Hello!
Ceci est la première fic que l'on poste, un Dramione évidemment! Xinmara avait commencé à la publier sous un autre compte, mais finalement elle la reposte ici, donc ce n'est pas un vol d'idée ou du plagiat. Evidemment, tous les personnages appartiennent à JK Rowling.

Quelques petites précisions avant de passer au chapitre:

L'histoire se déroule en sixième année, Dumbledore et Harry sont morts.

Sur ce, je vous laisse,

Xin

Hermione attendait sur le quai de la voie 9 3/4, seule, debout derrière son chariot, rempli de livres. Ses vêtements moldus étaient entièrement noirs, ses cheveux bouclés rassemblés en un chignon à la va vite, sa peau pâle et ses joues rougies.

Totalement perdue dans ses pensées, elle se remémorait les larmes aux yeux tout les souvenirs quelle avait d'Harry, toutes les aventures qu'ils avaient partagés. Elle songeait qu'il aurait dû partager la rentrée en sixième année avec elle, et tout les autres. Mais voilà: Harry Potter, le Survivant, était tombé il y a un mois, le jour de son seizième anniversaire.

Tandis que des larmes commençaient à ruisseler sur ses joues, la brune sentie deux bras l'encercler et une tête se poser entre ses omoplates. Elle se retourna, sans repousser l'inconnu, et tomba sur une longue chevelure rousse. Elle serra alors Ginny dans ses bras. Les deux filles restèrent ainsi durant ce qu'il leur sembla une éternité, sans un mot, se réconfortant l'une l'autre.

Ron arriva alors à son tour, portant deux chariots à bagages avec lui: le sien ainsi que celui de sa soeur. Il s'arrêta devant les jeunes femmes, silencieux, sans les déranger dans leur étreinte.

Au bout d'un moment, il finit toutefois par leur adresser la parole:

" -Salut Hermione! Prête pour cette 6e année?"

- Oui, ça devrai être moins dur que l'année d'avant, puisqu'on a pas d'examens cette année. Mais il ne faut pas qu'on se relâche, les ASPIC ne sont que dans un an! répondit la brune en relâchant Ginny

- Bon au moins je suis sur que c'est vraiment toi!

- Tu n'as pas changée Hermione! Explosa de rire Ginny

- Toi tu ne devrais pas rigoler, parce que je te rapelle que tu à les BUSE cette année! affirma tout en pointant un doigt accusateur sur Ginny.

- Arrète, on dirai Maman! Maugréa Ginny en levant les yeux au ciel

-Bon c'est pas tout ça les filles, mais si on veut avoir de la place on devrait y aller maintenant. Intervint Ron

-Tu as raison. Acquiesça la brune

- Bon je prend ta valise." Ron lança un Wingardium Leviosa sur la valise d'Hermione et parti en courant avec, prévoyant ce qui allait suivre.

"-Mais... Ron?! Ta valise? Le questionna sa soeur, voyant qu'il fuyait

-T'as qu'à la prendre! Lui répondit il en fuyant

Ronald Bilius Weasley! Si je t'attrape t'es mort!"

La rousse partit à la poursuite de son frère, en faisant toutefois léviter leurs valises derrière elle. S'en suivit une course poursuite absolument épique. Ron monta dans le train en premier, courant et bousculant les personnes qui se trouvaient devant lui pour échapper à la furie de sa soeur qui le poursuivait. Hermione les suivait quand à elle de loin, en marchant calmement. Juste avant de monter dans le train, elle se retourna pour contempler le quai, et se donner la force de ne pas pleurer.

Debout sur le quai, un sorcier qu'elle ne connaissait que trop bien la fixait. Drago Malefoy était déjà en uniforme, et semblait la fixer depuis déjà deux bonnes minutes. Ne sachant pas où poser son regard, la brune le fixa aussi, une lueur de défi dans le regard. La bataille de regard dura bien une minute, se finissant sur un sourire sadique typiquement Malefoyen, avant que ce dernier ne tourne les talons. Etrange... Le blond ne se contentait généralement pas d'un échange silencieux avec elle. Tout en se posant milles et unes questions, Hermione pénétra dans le train.

Dans le couloir entre les compartiments, de nombreux élèves reconnurent Hermione. Pas un ne vint lui parler. Tous se contentaient de lui lancer des regards ou des sourires plein de pitiés. Lorsque même Parvati ne vint pas lui dire bonjour, Hermione compris que ce serait compliqué de tourner la page et de se changer les idées durant l'année.

Elle finit par trouver le compartiments dans lequel ses amis l'attendaient.

