Ouais, je sais je suis en forme. Donc voilà un OS qui me trottinait dans la tête depuis trop longtemps, je cogitait trop mdr. Bref voilà c'est presque un PWP mais... Non bon c'est un PWP. Bref ! Je ne sais pas trop mais écrire un lemon est à chaque fois une épreuve de force pour moi lol. Je ne suis peut-être pas douée.
Warnings: PWP, OMEGAVERSE (si vous n'aimez pas, ne lisez pas), LEMON.
Derek est genre carrément macho, je suis désolé mais c'est comme ça lol. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! Bises et bonne lecture
Musique: Hustler- Josef Salvat.
Opsia.
Our bodies are raveling. (Nos corps s'emmêlent)
Stiles sentait qu'il avait changé. Dans quelle mesure il ne savait pas. Il avait fait un rêve, ou plusieurs. Ces rêves étaient trop intimistes, trop détaillés... Stiles en fut traumatisé. Plus les jours passaient et plus les rêves deviennent incontrôlables. Des rêves d'hommes et de femmes,des rêves mouillés comme jamais. Des songes qui s'articulent autour de corps, d'un enchevêtrement charnel et purement sexuel. Un filet onirique qui se précisa au fil des jours, ou il voyait ses lèvres dévorer un homme ou une femme, il ne savait plus. Puis la figure c'était montrée en un homme, grand, bestial et brun. Un corps musclé a la peau lisse de perfection et laiteuse. Une peau gravée d'un symbole. Le dixième jour il compris.
Alors il avait fuit la meute comme la peste. Dès que Derek apparaissait, il s'éclipsait sans un bruit. Cela faisait un mois que l'ado l'évitait, un mois qu'il souriait dans son sommeil, que son cœur dansait le holà en pensant à un brun ténébreux, qu'il se refusait de penser a lui, ou de penser que quelque chose pourrait arriver. Il ne voulait pas souffrir, ouvrir son cœur et l'offrir a cet... homme, cette demi-bête qui paraissait si lointain.
Stiles démêla ses sentiments et bordel... Il était dans de beaux draps.
Un jour Derek le coinça a l'orée de la forêt et beaucoup trop de sentiments contraires se battaient dans sa tête. Avant qu'il n'approfondisse la question Derek avança d'un pas, l'hyperactif recula et son cœur fit un accroc. Son estomac lui hurlait de s'éloigner. Sa gorge se bloqua, les yeux rouges rubis s'étaient posés sur lui. Il ne respirait plus, l'aura de Derek l'étouffait presque.
Stiles se recula encore, son cerveau avait déserté. Le Derek qui marchait vers lui... Non. Il se retourna pour courir dans la forêt. Vite, loin, une jambe devant l'autre et ne surtout pas penser a Derek, lui courant après.
Le grondement bas et lourd le fit frissonner de la tête aux pieds. Il sentit l'excitation monter au fond de lui. Non, pas bon du tout. Il pensa a Harris et Finstock, s'embrassant comme si leur vie en dépendait. Oui, c'est mieux.
Du coin de l'oeil il vit une forme sombre, Derek n'était pas au maximum de ses capacités, il jouait. Stiles réfléchi intensément... Comment en est-il arrivé là ?
Stiles ralentit inconsciemment ? Peut-être. Il fut projeté contre un tronc d'arbre et il se retrouva par terre.
"Pourquoi me fuis-tu ?"
La voix grave de l'alpha fit pleurer d'excitation Stiles. Il tenta de contrôler les spasmes qui agitaient son corps. Derek cligna des yeux. Malgré sa forme prognathe il haussa les sourcils et un éclair de stupeur voila ses yeux.
"Stiles." Il grogna plus fort et le jeune ado glapit. "Regarde moi."
Stiles savait que par pur instinct de préservation il ne devait pas relever la tête. Il le savait et pourtant il le fit. Et bon sang c'est comme si on le marquait au fer chaud dans ses entrailles. Il sentit son corps s'embraser.
"Derek..." Un long gémissement franchit ses lèvres.
Derek inspira, et l'odeur affriolante d'excitation, de désir et de pureté lui retourna la tête et le coeur. Les yeux pers flashèrent de pourpre.
"Tu es un oméga putain."
Stiles sentit quelque chose couler entre ses cuisses et il se sentit honteux. Il avait l'impression de n'être que l'instrument de son désir. La vue si entêtante de Derek l'appelait. Il se releva doucement mais Derek était déjà devant lui, sa main sur sa gorge, sa bouche contre la sienne. Stiles haleta, oh c'était si bon... La bouche vorace de Derek ne le quittait pas, les gémissements des deux étaient étouffés. La main gauche de l'alpha toucha le corps de Stiles en une légère caresse aérienne. L'adolescent frotta son bassin contre celui de son vis-a-vis et celui ci resserra sa prise sur son cou. Leurs lèvres se séparèrent et Stiles pencha la tête en arrière.
Derek lécha le cou offert, il croqua la peau tendre et laiteuse, la lapa et y laissa une trace violacée.
