Salut les gens :D

Aujourd'hui est un jour important car c'est la première fiction que je publie sur ce site et en plus on ne s'attaque pas à quelque chose de très..."ordinaire"... Je suis vraiment heureux de pouvoir la publier et j'espère que vous passerez une bonne lecture.

Au passage, je m'excuse s'il y a des fautes. Je fais de mon mieux pour me relire mais des fautes peuvent toujours échapper à mon radar. Heureusement que les openings de KnB me motivent pour la relecture X). Ce premier chapitre sert d'introduction plutôt qu'autre chose et j'espère que vous accrocherez.

Pour le rythme de parution, j'essaierai au minimum de publier un chapitre par semaine. Je ne sais pas si je pourrais plus mais je ferai de mon mieux.

Donc, je ne vais pas raconter d'avantage ma vie inintéressante et je laisse place à la lecture.

Disclaimer: Tadatoshi Fujimaki a tous les droits sur KnB, ses personnages. S'ils étaient à moi, il serait choqué de voir ses personnages dépravés et pervertis :D

Have fun :D


Il avait du mal à émerger. Bien sûr, ce n'était pas rare. Le soleil lui brûlait la rétine. Le métis se leva, le plus maladroitement du monde et gémissant. Plus qu'une journée et enfin il n'aurait plus à se réveiller à ce genre d'heures. Le vendredi était définitivement le jour de cours qu'il préférait. Aomine se gratta la tête avant de s'étirer, adoptant des poses ridicules. L'entraînement d'hier l'avait épuisé, réduit en compote. Au moins, il en tira leçon pour une chose : ne jamais provoquer Satsuki Momoi. En effet, il boycotta tous les entraînements depuis Lundi. Ça, ce n'était pas rare et à la limite, ça passait. Mais son erreur résida en le fait qu'il l'ignora délibérément hier matin alors qu'elle lui passait un savon. Bien sûr, il est évident qu'il ne faut pas railler une fille, une adolescente qui plus est. Seulement, l'as de Too n'avait apparemment pas connaissance de cette règle. Il faut dire qu'une femme en colère peut se montrer plus intimidante qu' Akashi. Non, pas plus mais autant. Ainsi, elle le traîna de force au gymnase et lui força à faire 500 tours de terrain. Choisissant d'oublier ça, Aomine dévala les marches et fila à la douche. C'est ce qu'il préfère faire quand il n'a pas les yeux en face des trous. L'eau froide permet de monter complètement à la surface. L'effet des gouttelettes glissant le long de son corps est quasi-immédiat. Après cinq minutes, il se brossa les dents, enfila son uniforme et prit le déjeuner, disposé sur la table. Une mauvaise habitude qu'il a gardé est de boire malproprement. Ainsi, après avoir bu son lait, un moustache se dessina au dessus de sa bouche. Il s'essuya le visage avec son poignet et remonta en attendant le départ pour le lycée. Il se lève très tôt et en profite à chaque fois pour lire une ou deux revues érotiques. Même si il remarque que ses magazines ne lui font plus trop d'effet maintenant. Sans doute car il les a trop lus. Qu'est-ce que ça pourrait être sinon ? Enfin, sa mère l'appelle, car il est l'heure... l'heure de l'abattoir... Daiki redoute toujours l'école. Les cours semblent interminables. Heureusement que Satsuki est là. Seulement, c'est de manière totalement inattendue qu'il vit son ancienne ombre, se tenant bien gentiment devant sa voiture. L'ombre en question ne semblait pas en sa forme olympique. Il baillât deux fois avant de se rendre compte que son ex-lumière l'observait, comme un animal au zoo.

-Oh. Aomine-kun. Désolé de venir t'importuner.

Aomine mit une vingtaine de secondes avant de répondre.

-Euh... Tetsu ? T'fais quoi là ?

Son regard devint inquisiteur. Il attendait impatiemment la réponse de Tetsuya.

-Je vais essayer d'être... (baille) … concis. Mes parents ont deux voitures. Mon père utilise la sienne pour partir au travail assez tôt. Ma mère utilise la sienne pour m'emmener au lycée. Malheureusement, hier soir, elle est tombée en panne. J'ai donc décidé de venir te voir pour te demander si ta mère pouvait me déposer en chemin pour ton lycée vu que le tien est sur la route du mien.