Ginny avait enfin réussit à mettre la main sur son frère, et était actuellement occupée à essayer de l'étrangler sur une banquette. Neville et Luna étaient également présent: le premier tentait de dégager Ron de l'emprise de sa soeur tandis que Luna lisait calmement le Chicaneur, comme s'il n'y avait aucune agitation autour d'elle. Cette dernière releva la tête à l'approche d'Hermione, et la salua joyeusement:

"-Tient, bonjour Hermione!

-Salut Luna."

Totalement paniqué, Neville n'avait pas remarqué la venue d'Hermione. La phrase de Luna lui avait enfin fait réalisé la venue de la brune. D'un air affolé, il lui demanda:

"Hermione! Tu peux venir m'aider? Ron n'arrive presque plus à respirer!"

En soupirant, la brune demanda à Ginny de relâcher son frère, car il était en train de devenir tout rouge. La rousse rouspéta, puis finit par obtempérer:

"-La prochaine fois, tu t'occupera de ta valise toi même, ok?

-T'inquiète j'ai compris. Haleta Ron en se massant le coup.

- Merci Hermione! Remercia Neville

-De rien Neville"

Hermione sourit, puis pris un des livres qu'elle avait amené et commença à le lire, assise tranquillement à coté de Luna. Enfin calmes, les deux Weasley s'assirent en face l'un de l'autre, à coté de la fenêtre, et regardaient le paysage qui défilait au fur et à mesure que le train avançait. Neville, quant à lui, s'occupait de Trevor. Rapidement, l'ambiance devient lourde, remplie de sous entendus. Tous étaient tristes de la mort d'Harry, mais personne ne semblaient vouloir en parler. On aurait dit qu'ils cherchaient tous à nier, que s'ils en parlaient, ils seraient forcés d'affronter la réalité.

Hermione fut la première à craquer. Entre les regards plein de pitié de tout à l'heure et l'ambiance qu'il régnait actuellement, ses nerfs lachaient prises. Elle en avait marre des non dits.

"Bon, je sens qu'il y a une grosse tension dans l'air. Je sais à quoi elle est due. Harry est mort. Il ne reviendra pas. Mais nous, nous sommes vivants, et on doit continuer à aller de l'avant. Il ne voudrait pas qu'on déprime. C'était un battant, et on doit continuer à se battre pour lui faire hommage. Et se battre, ça commence par arrêter de pleurer et vivre normalement. On doit être fort et se soutenir, donc si l'un de nous va mal, il doit le dire aux autres, d'accord?"

Pendant son discourt, tous la regardait. Ron pleurait, Ginny avait la larme a l'oeil, Luna a perdu son air réveur et Neville essayait de s'empêcher de pleurer.

La blonde fut la première a réagir. Elle se leva pour faire un câlin à Hermione, rapidement rejoint par les autres.

De l'autre coté de la vitre, Drago les observait, un air indéchiffrable sur le visage. Seule Hermione le remarqua surprise. Mais avant qu'elle ai put dire un mot, il détourna le regard avant de disparaitre sans un mot. Hermione continua de fixer la vitre, le regard et l'esprit totalement perdus, sans lacher les autres, qui, concentrés sur le calin, n'avaient rien remarqués.

La scène ne fut coupée que par un gargouillement provenant du ventre de Ron, qui s'excusa en rougissant. Le compartiment parti dans un fou rire comme ça ne leur était pas arrivé depuis le début de la guerre. Le ventre de Ron ne cessa pas de gargouiller, encore et encore, et les amis en rirent jusqu'à l'épuisement. Jusqu'à une remarque de Neville:
"-Tiens d'ailleurs, elle n'est pas encore passée la dame avec le chariot?
-Non. Quelqu'un a de quoi calmer l'estomac de mon frère?
-J'ai des biscuit si tu veux. Lui répondit Luna"

- Je veux pas savoir ce qu'il y a dedans; chuchota Ginny à l'oreille d'Hermione"

Cette dernière aquiesça en souriant, mais Ron hocha les épaules en prenant le biscuit que lui tendais la blonde. L'ambiance détendue après le fou rire, Neville sortit son jeu de cartes:

-"Ca vous dit une partie de bataille explosive?
-Pourquoi pas! Répondit Hermione
-Préparez vous à perdre! Cria Ginny, toujours compétitrice
-Ch'est che qu'on va voir!" Acquiesça Ron, la bouche pleine.

Pendant qu'ils jouaient dans la bonne humeur, le train s'éloignait, les menant à l'endroit qui serait, malgré les changements, toujours chez eux. Ou tout du moins, c'est ce qu'ils croyaient...

Fin du prologue, le premier chapitre arrive dans peu de temps.