Bonjour à toutes et à tous !
Voilà mon nouveau bébé ! Ca fait un moment que cette histoire me trotte dans la tête, et je suis contente de pouvoir vous la présenter aujourd'hui ! Pour être honnête, je voulais d'abord terminer ma fic en cours, mais je n'y arrive pas ! Chaque fois que j'essaye d'écrire le nouveau chapitre, les seules images qui me viennent concernent cette nouvelle histoire ! Donc je compte continuer les deux en parallèle. Alors bien sûr, ça veut dire que je ne publierai pas aussi souvent que je le voudrais, parce que j'ai très peu de temps dans la semaine pour écrire...
Contexte : Cette histoire est une TomOC. Ce n'est pas un voyage dans le temps ! Cela se passe pendant la septième année de Tom, donc il a déjà ouvert la Chambre des Secrets, et il a déjà tué son père et ses grands-parents.
Warning : Je tiens aussi à préciser quelque chose : mon OC est la Préfète-en-Chef, et Tom est le Préfet-en-Chef, mais il n'est pas question dans cette histoire qu'ils soient colocataires, qu'ils partagent une salle de bains ou quoi que ce soit !
Rating : C'est un rating T, qui passera sur du M pour certains chapitres. Je vous préviens, il y aura des gros mots, de la violence et du sexe. Je ne mettrai pas de note avant chaque chapitre pour dire s'il y a un lemon ou une scène violente, je trouve que ça gâche trop le suspens, donc si vous ne voulez pas lire de contenu explicite, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
PoV : Pour l'instant je pense que les PoV seront essentiellement ceux de Tom et de mon OC, mais je pourrais en utiliser d'autres ponctuellement. Pour que tout cela reste clair et lisible, je mettrai en début de PoV le nom du narrateur.
Disclaimer : Toute l'histoire appartient à JKR, mon OC m'appartient, et évidemment je ne gagne aucun argent grâce à cette histoire.
Je vous laisse donc avec ce premier chapitre, j'espère vraiment qu'il vous plaira, et je suis déjà pressée d'écrire la suite !
Riddle Me Riddle
1. Prologue
1er Septembre 1943
- Tom -
Tom inspira profondément. Enfin, après deux longs mois d'attente, il pouvait à nouveau humer ce parfum qu'il connaissait si bien : l'herbe fraiche et humide, le shienden et la fumée. L'odeur caractéristique de Poudlard, quand on y arrivait par le Parc. Il avait plut toute la journée, il le devinait à la façon dont ses chaussures règlementaires s'enfonçaient dans la boue, sous la couche d'herbe verte. Pourtant, au-dessus de lui, le ciel était dégagé, d'un noir de jais, parsemé d'étoiles et d'un croissant de lune. Il ne lui restait que quelques mètres à parcourir avant de dépasser les immenses portes ouvertes du château. Il avança un pas sur la première marche de granit qui conduisait à l'intérieur. Dès que sa chaussure claqua contre la pierre, éclaboussant quelques gouttelettes de boue autour d'elle, il pensa : Enfin de retour chez moi.
Chaque année depuis sept ans, les mêmes sentiments l'assaillaient au premier jour de septembre. La joie, le soulagement, l'enthousiasme, la curiosité. Des sentiments que seul Poudlard pouvait provoquer chez lui. A chaque rentrée des classes, il se sentait à nouveau l'enfant qu'il avait été, peu après que le Professeur Dumbledore soit venu le chercher à l'orphelinat. La satisfaction d'être enfin reconnu comme un être exceptionnel, l'envie de découvrir ce nouveau monde qui s'ouvrait à lui, d'en débusquer tous les secrets... Ces souvenirs resteraient gravés en lui pour l'éternité. Cette année encore, il n'avait pas eu un regard en arrière lorsqu'il avait claqué la porte de l'orphelinat. Quelle joie de quitter ces moldus, pour la dernière fois. Cet hiver, il aurait dix-sept ans, et serait donc majeur au regard du monde magique. Il n'y retournerait plus jamais, sinon pour brûler le bâtiment et tout son personnel, et tous ses pensionnaires.