-Mais y a personne pour faire ça ?

-Non. Tu es la seule personne qui soit suffisamment proche.

-Proche ? Mais j'habite à deux kilomètres.

-Je me suis levé plus tôt pour venir te rejoindre en vélo.

Ce qui explique au passage son allure mollassonne.

-Et j'suppose que si tu m'demandes c'est qu' y a pas d'autre solution.

-Non. Mais ne t'inquiètes pas. Ça serait juste pour aujourd'hui, je me débrouillerait pour la suite. Mais si tu ne veux pas ce n'est pas grave.

Après avoir sorti cette phrase, il afficha un sourire forcé avant de se faner. L'expression de déception sur la bouille du passeur eut pour effet d'affliger un pincement au cœur du métis. Éprouvait-il... de la compassion ? Sans doute, le petit bonhomme bleu lui faisait de la peine. Sans mesurer la conséquence de ses paroles, il parla malgré tout contre son gré.

-Si tu veux ma mère peut... t'emmener. Elle est encore à l'intérieur. Je lui en parle et si elle accepte, tu peux monter. Et... si elle est d'accord... on pourra t'emmener jusqu'à ce que , tu sais... tu trouves la solution à ton problème.

Le visage de Tetsuya s'illumina. Son sourire était radieux. Et Daiki manqua un battement. Il faut dire que quand il le voulait, le joueur de Seirin pouvait adopter des expressions mignonnes. Mais bon, rien de bien anormal. Le visage de Kuroko est enfantin et assez mignon et ça s'arrête ici.

Kuroko entendait Daiki qui parlait assez fort derrière la porte.

-Oï, Maman. T'veux bien emmener un ami en même temps qu'moi au bahut ? C'est sur l'chemin. Il a pas d'aut'solution.

-C'est bien mon poussin, tu deviens gentil et tu t'ouvres aux gens. Bien sûr.

Et il pouvait percevoir un bruit qui s'apparentait à un bisou.

-Maman ! Il peut entendre tu sais

-Mais quoi Daiki ? Tu n'aimes pas quand ta maman te fais un bisou ?

-C'est pas ça le probl... Bon Maman !

-D'accord. D'accord. Tu grandis si vite.

-Oh non ! Pas l'monologue cliché de l'enfance qui passe si vite.

Daiki lui aussi peut se montrer mignon... à sa manière...

En voiture, le métis remarque que le joueur de Seirin somnole.

-Oï Tetsu, chuchota le plus grand, t'peux dormir un peu en attendant l'arrivée. J'te préviendrais.

Kuroko baille.

-Hum. Merci, Aomine-kun.

Et c'est sans plus attendre qu'il se laissa endormir, bercé par le bruit des roues. Mais, ayant le sommeil facile, il ne se rend pas compte qu'il bascule pour atterrir la tête sur l'épaule à Aomine. Ne restant pas indifférent, l'as de Too se mit à rougir. Gêné, il se met à secouer légèrement l'endormi.

-Tetsu, Oï. Oï ! Réveilles toi !

Mais le joueur ne réagit pas. La mère ne peut s'empêcher de pousser un rire.

-Maman ! C'est pas drôle !

-Désolé Daiki mais... c'est mignon comme scène.

-Maman !

N'ayant pas le cœur à le sortir de son sommeil, Aomine décida de le laisser dormir jusqu'à destination. D'ailleurs, il remercia Dieu lorsque la voiture s'arrêta, faisant réveiller instinctivement le bleuté. S'étirant à moitié, il demanda.

-On est déjà arrivés ?

-Oui Tetsu. Maintenant tu peux sortir.

-Hum. Merci encore Aomine-kun.

-C'est...c'est rien.

Et le fantôme s'éclipsa, Daiki le guettant derrière le carreau jusqu'à ce qu'il le perde de vue. Un peu comme si il veillait sur lui. C'était mauvais. Il ne réagit pas aussi bêtement d'ordinaire. Mais le métis remarque qu'en présence de Kuroko, il change de tempérament. C'est étrange mais assez agréable. Il devient aussi bizarre avec son ancienne ombre qu'avec... cet autre...

Il soupire avant de demander à sa mère de reprendre la route.


Voilà, reviews ?