Chapitre 1 Privet Drive

Tous les personnages et les lieux que vous connaissez appartiennent à JK Rowling le reste m'appartient.

Le soleil pointait à l'horizon éclairant une petite pièce d'une lumière orangée. A cette heure matinale, tous les habitants de Privet Drive dormaient encore, tous sauf un.

Un jeune garçon de 4 ans se tenait debout devant une fenêtre, en regardant le soleil se lever. Il était mince les cheveux noirs en bataille, il portait des lunettes trop grandes pour son mince visage et avait sur le front une fine cicatrice en forme d'éclair ; ces yeux verts brillaient d'une lueur de tristesse. Une larme coula sur sa joue, elle suivit un chemin hélas trop fréquenté. Ce jeune garçon n'est autre qu'Harry Potter, jeune orphelin, recueilli par son oncle et sa tante.

Depuis aussi loin qu'il se rappelait, il avait toujours fait de mauvais rêves ou des personnes hurlaient et lançaient des rayons de couleur avec des bouts de bois, le réveillant en pleine nuit le cœur battant d'effroi.

Le jeune Harry ne vit pas le temps passer à regarder le soleil se lever et, perdu dans ses pensées. L'astre fut de plus en plus haut dans le ciel, une vieille horloge sonna, lui indiquant qu'il était six heures du matin, ce qui sortit le jeune Harry de ses pensées sombres et il se dépêcha de regagner sa place dans sont lit, avant que sa tante ne vienne le réveiller. Il ferma la porte avec précaution pour ne pas qu'elle grince, en jetant un dernier regard au soleil qui brillait dehors.

Peu de temps après Harry entendit sa tante descendre l'escalier comme à son habitude, puis tambourina sur la porte d'Harry.
- Allez debout ! Immédiatement ! hurla-t-elle de sa voix suraiguë.
Harry l'entendit s'éloigner pour s'activer dans la cuisine, puis elle revint vers la porte.
- Ça y est ? Tu es levé ? demanda-t-elle et elle repartit dans la cuisine surveiller sa poêle.
Le jeune Harry sortit de sa chambre, enfin si on peut appeler un placard sous un escalier une chambre, et rejoignit sa tante dans la cuisine.
- Enfin ! Ce n'est pas trop tôt ! Va mettre la table et tu as intérêt à rien casser cette fois !
- Oui tante Pétunia, répondit le jeune Harry de sa petite voix fluette.
Harry sortit avec mille précautions les assiettes et autre couverts pour préparer la table.
- C'est fait tante Pétunia…
- Bien va te débarbouiller et une fois fait réveille ton cousin gentiment.
Harry sortit de la cuisine en trainant des pieds, il avait horreur de devoir réveiller son cousin. Ça finissait toujours mal pour lui. Une fois en haut des escaliers, il rentra dans la salle de bain, vers la baignoire, pour se débarbouiller avec un gant de toilette, puis il s'habilla avec les anciens vêtements trop grands de son cousin, posés à son intention par sa tante sur une chaise. Il était décidé à vite réveiller son cousin, avant qu'il n'ait le temps de le taper, comme tous les matins.

Il rentra dans la chambre de Dudley sur la pointe des pieds et secoua son cousin en l'appelant par son prénom deux fois avant de faire un saut en arrière pour éviter le coup de poing habituel. Dudley se redressa sur son énorme derrière en fronçant les sourcils de mécontentement lui donnant une ressemblance frappante avec un porcelet. Harry lui sourit de contentement et prit ses jambes à son cou pour rejoindre sa tante, avant que Dudley ne se décide de sortir de son lit pour lui faire ravaler son sourire.
-Ah te voilà, t'as bien réveillé ton cousin au moins ?
- Oui tante Pétunia…
Peu de temps après, Dudley descendit les escaliers avec son père. Une fois installé à table, le père et le fils se goinfrèrent plus qu'ils ne mangèrent leur petit déjeuner.
- Dis tante Pétunia, comment j'ai eu cette cicatrice ? demanda Harry en posant un doigt sur son front.
- Dans l'accident de voiture qui a tué tes parents et ne pose pas de questions !
Harry se mit à bougonner, il avait plein de questions qui lui passaient à l'esprit, dont la plupart était sur ses parents. Tante Pétunia refusait toujours de lui parler d'eux et son oncle, n'en parlons pas, c'était juste une grosse taloche derrière la tête comme réponse à ses questions.

Après le petit déjeuner, il dut débarrasser la table pour que sa tante puisse faire la vaisselle. On était samedi matin et malheureusement pour Harry la journée se passa à un rythme d'escargot à faire différentes tâches ménagères, sous les brimades de Dudley.

