Chapitre 1 : Une rencontre inattendue …

Notre histoire démarre par une chaude soirée d'été à bord d'un paquebot de luxe nommé Archangel, dernier-né de la Clyne Corporation, sur lequel quatre jeunes gens s'apprêtaient à passer une croisière des plus …surprenantes. Et c'est ainsi, qu'au troisième soir de cette aventure, que nos jeunes gens se racontèrent certaines anecdotes. Parmi eux Asran Zara, héritier de « l'Empire Zara », était sur le point de raconter la sienne: «

- Alors voila. C'est l'histoire d'un jeune homme qui passa une journée fort peu banale dans sa vie. Métro, boulot, dodo, tel est son quotidien. Cependant cet homme a toujours vécu, il faut bien l'avouer, dans un milieu plus qu'aisé. En somme , oui, c'est un gosse de riche et il ne s'en ai jamais plaint. Aussi la vie lui a-t-elle toujours sourit. Sauf peut être le jour où ses parents décidèrent de divorcer. Mais revenons en à aujourd'hui…

Un jour plus beau qu'un autre, l'homme en question put enfin profiter d'un congé. Je dis enfin car avec un père recherchant la performance 24h sur 24 , 7 jours sur 7 et 365 jours par an; un congé, quand il tombe ça se savoure. Aussi ne se pria-t-il pas pour faire une bonne grasse matinée.

- Feignant, dit alors une deuxième voix masculine.

- Chut, répondit une voix féminine.

- Peut être mais quoi de plus meilleur qu'une bonne matinée passée à dormir paisiblement ? demanda Asran.

- Une bonne matinée mais avec une femme, ajouta une troisième voix masculine.

- C'est bien toi ça, dit la demoiselle.

- Mais rassure toi petite crevette tu demeureras à jamais la plus belle.

- Vil flatteur va. Continue Asran.

- Merci. Alors ce jour là, tandis que le jeune homme dormait du sommeil du juste, une personne s'avisa de déranger son sacro-sain sommeil : le téléphone sonna. Après quelques paroles fort peu chaleureuses à l'égard de la personne à l'autre bout du fil, qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il réalisa qu'il s'agissait de sa mère.

- AHAHAHAHAH elle est bonne. Tu lui avais dit quoi au juste ? S'esclaffa le troisième homme.

- Oh un truc du genre: s'il est moins de une heure de l'après midi sachez que l'univers entier ne sera pas assez grand pour vous cacher de moi!

- Asran ! Tu as vraiment dit ça à ta mère ? S'indigna la jeune femme.

- Mais je ne savais pas que c'était elle. Je me suis excusé évidemment. Mais tu la connais , elle riait aux éclats à l'autre bout du fil. Cependant craignant une mauvaise nouvelle en rapport une fois encore avec son frère, le jeune homme s'inquiéta de la raison de ce coup de fil. A sa grande surprise sa mère lui demanda d'allumer la télé. Et, croyez le bien, lorsqu'il découvrit les grands titres , il en tomba de son lit. En effet , C'est grâce à sa mère qu'il découvrit qu'on annonçait ses fiançailles avec une amie d'enfance. Je sais bien que les premiers concernés sont souvent les derniers au courant mais quand même … Je juge toutefois utile de préciser que le jeune homme était aussi surpris que sa mère si ce n'est plus. A plus forte raison qu'il n'avait absolument pas du tout l'intention d'épouser son amie. Même s'il l'avait toujours adoré et avait pour elle une grande affection, il n'avait jamais eu à son égard des sentiments amoureux. Pas plus qu'elle n'en avait pour lui d'ailleurs…

- Qu'en sais-tu ? Demanda malicieusement la voix féminine , comprenant qu'il s'agissait d'elle…

- Me serais-je fourvoyé ? Me laisserais-tu donc une chance ? Demanda Asran dans un irrésistible sourire.

- Absolument aucune, répondit-elle en lui rendant son sourire.

- Pfff, le vent…

- Et combien en as-tu prit par ta jolie croupière depuis le début de la croisière ? Demanda soudainement le deuxième homme.