Alors qu'il pénétrait dans la Grande Salle pour assister au traditionnel banquet de bienvenue, Tom hocha la tête imperceptiblement. Oui, cette année serait la sienne. Il quitterait enfin l'orphelinat pour toujours, il obtiendrait son permis de Transplaner, il mettrait en application la dernière partie de son plan pour garantir la servitude et la loyauté de tous ceux qui se réclamaient ses amis. Il caressa brièvement l'insigne qui ornait sa robe de sorcier, retenant à peine son sourire satisfait. Il avait été nommé Préfet-en-Chef. Il avait reçu la lettre lui annonçant la nouvelle et l'insigne par hibou, pendant l'été. Une formidable nouvelle, même si ça n'était pas une surprise. De tous les autres Préfets, qui aurait bien pu être choisi à sa place ? Aucun ne lui arrivait à la cheville, et les Professeurs le savaient aussi bien que lui. En tant que Préfet-en-Chef, plus rien ne pouvait se mettre en travers de son chemin. Il ne suivrait plus que ses propres règles, et s'appliquerait à les faire suivre par les autres élèves.
Il prit place à la table des Serpentards, plus ou moins au centre de la tablée. Autour de lui, ses suiveurs s'assirent tour à tour, chacun prenant sa place habituelle. A sa droite, Rosier, ses cheveux blonds plaqués en arrière. Le plus fidèle d'entre eux. Celui qui venait chuchoter les potins à son oreille, celui qui obéissait au doigt et à l'oeil, sans qu'il faille le menacer, ni le blesser. A sa gauche, Lestrange. Tom n'aurait jamais supporté qu'on lui refuse quoi que ce soit, et aucun d'entre eux n'avait jamais osé lui dire non, mais Lestrange arrivait tout de même à partager ses opinions, et la plupart du temps, Tom devait avouer qu'il était de bon conseil. En face d'eux s'étaient assises Crabbe, Goyle et Malfoy, les trois filles les plus viles et les plus rusées que la Terre ait jamais portées. Elles savaient toujours se montrer utiles. Et autour de ce noyau dur, à peine hors de portée de voix, Mulciber, Nott, Yaxley et Avery. Des suiveurs également, mais plus récents. Ils devraient faire leurs preuves avant que Tom ne les admette dans les discussions privées qu'il entretenait avec ses suiveurs.
- Félicitations, Riddle. Dit Malfoy en jetant un regard malicieux à son nouvel insigne. D'autres murmures de félicitations vinrent rapidement. Il baissa la tête en signe de remerciement et d'humilité, un léger sourire sur les lèvres.
- Comme vous le savez, j'espère que ce détail, Il tapota la broche de son index, nous aidera à accomplir de grandes choses, cette année.
- C'est ce que nous espérons tous, Tom. Approuva Rosier en hochant la tête.
- Sais-tu quand nous en saurons plus, à ce sujet ? Demanda Crabbe. Il sourit à nouveau, amicalement. Bien sûr que je sais, pauvre conne, mais toi tu n'as pas à le savoir.
- Pas vraiment. J'attends d'avoir mon nouvel emploi du temps, et nous planifierons une rencontre. Le plus tôt sera le mieux.
Elle hocha la tête, satisfaite, mais avant que les pensées de Tom ne puissent aller plus loin, ou que l'un d'eux ne puisse poser une nouvelle question agaçante, une voix résonna dans toute la Grande Salle, provocant le silence de tous les élèves. Tom jeta un coup d'oeil rapide à la cinquième table, celle qui n'existait que le jour de la rentrée, la table des première année non répartis dans les maisons. Ils jetaient des regards inquiets à gauche et à droite, torturaient leurs doigts ou mordaient leurs lèvres au sang. Tous autant qu'ils étaient, ils craignaient le Choixpeau, et la maison dans laquelle il les enverrait. Ils craignaient ce que ce choix dirait d'eux. Ils craignaient ce que leurs familles penseraient, s'ils étaient envoyés dans la mauvaise maison.
