AUTEUR : caramelle 1
TITRE :bloqués
GENRE :cette fic est je pense pour la majorité du public, il n'y aura pas de scène explicite.
PS : cette fic est en deux parties, la deuxième devrait arriver rapidement.
PS 2 : j'ai déjà postée cette fic, mais j'y est apporté quelques modifications. Je m'excuse envers ceux qui ont lu une de mes histoire mais je pense bientôt les reprendre, pour les améliorer si possible et les finir si j'y arrive. Biz.
BLOQUES
Elisabeth avançait tranquillement vers la salle de contrôle. Aujourd'hui c'était un jour un peu particulier; pour la première fois depuis longtemps, le docteur Weir allait repasser la porte. En effet, le colonel et son équipe avaient découvert un temple assez vieux pour avoir été construit par les anciens. Ils avaient voulu ramener des clichés des inscriptions mais les images restaient blanches.
Elle avait donc décidé de se rendre sur place. La mission devait durer 4 heures et pendant son absence, le colonel Caldwell dirigerait la cité. Parvenue dans la salle de commande, elle donna encore quelques recommandations puis descendit rejoindre les membres de l'équipe SGA. La porte fut ouverte et l'équipe la traversa.
La planète semblait abandonnée malgré une flore luxuriante et d'étonnantes créatures terrestres. Ces dernières ressemblaient beaucoup aux tigres à dent de sabre avec leurs fourrures couleurs fauves et leurs longues canines. Mais le plus important était qu'ils étaient herbivores, ce qui avait rassuré l'équipe, en particulier McKay. (1)
Vingt minutes de marche dans cette jungle leur suffirent pour atteindre le site. John demanda à Teyla et Ronon de surveiller les alentours pendant que Mckay, le docteur Weir et lui-même inspectaient l'intérieur.
Le bâtiment comportait deux couloirs similaires au marbre excepté la légère luminosité qui en émanait. Ils donnaient chacun sur un nombre innombrable de salle pour la majorité sans intérêts sauf pour deux d'entre elles reliées par une ouverture sans doute vestige d'une ancienne porte. La précédente équipe avait constaté qu'une importante quantité d'énergie était produite dans la première pièce et que dans la seconde un pan entier de mur était recouvert de symbole proche de la langue des anciens et de celle d'un autre peuple nommé les asénitzes. (2)
Ces salles communicantes se trouvaient être les plus éloignées de l'entrée et c'est pourquoi le docteur Weir ainsi le colonel Sheppard entendaient parfois des « foutus militaires… pas service…moi pas musclé … danger c'est ça ouais… » provenant de Rodney. En effet, ce dernier avait besoin de quelques affaires pour analyser la pièce. Il avait demandé au militaire de les lui porter mais ce dernier avait refusé prétextant qu'il devait les pouvoir les défendre et que cela l'entraînerait.
Finalement au bout de quelques minutes, ils finirent par arriver à leur but où McKay pu enfin déposer tout son matériel, ce qu'il fit le plus bruyamment possible. Pendant ce temps les deux autres terriens pénétrèrent dans l'autre pièce. Après quelques réglages et « grognements » provenant de la première salle, Elisabeth et Rodney se mirent silencieusement au travail enfin aussi silencieusement que possible.
Pendant ce temps John se promenait dans le couloir et visita quelques salles mais il finit par se lasser de ne voir que de la poussière et des araignées. Il retourna voir les deux scientifiques, McKay parlant tout seul à voix, il pénétra dans la deuxième pièce. La docteur Weir était plongée dans sa traduction alors il fit tranquillement le tour et observa les quelques gravures sur le mur.
Le docteur Rodney McKay essayait de trouver la source de cette énergie. Pour la troisième fois il fit le tour de la salle et inspecta tous les endroits qu'il voyait. Alors qu'il finissait ce tour et voulait laisser tomber, son appareil détecta le point d'origine. Les occupants de la seconde salle entendirent un :
- Yes, je t'ai enfin trouvé, un rire puis, personne ne résiste au génie de Rodney McKay.
Le scientifique regarda de plus près la pierre mais ne remarqua rien de particulier. Il nettoya les contours mais n'observant rien continua vers le centre. Au moment où sa main y parvient, un bruit étrange se fit entendre.
Une pierre jusqu'à là invisible descendait rapidement boucher l'unique sortie de la deuxième pièce où se trouvait encore Weir et Sheppard. Un McKay fut crié par Sheppard avant que ne soit totalement fermé l'entrée auquel répondit un Oups lancé par le fautif.
De l'autre côté la situation des adultes n'était pas simple. Les murs se rapprochaient inexorablement. Un ingénieux système permettait aux quatre parois d'avancer simultanément. Le colonel et le docteur essayèrent d'arrêter leur progression mais rien n'y fit, ils se resserraient de seconde en seconde, pour finalement s'immobiliser à quelques millimètres des deux atlantes enlacés. (3)
Ils étaient collés l'un à l'autre, n'osant pas parler. Elisabeth avait posé sa tête sur le torse de John qui l'avait enlacée. Le colonel fut le premier à le voir et en fit la remarque à la jeune femme qu'il tenait toujours dans ses bras.
- Elisabeth, les murs ont arrêté de bouger. Nous allons rester encore en vie pour l'instant, rajouta-t-il en essayant de détendre l'atmosphère.
- Vous êtes sur John ?
