Il y a des gens, qui naturellement dans la vie de tout les jours, ont une sacrée veine. Je n'en fais pas partis, malheureusement. Je pense même appartenir à la catégorie de ceux qui attirent les problèmes systématiquement. Seulement voilà, cette fois si je suis dans un sacré pétrin ! Si j'avais ne serais-ce qu'un minimum de force pour pouvoir dire non à Ginny, ma meilleure amie, je ne serais pas là en ce samedi matin en train de grimacer devant ce gigantesque immeuble d'une vingtaine d'étage tout en verre et en acier avec le nom Malefoy écrit en gros sur le dessus de la porte vitrée de l'entrée principale.
Alors voilà, ma meilleure amie, Ginny Weasley est journaliste pour l'un des plus grand journal du pays. Elle m'a appelé en trombe hier soir pour me supplier de venir à sa place faire un interview avec un dénomé Monsieur Malefoy, grand homme d'affaire dont j'ignorais jusqu'alors le nom. Pas que moi, jeune étudiante en médecine de vingts-deux ne m'interresse pas à l'économie mondiale ou encore connaître la vie passionnante de ce fabuleux multi-milliardaire qu'est devenu le PDG, Draco Malefoy ! A ce qu'il se fait dire, sa tête serait estimé à plus de dizaines de milliards d'euros, autant dire que face à lui je ne fais pas le poids !
Donc, je suis là devant le siège sociale de la fameuse entreprise avec sur moi un simple jean-slim noir et un chemisier blanc qui fait ressortir encore d'avantage mon teint blafard Je suis à deux doigts de partir en courant ! Mais qu'est ce qu'il m'a prit d'accepter de faire ça ? Mes doigts se crisspent autour de la lanière de mon sac rouge mais je finis par la fourrer dans ma poche pour en sortir mon portable. Il est exactement huit heures quarante-huit et il me reste un peut plus de dix minutes pour me préparer avant mon entrée en scène. D'un geste rapide je sors de la boite à gant de ma voiture un colier de perle que j'enfile autour de mon cou nu puis je déboutonne les deux premiers boutons de ma chemise et applique enfin un peut de rouge à lèvres rouge sur mes lèvres histoire de les colorées en fonction de mon sac lui aussi rouge pétant. Puis je m'arme de courage et m'élance en direction de la porte principale. Mes talons résonnent sec sur le goudron du parking désert et je me force à sourire fière de moi, j'enfile une paire de lunettes Gucci que Ginny m'a prêté pour l'occasion et entre à l'intérieur des locaux.
Directement à l'intérieur je sens l'air frai de la climatisation me carresser le visage et j'enlève les lunettes de mes yeux pour les ranger au fond de mon sac le plus rapidement possible. Je lance des regards autour de moi, tout est blanc ou vitrée, quelques plantes vertes dans les coins de murs et face à moi le bureau d'accueil avec derrière une petite rousse très soignée qui m'adresse un sourire des plus hypocrite.
-"Bonjour madame que puis-je faire pour vous ?" me demande-t-elle alors que sa voix cristalline m'agace encore un peut plus. Je lui lance un simple regard et m'approche de son bureau pour m'entretenir avec elle.
-"J'ai rendez-vous avec monsieur Malefoy, Hermione Granger, de la part de Ginny Weasley" m'annonçai-je alors que la petite rousse me fixe un moment comme si elle réfléchisse à mes dires.
-"Un instant miss Granger" souffle-t-elle avant de s'eclipser. Je patiente sagement en reposant mon avant bras sur le comptoir et remarque un stylo des plus classique posé en évidence devant moi. Je l'attrape discrètement et l'enroule dans les cheveux pour me faire un petit chignon un peut décoiffé mais qui me donne un air plus professionnel.
Puis la petite rousse revient et me demande de bien vouloir la suivre jusqu'au bureau du charmant monsieur Malefoy. Je la suis dans l'ascenceur où une douce musique résonne puis dans les couloirs. Tout au long de mon chemin je remarque différents tableaux sur différents thèmes tel que la mer ou encore l'aviation, ainsi que quelques canapés en cuirs noirs dont j'ignore l'utilité. Puis, la rousse s'arrête au fond du couloir face à une immense porte grise qui atteint le plafond, une petite boule de stresse commence à me prendre et je pris le ciel pour réussir à ne pas tomber avec mes talons. La secrétaire entre la première et je reste à l'attendre sur le pas de la porte, n'osant m'avancer à sa suite.
-"Entrée !" tonne alors une voix grave et rocailleuse irrésistiblement attirante. Docilement j'ouvre la porte d'une main tremblante et souffle pour me donner encore une fois un peut de courage, les murs sont une nouvelle fois blanc alors que le sol se transforme en un gris clair fort plaisant. Face à moi une immense baie vitrée nous montre la vue impressionnante de la capitale française ainsi que la plupart des toits d'immeubles, je me trouve au vingtième étage, le plus haut du bâtiment. Je reste un moment face au paysage puis continue mon chemin et biffurque sur la droite pour me retrouver face à un immense bureau gris clair remplit de paperasse et décoration pour moi inutile en tout genre. Derrière ce bureau, assis sur sur fauteuil, le fameux Draco Malefoy.