Tom eût un petit sourire satisfait. Il ne s'était pas comporté comme cela, le soir de son entrée en première année. Même à ce jeune âge, il avait montré la maturité, l'intelligence et tout le dédain dont il était capable, même si intérieurement, il bouillonnait. Il se souvenait d'avoir entendu son nom à l'appel, parmi les derniers de la liste. Il s'était levé, la tête haute, sans un regard pour ses camarades. Il se rappelait avoir croisé le regard inquiet du Professeur Dumbledore sur son chemin jusqu'au tabouret, mais il n'y avait pas prêté attention. Il s'était assis sur le tabouret branlant, et avait patiemment attendu le verdict, les mains posées sur les cuisses. Le Choixpeau n'avait pas eu le temps de lui adresser un mot, car à peine était-il entré en contact avec ses cheveux, qu'il avait immédiatement hurlé "SERPENTARD!". A cette époque, Tom ne savait rien de cette maison, de son prestige, et de son lien avec sa famille. Sous les applaudissements, il avait rejoint la table des élèves verts et argents, à la place précise qu'il occupait aujourd'hui.
- Barbant... Commenta Mulciber. Tom fixa son regard sur lui pendant une seconde, et il fut à nouveau réduit au silence.
Bien sûr que tout cela était barbant. Le même discours du Directeur Dippet, chaque année, puis la chanson du Choixpeau, puis l'interminable Répartition, avant d'enfin entamer le festin. Mais comme chaque année, Tom prenait son mal en patience. Il écoutait attentivement chaque mot du Directeur, et souriait lorsque leurs regards se croisaient. Il applaudissait poliment chaque élève réparti, et se montrait plus enthousiaste lorsque ledit élève arrivait chez Serpentard. Mais contrairement aux idiots qui l'entouraient, il tenait à remplir impeccablement son rôle d'élève modèle, même si au fond de lui, il vomissait toutes ces festivités, maintenant qu'elles ne le concernaient plus. Cette année toutefois, après la répartition du dernier élève, dont Tom ne pouvait pas se rappeler le nom, le Directeur Dippet reprit la parole.
- Chers élèves, avant de vous laisser déguster les fameux mets que nous aurons préparé les Elfes de Maison, j'ai une dernière annonce à vous faire. Il prit un air solennel mais ses yeux pétillants trahirent son enthousiasme. Tom savait qu'il faisait partie des élèves favoris du Directeur, et celui-ci devait être ravis de son accession au titre. Les nouveaux Préfets-en-Chef seront Tom Riddle... Il tendit un bras vers Tom et lui fit signe de s'approcher. Tom traversa la salle, encore plus charismatique et fier que lors de sa répartition, et s'arrêta en-dessous du pupitre de Dippet, souriant et s'inclinant légèrement tandis qu'une ovation faisait trembler la table des Serpentards...Et Rosaline Mesnaud de Saint-Paul.
Le coeur de Tom s'arrêta un instant, alors que le Directeur tendant à nouveau son bras, en direction de la table Gryffondor cette fois, et qu'une jeune fille se levait et adressait un signe à ses camarades, souriante. Elle vint le rejoindre et fit face à son tour au public de la Grande Salle. Rosaline Mesnaud de Saint-Paul. En réalité, elle se faisait plutôt appeler Rosaline Mesnaud, car son nom à rallonge était plutôt imprononçable pour les anglais. Tom souriait toujours, son visage impassible, pendant qu'intérieurement, une rage folle s'emparait de lui. Cette année était supposée être son année, et voilà que tout serait gâché. Entre toutes, pourquoi avait-il fallu que ces imbéciles la choisissent elle. Lorsque Dippet eut fini son discours sur leurs nouvelles responsabilités et la confiance qu'il faisait reposer sur eux pour cette nouvelle année, ils n'eurent d'autre choix que de se tourner l'un vers l'autre pour se serrer la main. C'était la coutume.
Elle lui adressa un clin d'oeil discret, son sourire narquois flottant sur ses lèvres. Il saisit la main qu'elle lui tendait, et la serra si fort qu'il était pratiquement sûr d'y laisser des hématomes. Elle plissa légèrement les yeux et son sourire se crispa, mais lui seul était assez près d'elle pour s'en apercevoir. Il avait pris grand soin de garder son masque à l'air amical, tout en souhaitant lui broyer les os. Comment cette petite peste les avait convaincus de lui confier ce poste, il n'en avait aucune idée, mais cela ne lui plaisait pas du tout. Tom Riddle n'aimait pas les surprises. Encore moins les mauvaises surprises comme celle-ci. Après quelques secondes où elle essaya de renforcer sa poigne à son tour, il lâcha sa main, et il retournèrent chacun vers leur tablée.