Alors que le jeune Harry courait pour fuir son cousin qui avait décidé de faire de lui son punching-ball personnel, il se retrouva caché derrière une vieille malle dans le grenier. Dudley n'y mettait jamais un seul orteil, « trop peur des araignées ou autres bestioles qui si cachent pour manger les petits garçons » comme le disait Dudley. Harry n'avait pas peur des araignées, elles étaient ses compagnes sous l'escalier et elles ne lui avaient jamais fait de mal, contrairement aux Dursley… Harry se décida à quitter le grenier convaincu que son cousin le cherchait dehors, quand son regard se posa sur la vieille malle derrière laquelle il était.

La malle lui semblait familière et rappelait de vieux souvenirs en lui. Il posa sa petite main sur les écritures finement gravées dessus quand soudain elle s'ouvrit comme par magie. Le jeune Harry surpris, tomba sur les fesses ébahi : devant lui, dans la malle, se trouvaient de superbes robes et divers objets étranges. Harry toucha ce tissu et huma les robes qui dégageaient un parfum qui lui fit remonter des souvenirs à l'esprit.
- Maman… C'est à maman… dit Harry avec des yeux ronds.
Il continua à fouiller dans la malle pour y sortir un collier en argent qui, tout comme la malle, s'ouvrit à son contact et montra une photo de ses parents qui dansaient. Le plus étonnant sur cette photo, c'était que les deux personnages bougeaient vraiment…
- Harry où es-tu encore passé ! Hurla Pétunia de sa voix suraiguë.
Harry sursauta et se dépêcha de tout remettre dans la malle, sauf le collier, qu'il mit autour du cou avant de descendre voir ce que lui voulait sa tante.

Arrivé en bas, il se rendit compte qu'il était déjà l'heure de déjeuner et s'empressa de mettre la table. Harry mit tant d'empressement à mettre la table pour ne pas se faire gronder, qu'il fit tomber une assiette qui se brisa au sol en mille morceaux.
-Qu'as-tu fait espèce d'incapable ! Hurla Pétunia.
- Je… je suis désolé, vais ramasser… dit Harry en se baissant pour ramasser les morceaux, ce qui fit sortir son collier de sous son pull trop grand pour lui.
- Mais qu'est-ce que c'est que ça ? dit Pétunia en attrapant le collier qui pendait au cou d'Harry.
- C'est à moi ! dit Harry en faisant un mouvement pour dégager la main de sa tante.
- A toi ? Tu veux rire ! Tu l'as volé oui ! Donne-moi ça ! dit Pétunia en lui arrachant du cou pour mieux le voir.
- C'est à moi, je te dis !
- C'est quoi ce bordel ! hurla Vernon suivi de son fils, dans la cuisine.
Pétunia devint blême en voyant l'image de sa défunte sœur danser avec son beau-frère tant détesté, elle donna le collier à Vernon qui devint cramoisi en voyant la photo bouger.
- Espèce de petit monstre où as-tu trouvé ça ! hurla Vernon tandis que Pétunia se laissa tomber sur une chaise, blanche comme un linge.
- Je…je l'ai trouvé dans une malle, dans le grenier…
- Quoi mais… dit Vernon en regardant Pétunia.
- Impossible elle était verrouillée ! hurla Vernon sur Harry.
- Non elle s'est ouverte comme par magie…
- LA MAGIE ÇA N'EXISTE PAS ! hurla Vernon à pleins poumons.
- CHUT Vernon, les voisins vont t'entendre… dit Pétunia en se précipitant à la fenêtre pour voir, avec son long cou, si personne était derrière.

Vernon, écumant de rage, traversa la cuisine pour se rendre dans le salon, suivi d'Harry essayant vainement de récupérer le collier que tenait Vernon dans sa main. Vernon s'arrêta devant la cheminée.
- T'es qu'un sale petit monstre comme tes parents. On aurait dû te laisser mourir devant notre porte ! hurla Vernon en jetant le collier dans les flammes sous les yeux impuissants d'Harry.
- NONNNN… hurla Harry en tendant les bras vers les flammes comme pour les supplier de lui rendre son bien qui se mit à brûler. Harry, fou de chagrin, se mit à hurler de tristesse avant de se retourner vers son oncle.
- Ces toi le montre ! hurla Harry.
- Comment oses-tu ! hurla Vernon, en lui donnant une claque magistrale qui fit reculer Harry par la force du coup.
- Tu as… hurla Vernon, avant de se taire en voyant les cheveux de Harry se soulever par un vent invisible.

Harry, fou de rage, se mit à serrer les dents pour ne pas pleurer et lança un regard plein de fiel à son oncle.
- Que fais-tu espèce de monstre ! dit Vernon en perdant la couleur cramoisie de ses joues en regardant les flammes de la cheminée devenir un véritable mur de feu autour de lui et de sa famille blottie, les uns contre les autres, pour échapper aux flammes de plus en plus hautes.

Harry aveuglé par sa rage contre sa famille, se perdit dans un océan de fureur et de flammes dorées. Une intense lumière dorée l'enveloppa, avant de tomber inconscient à cause de la chaleur et de la grande dépense magique utilisée dans les flammes qui se propageaient à toute la maison. Sa famille ainsi que la maison…brûlaient.