il a bougé ! Mon dieu!...
Je suis là ! Je suis là, mon chéri, tout va bien !
Avec précaution je me hisse, écarte les couvertures, l'autre nuit je l'ai réveillé dans ma panique...Il ne m'avait pas appeler, je lui ai fait peur...
Ma main repousse délicatement les mèches de son front, ma paume s'appuie avec lenteur...Il lève sa main, surpris, la mienne est froide, je la lui saisis avec douceur...
Il n'est pas chaud...Il respire bien...Il est calme dans son sommeil...Il est docile, je replace sa main dans la chaleur de son lit.
Je tâte quand-même son front un peu collant, mais c'est juste un poil de transpiration...
Combien de fois auparavant, j'ai touché cette substance infâme, combien de fois ai-je serré jusqu'à la douleur, mes doigts gluants, combien de fois ai-je brandi mon poing souillé au ciel, à maudire je ne sais qui pour tout ça !
Je...encore une fois..rien...Pour rien...Je...Merde ! J'en ai marre !
Je m'écroule à terre, ma main abandonne son front dans une caresse...Je lève ma main dans la faible clarté de la pièce, rien...bien sûr...Tant mieux, mais...
Mon trésor, mon amour...Pardon...
Je serre mes doigts propres, je m'en frappe la tête, encore, encore et...Je sens que je vais pleurer, deux semaines que ça dure, deux que...je continue à vivre cette angoisse, qu'on me pousse, oui on me pousse...quelque chose, quelqu'un...
Non !...la porte, la porte s'ouvre ?...je l'avais fermée, donc...Pardon ! Pardon !
Je m'entends renifler dans ce foutu silence, qui n'est rien d'autre qu'un putain d'silence !
Dignement, enfin je crois, je me relève, le borde inutilement, me redresse, le borde à nouveau, je recule, reviens près de lui, tout près, j'embrasse le front sain et propre à présent.
Je traîne, oui, je fuis, retarde le plus possible, le sermon muet que je vais recevoir...car l'autre nuit, je n'ai pas réveillé que Denzel...
Mon chéri, mon petit, mon...fils...
J'ai réveillé...tout le monde, Denzel, et Marlène et...
Marlène, mon amour aussi, mon trésor aussi, ma fille aussi...
Je lutte contre ma pulsion vers elle et son lit.
Stop ! Elle dort Tifa, tout va bien !
Lui, il s'approche, je jaillis, il m'attrape...
Je sais, je sais !
Il me tire par le bras jusqu'à notre brin de fille, je garde les yeux au sol, j'ai honte...Il effleure à peine sa tête...
« R.A.S. » murmure-t-il comme le Soldat qu'il était.
Il se baisse, m'entraîne, je serre les dents, il se moque de moi, en soulevant le pan de la couette qui traîne par terre...
« R.A.S. » il est cassant...et rabat le tissu.
Je sais !
« Regardes. » sa voix rêche me rabaisse un peu plus « R.A.S ? » il tire mon bras d'un coup et m'oblige à passer la main sous le lit...
Sale...CON ! Je sais ! Im-bécile ! C'est pas un simple cauchemar! Y-a pas d'monstre sous le lit, je sais!
Je m'arrache de sa poigne, et m'enfuis pour de vrai...
Sale con, tiens ! Connard ! Ouais ! C'est qui, Hein ? C'est qui l'angoissé de la maison ? C'est qui l'anxieux, le craintif, l'inquiet, l'oppressé de la famille ?
Pourquoi j'ai pas l'droit ? Hein, pourquoi j'aurais pas le droit MOI ? Ah mais non, je l'ai pas ! Sale con ! Je t'ai pardonné moi ! Je t'ai même offert mon aide !
Mon lit, mon oreiller étouffent ma rage, ma douleur, MON angoisse, OUI ! Mes larmes OUI !
Je te hais ! Sale...Sert-à-rien !