Lorsqu'il s'assit à nouveau au milieu de ses suiveurs, aucun n'osa prendre la parole. Ils savaient tous quelle animosité (quel faible mot...) régnait entre Rosaline et Tom. Et ils devinaient tout aussi bien à quel point cette annonce avait ruiné son humeur. Il ne croisa aucun de leurs regards, et se contenta de manger dans le calme. Ce n'est que lorsque les desserts disparurent qu'il daigna lever les yeux de son assiette. Il ne sut pas comment, mais son regard trouva immédiatement celui du Professeur Dumbledore. Derrière ses lunettes en demi-lunes, ses yeux bleus pétillaient et il arborait un petit sourire en coin. Evidemment, c'était lui. Lui qui avait permis à cette petite peste d'obtenir le précieux insigne. Les poings de Tom se serrèrent sous la table.
Les Préfets allaient devoir mener les première année jusqu'à leurs dortoirs, mais maintenant qu'il était Préfet-en-Chef, cela ne faisait plus partie de ses missions. Il allait sortir de la Grande Salle et se diriger vers les cachots, lorsque quelqu'un agrippa son bras. Il dut retenir une moue de dégout à la vue des doigts roses et boudinés qui encerclaient son biceps. Il afficha pourtant un sourire enjoué au propriétaire des doigts.
- Tom ! S'exclama le Professeur Slughorn. Mon garçon, je suis fier de vous ! Enfin un Préfet-en-Chef de ma maison !
- Je vous remercie, Professeur, votre opinion compte beaucoup, pour moi. Répondit Tom, souriant.
Slughorn lâcha son bras sans se départir de son sourire, et Tom put quitter la Grande Salle. Le Professeur de Potions était son préféré. Il était si impressionnable, si facilement manipulable... Le charme de Tom l'avait touché dès son premier jour à Poudlard, et ils entretenaient une relation très proche, depuis. Pour Slughorn, il s'agissait d'un lien mentor-élève, et il rêvait secrètement que son étudiant préféré suive ses traces, et lui succède à sa place de Professeur, lorsqu'il prendrait sa retraite. Tom ne le considérait pas comme son mentor. Tom n'avait pas besoin de mentor, il savait que ses compétences naturelles dépassaient de loin celles de la plupart des Professeurs du collège. Mais il entretenait ce lien, le cultivait sagement, car il savait qu'il avait énormément à y gagner.
Tom donna le mot de passe et entra dans la salle commune de Serpentard. Il retrouvait enfin le marbre gris, les tentures vert émeraude, l'âtre de la cheminée, les fauteuils de cuir confortables. Une bouffée de plaisir le submergea, et il laissa presque échapper un soupir de soulagement. Cette année pourtant, les choses ne seraient pas tout à fait les mêmes. Il ne retrouverait pas ses colocataires dans le dortoir qu'il occupait ces six dernières années. En tant que Préfet-en-Chef, il avait droit à une chambre particulière. Il s'engagea dans les escaliers qui menaient aux dortoirs, et dépassa celui qu'il occupait l'année précédente. Bientôt, il trouva une porte sur laquelle était fixée une plaque d'argent, et dessus, en lettres vertes d'une belle calligraphie, on pouvait lire "Tom Marvolo Riddle". Il sortit de la poche intérieure de sa robe une clé, reçue en même temps que son insigne, et la glissa dans la serrure.
La pièce était spacieuse et chaude. Dans un coin, une cheminée, bien que nettement plus modeste que celle de la Salle Commune, crépitait. Juste à côté du feu se trouvaient un fauteuil de cuir noir et une petite table ronde. Au dessus du fauteuil, plusieurs tableaux de petite taille étaient accrochés au mur. En s'approchant, Tom s'aperçut qu'il s'agissait des portraits des anciens Préfet-en-Chef de Serpentard. Immédiatement, une vague de fierté s'empara de lui et lui décrocha même un sourire franc, pour lui-même. Bientôt, son portrait serait également peint, et il trônerait dans cette chambre. Sur un autre pan de mur, il vit un bureau et une petite bibliothèque. En passant ses doigts sur les tranches des livres, il constata que ceux-ci étaient pour la plupart des manuels de cours ou des romans sorciers, sans grand intérêt. Peu importait, car ils seraient bientôt remplacés par sa collection personnelle.