- C'est déloyal ça vieux…

- Toujours est-il que le jeune homme chercha tout de même qui l'avait fourré dans ce guêpier. Et il n'eut pas à chercher bien loin. Il savait qu'il s'agissait là d'une manœuvre de son père. Et la presse en faisait ses choux gras. Et bien évidemment son père demeura introuvable toute la journée. Le jeune homme songea alors à sa « fiancée » et se décida à aller la voir. Il la trouva en pleurs, désespérée et …

- Eh oh, j'étais pas désespérée, juste un peu bouleversée…précisa la demoiselle.

- Certes… juste un peu… Là, il apprit qu'il s'agissait d'un accord commun entre leur pères respectifs, qui n'avaient pas jugés utiles, évidemment, de demander leur avis à leur enfants. Le jeune homme tenta , je l'avoue, maladroitement de calmer ces pleurs. Ni l'un ni l'autre, n'accepteraient ces fiançailles forcées et le temps aurait raison des journaux. Mais lorsque le jeune homme partit , sa jeune amie pleurait toujours.

- C'est l'émotion, juste ça.

- Hum, hum…, dit le deuxième homme.

-…, ajouta le troisième.

- Si tu le dis. Seulement voilà, le jeune homme songea alors à un vieil ami à lui. Un vieil ami qui prendrait très mal la nouvelle. Un vieil ami qui était d'ailleurs la raison dès pleurs de la jeune fille qui craignait que…

- Mais craintes ne regardent que moi Asran…

- Ouh là attention vieux…

- …, fit le troisième homme.

- Hum, enfin bref. Le jeune homme connaissait cet ami depuis qu'il avait déménagé sur les colonies avec sa mère. Il connaissait l'intérêt , que je précise réciproque, qu'il portait à sa « fiancée ». Le jeune homme se douta fortement d' être mal accueilli par son ami mais il espérait que ce dernier retrouverait son bon sens après avoir digéré la nouvelle. Qu'elle ne fut pas son erreur et il eut l'occasion de s'en rendre compte lorsqu'il vit de très près le poing de son ami.

- Quoi ? S'étonna la jeune demoiselle.

- Nan c'est vrai ça ? S'exclama le deuxième homme. Tu lui a vraiment foutu ton poing dans la gueule Kira ?

- Comme le disait si bien Lacus…euh…l'émotion. De tout manière Asran me comprit parfaitement.

- Oui. M'enfin bon, j'avais quand même les boules ce jour là. Ma mère qui me réveille pour m'annoncer mes fiançailles, les pleurs de Lacus, un direct du gauche de Kira; ça me suffisait bien vois-tu.

- Oui je me doute.

- Le pacifiste Kira cogne quand on touche à sa belle, ajouta un Dearka plié en deux de rire.

- On t'as rien demandé à toi, Dearka.

- Et susceptible avec ça.

- Écoute Asran j'en suis encore désolé, mais bon j'ai vu rouge quoi.

- Ouais , mais j'y étais pour rien moi à la base. Mais bon je peux comprendre.

Un petit rire cristallin retentit alors.

- Non Lacus c'était pas drôle à ce moment là.

- Pardon Asran, mais j'aurais bien voulu voir ça.

- Lacus…

- Bon alors après qu'as-tu fais ? Demanda Kira.

- Et bien le jeune songea à un autre ami à lui. Souhaitant changer d'air et surtout d'ambiance, il le contacta . Et ce dernier lui donna alors rendez-vous au bar « Clover ».

- Un bar de jazz ? C'est sûr y'a rien de mieux pour le moral, ajouta Kira.

- Ben quoi, c'est sympa le jazz, rétorqua Lacus.

- Oui mais c'est pas très gai.

- Ça dépend. Ce fameux ami ce ne serait pas toi Dearka ?

- Ah ? Ptêt . Je me souviens pas…

- Si c'était toi. Enfin bon bref. Après cette journée riche en péripéties, le jeune homme se rendit donc au lieu du rendez-vous. Installé au bar il attendit. Encore. Et encore, et encore… le simple soda devint alors un subtil cocktail alcoolisé ma foi fort traître. Et l'ami du jeune homme n'arrivait toujours pas . Avisant que la nuit était déjà tombée depuis un bon moment , le jeune homme songea alors que ça journée fut fort mauvaise. Il pensa à rentrer chez lui lorsqu'une jeune femme déboula en trombe dans le bar.

- Ah ça commence ENFIN à devenir intéressant.

- Dearka.