"Stiles... Tu.. Putain Stiles. Je vais te baiser, te clamer, te nouer. Tu m'as évité pendant un mois entier, tu voulais me cacher ça ? Ce truc là entre nous ? Si je l'avais su... T'es un oméga putain. Mais ne t'inquiète pas je vais m'occuper de ton cul. Je vais te prendre tellement bien et tellement fort que toute la Californie saura que tu es mien. Mien a clamer et a nouer. Je vais te noyer de sperme et au moment ou le noeud se fera, tu me suppliera encore et encore de te besogner comme la salope en chaleur que tu es. Je vais féconder ton cul vierge et tu porteras MES bébés, MES louveteaux. Mais pas ici... Chut non ne pleure pas... Ne pleure pas on va rentrer oui calme toi. "
Les jambes de Stiles flanchèrent il ne fut maintenu que par la seule force de l'alpha. Derek le releva et le serra dans son giron. Les geignements de Stiles lui fendait le cœur.
"Pauvre chose fragile... Ne pleure pas je vais m'occuper de tout."
Le brun souleva le corps fin dans ses bras et ils prirent la direction du loft.
OOOoooOOO
Une porte qui se brise, un bruissement d'aile, le chant du rouge-gorge ne suffirent pas à éteindre les gémissements du plus jeune. L'alpha a peine rentré balança Stiles sur son lit de cuivre. Il fut projeté avec une telle force que les lattes craquèrent, et que le lit soutenu par quatre colonnes grinça. Sur le lit corps de Stiles n'était plus qu'un amas de chair tremblante de désir aux pieds de l'alpha. Sur lui était posé un simple regard. Un regard rouge sang qui le fit jouir si fort qu'il en perdit le nord. Il regardait son jean souillé de toute sorte et releva les yeux vers Derek. Il sentit le lit s'affaisser et deux mains saisir sa chemise de flanelle. Un craquement sinistre s'ensuivit et il se retrouva nu, le corps rougi par ses chaleurs et la peau moite d'orgasme. Deux mains froides comme l'hiver glissèrent sur son flanc, palpant la chair, effleurant les tétons dressés. Derek tira doucement sur le téton droit et Stiles se tendit, ses orteils se crispèrent et son souffle se coupa net. Un long râle aigu fendit le silence.
"De...Derek"
"Quoi"
"Je..." des larmes de frustration brillèrent sir les joues du brun. Derek le prit en pitié et se pencha pour l'embrasser.
Les lèvres de l'alpha violèrent celles du cadet. Il mordit jusqu'au sang et lapa chaque égratignure, il suça sa langue et leurs dents s'entrechoquaient. Il sentit le cadet se débattre pour prendre le dessus alors il appuya son corps un peu plus contre son vis-à-vis et il se retint de miauler de plaisir. Ils durent se séparer et Derek se leva en une demi seconde. Stiles cligna des yeux et le chercha du regard.
"Ne bouge pas. Ne te touches pas." La voix grave de l'alpha le fit trembler mais il acquiesça.
Derek se détourna du lit et alla dans une pièce adjacente a la chambre. L'hyperactif n'était pas d'ordinaire patient. Il voyait sa virilité se dresser rien qu'en pensant a l'odeur du loup alors il la toucha du bout des doigts et un long frisson lui vrilla les reins. Il glissa sa main un peu plus bas, entre ses fesses suintantes et il rougit. C'était étrange et grisant, il passa un doigt curieux et appuya légèrement... Oh ! Il recommença et y introduit une phalange et le retira. Le plaisir fugace qu'il ressentait était indescriptible. Il réitéra et sentit la brûlure lancinante grandir de plus en plus. Encore. Plus. Toujours plus. Un second doigt rejoignit l'index. Non ce n'était pas assez. Perdu dans son propre plaisir il n'avait pas vu Derek appuyé sur le chambranle de la porte. Il n'avait pas vu les yeux rubis détailler son corps avec envie. Il n'avait pas vu le corps nu, prêt a le dévorer. Il n'avait pas vu Derek et pourtant une douce fragrance, douce-amère aux pointes de patchouli et de chevreuil, se mêlant a un désir bestial et inhumain, une envie d'amour et de baise lui parvint et il le vit vraiment. Et ce que l'hyperactif ressenti était plus fort que tout, c'était terrible et mortel. Alors ses cordes vocales s'usèrent a couiner, a quémander, a supplier, a exiger, a crier, a gémir, a soupirer, a pleurer de désespoir et de désir et le son suraigu vrilla les nerfs du plus âgé qui se sentit vivre a travers le cri cristallin de Stiles. Il s'avança et s'assieds près du corps tremblotant de l'adolescent et il lui caressa la tête. Les yeux miel étaient fixés non pas sur les orbes rouges mais sur la verge dressée pour lui. Mû par me désir il avança sa main. Le poignet blanc fut happé par la poigne puissante de l'alpha.
"Tu t'es touché Stiles. Je t'avais dis pourtant de ne pas te toucher non ? Je vais devoir me montrer cruel ma pauvre petite chose. Je vais t'expliquer ce que je vais te faire."