Sur le bureau se trouvait l'emploi du temps de Tom, qu'il examina une seconde. Comme l'année précédente, les cours choisis seraient en commun avec toutes les autres maisons, car les effectifs étaient beaucoup plus restreints, puisque les élèves pouvaient choisir librement leurs options après l'obtention de leurs BUSES. D'un tour de baguette, il colla le parchemin au mur au dessus de son bureau de travail. Il s'intéressa ensuite au second morceau de parchemin, toujours sur son bureau. Il reconnut immédiatement l'écriture fine et brouillonne du Directeur Dippet. "Cher Mr Riddle, j'ai le plaisir de vous convier à la réunion de rentrée qui se tiendra demain matin à 8 heures tapantes dans mon bureau. Nous déterminerons ensemble vos nouvelles missions, et la façon dont vous organiserez votre collaboration avec votre homologue. J'espère que vos nouveaux quartiers sont à la hauteur de vos attentes ! Vous souhaitant une bonne nuit, Directeur Dippet".
Son homologue. La mâchoire crispée, il froissa le parchemin et le lança dans la corbeille à papier. Il revoyait le clin d'oeil malicieux de Rosaline, le sourire satisfait de Dumbledore... Ce vieux con, avec sa barbe mi-rousse mi-grise, avait bien réussi son coup. Tom s'était persuadé que la Préfète-en-Chef serait Alicia Messey, la Serdaigle, toujours sage et bienveillante, polie et effacée. Mais non, il avait fallut que Dumbledore mette son nez tordu dans cette affaire, et il était maintenant forcé de faire équipe avec une Gryffondor toute l'année. Nul doute que le vieux fou s'en servirait comme espionne contre lui. Elle serait toujours là, à observer ses moindres faits et gestes, à l'épier, à le suivre, et elle s'empresserait d'aller faire son rapport au Directeur de sa maison. Il chassa ces idées en secouant légèrement la tête. Il trouverait un moyen de contourner les plans de Dumbledore, comme il l'avait toujours fait. Il ne lui restait plus qu'une année à Poudlard, et il ne comptait laisser personne se mettre en travers de son chemin.
Après avoir pris une douche dans sa salle de bains personnelle, Tom monta sur son nouveau lit. Un lit à baldaquin, avec d'épais rideaux de velours vert, sommes toutes pareil à celui qu'il occupait auparavant. En s'allongeant sur le matelas, il fut surpris par la familiarité de la sensation, et se demanda s'ils n'avaient pas simplement déplacé son lit habituel. Sans plus de pensées, il s'endormit, et profita d'un sommeil sans rêve.
Le lendemain matin, un peu avant huit heures, Tom était devant le miroir de sa salle de bains. Comme chaque matin, son apparence devait être parfaite. Il avait tracé une raie bien propre sur un côté de sa tête, et avait soigneusement coiffé chaque mèche de ses cheveux. Il resserrait maintenant son noeud de cravate, et épinglait son insigne à sa robe règlementaire. Il sourit à son reflet. Son sourire jovial, charmeur, qui n'atteignait jamais ses yeux. Il termina la tasse de thé au lait qu'il avait entamée quelques minutes plus tôt. Il lui paraissait tiède, et trop sucré. Il ne s'était pas réveillé assez tôt pour prendre son petit déjeuner dans la Grande Salle, il avait donc commandé ce thé à un Elfe de Maison. Il posa la tasse sur la table, et d'un pas assuré, quitta sa nouvelle chambre pour rejoindre le bureau du Directeur Dippet.
Voilà, premier chapitre terminé ! Dites-moi ce que vous en pensez en reviews (sivouplé sivouplé sivouplé) et surtout, dites-moi comment vous imaginez Rosaline ! J'ai fait exprès de ne pas mettre de description physique, pour voir comment vous alliez vous l'imaginer ! Allez, à bientôt les cocos ! Moony.
