CHAPITRE 1 : Une drôle de rencontre

Gingka descendit de l'hélicoptère d'un bond agile. Il se trouvait à New York, dans le quartier général américain de l'AMBB. Tsubasa l'y attentait. Gingka était heureux de revoir son vieil ami, après tout, cela faisait près d'un an qu'ils ne s'étaient pas vus.

Ce dernier était venu l'accueillir avec un grand sourire. Il avait attaché ses long cheveux d'argent en une queue de cheval et était habillé de manière élégante avec une chemise blanche et une cravate assortie à son pantalon; après tout il était en charge de la branche américaine de l'AMBB ! Il devait s'habiller en conséquence !

-Ravi de te revoir Gingka, j'espère que ton voyage n'a pas été trop éprouvant commença-t-il.

-Tout s'est passé à merveille mon ami. Mais parle-moi plutôt de la raison qui t'a poussé à m'appeler.

-Après la bataille contre némésis, beaucoup de gens n'osaient plus jouer au beyblade. Cependant, cela commence tout doucement à revenir. Je pense que te voir pourrai ranimer la passion des gens pour le beyblade, voilà pourquoi je t'ai fait venir expliqua rapidement Tsubasa.

-Il n'y a pas de problème Tsubasa ! répondit le rouquin en souriant.

-J'espère que tu ne m'en veux pas trop d'avoir perturbé ton voyage.

Cela ne dérangeait pas le moins du monde Gingka, qui, pour poursuivre son entraînement, parcourrait le monde pour affronter des adversaires, tout en aidant lorsqu'il le pouvait les gens à réparer les dégâts que la venue de Némésis avaient provoqués.

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Tsubasa emmena d'abord Gingka au beypark de la ville, où les enfants furent plus qu'heureux de rencontrer un de ceux qui avait sauvé le monde. Tous voulaient montrer leurs capacités à ce bladeur qu'ils admiraient. Gingka joua au beyblade avec les enfants toutes l'après-midi et en laissa même gagner quelques-uns.

Tsubasa étant reparti, ayant beaucoup de choses à gérer à cause de son travail, il avait laissé à Gingka les clés de la chambre d'hôtel qu'il avait réservé pour lui.

Sur le chemin du retour, Gingka emprunta alors de petites ruelles, dans le but de chercher des gens jouant au beyblade.

Il finit par se perdre comme un imbécile dans les quartiers pauvres de la ville. En effet, l'endroit n'était pas très propre et quelques chiens errant y étaient en quête de nourriture.

Attiré par des bruits de toupies qui s'entrechoquent, il finit par arriver sur une petite place. Au centre, il un avait un stadium de fortune où deux toupies tournaient frénétiquement, se poursuivant l'une l'autre.

Autour du stadium, une bande d'enfants d'environ une dizaine d'années encourageaient les propriétaires des deux toupies." Allez vas-y ! '',"Écrabouille-le !"

Gingka les regarda avec amusement pendant plusieurs minutes puis décida d'aller leur parler.

"Bonjour les enfants ! Alors vous vous amusez bien !?"

-Whooaaa Mais c'est Gingka ! s'écrièrent t-ils les yeux pleins d'étoiles

-Tu veux bien jouer avec nous ?

-Je ne refuse jamais un défi ! répondit-il gaiement en sortant son launcher

-Super ! Gingka Hagane va nous affronter !

-Moi d'abord ! s'écria un des gamins

-Nan moi !

- Ohé doucement les enfants il y en aura pour tout le monde ! Intervint Gingka avant que cela ne dégénère en dispute. Chacun son tour d'accord ?

Gingka aurait bien continué a jouer pendant des heures durant, mais il commençait à se faire tard et la lumière commençait a décliner. Se connaissant, il savait qu'il ne pourrait pas se lever avant midi le lendemain matin s'il rentrait trop tard. De plus, Tsubasa risquait de s'inquiéter. Ne voulant pas déranger inutilement son ami qui fournissait déjà un travail titanesque, il décida qu'il était temps de partir.

Il dit au revoir à la bande de gamin et pris congé. Avant de partir, il se retourna encore une fois vers les enfants qui avaient recommencé à jouer de plus belle, motivés par la visite surprise de Gingka. "La passion du beyblade ne s'arrêtera jamais"pensa-t-il.

Il remarqua alors à ses côtés une silhouette encapuchonnée dans une cape. Il n'était pas très grand, voire de la même taille que les enfants que Gingka avait coachés toute l'après-midi.

La cape de l'inconnu était de couleur marron foncé et arborait des déchirures un peu partout.

Gingka ne distinguait pas son visage, mais il était vraisemblablement en train de regarder les enfants jouer. Gingka, un peu intrigué, lui demanda :

-Tu veux jouer avec eux ?

L'encapuchonné sembla surpris que Gingka lui adresse la parole et sembla réfléchir un moment avant de répondre.

-Non... Et de toute façon je ne peux pas...

Sur ces mots l'enfant à la cape tourna les talons et partit en courant.

-Hé attends ! Qu'est-ce que tu veux dire par "je ne peux pas" !?

Gingka se lança à sa poursuite, mais le perdit rapidement "C'est comme s'il s'était envolé" pensa-t-il, déçu d'avoir perdu la trace du gamin si rapidement.

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Sur toute la durée du trajet qui le ramena a son hôtel (Comme il a un sens de l'orientation tout pourri, notre cher Gingka avait sorti son portable et utilisait Google Maps), Gingka repensa plusieurs fois à cette étrange rencontre et se fit la promesse de chercher ce mystérieux enfant toute la durée de son séjour quand il aurait du temps libre...

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Il courait.

Il courait pour échapper à ses poursuivants, ces hommes en uniforme qui le traquaient depuis un certain temps déjà pour X raison.

Lorsqu'ils l'avaient trouvé, il n'avait même pas cherché à leur adresser la parole : son instinct lui disait qu'il ne s'agissait de rien de bon et avait donc aussitôt pris la fuite, sachant pertinemment qu'il n'avait aucune chance contre ces gars surentraînés. Ne disposant d'aucune aide extérieure, il faisait confiance a son instinct, et jusque-là, ce dernier ne s'était jamais trompé.

L'enfant encapuchonné se retourna, pour vérifier que ses poursuivants avaient abandonné la partie. "Parfait". pensa-t-il, "je les ai semés". Il s'arrêta donc de courir et repris péniblement son souffle.

Soudain, le monde se mit à tourner autour de lui "Merde ! Pas maintenant !" Il s'allongea par terre et tenta de retrouver ses sens ; sa vue était trouble et l'enfant savait pertinemment que si il ne trouvait pas rapidement une cachette pour se reposer, ce corps ne tiendrait pas le coup et il finirai par s'évanouir.

De plus, la faim lui tordait le ventre. Il n'avait plus mangé depuis deux jours, si on considère le fait d'avoir fait les poubelles en quête de nourriture comptaient comme un "repas".

Son corps était lourd, il se releva à grand peine et parti à la recherche d'une planque digne de ce nom...