Stiles sentit une étrange pression autour de sa virilité et il vit l'anneau, semblable a une bague orner sa verge.
"Je l'avais fait pour mon compagnon. Je ne savais pas que c'était toi mais je savais que c'était un homme. Mais parlons de toi. Je ne te laisserai pas jouir. Je vais juste te besogner, te remplir, te faire te sentir bien... Et tout cela sera grace a moi. Tu me dois et me devra tout ton plaisir Stiles." Il lui attrapa le menton et mordit sa lèvre inférieure "Je vais te baiser. Je te l'ai dit et ce ne sera pas en douceur. Tu auras mal, tu voudras arrêter et en même temps continuer car tu seras satisfait. Satisfait d'avoir ma verge au fond de toi et je jouirais sans vergogne. Et peut-être... Lorsque j'aurais noyer tes entrailles de sperme, peut-être que je te laisserais jouir. " Derek avait murmuré la fin de cette tirade dans l'oreille de Stiles qui trembla d'extase.
Malgré les larmes qui ravageaient son visage il lui sourit.
"Ne me fais pas attendre plus Derek... Je t'ai déjà trop attendu."
Les bras grands ouverts Stiles ouvrit son coeur et son âme au loup. Le brun aux yeux pers lui sourit et l'attrapa a la taille. Derek assit sur ses talons, il le fit asseoir sur ses genoux et le tint tout contre lui.
D'un geste prudent il entra petit a petit en Stiles. Les lèvres de l'ado s'étiraient en un o parfait, un cri presque inaudible qui contenta Derek. D'une poussée brusque la verge de Derek était complètement en lui et les deux jeunes hommes se sentirent complets. Enfin.
Derek devenait fou. Après ce qui lui sembla une éternité il souleva Stiles par la taille et le fit asseoir brutalement sur ses cuisses. Ne trouvant pas la position confortable il retourna le pauvre garçon et s'enfonça plus loin encore. Le gémissement de Stiles le transporta hors de son corps et il serra les dents. Sa volonté ne tenait qu'à un fil il le savait. Il devait faire attention pour son humain, son homme, son compagnon. Il passa ses mains sur le dos de Stiles en un geste réconfortant et prit un peu de sa gêne, de sa douleur.
Stiles fronça les sourcils. Pourquoi ne bougeait-il pas ? Stiles voulait qu'il bouge, vite, très vite.
"Chut Stiles, chut… Nous avons toute la vie devant nous, ne t'inquiètes pas."
Malgré ses halètements Stiles parvint à articuler: "J'ai parlé à voix haute ?"
Pour toute réponse Derek empala l'ado sur toute sa longueur, le faisant perdre pied. Il allongea Stiles sur son matelas pour enfin être libre de ses mouvements et vint se placer entre ses cuisses ouvertes. Il posa ses pieds sur ses épaules et d'un ample coup de reins, il toucha la prostate de Stiles.
Les umières qui danseaient devant ses yeux n'en finissaient plus. "Encore."
Et Derek obéit, mû par un instinct qu'il ne pouvait réfréner. Il commença à aller de plus en plus vite, s'enfonçant toujours plus loin.
"Si chaud, si étroit et si vierge. Tu es tout à moi Stiles, tout à MOI. Tu m'appartiens comme je t'appartiens" Il accentua ses dires d'un coup de hanche plus violent "A moi." Ses mains fortes tenaient les genoux de Stiles et il savait qu'ils étaient rougis. Il observa le corps alanguit de l'hyperactif et sourit satisfait.
Les deux comparses sentaient que c'était la fin, qu'ils étaient trop proche du gouffre, prêts à tomber, main dans la main. Stiles voulu toucher sa verge rougie d'excitation mais une main griffue l'en empêcha.
"Tu ne te touches pas, tu viens en même temps que moi ou pas du tout."
Le cri de frustration du jeune brun le fit ronronner. Il besogna son ame soeur plus durement, il avait besoin de… Cela faisait s longtemps qu'il l'attendait. D'un simple coup de bras Derek releva Stiles et l'enserra dans ses bras. Il sentait… C'était là. Cette boule de plaisir qui monte inexorablement en lui et cette vague puissante se bria en lui alors que pris par la bête il planta ses crocs dans le cou de Stiles. Le jeune adolescent lui ne pouvait plus, il sentait quelque chose, qui le poussait à mordre et quémander son dû, quémander Derek. Il mordit du plus fort qu'il le put l'alph, sentant le paroxysme lui exploser les entrailles.
Essouflés, les deux amants se réinstallèrent dans le lit convenablement. Derek prit Stiles dans ses bras et carrsa les doux cheveux bruns. L'adolescent gêné mais heureux se colla contre le torse poisseux du loup.
Tous deux le savaient; c'était leur place depuis longtemps. L'un comme l'autre savait que le bonheur était enfin à leurs portes.
Si vous voulez une suite demandez-le moi, j'en ferais peut-être une lol.