Malgré la faible luminosité de la torche, il pu remarquer son teint livide quand elle releva la tête.
- Mais oui, vous n'avez vu que les murs ont stoppés.
- Vous avez raison mais cela ne nous avance pas à grand-chose pour le moment, on est toujours coincés ici.
- McKay va trouver une solution ou sinon je le hanterais jusqu'à la fin de ses jours, répondit en souriant le militaire.
- Vous croyez aux fantômes ? Lui demanda la diplomate étonnée.
- Vu tout ce que j'ai pu voir depuis que nous sommes dans cette galaxie, plus rien ne m'étonnerait maintenant.
Cette remarque fit sourire la jeune femme mais à ce moment là une plaque au dessus de leur tête coulissa et Elisabeth reposa immédiatement sa tête dans le cou de John. (4)
- Qu'est ce que c'était ? Lui demanda-t-elle à mi-voix n'osant pas relever les yeux.
- Une dalle a coulissé seulement elle est bien trop haute pour espérer l'atteindre.
Ils prirent alors tous deux conscience qu'ils risquaient de mourir ici. L'atmosphère devenant de plus en plus oppressante, Sheppard pensa qu'il valait mieux parler de n'importe quoi plutôt que de conserver cette ambiance pesante.
- Nous réussirons à sortir d'ici.
- Je sais que vous tentez de me rassurer mais je sais aussi que nous avons très peu de chance de survivre. Elle releva la tête.
- Vous savez depuis deux ans j'ai connu des situations parfois critiques à tel point que j'ai cru plusieurs fois ne jamais revenir mais nous nous en sommes toujours sortir. Si ma bonne étoile ne me lâche pas ce coup-ci nous nous en sortirons aussi. Et surtout ne lui dites pas mais McKay est une des personne les plus brillante que je connaisse, il va nous sortir de là, j'en suis sur.
Quelques secondes passèrent avant qu'il ne prenne à nouveau la parole.
- J'ai pour mission de vous protéger mais je ne savais pas que ce serait une protection si rapprochée, lui dit-il en la regardant avec un sourire réprimé.
Le docteur Weir remarquant enfin leurs corps collés, voulue se dégager mais à peine tenta-t-elle de bouger que son dos cogna contre la paroi ainsi que les bras de John. Pour diminuer son trouble, John essaya de dégager ses bras mais au vu du peu de place qu'ils avaient du se résoudre à les laisser dans le dos de la jeune femme.
Cette fois-ci silence agréable s'installa seulement troublé par les respirations de chacun.(5)Plusieurs minutes passèrent sans qu'aucun d'eux ne tentent de parler mais finalement la linguiste pris la parole.
- Euh… John nous sommes amis, n'est ce pas ?
- Oui, pourquoi Elisabeth ?
- J'ai un service à vous demander. Voyant de l'inquiétude dans les yeux du colonel elle se pressa de continuer.
- Voilà en fait depuis tout à l'heure, j'ai une démangeaison entre les omoplates, pourriez-vous me gratter s'il vous plaît ?
Le colonel fut tout d'abord étonné par cette requête mais en voyant qu'elle attendait sa réponse, il s'empressa de lui dire :
- Mais bien sur Elisabeth pas de problème, en lui adressant un grand sourire.
Elle se colla davantage à lui afin qu'il puisse passer sa main le long de son dos et lui donna quelques indications sur l'endroit précis de sa torture. Quand enfin il le trouva John sentit une mèche de cheveux le chatouiller et se rendit compte de la proximité d'Elisabeth. Cette promiscuité le mettait soudain mal à l'aise et pour ne rien arranger elle se mit doucement à se balancer. Cela se transforma en torture pour l'homme qu'il était. Le ventre de la jeune femme frottait sur son entrejambe.
Il l'a vit fermer les yeux et pencher légèrement la tête du côté gauche laissant ainsi son cou totalement découvert. Il devait à tout prix se ressaisir avant qu'une certaine partie de son anatomie ne se réveille. Une image de wraith sous la douche avec un bonnet rose sur la tête, jouant avec un canard en plastique jaune et entonnant une chanson des spice girls lui vint à l'esprit ce qui le calma sur le champ.(6) Afin d'éviter que cette situation ne se reproduise, il appela la diplomate doucement.
- Elisabeth.
Elle sursauta en entendant son prénom, rosit légèrement avant de se ressaisir. La jeune femme s'était sentie si bien qu'elle s'était laissée aller sous les sensations. Aucun d'eux ne parla, enfouissant ce souvenir le plus loin possible dans sa mémoire et reprenant le dessus sur les émotions qu'ils avaient ressenties.
De nouveau le silence s'installa, une heure passa sans qu'aucun mot ne soit échangé. Il y un déclic, croyant leur fin arrivée John la prit par la taille et...
A SUIVRE...
1 : à voir dans une prochaine fic peut-être.
2 : nom bizarre mais il me plait bien, je dois être un peu bizarre.
3 : ils n'ont plus de place, donc ils trouvent un moyen de prendre le moins de place et rien d'autre, non mais.
4 : je veux être à sa place.
5 : bah oui un silence agréable ça existe.
6 : désolée pour l'image mais c'était soit un wraith ou Kavanagh et j'ai choisi le premier, ne vous inquiétez je n'ai rien pris d'illicite juste une imagination débordante.
reviews ??