- Il ne la connaissait pas, mais il ne pouvait la manquer. La pluie qui tombait à sceau dehors avait plaquée sa délicate petite robe blanche à motifs celtiques sur son corps, vous m'excuserez mais, absolument divin. Grognant et tempêtant tout ce qu'elle pouvait elle s'installa alors sur le tabouret précisément à la gauche du jeune homme.

- Comme par hasard, dit Kira

- Petit veinard, ajouta Dearka

- Comment était-elle, à part trempée ? demanda Lacus.

- Blonde, les cheveux tombant sur ses épaules dénudées et un regard ambrée absolument fascinant. Sans omettre son tempérament extraordinaire. Je ne saurais dire en revanche si cette fascination qui s'exerçait sur moi était du à son fabuleux regard doré ou à l'alcool infiniment traître qui s'était retrouvé je ne savais comment dans mon verre.

- Ouais c'est ça. A qui tu veux faire gober ça ?

- Hum, hum. Le jeune homme décida alors de rester finalement.

- Me demande pourquoi tiens!

- Dearka !

- La jeune fille , qui descendait cocktail sur cocktail, continuait de tempêter contre un , je cite: « sale bâtard »qui semble-t-il avait plaqué une amie à elle qui était sensée la rejoindre. Le jeune homme qui n'y était pour rien aussi dans cette histoire en prit plein la figure pour la troisième fois.

- Décidemment …

- Mais le jeune homme n'écoutait que d'une oreille le flot ininterrompu de ses paroles, car il faut bien l'admettre tout le fascinait chez cette femme. Plusieurs verres et quelques pas de danse absolument et mémorablement artistiques plus tard, les deux jeunes gens furent contraints de sortir car le bar fermait. Mais la demoiselle, partie dans sa lancée, voulait toujours danser et le jeune homme ne voulait plus du tout rentrer. Aussi continuèrent-ils de danser sous la pluie. Échauffement des corps, désirs irrépressibles ou encore échauffement alcoolisé, allez savoir, toujours est-il que les deux jeunes gens … comment dire…changèrent de danse. Le jeune homme , absolument hypnotisé par la jeune demoiselle ne résista pas. Et comme vous le savez aussi bien que moi, l'alcool étant fortement désinhibiteur, les deux jeunes gens en vinrent ni plus ni moins à faire l'amour comme des sauvages contre le mur d'une ruelle attenante au bar.

- HEIN ? S'exclama Kira.

- QUOI ? s'exclama Lacus.

- SERIEUX ? S'exclama Dearka.

Tous le regardaient avec des yeux ronds.

- Je le crois pas. Même moi je l'avais pas encore faite celle là, lâcha un Dearka au comble de la surprise.

- Asran, comme ça en pleine rue. Mais enfin n'importe qui aurait pu vous voir.

- Et bien pour être franc Lacus, ça ne nous traversait absolument pas l'esprit à ce moment là.

- Là j'avoue que tu me surprends Asran. Venant de Dearka ça ne m'étonnerais pas mais… précisa Kira.

- J'ai fait mieux tu sais.

- Je n'en doute pas, mais en même temps je n'ai pas envie de savoir .

- Mon histoire n'est pas finie vous savez, intervint Asran.

- Mon Dieu…, marmonna Lacus.

- Ah y'a eu d'autres choses intéressantes ? S'enquit Dearka.

- Et bien les deux jeunes gens n'eurent pas envie de se quitter. Le jeune homme était toujours autant fasciné par cette merveilleuse jeune femme. Aussi s'engouffrèrent-ils dans le premier hôtel à proximité.

- Ce n'est pas très romantique.

- L'heure n'était pas au romantisme, petite crevette, ajouta Dearka à une Lacus quelque peu boudeuse.

- En effet. Et afin d'éviter de tomber dans l'érotique je passerais sur les détails concernant cette nuit là.

- Je t'en suis gré.

- Toujours est-il que le lendemain matin , le jeune homme eu la désagréable surprise de se réveiller avec une monstrueuse gueule de bois à se tirer une balle dans le crâne et qui plus est…

- Tout seul, pauvre vieux va…

- En effet, la jeune fille avait mystérieusement disparu. Ne restait d'elle, qu'une chevillière abandonnée sur la moquette, qu'elle n'avait probablement pas vu. Passablement agacé le jeune homme décida de rentrer chez lui. Alors qu'il sortait de la chambre, il eut alors la surprise de découvrir sur le palier …

- La jeune fille ? Demanda Lacus

- Non. L'ami qui lui avait donné rendez-vous au Clover et qui n'était jamais venu…A ce moment là le jeune homme su pourquoi…

Kira éclata alors d'un rire franc tandis que Lacus souriait en secouant la tête.