Je dois avouée être assez surprise, je ne m'attendais pas à quelqu'un d'aussi jeune pour une place aussi importante dans la société. Il ne doit pas être bien plus vieux que moi et porte un costume gris clair qui sonne comme une harmonie dans le reste de son bureau. Il reporte son regard sur moi et je constate qu'il y a un regard maginifique, un mélange de gris et de bleu qui va parfaitement à l'image de la personne et de cette entreprise, des yeux qui peuvent nous hypnotiser pendant des heures. J'entrouve la lèvre avant de me mordre nerveusement la partie inférieure, la jeune rousse que j'ai vu tout à l'heure se détourne du bureau et quitte les lieux sans m'adresser un regard de plus. J'arrive quand à moi finalement à me détacher de son regard aveuglant et je m'approche peut sur de moi vers le jeune blond. Celui ci se lève ton son siège et m'offre un sourire chaleureux.
-"Miss Granger ?" sa voix resonne comme une question dont je m'empresse de donner la réponse.
-"Oui .." je me frappe mentalement, pitoyable, pourquoi perdre tout ses moyens face à lui ? Je souffle discrètement et m'approche encore de son bureau alors qui me tend une main que je m'empresse de saisir. A son contact je sens comme une décharge électrique me parcourir ainsi que de nombreux frissons, je ferme les yeux une seconde puis lui souris le plus poliment possible avant de ramener ma main le long de mon corps.
-"Installez-vous je vous en pris" sourit-il de plus belle alors que je prends place dans le fauteuil face à lui. Il se réinstalle lui aussi tout en gardant ce sourire si craquant accroché aux lèvres. Il semble me détailler de la tête au pied et je me sens rougir, gênée par son regard si insistant, face à mon trouble son sourire s'aggrandit et je meurs d'envie de partir en courant. "Je suis assez surpris je m'attendais à voir Miss Weasley, il me semble" débute-t-il alors que je prends un moment à me reprendre.
-"Oui ... elle ... elle a eut un petit problème de santé et m'a chargé de prendre sa place" expliquai-je rapidement alors qu'il hoche la tête compréhensivement.
-"Je comprends, souhaitez lui un bon rétablissement de ma part" souffle-t-il alors que j'acquise à mon tour. "Bon je suppose que vous avez des questions à me poser" s'amuse-t-il alors que je reste toujours dans un état.
-"Oui" m'exclamai-je encore une fois avant de sortir mon petit carnet de note de mon sac à main, je regarde les quelques questions de Ginny et me contente de les lire simplement "Vous êtes extrêmement jeune monsieur Malefoy, n'est ce pas trop dur de reprendre si tôt la poursuite de cette grande entreprise internationale ?" soufflai-je déjà ennuyée par la question. Malefoy semble lui aussi perplexe face à la question et pince les lèvres avant de croiser les bras et me répondre calmement, le regard dans le vide.
-"Je pense, miss Granger qu'en affaire ce n'est pas une question d'âge mais d'intuition, de sagesse et d'une maîtise de son sujet. Ce n'est pas l'âge que j'ai qui importe mais plutôt les personnes qui m'entourent, il suffit de savoir qui prendre et qui laisser, je ne garde que les meilleurs et gère mon entreprise d'une main de maître frâce à mon père qui m'a apprit comment faire dès ma naissance." explique-t-il alors que sa réponse m'agace encore plus que la question en elle même, cet homme malgré son visage d'ange n'est rien d'autre qu'un petit arrogant fils à papa.
-"Autrement dit vous êtes un manique du contrôle ?" aussitôt ma question posée je la regrette amèrement, je l'ai posée plus pour lui rabattre son clapet et je manque en cet instant totalement de professionnialisme. Heureusement pour moi il semble plutôt amusé par la question et rigole joyeusement.
-"Oui j'aime avoir le contrôle totalement de la situation" sourit-il sans lâcher mon regard avec un faux sourire aux lèvres. Mon coeur s'accelère et je détourne les yeux pour regarder ma deuxième vrai question. Pourquoi suis-je aussi déstabilisé par cet homme ? Je l'entends rire discrètement alors que je relève le regard près à enchaîner les questions. Mais étrangement il poursuit sa réponse "on peut dire que j'ai l'impression d'avoir un certain contrôle et un pouvoir sur mes salariés qui sont de plus en plus nombreux ici, si je vennais à vouloir lâcher tout ça, ils seraient nombreux à être mals, miss Granger." je le regarde un moment choquée par aussi peut de bonté, n'a-t-il que faire des familles à nourrir ou des personnes qui travaillent ici ? Quelle arrogance !
-"Que feriez vous sans cette entreprise monsieur Malefoy ?" soufflai-je pour lui prouver l'utilité de son entreprise et de ce quelle représente. Il sourit encore une fois et plonge son regard dans le mien.