- Ah ça y est ça me revient maintenant, dit alors Dearka.

- Et bien, et bien, ajouta Lacus, je savais que tu étais aller voir Kira après moi mais j'ignorais tout le reste. Tu es un petit cachottier Asran, continua-t-elle sur le ton de la plaisanterie.

- Je ne voulais pas choquer des prudes oreilles ma belle. Et puis à ce moment là j'avais plus trop envie de vous voir toi et Kira.

- Surtout moi j'imagine, dit ce dernier.

- Oui je reconnais que…

- Comment s 'appelait-elle déjà ?

- Aucune idée Dearka.

- Quoi ? Tu as passé toute une nuit dans ses bras et tu ne t'en souviens pas ? s'étonna Lacus.

- Tu sais petite crevette, l'alcool des fois peut…

- Rien à voir Dearka. Je n'ai , tout simplement, jamais su quel était son nom. Pas plus qu'elle ne connaissait le mien d'ailleurs.

- Asran !

- Tu sais Lacus je dirais que… que ça faisait parti du jeu en fait…

- Du jeu ?

- Le jeu de séduction petit crevette. Kira, vieux, faut que tu t'y mettes là notre pauvre Lacus va désespérer sinon.

- Crétin !

- Mais oui très chère …

- Mais dit moi Asran, demanda alors Kira. Le jeune homme a-t-il cherché à revoir sa mystérieuse inconnue ?

- Honnêtement Kira ?

- Oui honnêtement …

- Évidemment voyons, mais jamais… il ne la revit…

- C'est dommage, dit Dearka.

- Mais peut être avait-elle des regrets, continua Lacus. Je veux dire, pas forcément sur vos … performances… mais du moins sur son laisser aller.

- Je ne saurais te dire. Et je ne saurais probablement jamais…

- Je suis certaine que tu as conservé précieusement cette chevillière , non ?

Asran fixa alors son verre de vin et finalement répondit dans un sourire :

- Décidemment tu me connais trop bien Lacus. En effet. Je l'ai même faite réparer.

- Un grand sentimental cet Asran.

- Tu ne l'aurais pas emmener Dearka ?

- C'est la fille moi que j'aurais emmené.

- Bon à qui est-ce le tour maintenant ? Demanda la jeune demoiselle.

- A personne, proclama Dearka.

- Et bien on se défile mon grand ?

- Alors là pas du tout, ami Kira, je pourrais en raconter des bien plus choquantes que celle d'Asran.

Dearka se leva alors et ajouta en désignant sa montre:

- C'est que vois-tu, il est l'heure…

- Le casino, murmura Asran sourire au lèvres. Tu vas encore te faire plumer mon vieux.

- Ptêt bien mais je serais pas tout seul ce soir.

- Voyez-vous çà.

- Ouais , car ce soir je vous emmène avec moi.

- Ah ? Bah c'est bien ce que je disais. Tu vas encore te faire plumer, sauf que ce soir ce sera par moi et non par ta croupière.

- Sauf si mademoiselle Clyne ici présente se joint à nous, au lieu de supporter Kira.

- Ah tiens c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas joué au Black Jack., dit-elle.

- Intéressant. Mes plus belles parties c'est à toi que je les ai toujours dues, ajouta Asran.

- Et tu ne m'a pas toujours vaincu.

- En effet mais avoue que ce serait assez ironique que tu renfloues les caisses de ton propre paquebot.

- Ce paquebot n'est pas à moi il appartient à mon père et la Clyne Company. Et en outre ne soit pas si sûr de toi Asran Zara. Cela fait peut être longtemps mais je n'ai pas perdu la main.

- Et bien c'est-ce que nous allons voir…

-Alors c'est décidé, on y va, proclama Dearka.