-"Croyiez moi miss Granger quand je vous dis que j'ai de nombreuses activités qui pourraient m'occuper pendant de longs moments" sourit-il d'un regard charmeur, il ne veut tout de même pas dire que ... ah mais cet homme est tellement troublant ! Encore une fois je me sens rougir mais ne me laisse pas faire pour autant.
-"Etes vous gay monsieur Malefoy ?" a cette question je me ratatine sur ma chaise, il semble des plus surpris et me regarde sans comprendre. Comment lui expliquer que je n'ai fais que lire la question de Ginny ? Il ne dit rien et de saute pas de colère mais je n'ose pas pour autant relever le regard. Mais pourquoi une telle question ? Merde. Mais alors, contre toute attente, Malefoy répond.
-"Non je ne suis pas gay." son sourire se veut amusé mais lorsque je rencontre son regard, celui ci est glacial, je comprends qu'il est cette fois ci vraiment remonté. Je tente de me justifier faiblement.
-"Je ... enfin .. c'est une question que certains ont voulus vous posez suite au faite que l'on ne vous ai jamais vu avec une fille au bras." soufflai rouge de honte, il semble se clamer et me répond calmement malgré sa poigne sec qu"il exerce sur son verre de wisky.
-"Je n'ai tout simplement pas trouvé la fille qui mérite d'apparaitre à mon bras dans les magazines" souffle-t-il alors que je me penche sur mon carnet pour trouver une autre question et changer radicalement de sujet
-"On a également vu que vous vous lanciez dans l'industrie aérienne, pourquoi ?" il avale une gorgée de son verre et fait ensuite tourner le fond du liquide dans son verre, perdu dans ses pensées
-"Disons que ce qui touche à l'aérien fait partit de mes passe temps favoris, j'ai d'ailleurs mon permis de l'air si jamais vous voulez un jour que je vous montre comme je pilote dans les airs" s'amuse-t-il alors que quelques secondes plus tôt il était prêt à me faire partir en claquant la porte. Mais j'étais également surprise par son audace, n'était-il pas en train de me draguer là ? Je le regarde alors qu'il poursuit 'Disons surtout que j'aime voler dans les airs depuis mon enfance".
-"On dirait que vous parlez avec le coeur là ..." il sourit faiblement avant de reporter son regard de glace sur moi, comme si il me jaugeait.
-"Certains disent que je n'ai pas de coeur" s'amuse-t-il pour tenter de me faire peur, ou alors est-il sérieux ? Je le sonde du regard mais il reste cacher derrière un certain masque qu'il porte en publique.
-"Pourquoi disent-ils ça ?" demandai-je innoncemment en pensant que si son regard ne dévoile rien peut être que lui le dira. Il rigole à ma question et finit d"une traite son verre avant de river son regard dans le mien.
-"Parce qu'il me connaisse Hermione". Cette fois ci son rire est remplit d'ironie et je frémis face à l'utilisation de mon prénom. Je plonge ensuite mon regard dans le sien et il s'arrête instantanément de rire pour plonger son regard dans mon esprit comme pour tenter de le déchiffrer. Quelques minutes passent, peut être plus mais je n'y prend pas attention et je reste là à fixer ses prunelles grises, il fronce à un moment les sourcils et mon coeur manque un battement. Mais qu'est ce qu'il se passe ? Une certaine tension s'installe dans le bureau et je sursaute lorsque la voix de la secrétaitre se fait entendre. Malefoy lui lance un regard noir alors que je me remets de mes émotions.
-"Désolé monsieur Malefoy mais votre prochain rendrez-vous est là !" s'exclame la rousse. Déjà ? Malefoy demande à la rousse du nom de Pansy de me racompagner alors qu'elle part m'attendre dans le couloirs. Sans rien dire je me lève et attrape son sac alors que je sens des dizaines de feuilles sortirent du sac et attérirent au sol. Merde, merde, merde ! Je me baisse pour les ramasser, peut fière de moi alors qu'étrangement monsieur Malefoy vient m'aider au sol. Il me tend les derniers papiers alors que je remets les plis de mon chemisier en place puis il me sourit gentiment.
-"Et bien miss Granger à très bientôt" sourit-il alors qu'il lâche les feuilles que je remets dans mon sac. Trop en panique et honteuse je me contente de murmurer un rapide aurevoir, rouge de honte et tête baissé je rentre dans l'ascenceur. Je relève une dernière fois le regard au moment où les portes se ferment et voit le regard glacial de Malefoy braqué sur moi. Je frisonne d'exitation et ne m'autorise qu'à respirer une fois hors de l'établissement.
Je me dirige à petit pas vers ma voiture et me maudis face à cet entretient catastrophique. Tout ça est enfin finit. Je pose mon sac sur le siège passager et referme la portière pour enlever le stylo de mes cheveux qui tombent en cascade sur mes épaules. De la vitre de son bureau Draco Malefoy me regarde le sourire aux lèvres. Tout ça ne fait que commencer.