Nos quatre compères se levèrent donc et se dirigèrent vers le casino qu'abritait l'Archangel. Au tout premier soir de leur croisière tous découvrir les joies que renfermaient ce palace flottant: Lacus, les sources chaudes; Kira et Asran, le dojo et Dearka , le casino. D'un naturel joueur et séducteur ce dernier avait très vite repéré une délicieuse croupière répondant au doux nom de Miriallia. Cette dernière lui avait très vite fait comprendre qu'il était inutile pour lui d'espérer quoi que se soit. Mais plus elle le repoussait et plus Dearka la désirait. Aussi c'est d'un bon pas qu'il entraînait ses compagnons à la table de jeu de Miriallia, mais il n'y avait que trois places qui s'étaient libérées.

- Hum tu as de la chance Asran, plaisanta Lacus, il semblerait que je ne puisse pas te plumer ce soir.

- c'est toi qui as de la chance tu veux dire, répondit ce dernier en lui rendant son sourire.

- Tu peux prendre ma place si tu veux, proposa Kira.

- Et bien , mon cher, aurais-tu peur ? Demanda un Asran amusé.

- Non, mais je suis bien obligé d'avouer que je n'ai pas de talent pour les jeux d'argent, reconnu un Kira tout penaud.

- C'est parce que tu es trop gentil, répondit Lacus.

- C'est vrai Kira. Regarde Lacus: c'est parce qu'elle a l'esprit tordu au fond qu'elle arrive à me battre.

- Dearka t'exagères, s'indigna la jeune demoiselle.

- Oh y'a du vrai. Mais de toute façon toute les femmes ont l'esprit tordu… répondit Asran pince sans rire.

- Ça veut dire quoi ça ?

- Allons messieurs décidez-vous, intervint Dearka. Vous faites attendre notre belle hôtesse.

Miriallia Haw, jeune croupière depuis la mise à flot de l'Archangel, salua poliment ses invités de la tête et en particulier Lacus qu'elle savait être la fille du PDG qui avait fait construire le navire sur lequel elle travaillait.

- Messieurs, mademoiselle Clyne.

Finalement Kira céda sa place à Lacus et tous échangèrent leur argent contre leur jetons. La partie put alors commencer, et Lacus gagna d'une victoire éclatante.

- C'est pas possible d'avoir autant de bol, grogna Dearka.

- T'en fait pas vieux je te vengerais, enchaîna Asran. Ce n'était qu'un échauffement ma belle tu vas voir…

- Oh j'en trépigne d'impatience, susurra cette dernière.

Les autres joueurs à la table ne dirent rien de plus, mis à part un homme corpulent fumant un énorme cigare. Ce dernier semblait bien parti pour louer la chance dont Lacus bénéficiait à ses yeux. Une main possessive appartenant à Kira s'abattit sur l'épaule de la jeune demoiselle, mettant alors fin au manège de son envahissant voisin.

Une petite cloche retentit alors et Miriallia annonça:

- Messieurs, dame: changement de donneur.

- Oh non, se lamenta Dearka, ne t'éloignes pas de moi mon ange.

- Je regrette monsieur Elsman, mais c'est la règle , lui répondit-elle dans un sourire contrit.

Une autre jeune femme alors vint la remplacer. Et tandis que Lacus et Kira charriaient un Dearka boudeur, Asran se figea lorsqu'il vit qui vint à la place de Miriallia…Impossible, songea-t-il et pourtant

Tandis que les joueurs saluaient leur nouvelle croupière, Lacus s'arrêta sur l'attitude de son ami qui n'avait pas bougé d'un pouce.

- Asran ! Asran ! Ouh ouh t'es avec nous ?

A ces mots Dearka et Kira se tournèrent alors vers l'interpellé et virent que ce dernier fixait obstinément la nouvelle venue.

- Un problème Monsieur ? Demanda alors cette dernière.

Cette voix, seigneur cette voix …

- Non, aucun, répondit-il dans un murmure. Puis son regard s'attarda sur le badge indiquant le nom de la jeune croupière.

- Je me réjouis tout simplement, ajouta-t-il, de connaître enfin votre nom.

Les yeux rivés à celui du jeune homme , elle répondit:

- Je crains que vous ne me confondiez avec quelqu'un d'autre Monsieur. Je ne me rappelle pas vous avoir jamais rencontrez.

Tandis que ces compagnons le regardaient bêtement de surprise, il dit alors dans un grand sourire:

- Mais je n'ai jamais rien dit de tel mademoiselle Cagalli…